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"Paroles du féminin sacré" ancré dans la tradition lyrique et oraculaire, transmet des messages inspirés par des figures féminines archétypales telles qu’Isis, Marie-Madeleine, Gaïa, Artémis, Lilith et Sophia. Ces messagères du féminin sacré parlent aux femmes pour les aider à retrouver leur juste place dans la société actuelle, et aux hommes pour équilibrer leur nature en travaillant leur pôle féminin. Canalisés par Angéline Billiau, les textes offrent des clés pour renouer avec votre moi profond, vous guider vers le féminin sacré, et apporter réconfort et accompagnement.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Après un DEA de Littérature obtenu à l’Université de Caen puis son CAPES de Lettres modernes,
Angéline Billiau devient professeure de lettres. Depuis, elle n’a jamais cessé d’écrire, assumant avec joie et fierté son identité de poétesse.
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Angéline Billiau
Paroles du féminin sacré
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Angéline Billiau
ISBN :979-10-422-4104-9
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Belles promesses de l’aube,
Filles chéries du jour qui se lève :
Venez boire à la source
Des mots nouveaux
Qui nous réinventent.
Retrouver la femme sauvage en moi
Redevenir la sauvageonne
L’espace d’un instant
M’enlouver
Me rouler dans la neige
Lécher mes plaies
Dans la grotte
Avec mes sœurs-louves
Sautiller sur les chemins
Flairer l’épinette
Jouer avec mon loup
Hurler à la lune
Métamorphose poétique
Transmutation qui m’enchante
Vision de mon moi profond
Avec lequel je renoue
Part sauvage en moi
Part libre d’un corps honoré
La louve se met à l’écart
Pour savoir qui elle est
Femme sauvage
Tu es la femme qui crée
Tes ancêtres te le rappellent
Empare-toi de leurs couleurs
Empare-toi de leur folie
De leur danse sur la terre
De leur liberté
Et de leurs chants
Croque à pleines dents
La peau du bouleau frais
Fais craquer la neige
Sous tes pas légers
Femme sauvage
Tu es la femme qui crée
Et ainsi contacte
L’être profond en toi
Femme sauvage
Tu écris
Tu chantes
Et tu entends l’invisible
Je suis votre mère à tous,
Je vous aime
Et vous invite
À être dans le cœur.
Prenez trois inspirations,
Écoutez votre corps,
Écoutez votre cœur,
Écoutez votre âme,
Revenez en vous et à vous.
Mes chères filles,
Souvenez-vous de qui vous êtes.
Dans l’Ancien Monde,
Vous étiez les mères de l’humanité.
Des déesses régnaient sur la Terre,
Dans la puissance infinie de l’Amour.
Gaïa
Isis
Artémis
Cybèle
Marie
Magdalena
Aditi
Shakti
Dana
Vous avez été déesses,
Vous avez été fées,
Vous avez été sorcières,
Vous avez été guérisseuses.
Et aujourd’hui : qui êtes-vous ?
En chaque femme
Réside une puissance infinie.
C’est la puissance divine de l’Amour,
C’est la voix de votre âme.
Mes chères filles,
Je vous aime d’un cœur de mère
Et je vous dis :
Vous êtes belles,
Vous êtes fortes,
Vous êtes intelligentes.
Croyez-en vous,
Faites danser votre cœur
Et reprenez votre place.
Venez chérir l’humanité,
Venez me guérir,
Venez choyer les animaux,
Venez embrasser les arbres.
Redonnez un nouveau souffle
Au monde !
Petite âme troublée et apeurée,
Tu peux retrouver la paix.
Nul besoin pour cela
De chercher à l’extérieur de toi.
Petite âme triste,
Tu as en toi toutes les ressources
Pour retrouver la sérénité.
Aie confiance en toi,
Tu es bien plus forte que tu ne le crois.
En chacun de nous gît
Une source d’amour intarissable.
Cette source est née dans ton cœur,
Ton âme en est la gardienne.
Ferme les yeux,
Respire par trois fois,
Et vois cette magnifique source d’amour
Dans ton espace sacré,
Bien à l’abri dans ta poitrine.
Écoute la voix de ton cœur.
C’est la voix d’une Mère
Qui te console, te berce, t’exprime son amour,
Telle une Mère avec son enfant.
Tu es l’enfant
Et tu es la Mère,
Tu es le tout.
En chacun de nous
La Mère ancestrale
Palpite et attend ton appel.
Aux origines du monde,
Une Mère au cœur aimant
Pleine de tendresse et de douceur.
