Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire est un recueil de poèmes qui a profondément transformé la poésie française au XIXe siècle. Publié pour la première fois en 1857, ce chef-d'oeuvre du symbolisme explore des thèmes universels tels que la beauté, la mélancolie, l'amour, la mort, et l'angoisse existentielle. Baudelaire, avec sa plume incisive et son regard acéré sur la société, nous plonge dans un voyage introspectif où la beauté se mêle à la laideur, et où la quête de l'idéal se heurte à la réalité crue. Ce recueil emblématique, pilier de la littérature classique, continue d'inspirer et de provoquer, interrogeant les notions de bien et de mal, de paradis et d'enfer. À travers des poèmes tels que « L'Albatros », « Spleen », et « Correspondances », Baudelaire dépeint un tableau saisissant de l'âme humaine, faisant de Les Fleurs du mal un incontournable pour tout amateur de poésie. Les poèmes abordent la dualité de l'existence et la lutte intérieure entre l'aspiration à l'idéal et les tentations terrestres. En intégrant des éléments de la vie urbaine moderne, Baudelaire anticipe les mouvements littéraires futurs, consolidant ainsi son statut de pionnier. Ce recueil, souvent controversé pour son contenu provocateur et ses thèmes audacieux, a ouvert la voie à une nouvelle ère de la poésie, où l'expression personnelle et la transgression des normes établies sont célébrées. Les influences de Baudelaire s'étendent au-delà de la poésie, touchant la peinture, la musique, et la philosophie. Son exploration du spleen, une profonde tristesse et ennui face à la vie moderne, résonne encore aujourd'hui, faisant écho aux préoccupations contemporaines. Les Fleurs du mal demeure une oeuvre vivante, constamment réinterprétée par chaque nouvelle génération, et continue d'être une référence incontournable dans les catégories de Poésie française, Littérature classique, et Oeuvres littéraires emblématiques sur Amazon.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 124
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
A
U LECTEUR
I. —
B
ÉNÉDICTION
II. —
L'A
LBATROS
III. —
É
LÉVATION
IV. —
C
ORRESPONDANCES
V. —
J'aime le souvenir de ces époques nues
VI. —
L
ES
P
HARES
VII. —
L
A
M
USE MALADE
VIII. —
L
A
M
USE VÉNALE
IX. —
L
E MAUVAIS
M
OINE
X. —
L'E
NNEMI
XI. —
L
E
G
UIGNON
XII. —
L
A
V
IE ANTÉRIEURE
XIII. —
B
OHÉMIENS EN VOYAGE
XIV. —
L'H
OMME ET LA
M
ER
XV. —
D
ON
J
UAN AUX ENFERS
XVI. —
C
HÂTIMENT DE L
'
ORGUEIL
XVII. —
L
A
B
EAUTÉ
XVIII. —
L'I
DÉAL
XIX. —
L
A
G
ÉANTE
XX. —
L
E
M
ASQUE
XXI. —
H
YMNE À LA
B
EAUTÉ
XXII. —
P
ARFUM EXOTIQUE
XXIII. —
L
A
C
HEVELURE
XXIV. —
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne
XXV. —
Tu mettrais l'univers entier dans ta ruelle
XXVI. —
S
EP NON SATIATA
XXVII. —
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
XXVIII. -
L
E
S
ERPENT QUI DANSE
XXIX. —
U
NE
C
HAROGNE
XXX. —
D
E PROFUNDIS CLAMAVI
XXXI. —
L
E
V
AMPIRE
XXXII. —
Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive
XXXIII. -
R
EMORDS POSTHUME
XXXIV. -
L
E
C
HAT
XXXV. —
D
UELLUM
XXXVI. -
L
E
B
ALCON
XXXVII.
L
E
P
OSSÉDÉ
XXXVIII
U
N
F
ANTÔME
XXXIX. -
Je te donne ces vers afin que si mon nom
XL. —
S
EMPER EADEM
XLI. —
T
OUT ENTIÈRE
XLII. —
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire
XLIII. —
L
E
F
LAMBEAU VIVANT
XLIV. —
R
ÉVERSIBILITÉ
XLV. —
C
ONFESSION
XLVI. —
L'A
UBE SPIRITUELLE
XLVII. —
H
ARMONIE DU SOIR
XLVIII. -
L
E
F
LACON
XLIX. —
L
E
P
OISON
L. —
C
IEL BROUILLÉ
LI. —
L
E
C
HAT
LII. —
L
E BEAU
N
AVIRE
LIII. —
L'I
NVITATION AU VOYAGE
LIV. —
L'I
RRÉPARABLE
LV. —
C
AUSERIE
LVI. —
C
HANT D
'
AUTOMNE
LVII. —
À
UNE
M
ADONE
LVIII. —
C
HANSON D
'
APRÈS
-
MIDI
LIX. —
S
ISINA
LX. —
F
RANCISCÆ MEÆ
L
AUDES
LXI. —
À UNE DAME CRÉOLE
LXII. —
M
ŒSTA ET ERRABUNDA
LXIII. —
L
E
R
EVENANT
LXIV. —
S
ONNET D
'
AUTOMNE
LXV. —
T
RISTESSES DE LA LUNE
LXVI. —
L
ES
C
HATS
LXVII. —
L
ES
H
IBOUX
LXVIII. -
L
A
P
IPE
LXIX. —
L
A
M
USIQUE
LXX. —
S
ÉPULTURE
LXXI. —
U
NE
G
RAVURE FANTASTIQUE
LXXII. —
L
E
M
ORT JOYEUX
LXXIII. -
L
E
T
ONNEAU DE LA HAINE
LXXIV. -
L
A
C
LOCHE FÊLÉE
LXXV. —
S
PLEEN
LXXVI. -
S
PLEEN
LXXVII.
