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« On dit que la poésie lyrique est inspirée par les Muses… » Ces paroles, nées du cœur, vous mèneront à votre âme. Elles vous feront rêver, vous réconforteront, vous berceront et vous accompagneront sur le chemin de la connaissance de soi. La musique de ces vers soignera vos blessures d’âme tandis que les messages transmis dans ces poèmes vous guideront dans votre découverte de la spiritualité.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Angéline Billiau a fait de la littérature et de l’écriture son métier. À la suite de l’obtention de son CAPES de Lettres Modernes, elle s’est engagée dans la voie de l’enseignement en tant que professeure de lettres. Tout au long de son parcours, elle n’a jamais cessé de s’adonner à la poésie, embrassant avec joie et fierté son identité de poétesse.
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Angéline Billiau
Paroles de Lumière
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Angéline Billiau
ISBN : 979-10-377-9981-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.
À la chère âme qui lit ce poème :
Sache que tu es un arbre.
Ton sang coule dans ton corps,
C’est ta sève.
Tes bras s’élèvent
Comme les branches
Qui courent vers le ciel.
Ta tête regarde le ciel,
Les nuages passent au-dessus de toi.
Tu es un enfant de la Terre.
Tu es l’enfant chéri de la Terre-Mère.
Aime ta planète comme un fils aime sa mère.
Comme ta mère, elle te nourrit.
Comme ta mère, elle est ton abri.
Comme ta mère, elle te berce.
L’air passe dans tes cheveux,
La brise agite doucement les branches de l’arbre.
La lumière s’infiltre dans les feuilles,
La lumière illumine la peau de ton visage.
De tes pieds partent des racines
Qui t’unissent à ta Terre.
Tu vis ici et maintenant.
Envoie ton amour à la Terre,
Elle en sera heureuse
Et tu sentiras son amour.
Nourris ce lien sacré qui t’unit
À la terre que tes pieds foulent
Depuis que tu as appris à marcher.
Les arbres sont tes frères.
Prends-les dans tes bras
Dis-leur que tu les aimes
Et tu sentiras alors votre lien sacré.
Ferme les yeux
Sens le parfum du pin,
De la terre humide,
Des fleurs.
Et si tu respires profondément
Par trois fois
Tu entendras ton calme intérieur
Tu apaiseras le temple de ton corps
Tu retrouveras le chemin de ton âme
Et de ton cœur.
Ferme les yeux
Écoute les oiseaux
Reste ainsi
Sans compter le temps
Dans le bonheur de l’instant présent
Dans le temps du cœur.
Chère âme,
Enfant béni de la Terre,
Enfant chéri du divin,
Apaise ton cœur affolé.
Garde les yeux fixés sur la lumière.
Une tempête s’abat sur nos têtes,
Bouscule notre bonheur,
Fait vaciller nos certitudes.
Dans le chaos, dans l’ombre grandissante,
Garde l’espoir.
L’impermanence est notre lot.
On a soufflé sur la bougie,
La lueur faiblit,
Reste une toute petite étincelle.
L’étincelle est dans ton cœur,
Fais-la grandir,
Attise les braises de ta joie.
La lumière reviendra,
Encore plus grande, encore plus forte,
La lumière triomphera.
Ne perds pas espoir,
Sois patient.
Soutiens les âmes faibles
En étant lumière toi-même.
La lumière est dans l’amour,
La lumière est dans le cœur,
La lumière est dans l’espoir.
Bientôt, nos âmes danseront
Sous le grand soleil de la fraternité.
Sèche tes larmes
Et entre dans la ronde du bonheur retrouvé.
Chères âmes,
La poétesse prit alors la parole
Et sa voix était douce et aimante
Telle la voix de notre mère bien-aimée.
L’histoire de l’Atlantide résonne en nous.
Écoute bien chère âme et tire les leçons qui s’imposent.
Mets à profit ce temps précieux dont tu disposes
Pour retrouver enfin le chemin de ton cœur.
Que nous dit Platon ?
Les Atlantes vécurent bénis des dieux
Et dans la sagesse de leur cœur
Ne manquèrent de rien
Vivant au milieu de palais somptueux.
Mais un beau jour, ils perdirent le chemin de leur âme,
Ils oublièrent la part divine en eux.
Ils n’écoutèrent plus que la part sombre
Et se laissèrent envahir par l’obscurité
Courant après plus de profit,
Plus de biens, plus de luxe.
Alors leur île disparut
Engloutie sous les eaux.
Que le silence prenne le pas maintenant en toi.
Écoute à l’intérieur de toi.
Écoute ton souffle,
Écoute ton corps,
Il te conduira à ton âme
Car il se souvient du chemin.
Écoute ton silence intérieur.
