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"La voie du cœur" est une collection de 22 poèmes qui tracent un chemin de transformation, de l’obscurité à la lumière, guidé par la présence divine. Ils offrent guérison, réconciliation et foi, illuminant votre parcours. Ils tissent des liens entre différentes traditions initiatiques et sont magnifiés par les lithographies de Josef Velčovský. Chaque texte, inspiré par ces œuvres d’art, résonne avec l’expérience de vie de
Marie Gabriel.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Marie Gabriel, médecin, chercheuse en sciences et chrétienne, a surmonté de profondes épreuves au cours de sa vie, y compris des agressions sexuelles dans son enfance. Ses poèmes sont le reflet de sa résilience et offrent une lueur d’espoir pour ceux traversant des temps difficiles.
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Seitenzahl: 39
Marie Gabriel
Lithographies de Josef Velčovský
La voie du cœur
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Marie Gabriel
ISBN : 979-10-422-3316-7
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Bon Chemin…
Viens, suis-moi
Viens, suis le chemin de la Voie lactée
Quitte tes rivages ternes, tristes et par tes doutes impactés
Viens, suis-moi
Par-delà les montagnes, les vallées et les rivières de la Terre
Prends le chemin de la mer qui mène vers une nouvelle ère
Viens, suis-moi
Le sourire de la Dame guidera tes pas
Les étoiles jamais ne t’abandonneront jusqu’à ton trépas
Viens, suis-moi
Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie
Je n’attends de toi qu’un seul désir, une envie
Viens, suis-moi
Regarde, mon arche voyagera auprès de toi
Si tu trébuches, Je serai toujours là pour toi et en toi
Viens, suis-moi
L’étoile du matin qui mène jusqu’à moi n’est aujourd’hui plus si loin
Elle n’attend qu’un seul pas de toi pour t’emmener vers demain
Viens, suis-moi… Je t’appelle et te rappelle… Viens, suis-moi
Noir est le nuage qui surplombe ma vie, je ne vis plus… j’erre
Noir est le présage des kafkas dans la nuit, je suffoque… privée d’air
À l’approche de l’hiver, ils rient de nos humaines misères
Et s’enivrent de notre labeur et de notre mort depuis des millénaires
Noirs kafkas à l’affût de nos pitoyables faiblesses
Riant et se moquant de l’humaine condition qui nous blesse
Dans le froid sombre de l’hiver profitent de notre humanité fragilisée
En la faisant sombrer dans la dépression sans fond et dans l’angoisse s’enliser
La triste mélancolie est portée par les Hommes, lourd fardeau de notre humanité
Le Satan est l’ombre de la mort et devient seule vérité
Pour celui dont le monstre disloque et anéantit l’âme
Alors le kafka envahit la chair, les idées et sa victoire proclame
Les combattre ? Impossible… Ce n’est qu’une utopie illusoire
Prisonnière de ce corps dérisoire, encerclée par d’immondes pensées noires
Je ne serais pas surprise que ce néant un jour prochain me sourit
Que je me perde dans les dédales des abîmes tel un esprit qui pourrit
Sournoise délectation des kafkas qui tournoient autour de mon âme affaiblie
Je sens en moi la force de vie qui peu à peu faiblit
Et pourtant, je sais que le kafka en corps beau se transmute
Pour celui qui, tombé, se relève encore et toujours sans abandonner la lutte.
Soleil brûlant dans la nuit au cœur de la campagne qui sourit
Protège dans l’ombre de l’hiver les résidents du calvaire
La Pierre est ici ancrée dans les mythes légendaires
Gardien de tous les trésors, le Merlin prie pour la Source qui tous nous nourrit
Là est la fin de la terre, le Finistère erre entre le ciel et la mer
Les esprits de la nature animent la Dame qui veille sur eux
Au temps jadis régnait ici l’harmonie des Hommes et de ce monde merveilleux
La Table d’Émeraude millénaire nous révèle : « le soleil est le Père, la lune est sa Mère »2
Sans l’Alliance avec Dieu, la perle ne vient pas en ces lieux
Comment faire comprendre à l’Homme égotique