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Ce livre dévoile de façon simple et passionnante les techniques ancestrales de guérison chamanique. Le but de cet ouvrage est de donner au lecteur une vue d’ensemble de la complexité et de la richesse de l’univers des chamanes, afin de l’encourager à entrer en contact avec son animal de pouvoir. L’animal de pouvoir – un compagnon et un guide spirituel L’animal de pouvoir est un compagnon de route et une âme soeur. Chaque animal de pouvoir entretient une relation particulière avec l’être humain. Le lien avec son animal personnel donne pouvoir vitale et énergie. Il renforce et approfondit l’intuition. Cet animal protecteur aide l’homme à trouver sa véritable nature, il l’accompagne dans son développement personnel et l’alerte face aux dangers. Il protège l’homme, préserve sa santé et peut aussi le guérir. Il peut être sollicité à tout moment, dès qu’on a besoin d’aide. Plus on fait appel à lui, plus la relation devient intense. Il arrive parfois qu’un même animal reste auprès de son protégé toute une vie. Comment trouve-t-on son animal de pouvoir? Cet ouvrage nous explique comment on trouve son animal de pouvoir et comment on le vénère. Il nous livre les clefs pour approfondir cette relation personnelle et nous explique comment favoriser guérison et force grâce à lui. On y apprend également pourquoi on peut perdre son animal de pouvoir et comment éviter cela.
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Dr. Angela Fetzner
Animaux de pouvoir & chamanisme
Retrouver l’âme perdue
Traduit de l’allemand par
Naima Woehlkens Settouti
Impressum / Imprint
© 2020-2023 by Dr. Angela Raab geb. Fetzner
translated by Naima Woehlkens Settouti
all rights resevered
Gartenstr. 10
56462 Höhn
- Germany -
2. French EBook-Editon 2023
Coverdesign:
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Cover-picture: © bit254 depositphotos.com
Table des matières
Prologue
La vision du monde chamanique
Le seigneur des animaux
L’initiation d’un chamane
Esprit tutélaire, esprit protecteur, animal totem, alter ego - un compendium des esprits-animaux et de leurs différents rôles
Sur les traces de l’animal de pouvoir - Le néo-chamanisme.
La démocratisation du chamanisme
Le concept néo chamanique de l’animal de pouvoir
Entre totémisme et animal-esprit: Les représentations de l’Égypte ancienne
L’âme-oiseau
Unité indéfectible entre l’homme et l’animal
Le chacal comme psychopompe
Trouver son animal de pouvoir et le vénérer
Renforcer la relation avec l’animal de pouvoir
Se soigner grâce à l’animal de pouvoir
La perte de l’animal de pouvoir
Animal-gardien et animal-élément
Les animaux de pouvoir les plus importants
Abeille
Aigle
Âne
Anguille
Antilope
Autour des palombes
Bison
Blaireau
Bourdon
Buffle
Buse
Caméléon
Canard
Castor
Cerf
Chameau
Chat
Chauve-souris
Cheval
Chevreuil
Chien
Cigogne
Cochon
Cochon d’Inde
Condor
Corbeau
Corneille
Coyote
Crocodile
Cygne
Dauphin
Dragon
Écureuil
Élan
Éléphant
Faisan
Faucon
Flamant
Fourmi
Frelon
Geai
Girafe
Grenouille
Grillon
Grue
Guépard
Hibou
Hippopotame
Jaguar
Kangourou
Léopard
Lézard
Licorne
Lion
Loup
Loutre
Marmotte
Martin-pêcheur
Mouche
Mouette
Mouton
Oie
Orque
Ours
Panda
Panthère
Paon
Papillon
Perroquet
Pie
Pinson
Puma
Renard
Renne
Requin
Rhinoceros
Rossignol
Salamandre
Saumon
Serpent
Singe
Souris
Tatou
Tortue
Vache
Ver luisant
Zèbre
Épilogue
Bibliographie (sélection)
« Écoute-moi. Le chamanisme n’est pas une religion. Parce qu’il n’y a ni dogmes ni hiérarchies. C’est une expérience purement personnelle, une voie, un chemin qu’il faut parcourir. Par ce voyage au son des tambours tu peux visiter le monde souterrain, sous nos pieds, dans lequel vivent les Hommes et les animaux en tant qu’esprits.»
(Ailo Gaup, chamane du peuple Sami)
Prologue
Le chamane n’est pas seulement la plus ancienne figure spirituelle dans l’histoire de l’humanité, mais c’est également celle qui a eu la plus grande continuité. Le chamanisme est, si l’on se réfère au titre éponyme du livre du philosophe et historien des religions Mircea Eliade, une technique « d’extase archaïque », à l’origine des religions mais aussi de la magie.
