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Le Roitelet d'Or. Il était une fois... Quand une petite fille parle et chante comme les oiseaux et quand un oiseau parle comme les humains; c'est que nous sommes au Comté de Figuerolles. Eulalie, la jeune comtesse dont le bonheur est d'accueillir une petite soeur, va rencontrer celui qui va exaucer son voeu le plus cher. Le magicien des sons, le magicien des mots, va bien l'aider aussi... Il suffit de se laisser emporter par ce conte.
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Seitenzahl: 22
Veröffentlichungsjahr: 2016
Collection «Pas à pas la vie se construit, pas à pas elle nous construit»
Eulalie
Léonie
L'éducation
La rencontre
L'amphore
Le Roitelet d'Or
Papi Gino
Plume d'Ange
L'éclipse solaire
Le conseil des cimes
Il était une fois au château du Comté de Figuerolles.
Eulalie était la petite fille de la Comtesse Mélody et du Sieur Comte Rochard de Figuerolles.
Jamais un enfant n'avait pu s'approcher d'elle. Les journées étaient bien longues.
Eulalie, depuis sa naissance, vivait dans une immense pièce du château qui donnait sur un beau jardin. Elle pouvait y aller tous les jours mais s'y ennuyait. La jeune comtesse parlait aux fleurs, aux insectes, aux oiseaux qui voulaient bien se poser près d'elle. Les jours défilaient, semblables, pareils aux autres, sans surprises. Eulalie n'imaginait pas qu'une autre fillette existait.
Le Comte venait parfois la voir au retour de ses chasses. La comtesse, trop affairée à tisser de grands tapis qui devaient habiller les murs de la salle d'honneur, lui accordait peu de temps.
Pétronille, la gouvernante, était l'unique personne qui s'occupait vraiment d'Eulalie. C'est elle qui lui apprit ses premiers mots, comment s'habiller, se débarbouiller, écrire.
Pétronille s'appliquait à ce que la fillette puisse grandir le plus parfaitement.
La lune et le soleil rythmaient le temps. Les jours et les nuits se succédaient.
La jeune comtesse pouvait penser qu'elle n'avait ni père ni mère tant la comtesse et le comte la délaissaient.
La gouvernante était son véritable lien jusqu'au jour où Eulalie entendit des pleurs, de petits cris.
Au dessus de la chambre, un heureux événement aurait pu rendre la Comtesse et le comte fous de joie. Hélas! Trois fois hélas, ce ne fut pas le cas quand la sage-femme dit d'une voix tremblante:
"C'est une fille!"
Un bébé, une fille, venait de naître au château.
Le Comte qui espérait si fort un garçon qu'il quitta précipitamment le grand couloir qui menait à la chambre, quand il entendit le mot fille. Il claqua de rage la porte derrière lui. Ses pas lourds raisonnaient sur les dalles. Sa voix faisait écho dans toutes les pièces. Les serviteurs sursautaient à chaque son de voix. Les pigeons qui roucoulaient tranquilles sur les fenêtres s'envolèrent de tous les coins du château.
Ils annonçaient involontairement la naissance de la fillette.
La Comtesse Mélody était heureuse et triste à la fois pour le Comte.
La journée et les jours suivant allaient être difficiles pour les habitants du château.
Pétronille, la gouvernante, annonça la nouvelle à Eulalie.
Elle lui expliqua qu'elle venait d'avoir une petite soeur.