S
PLEEN
LXXVIII
.
S
PLEEN
LXXIX. -
O
BSESSION
LXXX. —
L
E
G
OÛT DU NÉANT
LXXXI. -
A
LCHIMIE DE LA DOULEUR
LXXXII.
H
ORREUR SYMPATHIQUE
LXXXIII.
L’H
ÉAUTONTIMOROUMÉNOS
LXXXIV.
L'I
RREMÉDIABLE
LXXXV. -
L'H
ORLOGE
LXXXVI.
P
AYSAGE
LXXXVI.
L
E
S
OLEIL
LXXXVII
À UNE MENDIANTE ROUSSE
LXXXIX.
L
E
C
YGNE
XC. —
L
ES SEPT
V
IEILLARDS
XCI. —
L
ES PETITES
V
IEILLES
XCII. —
L
ES
A
VEUGLES
XCIII. —
À UNE PASSANTE
XCIV. —
L
E
S
QUELETTE LABOUREUR
XCV. —
L
E
C
RÉPUSCULE DU SOIR
XCVI. —
L
E
J
EU
XCVII. —
D
ANSE MACABRE
XCVIII. -
L'A
MOUR DU MENSONGE
XCIX. —
Je n'ai pas oublié, voisine de la ville
C. —
La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse
CI. —
B
RUMES ET
P
LUIES
CII. —
R
ÊVE PARISIEN
CIII. —
L
E
C
RÉPUSCULE DU MATIN
CIV —
L'Â
ME DU VIN
CV —
L
E
V
IN DES CHIFFONNIERS
CVI. —
L
E
V
IN DE L
'
ASSASSIN
CVII. —
L
E
V
IN DU SOLITAIRE
CVIII. —
L
E
V
IN DES AMANTS
CIX. —
L
A
D
ESTRUCTION
CX. —
U
NE
M
ARTYRE
CXI. —
F
EMMES DAMNÉES
CXII. —
L
ES DEUX BONNES
S
ŒURS
CXIII. —
L
A
F
ONTAINE DE SANG
CXIV. —
A
LLÉGORIE
CXV. —
L
A
B
ÉATRICE
CXVI. —
U
N
V
OYAGE À
C
YTHÈRE
CXVII. —
L'A
MOUR ET LE
C
RÂNE
CXVIII. -
L
E
R
ENIEMENT DE SAINT
P
IERRE
CXIX. —
A
BEL ET
C
AÏN
CXX. —
L
ES
L
ITANIES DE
S
ATAN
CXXI. —
L
A
M
ORT DES AMANTS
CXXII. —
L
A
M
ORT DES PAUVRES
CXXIII. -
L
A
M
ORT DES ARTISTES
CXXIV. -
L
A
F
IN DE LA JOURNÉE
CXXV. —
L
E
R
ÊVE D
'
UN CURIEUX
CXXVI. -
L
E
V
OYAGE
—
La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Sur l'oreiller du mal c’est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
Ainsi qu’un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d’une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.
Serré, fourmillant, comme un million d’helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.
Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie,
N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C’est que notre âme, hélas ! n’est pas assez hardie.
Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;
C’est l’Ennui ! — l’œil chargé d’un pleur involontaire,
Il rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
— Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère !
—
Lorsque, par un décret des puissances supremes,
Le Poëte apparaît en ce monde ennuyé,
Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes
Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié :
— « Ah ! que n’ai-je mis bas tout un nœud de vipères,
Plutôt que de nourrir cette dérision !
Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères
Où mon ventre a conçu mon expiation !