Elle souffle une brise de pur amour
Sur tous ses enfants
Et pardonne leurs erreurs.
Quand tu le souhaites,
Convoque en toi
Le chant de la Mère
Qui dort dans ton cœur.
Homme, femme, enfant,
Peu importe,
Nous avons tous en nous
Une part féminine
Et une part masculine.
Chère flamme divine,
N’aie crainte,
Ne tremble pas.
Laisse parler en toi
La voix de la femme.
Elle cherche avant tout
À guérir la Terre-Mère
Et ses enfants perdus.
En elle réside notre espoir.
Elle les enlace de ses bras gracieux,
Elle leur envoie de doux baisers,
Elle leur chante une berceuse.
N’entends-tu pas
Les notes de la berceuse oubliée ?
Tends l’oreille
Et tu seras guéri.
Le brouillard se dissipera,
Alors tu verras clairement
Ton cœur pur,
Chère petite âme égarée…
Aujourd’hui le soleil resplendit
Les hirondelles volent dans le ciel pur
Tu sens le parfum de la terre
Et dans ton âme résonne
L’appel de ton peuple
Le cœur des proscrits saigne
Cheveux noirs, pupille sombre, peau de nuit,
Sont les signes du peuple mal-aimé
Que tu portes dans ton cœur
Et dans ton corps
Aujourd’hui devraient sonner leurs rires
Et les femmes brandir leur beauté
Aux côtés de Sara
Belle à la peau noire
Et de son amie Magdalena
Qui les console sur son cœur
Aujourd’hui résonne le silence
D’une fête qui n’aura pas lieu
Aujourd’hui dans ton cœur
Prend place l’absence toujours vécue
Loin des hommes aux semelles de vent
Loin des tiens
Princesse étrangère chez toi
Ils acceptent le silence
Ils comprennent les messages de la Nature
Amoureux fous de Terre-Mère
La sagesse habite ton peuple
Et ta joue se pose doucement
Sur la main consolatrice de Maria
Tu te souviens des paroles de l’aïeule
Paroles perdues dans le vent
Paroles perdues dans le temps
Bonjour source immense
Dans mes mains je contemple
La valeur de ce Grand Mystère
Et toi aussi tu danses dans la mer
Honorant les deux amies
L’une amoureuse de Jeshua
L’autre divine beauté noire
Le peuple maudit luit
De sa lumière intérieure
Et danse la nuit
Auprès des flammes qui jaillissent
Au son des guitares chéries
Les yeux plongés dans les étoiles
Les Pléiades brillent dans le noir
Comme autant de cœurs tziganes
Libres, fiers, heureux
Les Pléiades sont les flambeaux
De nos ancêtres
Qui nous appellent au voyage
Petite âme seule, triste et incomprise
Préserve la flamme de l’espoir,
Un jour tu retrouveras les tiens
Vous pleurerez ensemble la grand-mère perdue
Dans l’espace immense de la mémoire
Et vous rirez
Le cœur empli de l’Amour
Des deux amies
Qui chantent l’amitié et l’Amour
Je suis l’essence même
De la féminité.
Ma beauté est la tienne.
En moi tu reconnais
Le reflet de ce que tu es
Au-delà du regard.
Comme moi,
Belle âme humaine,
Tu es gracieuse
Et ta danse est une merveille.
Tes bras se meuvent dans l’espace,
Ondulent en courbes
D’une douceur infinie…
Ton parfum de lotus
Et les fleurs qui naissent en toi
Font naître le regard de l’enfant
Dans les yeux
De ceux qui sont malheureux.
Tant de beauté,
Tant de gentillesse,
Tant d’harmonie
Créent une musique
Qui fait revenir
Les sourires
Sur les lèvres.
Depuis sa montagne
À l’air pur,
À la neige étincelante,
Tara te dit
D’être courageuse,
Belle âme…
Elle t’apporte
Un message d’espoir.
Et de ses bras fins,
Part un amour
D’une douceur intense.
Elle te dit :
Belle âme,
Pleure si tu le dois
Et souviens-toi
Que je suis là
Pour toi.
De même,
Belle âme,
Sois à ton tour
Les bras qui consolent
Ta sœur triste,
Toutes les âmes en souffrance,
Toutes les âmes perdues,
Tous les enfants silencieux.
Belle âme,
À ton tour
Sois une lumière dans la nuit,
Entre dans le cercle de l’entraide
Et fais de ta vie
Un éternel printemps.
