Titus Andronicus in French - William Shakespeare - E-Book

Titus Andronicus in French E-Book

William Shakespeare

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Beschreibung

Traduit par François Pierre Guillaume Guizot (1787 - 1874), historien français et homme d'État. Publié en 1864. Selon Wikipedia: "Titus Andronicus est une tragédie par William Shakespeare, et peut-être George Peele, censé avoir été écrit entre 1588 et 1593. Il est considéré comme la première tragédie de Shakespeare, et est souvent considéré comme sa tentative de imiter les scènes de vengeance violentes et sanglantes de ses contemporains, qui étaient extrêmement populaires auprès du public tout au long du XVIe siècle.La pièce se déroule pendant les derniers jours de l'Empire romain et raconte l'histoire fictive de Titus, un général de l'armée romaine, qui est engagé dans un cycle de vengeance avec Tamora, reine des Goths, c'est l'œuvre la plus sanglante et la plus violente de Shakespeare et traditionnellement l'une de ses pièces les moins respectées. "

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Seitenzahl: 126

Veröffentlichungsjahr: 2018

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TITUS ANDRONICUS, TRAGÉDIE PAR WILLIAM SHAKESPEARE, TRADUCTION DEM. GUIZOT

published by Samizdat Express, Orange, CT, USA

established in 1974, offering over 14,000 books

Other Shakespeare tragedies in French translation (by M. Guizot):

Antoine et Cléopâtre

Coriolan

Hamlet

Jules César

Le Roi Lear

Macbeth

Othello ou le More de Venise

Roméo et Juliette

Timon d'Athènes

Troïlus et Cressida

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Ce document est tiré de:OEUVRES COMPLÈTES DESHAKSPEARE

NOUVELLE ÉDITION ENTIÈREMENT REVUEAVEC UNE ÉTUDE SUR SHAKSPEAREDES NOTICES SUR CHAQUE PIÈCE ET DES NOTES.

PARIS A LA LIBRAIRIE ACADÉMIQUE DIDIER ET Cie, LIBRAIRES-ÉDITEURS 35, QUAI DES AUGUSTINS 1863

NOTICE  SUR TITUS ANDRONICUS

PERSONNAGES

ACTE PREMIER

SCÈNE I,  Rome.--Devant le Capitole. On aperçoit le monument des Andronicus.

SCÈNE II,  UN CAPITAINE, ET foule.

ACTE DEUXIÈME

SCÈNE I[8],  Rome.--La scène est devant le palais impérial.

SCÈNE II,  Forêt près de Rome.--Cabane de garde à quelque distance: on entend des cors et les cris d'une meute.SCÈNE III, On voit une partie de la forêt déserte et sauvage.

SCÈNE IV,  DÉMÉTRIUS et CHIRON, avec LAVINIA violée, les mains et la langue coupées.

ACTE TROISIÈME

SCÈNE I,  Le théâtre représente une rue de Rome.

SCÈNE II,  On voit un appartement dans la maison de Titus.

ACTE QUATRIÈME.

SCÈNE I,  La scène est devant la maison de Titus.

SCÈNE II,  Appartement du palais.

SCÈNE III,  Place publique de Rome.

SCÈNE IV,  La scène est devant le palais.

ACTE CINQUIÈME

SCÈNE I,  Plaine aux environs de Rome.

SCÈNE II,  Rome.--La scène est devant la maison de Titus.

SCÈNE III, Un pavillon avec des tables.

NOTICE  SUR TITUS ANDRONICUS

 On dit qu'à la première représentation des Euménides, tragédie d'Eschyle, la terreur qu'inspira le spectacle causa des fausses couches à plusieurs femmes; je ne sais quel effet eût produit sur un auditoire grec la tragédie de Titus Andronicus; mais, à la seule lecture, on serait tenté de la croire composée pour un peuple de cannibales, ou pour être représentée au milieu des saturnales d'une révolution. Cependant la tradition nous apprend que cette pièce, aujourd'hui repoussée de la scène, a excité à plusieurs reprises les applaudissements du parterre anglais. On ajoute même qu'en 1686, Ravenscroft la remit au théâtre avec des changements; mais qu'au lieu d'en diminuer l'horreur, il saisit toutes les occasions de l'augmenter: quand, par exemple, Tamora massacre son enfant, le More dit: «Elle m'a surpassé dans l'art d'assassiner; elle a tué son propre enfant, donnez-le-moi... que je le dévore.»

Titus Andronicus, tel que nous l'imprimons aujourd'hui, n'a déjà que trop de traits de cette force, et plusieurs fois, nous l'avouerons, un frémissement involontaire nous en a fait interrompre la révision.

