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Je continuerai d’astiquer tous les miroirs
De claire conscience qui voit de ses yeux
La méchanceté conjuguée au désespoir
Qu’induit cette culture de la mémoire
Sélective - Trouverez-vous ça curieux ?
Cœur léger loin des excuses broie de l’espoir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Emmanuel Ossomba vit l’écriture comme un voyage en haute altitude qui émancipe de la lourdeur de l’existence et se définit comme un nain égaré dans le jardin de l’esprit dont la littérature en est une des expressions.
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Seitenzahl: 63
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Emmanuel Ossomba
Le fond et la forme
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Emmanuel Ossomba
ISBN : 979-10-377-4451-7
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Dame liberté fait peur c’est cela l’abîme
La vie têtue contre la mort suicidaire
Avide et amoureuse de l’essence intime
De l’être final si profond qu’il se terre
Dans le volcan sans fond et sans cime
Celui de l’amie lucidité folle et volontaire
Qui voudra acheter mes pensées en centimes
Et fera de mon chemin route solitaire
Donc déraison et moi l’amour nous fîmes
Pour que funeste coït produise des vers
D’irrévérence et cohérence qui les animent
Indépendamment de la contrainte des rimes
Acceptées par poésie les jambes en l’air
À l’affût de jouissance qui à moi s’arrime
Nuages… Nourriture dans mon assiette
Vide de cet espoir retrouvé en miettes
La planète honnête tire sur ta sonnette
Le profit lui malhonnête est à ta fête
La vie s’entête l’humain a perdu sa tête
Sur la piste égoïste gain fait des claquettes
Virevolte jouit des humains qu’il fouette
L’intérêt fait ses emplettes la place est nette
Le vent m’a causé de l’espérance muette
Et monsieur optimisme à l’air bien bête
Dans mes rêves bleus j’aperçois sa silhouette
Le sourire se jette sur moi en conquête
Me confie qu’envers moi il conserve une dette
C’est donc pour cela que je resterai Poète
Dix neuf huit sept six cinq quatre trois deux un zéro
C’est le grand décompte ne pas baisser les bras
Le plat de la vie exigera Poéta
Celle qui relève le mets en peu de mots
Assurément ravi car c’est mon crédo
Parfumer la fadeur égayer l’odorat
Frigide des agueusiques errant ici-bas
Variétés sociales enfermées dans leurs zoos
En haute altitude je prends une photo
On n’y voit que pollutions on en est las
Ce n’est que le début je reste bien haut
Pour viser plus juste c’est assez rigolo
Le désespoir est poli : Abracadabra !
Bientôt la terre fera tous les totaux
Lourde est la réalité le rêve est léger
Qui a la recette pour séquestrer les cœurs
Vides qui quémandent un peu de cette chaleur
Défalquée de mon être de promiscuité
Quasi insupportable d’où l’inimitié
Naturellement entretenue sans labeur
Puisqu’intégrée au centre de ma valeur
Inestimable restant à optimiser
Prête à tout pour flinguer ma légitimité
La grande société des petits prédateurs
Jalouse mon aplomb marmoréen inné
Point mû par service qui va péricliter
Colère ou haine ce sera de la fureur
À maîtriser pour contrôler et distiller
Se réveiller manger boire au pire dormir
Entretemps aussi peut-être pleurer et rire
Résumé de la vie l’ego met le bazar
L’animal organise un monde traquenard
Labyrinthe de miroirs et donc on se mire
L’autre n’est que sale paillasson à salir
L’alter ego est amovible et accessoire
Monde s’étiole par la nature en déboire
Pour respirer il faudra bientôt payer
À l’église on vous facture aussi la cire
La complication est devenue un art
Vivons compétition et solidarité
Piétiner l’autre et sa conscience à salir
Rester dubitatif devant tous les bobards
Carbone hydrogène oxygène ainsi qu’azote
Participent à la composition chimique