Reviens vers ton cœur
Et demande-toi :
Où est l’essentiel ?
Où est la vérité ?
N’est-ce pas en l’amour ?
N’est-ce pas dans mon cœur ?
Car si je m’aime,
Car si j’aime,
Alors je respecte.
Je me respecte.
Je respecte l’autre.
Je respecte la Terre-Mère.
L’amour en chacun de nous
Peut se retrouver après le pardon.
Pardonne-toi si tu peux,
Pardonne-leur si tu t’en sens capable.
Tu es un humain,
Tu as droit à l’erreur,
Ainsi en va-t-il de nous tous.
Mais aujourd’hui, il est urgent
De se centrer sur le cœur.
L’eau autrefois boueuse
Redeviendra claire comme le cristal.
Les cygnes vogueront à nouveau
Dans la cité vénitienne.
La nature reprendra ses droits
Et nous serons émerveillés
Devant tant de beautés oubliées.
Est-ce ce que tu veux,
Chère âme ?
Alors, retrouve en toi le chemin du divin.
La flamme divine est en chacun de nous.
À nous de la faire briller.
Envoie de l’amour dans ton cœur,
Et tu seras l’être complet heureux de sa complétude.
Chère âme,
Écoute la douce voix de la poétesse,
Elle se souvient des formules anciennes
Pour nous aider à retrouver la paix de l’âme.
Fais silence en toi,
Respire par trois fois,
Ferme les yeux
Et souviens-toi.
Quand tu fais nuit en toi
C’est là que tu vois le mieux.
Entends l’eau qui coule en toi
Comme un charmant ruisseau de montagne.
En toi, convoque l’eau apaisante
Son léger glouglou qui berce ton cœur,
Le bleu qui te tranquillise.
Tu retrouves la paix perdue
Et tu souris.
L’eau coule en toi,
L’eau est en toi.
Apporte-lui amour et joie :
L’eau embellira
Et t’aimera en retour.
Souviens-toi…
Souviens-toi de la mer qui scintille au soleil,
Tu te laisses flotter,
Tu retrouves la joie enfantine.
L’eau de la douche
Coule sur ton corps,
Chaude et purificatrice.
Souviens-toi des îles magiques
Où le rire est roi,
Où l’amour règne.
Souviens-toi des eaux cristallines
Où glissent les baleines, les tortues et les dauphins
Dans une nage lente et paisible.
Souviens-toi de l’île première
Où tu vécus heureuse,
Entourée de ta famille,
Dans la plénitude des peuples sages.
N’oublie jamais le cœur pur de l’âme,
Ne te laisse pas obscurcir par les noires illusions
Et si tu as perdu l’amour dans ton cœur,
Lave-le de l’eau pure du pardon,
Il n’est jamais trop tard.
Terre-Mère attend ses enfants au cœur pur,
Ses enfants au cœur plein d’amour.
Une magnifique déesse au cœur de mère
Souffle sur une barque.
L’arche tant attendue glisse sur le sable
Et les enfants pleins d’amour
Montent dans la barque,
Confiants et joyeux en leur lumière.
À l’horizon,
Des rivages prometteurs,
Une nouvelle Terre où vivre en harmonie.
Ne perds pas espoir, chère âme triste et apeurée.
Quand la peur envahit ton cœur,
Ferme les yeux
Et convoque en toi le lagon, la déesse, l’arche et l’espoir.
Chère âme,
Écoute les conseils de la poétesse
Qui te prend doucement par la main
Et te ramène au chemin perdu.
Tu y retrouves ton âme,
Ton cœur
Ta paix intérieure.
Respire profondément par trois fois.
Regarde défiler tes pensées.
Ta voix intérieure ne se tait pas
Et crée en toi un brouillard opaque.
Alors tu perds le chemin de la paix.
Mais tu peux le retrouver.
Regarde : une petite bougie luit dans le brouillard
Et te permet de te repérer.
Aime tes pensées car elles sont nées de toi.
Dis-leur doucement et avec amour de se taire.
Laisse en toi la place au silence bienfaiteur.
Tu sens déjà tout ton corps qui se détend,
Ta douce respiration ouvrir ta poitrine.
Le silence te mène à ta vérité intérieure,
La sensation d’un amour intense pour toi-même,
Pour la vie,
Pour les autres,
Pour Terre-Mère.
Le temps qui t’est offert
Est un don précieux
Que tu chéris
En renouant avec toi
Dans le silence de ton cœur.
Regarde tes pensées :
Elles sont dans un couffin
Qui vogue sur une rivière.
Les flots tranquilles les emmènent au loin
Pour que le silence règne
Et que la paix en toi revienne.