Hâtons-nous de dire que presque tous les commentateurs ont mis en doute que cette pièce fût de Shakspeare, et quelques-uns en ont donné des raisons assez concluantes. Le style a une tout autre couleur que celle de ses autres tragédies; il y a dans les vers une prétention à l'élégance, des abréviations vulgaires, et un vice de construction grammaticale, qui ne ressemblent en rien à la manière de Shakspeare. Qu'on lise, dit Malone, quelques lignes d'Appius et Virginia, de Tancrède et Sigismonde, de la bataille d'Alcazar, de Jéronimo, de Sélim, de Locrine, etc., et en général de toutes les pièces mises sur la scène avant Shakspeare, on reconnaîtra que Titus Andronicus porte le même cachet.

Ceux qui admettent Titus Andronicus au nombre des véritables ouvrages de Shakspeare sont obligés de considérer celui-ci comme la première production de sa jeunesse; mais Titus Andronicus n'est point un coup d'essai; on y reconnaît une habitude, un système calculé de composition. Cependant le troisième acte entièrement tragique, le caractère original, quoique toujours horrible, d'Aaron le More, quelques pensées, quelques descriptions, semblent appartenir à l'auteur du Roi Lear.

La fable qui fait le fond de Titus Andronicus est tout entière de l'invention du poëte ou de quelqu'un de ces compilateurs du treizième siècle, qui confondaient les lieux, les noms et les époques dans leurs prétendues nouvelles historiques.

On trouve aussi dans le recueil de Percy[1], une ballade que quelques-uns ont cru plus ancienne que la pièce, ce qui n'est pas facile à décider: nous la plaçons en note.

[Note 1: Relics of anc. poets, v. I, p. 222.]

PERSONNAGES

SATURNINUS, fils du dernier empereur de Rome, et ensuite proclamé lui-même empereur.

BASSIANUS, frère de Saturninus, amoureux de Lavinia.

TITUS ANDRONICUS, noble romain, général dans la guerre contre les Goths.

MARCUS ANDRONICUS, tribun du peuple, et frère de Titus.

MARTIUS,}

QUINTUS,}

LUCIUS, } fils de Titus Andronicus.

MUTIUS, }

LE JEUNE LUCIUS, enfant de

Lucius.

PUBLIUS, fils de Marcus le tribun.

ÉMILIUS, noble romain.

ALARBUS,  }

CHIRON,   } fils de Tamora.

DÉMÉTRIUS,}

AARON, More, amant de Tamora.

UN CAPITAINE du camp de Titus.

TROUPE DE GOTHS et DE ROMAINS.

UN PAYSAN.

TAMORA, reine des Goths.

LAVINIA, fille de Titus Andronicus.

UNE NOURRICE, avec un enfant

more.

Parents de Titus, sénateurs, juges, officiers, soldats, etc.

 La scène est à Rome, et dans la campagne environnante.

ACTE PREMIER

 SCÈNE I,  Rome.--Devant le Capitole. On aperçoit le monument des Andronicus.

Les SÉNATEURS et les TRIBUNS assis dans la partie supérieure du temple; ensuite SATURNINUS avec ses partisans se présente à une des portes; BASSIANUS et les siens à l'autre porte: les tambours battent, et les enseignes sont déployées.

 SATURNINUS.--Nobles patriciens, protecteurs de mes droits, défendez par les armes la justice de ma cause; et vous, mes concitoyens, mes fidèles partisans, soutenez par l'épée mes droits héréditaires. Je suis le fils aîné du dernier empereur qui ait porté le diadème impérial de Rome: faites donc revivre en moi la dignité de mon père, et ne souffrez pas l'injure qu'on veut faire à mon âge.

BASSIANUS.--Romains, mes amis, qui suivez mes pas et favorisez mes droits, si jamais Bassianus, le fils de César, fut agréable aux yeux de Rome impériale, gardez donc ce passage au Capitole, et ne souffrez pas que le déshonneur approche du trône impérial, consacré à la vertu, à la justice, à la continence et à la grandeur d'âme: mais que le mérite brille dans une élection libre; et ensuite, Romains, combattez pour maintenir la liberté de votre choix.

(Marcus Andronicus entre par la partie supérieure, tenant une couronne.)

