Le Chat noir - Edgar Allan Poe - E-Book

Le Chat noir E-Book

Edgar Allan Poe

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Beschreibung

Le personnage principal de l'histoire est, depuis son enfance, « fou » des animaux. Il possède un chat noir nommé Pluton, auquel il est particulièrement attaché. Or, le narrateur devient alcoolique et violent avec ses animaux et sa femme, mais une considération suffisante l’empêche de battre Pluton. Une nuit, alors qu’il rentre chez lui, ivre, il s’empare de son chat, et avec son couteau lui sort l’œil de l’orbite. À partir de ce moment-là, le chat se met à le fuir avec terreur. Un autre matin, le narrateur saisit le chat et le pend à la branche d'un arbre où il le laisse mourir.Pendant la nuit, la maison prend feu mystérieusement, obligeant le narrateur à s'enfuir avec sa femme et le serviteur. Le lendemain, le narrateur retourne visiter les ruines de sa maison, où il découvre, sur le seul mur qui a échappé à l'incendie, la forme d'un chat gigantesque, attaché au cou à une corde. Cette image le terrifie.Quelque temps plus tard, il trouve un chat similaire dans une taverne. Il a la même taille et la même couleur que l'original et il lui manque aussi un œil. La seule différence est une tache blanche sur la poitrine de l'animal. Le narrateur le prend chez lui, mais se met bientôt à le détester, et même à éprouver de la peur à son égard. Ce chat ne lui apporte, dans sa vie que de l'angoisse.Un jour où le narrateur et sa femme visitent la cave de leur nouvelle maison, le narrateur se prend les pieds dans le chat et tombe au bas de l'escalier. Pris de fureur, l'homme saisit une hache et tente de tuer le chat, mais sa femme l'en empêche. Dans sa colère, il tue sa femme en lui transperçant le crâne avec la hache. Pour dissimuler son crime, il enlève des briques d’un mur, place le corps derrière et rebouche le trou.La police alertée par les voisins vient visiter la cave, mais elle ne trouve pas de cadavre. La police est sur le point de partir quand le narrateur se met à parler du mur en vantant sa solidité puis comme pour prouver ses dires il le tape avec sa canne. Tout à coup un bruit se fait entendre (comme des gémissements). La police alertée par ces bruits arrache les briques pour découvrir d'où ils viennent. Et c'est alors qu'ils découvrent le cadavre. Sur sa tête se trouve le chat, que le meurtrier avait emmuré avec sa maîtresse en refermant le trou. Horrifié, il explique : « j'avais muré le monstre dans la tombe ! » 

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Veröffentlichungsjahr: 2018

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Le Chat noir

Edgar Allan Poe

Publication: 1843Catégorie(s): Fiction, Nouvelles
A Propos Poe:

Edgar Allan Poe was an American poet, short story writer, playwright, editor, critic, essayist and one of the leaders of the American Romantic Movement. Best known for his tales of the macabre and mystery, Poe was one of the early American practitioners of the short story and a progenitor of detective fiction and crime fiction. He is also credited with contributing to the emergent science fiction genre.Poe died at the age of 40. The cause of his death is undetermined and has been attributed to alcohol, drugs, cholera, rabies, suicide (although likely to be mistaken with his suicide attempt in the previous year), tuberculosis, heart disease, brain congestion and other agents. 

Relativement à la très-étrange et pourtant très-familière histoire que je vais coucher par écrit, je n’attends ni ne sollicite la créance. Vraiment, je serais fou de m’y attendre, dans un cas où mes sens eux-mêmes rejettent leur propre témoignage. Cependant, je ne suis pas fou, – et très-certainement je ne rêve pas. Mais demain je meurs, et aujourd’hui je voudrais décharger mon âme. Mon dessein immédiat est de placer devant le monde, clairement, succinctement et sans commentaires, une série de simples événements domestiques. Dans leurs conséquences, ces événements m’ont terrifié, – m’ont torturé, – m’ont anéanti. – Cependant, je n’essaierai pas de les élucider. Pour moi, ils ne m’ont guère présenté que de l’horreur ; – à beaucoup de personnes ils paraîtront moins terribles que baroques. Plus tard peut-être il se trouvera une intelligence qui réduira mon fantôme à l’état de lieu commun, – quelque intelligence plus calme, plus logique, et beaucoup moins excitable que la mienne, qui ne trouvera dans les circonstances que je raconte avec terreur qu’une succession ordinaire de causes et d’effets très-naturels.

Dès mon enfance, j’étais noté pour la docilité et l’humanité de mon caractère. Ma tendresse de cœur était même si remarquable qu’elle avait fait de moi le jouet de mes camarades. J’étais particulièrement fou des animaux, et mes parents m’avaient permis de posséder une grande variété de favoris. Je passais presque tout mon temps avec eux, et je n’étais jamais si heureux que quand je les nourrissais et les caressais. Cette particularité de mon caractère s’accrut avec ma croissance, et, quand je devins homme, j’en fis une de mes principales sources de plaisirs. Pour ceux qui ont voué une affection à un chien fidèle et sagace, je n’ai pas besoin d’expliquer la nature ou l’intensité des jouissances qu’on peut en tirer. Il y a dans l’amour désintéressé d’une bête, dans ce sacrifice d’elle-même, quelque chose qui va directement au cœur de celui qui a eu fréquemment l’occasion de vérifier la chétive amitié et la fidélité de gaze de l’homme naturel.

Je me mariai de bonne heure, et je fus heureux de trouver dans ma femme une disposition sympathique à la mienne. Observant mon goût pour ces favoris domestiques, elle ne perdit aucune occasion de me procurer ceux de l’espèce la plus agréable. Nous eûmes des oiseaux, un poisson doré, un beau chien, des lapins, un petit singe et un chat.

Ce dernier était un animal remarquablement fort et beau, entièrement noir, et d’une sagacité merveilleuse. En parlant de son intelligence, ma femme, qui au fond n’était pas peu pénétrée de superstition, faisait de fréquentes allusions à l’ancienne croyance populaire qui regardait tous les chats noirs comme des sorcières déguisées. Ce n’est pas qu’elle fût toujours sérieuse sur ce point, – et, si je mentionne la chose, c’est simplement parce que cela me revient, en ce moment même, à la mémoire.

Pluton, – c’était le nom du chat, – était mon préféré, mon camarade. Moi seul, je le nourrissais, et il me suivait dans la maison partout où j’allais. Ce n’était même pas sans peine que je parvenais à l’empêcher de me suivre dans les rues.