De ces êtres sous pression atmosphérique
Les contraignant au point où ma raison zozote
Quand je croise ces chiens perdus dans leurs bottes
De très peu de lieues observant les mimiques
Qui trahissent cet esprit caractéristique
Du jocrisse susceptible donc je rabote
Leur incrédulité au haut cour qui décote
Une vie tuée par des bourses cyclothymiques
Aux fruits volatiles remplissant la hotte
Trouée de ce gain égoïste qui chicote
Un environnement qui sourit ironique
De la fin de cet homme épris de menottes
Abyssales racines plongées dans le pire
Vénérée hideuse croissance se suffit
De tout engrais à abraser le souvenir
Des atrocités de son histoire qui gît
Dans l’humus de la corruption qui peut suffire
À assurer la récolte aux âmes qui prient
Dans la serre de bêtise qui va agir
En fertilisant la bassesse de l’esprit
D’entreprise que la pluie ne peut punir
Elle arrose le tuteur bancal qui trahit
L’équilibre naturel qui pourra honnir
Le terreau parasité du monde à vomir
Parce qu’il s’avère que tout l’arbre est pourri
Et que tous les fruits ne peuvent qu’en souffrir
Les oiseaux libres au-dessus de tous les nuages
Dessinés par le grand ciel en altitude
Donnent envie d’écrire des tonnes de pages
Inspirées par le respect de la multitude
Optimiste il nous faut éviter le carnage
De la pollution qui a pris l’habitude
Lucrative de barioler le plumage
De notre terre dont on a la certitude
Qu’elle va survivre très heureuse du naufrage
D’un système nocif qui crée des turpitudes
À sa santé blessée tout comme le partage
Équitable des ressources prises en otage
Par la loi du marché devenue servitude
Bientôt sur les nuages on mettra des cages
Elle jubile au beau mot raffiné choisi
Manipulé par toute plume vaniteuse
Léchée par critique au nom d’une poésie
Contrariée par l’exploitation douteuse
Qui sustentera l’auteur qui se rassasie
De cette moyenne culturelle lépreuse
Et handicapée qui ne sent pas le moisi
Inhérent aux élaborations trompeuses
D’authenticité trop souvent fallacieuse
Aux références dont on trouve les sosies
Originaux cachés pour masquer la honteuse
Submersion de la nature précieuse
Du verbe rédempteur de la paralysie
Intellectuelle par lecture audacieuse
Tu ne pourras pas ne pas liker le réseau
Où surfe le gros creux de ta vie sociale
Et de tous tes amis connectés sur le zoo
De ton actualité voyeuse et banale
Qui n’intéressera que toi le damoiseau
Et les commentaires dont tu fais le total
Pour caresser ton ego coupé aux ciseaux
D’une approche critique et vraiment radicale
Je te donnerai ta propre température
Anale au travers de ce constant thermomètre
Qui précise le vide que ton mur mesure
Incompatible avec ma discrète nature
D’aller dévoiler les méandres de mon être
Discret réel qui s’évapore à toute allure
À l’inhalation de la vacuité
Pondérable de l’air du climat social
Clairement pollué par l’agressivité
Bête d’un ordonnancement paradoxal
Mes poumons complets s’enflent de perplexité
Naïve et retrouvent l’oxygène vital
Dans l’abrupt rejet de la futilité
Évidemment que tout cela n’est pas normal
Boucher son nez avide dans la steppe aride
De partage équitable de cette chaleur
Pour éviter le concours d’haleine fétide
Et consolider sur ma grande bouche humide
Le rictus synonyme de la bonne humeur
Pour répondre à leurs expressions insipides
Les traits difformes et hideux des déviances
Se réfléchissent en cette beauté statique
Éternelle qui concourt à ma résistance
À la toxicité de tout être cubique
Toujours animé par une têtue nuisance
Qui connaît peu d’accalmies faut rester stoïque
J’exprime et explique toute ma défiance
Quant à la flexueuse morale erratique
Qui semble jalouser ma rectiligne aisance
À stigmatiser léger d’un trait ironique
Le caractère abject de toutes leurs outrances
Mesurées au thermomètre de leurs offenses