Puisque tu m’as choisie entre toutes les femmes
Pour être le dégoût de mon triste mari,
Et que je ne puis pas rejeter dans les flammes,
Comme un billet d’amour, ce monstre rabougri,
Je ferai rejaillir ta haine qui m’accable
Sur l’instrument maudit de tes méchancetés,
Et je tordrai si bien cet arbre misérable,
Qu’il ne pourra pousser ses boutons empestés ! »
Elle ravale ainsi l’écume de sa haine,
Et, ne comprenant pas les desseins éternels,
Elle-même prépare au fond de la Géhenne
Les bûchers consacrés aux crimes maternels.
Pourtant, sous la tutelle invisible d’un Ange,
L’Enfant déshérité s’enivre de soleil,
Et dans tout ce qu’il boit et dans tout ce qu’il mange
Retrouve l’ambroisie et le nectar vermeil.
Il joue avec le vent, cause avec le nuage,
Et s’enivre en chantant du chemin de la croix ;
Et l'Esprit qui le suit dans son pèlerinage
Pleure de le voir gai comme un oiseau des bois.
Tous ceux qu’il veut aimer l’observent avec crainte,
Ou bien, s’enhardissant de sa tranquillité,
Cherchent à qui saura lui tirer une plainte,
Et font sur lui l’essai de leur férocité.
Dans le pain et le vin destinés à sa bouche
Ils mêlent de la cendre avec d’impurs crachats ;
Avec hypocrisie ils jettent ce qu’il touche,
Et s’accusent d’avoir mis leurs pieds dans ses pas.
Sa femme va criant sur les places publiques :
« Puisqu’il me trouve assez belle pour m’adorer,
Je ferai le métier des idoles antiques,
Et comme elles je veux me faire redorer ;
Et je me soûlerai de nard, d’encens, de myrrhe,
De génuflexions, de viandes et de vins,
Pour savoir si je puis dans un cœur qui m’admire
Usurper en riant les hommages divins !
Et, quand je m’ennuierai de ces farces impies,
Je poserai sur lui ma frêle et forte main ;
Et mes ongles, pareils aux ongles des harpies,
Sauront jusqu’à son cœur se frayer un chemin.
Comme un tout jeune oiseau qui tremble et qui palpite,
J’arracherai ce cœur tout rouge de son sein,
Et, pour rassasier ma bête favorite,
Je le lui jetterai par terre avec dédain ! »
Vers le Ciel, où son œil voit un trône splendide,
Le Poëte serein lève ses bras pieux,
Et les vastes éclairs de son esprit lucide
Lui dérobent l’aspect des peuples furieux :
— « Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance
Comme un divin remède à nos impuretés
Et comme la meilleure et la plus pure essence
Qui prépare les forts aux saintes voluptés !
Je sais que vous gardez une place au Poëte
Dans les rangs bienheureux des saintes Légions,
Et que vous l’invitez à l’éternelle fête
Des Trônes, des Vertus, des Dominations.
Je sais que la douleur est la noblesse unique
Où ne mordront jamais la terre et les enfers,
Et qu’il faut pour tresser ma couronne mystique
Imposer tous les temps et tous les univers.
Mais les bijoux perdus de l’antique Palmyre,
Les métaux inconnus, les perles de la mer,
Par votre main montés, ne pourraient pas suffire
À ce beau diadème éblouissant et clair ;
Car il ne sera fait que de pure lumière,
Puisée au foyer saint des rayons primitifs,
Et dont les yeux mortels, dans leur splendeur entière,
Ne sont que des miroirs obscurcis et plaintifs ! »
—
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poëte est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
—
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les deux le matin prennent un libre essor,
— Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
—
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
J’aime le souvenir de ces époques nues,
Dont Phœbus se plaisait à dorer les statues.
Alors l’homme et la femme en leur agilité
Jouissaient sans mensonge et sans anxiété,
Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine,
Exerçaient la santé de leur noble machine.
Cybèle alors, fertile en produits généreux,
Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux,
Mais, louve au cœur gonflé de tendresses communes,
Abreuvait l’univers à ses tetines brunes.
L’homme, élégant, robuste et fort, avait le droit
D’être fier des beautés qui le nommaient leur roi ;
Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures,
Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures !
Le Poëte aujourd’hui, quand il veut concevoir
Ces natives grandeurs, aux lieux où se font voir
La nudité de l’homme et celle de la femme,
Sent un froid ténébreux envelopper son âme
Devant ce noir tableau plein d’épouvantement.
Ô monstruosités pleurant leur vêtement !
Ô ridicules troncs ! torses dignes des masques !
Ô pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques,
Que le dieu de l’Utile, implacable et serein,
Enfants, emmaillota dans ses langes d’airain !
Et vous, femmes, hélas ! pâles comme des cierges,
Que ronge et que nourrit la débauche, et vous, vierges,
Du vice maternel traînant l’hérédité
Et toutes les hideurs de la fécondité !
Nous avons, il est vrai, nations corrompues,
Aux peuples anciens des beautés inconnues :