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Après l’ombre une lueur est un recueil de poésie dont la première partie est inspirée de faits réels. La Covid, la guerre en Ukraine, les scandales politiques sont quelques thèmes qui y sont développés. L’auteur y évoque également certaines violences de notre société et quelques souffrances personnelles. La seconde partie quant à elle est consacrée à des textes plus légers sur la beauté de la nature, de l’art, sur l’humour et l’amour. Toutes ces choses qui nous font aimer la vie.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur en 2022 de
Braquage posthume,
Philippe Jackart a cette fois choisi de laisser s’exprimer son inspiration par le biais de la poésie. Comme ses précédents ouvrages, ce recueil dépeint les réalités du monde actuel.
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Seitenzahl: 38
Philippe Jackart
Après l’ombre une lueur
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Philippe Jackart
ISBN : 979-10-377-8811-5
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Le monde d’aujourd’hui n’est pas pire que celui d’hier, il tourne tout simplement plus vite, trop vite.
Les gens n’ont plus le temps de rien, ils courent toute la journée, après le bus le métro un taxi ou un avion. Certains et même beaucoup courent après le bonheur. Ils courront ainsi toute leur vie sans même le voir là où il se trouve, souvent tout près d’eux, ne sachant regarder. Pourtant il est partout, autour de nous dans la beauté des fleurs, dans le sourire d’un enfant, dans le calme d’une forêt, le clapotis d’un ruisseau. L’homme a perdu la valeur des choses simples.
Le monde d’aujourd’hui n’est pas pire que celui d’hier, et pourtant il est plus dangereux encore. Si la science a permis à l’homme d’acquérir des technologies de pointe, et ce dans tous les domaines, cette science hélas mal utilisée donne aussi aux hommes les moyens de détruire le monde dans lequel nous vivons.
Malheureusement si la science a contribué à améliorer notre existence, la nature humaine elle n’a pas progressé. À l’observer de près, on pourrait même dire qu’elle a régressé. Le stress quotidien doit sans aucun doute y contribuer. Aujourd’hui, on peut constater un peu partout des actes d’incivilité de violence, et même dans ce qui était jusque-là le berceau de nos propres valeurs, l’école.
À tout cela viennent s’ajouter d’autres problèmes sociétaux comme les violences faites aux femmes, le harcèlement au travail, qu’il soit d’ordre moral ou à caractère sexuel, le racisme, et bien d’autres horreurs, c’est inacceptable. Et puis nous avons vécu ces derniers mois une crise sanitaire sans précédent. Cette crise aurait dû pousser chacun de nous et plus particulièrement nos dirigeants à réfléchir sur une autre façon de faire. Hélas, il n’en est rien. Bien au contraire puisqu’à l’heure où j’écris alors que le virus frappe encore, notre société vient de plonger dans une guerre qui n’est pas la nôtre, mais par la cupidité de certains et l’avidité de combien d’autres, nous sommes comme sur un plan incliné que l’on aurait préalablement savonné, et qui va nous faire sûrement tomber dans le chaos. En fait à bien y réfléchir le monde d’aujourd’hui est pire que celui d’hier, tout du moins le monde que j’ai connu. C’est pourquoi je ne pouvais rester insensible à tout cela, et j’ai voulu écrire sur cette noirceur du monde, avec le plus d’objectivité possible sans jamais juger, juste constater, dénoncer avec parfois des mots durs, mais nécessaires.
J’ai voulu évoquer également à travers d’autres textes quelques souffrances personnelles, mais aussi comme une lueur d’espoir d’autres poèmes, parce que néanmoins il y a beaucoup de belles choses et mille raisons de vivre heureux sur notre terre. Toutes ces choses qu’il faut savoir apprécier, observer, admirer, vivre.
Sans oublier une pointe d’humour, sans quoi la vie serait bien triste.
Et puis il y a l’amour qui parfois nous fait souffrir, mais qui fait battre nos cœurs si fort. Il y a l’amour qui reste la plus belle chose au monde qui est la plus grande source d’inspiration qui nous sublime, nous transporte, enchante notre vie. L’amour qui finira un jour par triompher du mal, tout du moins je l’espère, comme beaucoup parmi nous.
Ce qui laisse un espoir considérable pour le monde de demain, et qui me fait écrire :
Après l’ombre une lueur.
Lire c’est emprunter
Écrire c’est donner
Écrire c’est aimer.
Combien m’a-t-il fallu de jours
D’errances et de souffrances
À louer la beauté, l’amour
Combien de sueurs et de transes
Combien m’a-t-il fallu de nuits
À divaguer ou à rêver
Pour ce recueil de poésie
Je n’ai eu le temps de compter
Mais ce que je sais seulement
C’est que ma main a hésité
Puis elle a bien souvent tremblé