MARCUS.--Princes, dont l'ambition secondée par des factions et par vos amis lutte pour le commandement et l'empire, sachez que le peuple romain, que nous sommes chargés de représenter, a, d'une commune voix, dans l'élection à l'empire romain, choisi Andronicus, surnommé le Pieux, en considération des grands et nombreux services qu'il a rendus à Rome. La ville ne renferme point aujourd'hui dans son enceinte un homme d'un plus noble caractère, un plus brave guerrier. Le sénat l'a rappelé dans cette ville, à la fin des longues et sanglantes guerres qu'il a soutenues contre les barbares Goths. Ce général, la terreur de nos ennemis, secondé de ses fils, a enfin enchaîné cette nation robuste et nourrie dans les armes. Dix années se sont écoulées depuis le jour qu'il se chargea des intérêts de Rome, et qu'il châtie par ses armes l'orgueil de nos ennemis: cinq fois il est revenu sanglant dans Rome, rapportant du champ de bataille ses vaillants fils dans un cercueil.--Et aujourd'hui enfin, l'illustre Titus Andronicus rentre dans Rome chargé des dépouilles de la gloire, et ennobli par de nouveaux exploits. Pour l'honneur du nom de celui que vous désirez voir dignement remplacé, au nom des droits sacrés du Capitole que vous prétendez adorer, et de ceux du sénat que vous prétendez respecter, nous vous conjurons de vous retirer et de désarmer vos forces; congédiez vos partisans, et faites valoir vos prétentions en paix et avec modestie, comme il convient à des candidats.

SATURNINUS.--Combien l'éloquence du tribun réussit à calmer mes pensées!

BASSIANUS.--Marcus Andronicus, je mets ma confiance dans ta droiture et ton intégrité; et j'ai tant de respect et d'affection pour toi et les tiens, pour ton noble frère Titus, pour ses fils et pour celle devant qui toutes mes pensées se prosternent, l'aimable Lavinia, le riche ornement de Rome, que je veux à l'instant congédier mes amis, et remettre ma cause à ma destinée et à la faveur du peuple, afin qu'elle soit pesée dans la balance.

(Il congédie ses soldats.)

SATURNINUS, aux siens.--Amis, qui vous êtes montrés si zélés pour mes droits, je vous rends grâces, et vous licencie tous. J'abandonne à l'affection et à la faveur de ma patrie, moi-même, ma personne et ma cause. Rome, sois juste et favorable envers moi, comme je suis confiant et généreux envers toi.--Ouvrez les portes et laissez-moi entrer.

BASSIANUS.--Et moi aussi, tribuns, son pauvre compétiteur.

(Saturninus et Bassianus entrent dans le Capitole, accompagnés de Marcus, des sénateurs, etc., etc.)

 SCÈNE II,  UN CAPITAINE, ET foule.

 LE CAPITAINE.--Romains, faites place: le digne Andronicus, le patron de la vertu, et le plus brave champion de Rome, toujours heureux dans les batailles qu'il livre, revient, couronné par la gloire et la fortune, des pays lointains où il a circonscrit avec son épée et mis sous le joug les ennemis de Rome.

(On entend les trompettes. Paraissent Mutius et Martius: suivent deux soldats portant un cercueil drapé de noir, ensuite marchent Quintus et Lucius. Après eux paraît Titus Andronicus, suivi de Tamora, reine des Goths, d'Alarbus, Chiron et Démétrius, avec le More Aaron, prisonniers. Les soldats et le peuple suivent: on dépose à terre le cercueil, et Titus parle.)

TITUS.--Salut, Rome, victorieuse dans tes robes de deuil! tel que la nef, qui a déchargé sa cargaison, rentre chargée d'un fardeau précieux dans la baie où elle a d'abord levé l'ancre: tel Andronicus, ceint de branches de laurier, revient de nouveau saluer sa patrie de ses larmes; larmes de joie sincère de se retrouver à Rome!--O toi, puissant protecteur de ce Capitole, sois propice aux religieux devoirs que nous nous proposons de remplir.--Romains, de vingt-cinq fils vaillants, moitié du nombre que possédait Priam, voilà tous ceux qui me restent vivants ou morts! Que Rome récompense de son amour ceux qui survivent, et que ceux que je conduis à leur dernière demeure reçoivent la sépulture avec leurs ancêtres: c'est ici que les Goths m'ont permis de remettre mon épée dans le fourreau.--Mais, Titus, père cruel et sans souci des tiens, pourquoi laisses-tu tes fils, encore sans sépulture, errer sur la redoutable rive du Styx? Laissez-moi les déposer près de leurs frères. (On ouvre la tombe de sa famille.) Saluons-les dans le silence qui convient aux morts! dormez en paix, vous qui êtes morts dans les guerres de votre patrie. O asile sacré, qui renfermes toutes mes joies, paisible retraite de la vertu et de l'honneur, combien de mes fils as-tu reçus dans ton sein, que tu ne me rendras jamais!

LUCIUS.--Cédez-nous le plus illustre des prisonniers goths, pour couper ses membres, les entasser sur un bûcher, et les brûler en sacrifice ad manes fratrum, devant cette prison terrestre de leurs ossements, afin que leurs ombres ne soient pas mécontentes, et que nous ne soyons pas obsédés sur la terre par des apparitions.

