13,99 €
Seminar paper de l’année 2002 dans le domaine Philologie française - Linguistique, note: 1+, Philipps-Universität Marburg (Institut für Romanische Philologie), cours: La politique linguistique de la France, langue: français, résumé: Une langue ne peut être dominante sans que les idées qu’elle transmet ne prennent un grand ascendant sur les esprits, et une nation qui parle une autre langue que la sienne perd insensiblement son caractère. Quelle influence les anglicismes et américanismes exercent-ils sur les langues française et allemande – et ainsi sur l’esprit des locuteurs? Ce petit exposé ne peut guère prétendre offrir une réponse à cette vaste question. Il faut constater, en outre, que « chacun a son point de vue sur ce qui constitue un anglicisme »– et il n’y a pas réellement de consensus. Définir ou redéfinir ce qu’est un anglicisme, tout comme analyser en détail le problème des anglicismes en général dépasse le cadre de cet exposé. Pour l’instant, on est obligé de se contenter de l’opinion la plus répandue : le Nouveau petit Robert caractérise le terme anglicisme comme « locution propre à la langue anglaise ; emprunt à l’anglais » et le Duden. Die deutsche Rechtschreibung constate qu’il s’agit d’une « engl. Spracheigentümlichkeit in einer anderen Sprache ». Par contre, cette étude a pour objectif d’aborder dans ses grandes lignes les différences existant entre les anglicismes des langues française et allemande et de formuler une hypothèse de travail. Il s’agit donc d’observer comment les deux langues en question intègrent des mots anglais : l’apparition des anglicismes, le respect de leur sens et l’attitude des locuteurs à leur égard.
Das E-Book können Sie in einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützt: