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Essai de l’année 2008 dans le domaine Philologie française - Sciences Sociales et Culture, note: 1,0, Katholische Universität Eichstätt-Ingolstadt (Sprachenzentrum), cours: Textproduktion II, langue: français, résumé: A l’occasion de son quarantième anniversaire, l’héritage de Mai 68 occupe une vaste place dans le débat. L’événement est toujours fortement présent dans les mémoires comme le témoigne la parution de nombreux ouvrages. L’anniversaire fut également célébré par la presse française durant plusieurs semaines. Cependant, les événements de Mai 68 furent toujours davantage critiqués dans le discours public. Cette commémoration n’est pas la première, mais contrairement au trentième anniversaire, la question de l’héritage de Mai 68 se pose de plus en plus actuellement. L’intérêt est de savoir comment l’héritage est traité et discuté quarante ans après 1968. Le mouvement de la jeunesse étudiante est-il survalorisé dans l’historiographie officielle ? Au cours d'un entretien avec Stéphane Paoli et Jean Viard, Daniel Cohn-Bendit, le leader des étudiants à cette époque, propose même l’oubli de Mai 68. Faut-il donc plutôt parler d’un mouvement social comme le propose Kristin Ross dans son ouvrage Mai 68 et ses vies ultérieures ? Une première partie évoque la critique de l’héritage de Mai 68. Le président Nicolas Sarkozy a appelé durant sa campagne électorale à la liquidation de Mai 68 tandis que la critique traditionnelle vient non seulement de la droite mais aussi de la gauche. Dans une deuxième partie, le débat sur deux événements clés est étudié : le mouvement étudiant et la grève générale des ouvriers en 1968.
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