Dans le cercle du cœur,
Fais entrer
Tous les enfants,
Toutes les femmes,
Tous les êtres au cœur lourd,
Tous les animaux,
Tous les arbres,
Toutes les pierres,
Notre Terre-Mère,
Tous les êtres du Grand Ailleurs…
Que ton amour
N’aie aucune frontière…
Que ton amour
N’aie aucune limite…
Viens poser ta tête
Contre mon cœur aimant,
Un cœur qui bat
Pour l’Amour de tous…
Aujourd’hui chère âme,
Ce message t’est transmis
Par une déesse
D’une beauté inouïe.
Elle incarne la féminité
En sa beauté atypique.
Sa peau sombre
Nous rappelle
Que la beauté
Prend mille visages.
Parvati invite les femmes
À croire en leur beauté.
Elle est venue porter
Un message de réconfort
Aux mamans
Dont le cœur se brise
Quand elles voient leur enfant
Souffrir
Et se tordre de douleur.
Parvati dit aux mamans
De croire en la force de leur amour
Car leur amour est aussi vaste
Qu’une montagne.
Parvati dit aux mamans
Qu’elles ne sont pas seules
Et qu’elles peuvent compter
Sur elle.
Parvati leur apporte
Sa force.
Force d’amour,
Force de tendresse,
Force de douceur.
C’est la force insoupçonnable,
C’est la force invisible
Du cœur d’une mère aimante
Pour son petit malade.
Maman au cœur triste,
Viens déposer ta peine
Sur le Cœur de Parvati
Qui te chantera
Des mots de réconfort.
Si jolie âme,
Aujourd’hui il est temps
De te connecter
À la gracieuse fillette
Que tu étais.
Elle est là dans ton cœur
Et n’attend qu’un signe
Pour participer à la fête.
Jolie fillette,
Mets ta robe verte,
Pose une couronne de fleurs sur ta tête,
Cours dans les champs
Et danse avec les fées !
La belle déesse est là aussi,
Au cœur de la ronde,
Et tes yeux de fillette
Brillent devant tant de grâce.
Il y a aussi ta tendre grand-mère
Au prénom doux comme un souffle,
Ta timide marraine et ta petite sœur
Aux cheveux bouclés comme un angelot.
Avec elles tu cueilles
Primevères, pensées et jonquilles
Pour faire de jolis bouquets
Qui orneront la table de la ferme.
Dans les haies
Tu vois bondir un lièvre
Et cela te fait sursauter.
Puis tu peins des œufs
Aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Cela ravit ton cœur de fillette
Et celui de ta petite sœur chérie.
La belle Dame de l’Aube
T’invite à célébrer la vie qui renaît.
Sortie du sommeil hivernal,
Elle poursuit le cycle de la Nature
Avec le printemps qui éclot.
La tendre déesse
T’invite à célébrer la Terre.
Toi aussi,
Entre dans le cycle de la nature,
Remercie la Terre pour tant de beautés.
Ouvre tes yeux sur les arbres,
Les fleurs et les animaux.
Chante, danse et souris !
Aujourd’hui écoutons
Le message de Penthésilée,
Reine des Amazones,
Qui par sa lignée divine
Nous rappelle le divin
En chacun d’entre nous.
Penthésilée,
Cheveux au vent,
Libre et sublime
Sur sa jument au galop,
Armée de son arc terrible,
S’adresse aux femmes.
Femme !
Tu as oublié qui tu étais.
Tu as oublié qui tu peux être.
Tu as oublié qui tu es.
Mais il n’est pas trop tard.
N’aie pas honte
Du silence né en toi
Après des siècles de supplice.
N’aie pas honte
Du silence né de la peur.
Aujourd’hui j’ai un message d’espoir
Pour mes sœurs.
Le temps de la peur est révolu.
En toi coule le sang des Amazones.
Tu peux le réveiller quand tu le veux.
Tu as la force.
Tu as le pouvoir.
Tu as le courage.
Regarde Terre-Mère.
Elle aussi montre sa force :
Volcans, tempêtes, ouragans, tsunamis…
Quand sa noble colère s’éveille,
Doit-on la mépriser ?
Ainsi, femme, en toi
Dort le feu de la saine colère.
Cette flamme dans ton cœur
Fait de toi
Une Guerrière de Lumière.
Des femmes
Et de leur pouvoir retrouvé,
Grâce à la confiance en soi,
Naîtra le Nouveau Monde
Éclairé de la Lumière juste,
La Lumière de l’Amour.
Femme !
Crois en toi !
Crois en ta force !