Les sources de cette pratique spirituelle remontent à l’âge de pierre. Ce qui est ici remarquable, c’est que les conceptions du monde chamanique ainsi que les caractéristiques de l’extase sont relativement similaires au sein des différentes cultures et époques.
Même s’il existe des différences entre les traditions chamaniques de Sibérie, de celles des Inuits, des Aborigènes ou du culte hautement sophistiqué des Hawaïens ou encore du chamanisme historique des Celtes, leur structure spirituelle fondamentale reste identique. Le chamanisme a une dimension universelle et se pratique selon des principes constants depuis des millénaires, présupposant une formation spirituelle particulière.
En outre, le chamanisme s’adapte avec flexibilité aux particularismes régionaux et est ainsi en mesure de survivre à toutes les circonstances tout en étant en symbiose avec les cultes locaux et les systèmes religieux. C’est ainsi que presque tous les chamanes exercent à travers le monde en tant que guérisseurs, une profession qui sait s’adapter à chaque religion et conception du monde.
Au temps des chasseurs-cueilleurs incombait encore aux chamanes un rôle extrêmement central au sein de la société. Cependant ils se sont peu à peu investis dans d’autres domaines. Le théâtre par exemple, tout comme beaucoup d’autres arts comme la musique et la danse, prennent leurs racines dans le chamanisme. Aujourd’hui encore, des éléments chamaniques perdurent dans les traditions de certains peuples, que ce soit dans le folklore, les fêtes, les contes ou les mythes. Certains voient dans le chamanisme une sorte de religion primitive, ce qui n’est pas tout à fait correct. Il faudrait plutôt ici parler d’un système de compréhension du monde, d’une « vision du monde ».
On constate aujourd’hui dans les sociétés occidentales modernes un profond besoin de nourritures magico-spirituelles, que les religions classiques, principalement monothéistes, ne parviennent pas à assouvir avec leur partage simplifié mais pour autant strict du monde entre le Bien et le Mal. Beaucoup se tournent vers le chamanisme, afin que leur présence au monde fasse écho avec le cosmos, mais ceci en contradiction totale avec la vie au sein d’une société industrialisée. Il y a quelques années encore, seuls des ethnologues, des anthropologues et éventuellement des universitaires spécialistes du fait religieux ont porté intérêt aux pratiques cultuelles des peuples indigènes. Parfois, ces études ont pénétré des mondes jusque-là inexplorés, ainsi que le fit le psychanalyste Carl Gustav Jung dans ses travaux. Mais avec le boom de l’ésotérisme, le chamanisme a suscité l’engouement du grand public. Des managers assistent pendant leurs week-ends à des cérémonies de purification dans des huttes à sudation, ou marchent des heures sur des braises ardentes.
On cherche le contact avec les « Medicine Men » et les sages des peuples primitifs, on réserve des séjours auprès de guérisseurs d’Amazonie, du Pérou ou de Mongolie. Des auteurs comme Carlos Castaneda ou Michael Harner ont rendu le chamanisme accessible à tous et éveillé l’intérêt du grand public.
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Mircea Eliade (1907-1986): Spécialiste des religions, philosophe et écrivain roumain.
Inuit: Groupe ethnique indigène vivant dans les régions arctiques du centre et du nord-est canadien ainsi qu’au Groenland.
Ethnologue: Effectue des recherches sur des populations particulières, étudie notamment les cultures indigènes.
Anthropologue: Étudie l’être humain et son développement.
Carl Gustav Jung: Aussi C. G. Jung, psychiatre suisse (1875-1961), père de la psychologie analytique.
Carlos Castaneda:1925-1998, ethnologue et écrivain américain d’origine brésilienne et péruvienne.
Michael Harner: 1929-2018, anthropologue américain et néo-chamane.
La vision du monde chamanique
On suppose que le terme chamane provient du mot « saman », issu de la langue des Toungouzes de Sibérie. Généralement ce vocable désigne un pratiquant masculin. La forme correspondante pour une femme serait alors « shamanka ».
Malgré des différences entre les régions et les cultures, il existe une sorte de fil rouge quant à la vision du monde chamanique. Schématiquement, on y distingue le sacré du profane. Cela signifie qu’il existe d’un côté le monde des Hommes, auquel s’oppose le monde des esprits et des ancêtres. Comme souvent dans les systèmes de croyance animistes, la terre est conçue comme fondamentalement animée, avec ses éléments vivants et morts. Ainsi, même les pierres et les arbres sont dotés d’une âme.
La mort n’est pas vue comme une fin mais plutôt comme un passage dans un autre monde. L’âme en soi est immortelle. C’est pour cette raison que la vénération des ancêtres joue un rôle particulièrement important dans la culture chamane. Des êtres désincarnés habitent aussi bien le plan profane que le sacré et voyagent de l’un à l’autre, tout en y exerçant leur pouvoir.