TITUS.--Je vous donne celui-ci, le plus noble de ceux qui survivent, le fils aîné de cette malheureuse reine.

TAMORA.--Arrêtez, Romains!--Généreux conquérant, victorieux Titus, prends pitié des larmes que je verse, larmes d'une mère qui supplie pour son fils. Et si jamais tes enfants te furent chers, ah! songe que mon fils m'est aussi cher. N'est-ce pas assez d'être tes captifs, soumis au joug romain et d'être amenés à Rome pour orner ton triomphe et ton retour? Faut-il encore que mes fils soient égorgés dans vos rues, pour avoir vaillamment défendu la cause de leur pays? Oh! si ce fut pour les tiens un pieux devoir de combattre pour leur souverain et leur patrie, il en est de même pour eux. Andronicus, ne souille point de sang ta tombe. Veux-tu te rapprocher de la nature des dieux? Rapproche-toi d'eux en étant miséricordieux: la douce pitié est le symbole de la vraie grandeur. Trois fois noble Titus, épargne mon fils premier-né.

TITUS.--Modérez-vous, madame, et pardonnez-moi. Ceux que vous voyez autour de moi sont les frères de ceux que les Goths ont vus vivre et mourir, et leur piété demande un sacrifice pour leurs frères immolés. Votre fils est marqué pour être la victime; il faut qu'il meure pour apaiser les ombres plaintives de ceux qui ne sont plus.

LUCIUS.--Qu'on l'emmène, et qu'on allume à l'instant le bûcher: coupons ses membres avec nos épées, jusqu'à ce qu'il soit entièrement consumé.

(Mutius, Marcus, Quintus, Lucius, sortent emmenant Alarbus.)

TAMORA.--O piété impie et barbare!

CHIRON.--Jamais la Scythie fut-elle à moitié aussi féroce?

DÉMÉTRIUS.--Ne compare point la Scythie à l'ambitieuse Rome. Alarbus marche au repos; et nous, nous survivons pour trembler sous le regard menaçant de Titus.--Allons, madame, prenez courage; mais espérez en même temps que les mêmes dieux qui fournirent à la reine de Troie[2] l'occasion d'exercer sa vengeance sur le tyran de Thrace surpris dans sa tente, pourront favoriser également Tamora, reine des Goths (lorsque les Goths étaient Goths et Tamora reine), et lui permettre de venger sur ses ennemis ses sanglants affronts.

[Note 2: Hécube et Polymnestre.]

(Lucius, Quintus, Marcus et Mutius rentrent avec leurs épées sanglantes.)

LUCIUS.--Enfin, mon seigneur et père, nous avons accompli nos rites romains: les membres d'Alarbus sont coupés, et ses entrailles alimentent la flamme du sacrifice, dont la fumée, comme l'encens, parfume les cieux: il ne reste plus qu'à enterrer nos frères, et à leur souhaiter la bienvenue à Rome au bruit des trompettes.

TITUS.--Qu'il en soit ainsi, et qu'Andronicus adresse à leurs ombres le dernier adieu. (Les trompettes sonnent, tandis qu'on dépose les cercueils dans la tombe.) Reposez ici, mes fils, dans la paix et l'honneur; intrépides défenseurs de Rome, reposez ici, à l'abri des vicissitudes et des malheurs de ce monde. Ici ne se cache pas la trahison, ici ne respire pas l'envie: ici n'entre point l'infernale haine; ici nulle tempête, nul bruit ne troubleront votre repos; vous y goûterez un silence, un sommeil éternels. (Entre Lavinia.) Reposez ici, ô mes fils, en honneur et en paix!

LAVINIA.--Que Titus aussi vive longtemps en honneur et en paix! Mon noble seigneur et père, vivez aussi! Hélas! je viens aussi payer le tribut de ma douleur à cette tombe, à la mémoire de mes frères; et je me jette à vos pieds, en répandant sur la terre mes larmes de joie, pour votre retour à Rome. Ah! bénissez-moi ici de votre main victorieuse, dont les plus illustres citoyens de Rome célèbrent les succès.

TITUS.--Bienfaisante Rome, tu m'as conservé avec amour la consolation de ma vieillesse, pour réjouir mon coeur.--Vis, Lavinia: que tes jours surpassent les jours de ton père, et que l'éloge de tes vertus survive à l'éternité de la gloire.

(Entrent Marcus Andronicus, Saturninus, Bassianus et autres.)

MARCUS.--Vive à jamais le seigneur Titus, mon frère chéri, héros triomphant sous les yeux de Rome!

TITUS.--Je vous rends grâces, généreux tribun, mon noble frère Marcus.