Fête ces retrouvailles :
La vérité loge dans le silence,
Dans le souffle,
Dans le cœur,
Dans l’âme retrouvée
Qui fait de toi un être complet.
Chère âme,
Et si le secret du bonheur
Se trouvait dans l’enfance ?
Viens avec moi,
Je t’emmène aujourd’hui au Pays de l’Enfance.
Ne sois pas l’adulte à l’enfant volé !
Ne crois pas que tes rêves d’enfant ne sont que sottises
Alors que ce sont là tes plus belles vérités.
Souviens-toi de l’enfant que tu as été…
Dans l’enfance se trouve le secret
Du chemin qui te ramène à ton cœur.
L’enfant se joue du passé et du futur,
Il vit dans l’instant présent.
Il fête chaque instant,
Il chante, il court, il rêve,
En ses rêves est la vérité
Tandis que l’adulte vit dans l’illusion.
Le rêve n’a aucun prix.
Le rêve ne rapporte rien.
Le rêve est tien.
Et l’enfant est toujours là
Au creux de ton cœur.
Ne te laisse pas voler l’enfant que tu es
Par de vaines préoccupations.
Non, souviens-toi comme tu étais heureux avec rien
Car ce rien était tout.
Souviens-toi comme tu croyais
Que les fées existaient.
Ferme les yeux et retrouve cette fée,
Celle qui venait te voir dans tes songes…
Elle peut revenir quand tu le souhaites
À condition de vraiment le vouloir.
La fée est là, à côté de toi.
Elle est d’une beauté extraordinaire.
Ses longs cheveux flamboyants
Sont coiffés en une couronne tressée
Dans laquelle elle a semé de petites fleurs.
Elle porte une longue robe au tissu fluide,
D’un vert pastel aux couleurs du printemps,
Et dans sa main fine, elle porte une baguette scintillante.
Son visage sourit, ses beaux yeux expriment son amour.
Tu lui donnes ta main et, confiant, tu la suis…
Tu retrouves le Monde magique de l’Enfance,
Sur l’île magnifique où la fée te conduit.
Avec elle, tu t’es envolé
Pour rejoindre l’île au palais de cristal.
Des fées plus jolies les unes que les autres
Dansent la ronde et chantent avec insouciance.
Elles sont belles car leur cœur est pur.
Tu t’assieds dans une clairière
Au milieu de chênes qui forment un cercle.
L’herbe est douce.
Tu sens le parfum des fleurs,
Tu entends le chant des oiseaux.
Non loin de là, un ruisseau coule
Et la fée te parle de sa voix musicale :
« Tendre enfant du Monde perdu,
Tu peux retrouver l’innocence du rêve
Quand tu le souhaites.
Comme autrefois lorsque tu contemplais les dessins
Des contes de fées,
L’image du bonheur revient dans ton cœur
Dès que tu en exprimes le désir.
Je suis là, à tes côtés,
Toujours présente pour toi.
Dès que tu me le demandes,
Je t’apporte réconfort, tendresse et amour.
Je te serre dans mes bras comme un petit enfant,
Et je te chante une berceuse venue de l’île fantastique,
La berceuse oubliée des temps légendaires.
Rejoins-moi ici dès que tu veux,
Ou appelle-moi et je viendrai.
Car là où tu retrouves l’enfant que tu fus
Tu retrouves également ton âme perdue.
Tu retrouves ton cœur,
Tu retrouves l’amour,
Et tes peurs s’envolent,
Comme par enchantement. »
Mon cher lecteur,
Ne verrouille pas ton cœur,
Ne tourne pas le dos à tes rêves,
En toi se trouve la clé
Du coffret où ton âme est cachée,
Trésor parmi les trésors.
Chère âme,
Écoute aujourd’hui la voix de la poétesse
Et suis-moi dans ton espace intérieur.
N’entends-tu pas résonner en toi
Les battements de ton cœur ?
Lis ce poème à haute voix
Car chaque mot fera alors
Vibrer sa magie.
La poétesse est une fée
Dont chaque mot
Est une baguette magique.
Chaque mot en sa beauté
Étincelle de mille feux,
Baguette scintillante
Qui résonne dans l’Univers.
Lis les poètes mon cher ami,
Leurs mots te consolent
Dans les heures les plus sombres.
Leurs mots éclairent ton cœur triste.
Cher cœur perdu,
Ne sens-tu pas déjà
Le brouillard se lever
Pour laisser place à l’amour ?
Ton âme y voit clair !
Que vibre en chacune de tes cellules
Le son divin d’un chant aimé,
La douce voix d’une chanteuse
Qui te rappelle les berceuses de ton enfance !
Ton âme se souvient
Car en elle vibre le son divin,
Le son oublié,
Le son que tu peux retrouver