Autrefois, j'étais le sanctuaire des maladies E-Book

silerot Loemba

• Herausgeber: Books on Demand
• Kategorie: Ratgeber
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2019

Seitenzahl: 64

Beschreibung

Lorsque la maladie ou la souffrance dure, les hommes ont tendance à s'impatienter. C'est ainsi que AUTREFOIS, J'ETAIS LE SANCTUAIRE DES MALADIES constitue un témoignage bouleversant et unique pour le réconfort de tous. Dans ce livre, l'auteur nous fait part de l'expérience d'une personne, longtemps affectée par des pathologies, de l'enfance jusqu'à l'âge adulte. Il nous montre que, même après trente ans d'épreuves de maladies, la guérison est possible.

Leseprobe

Table des matières

Introduction

Épreuve 2 : la gale

Épreuve 3 : la bronchite

Épreuve 4 : le paludisme

Épreuve 5 : l’épilepsie

Épreuve 6 : la fièvre typhoïde

Épreuve 7 : la teigne et l’otite

Épreuve 8 : la tuberculose pulmonaire

Épreuve 9 : le rhumatisme articulaire aigu

Épreuve 10: les hépatites B et C

Introduction

Alors que « le plan de Dieu pour notre santé » est que nous puissions jouir d’une bonne santé, comme en témoigne l’apôtre Jean dans sa troisième épître au verset 2 lorsqu’il dit : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme », d’où vient-il que l’Homme soit encore malade ? Puisque Dieu veut que nous jouissions d’une bonne santé, est-il normal de souffrir encore de plusieurs maladies pendant son enfance, son adolescence ou encore à l’âge adulte ?

Alors que le plan de Dieu pour notre corps est qu’il soit « le temple du Saint-Esprit », comme Dieu le révèle par l’intermédiaire de l’apôtre Paul en 1 Corinthiens, chapitre 6, verset 19, lorsqu’il dit : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? », d’où vient-il alors que l’Homme est vu comme le temple de la maladie au lieu d’être une habitation de l’Esprit de Dieu ?

Alors que le plan de Dieu pour notre cœur est qu’il soit en paix et qu’il ne se trouble pas, comme en témoigne Jean (14:27) : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point », notre cœur devrait-il se garder en paix quand vient la maladie ? La maladie n’est-elle pas déjà un trouble, par définition, puisque le dictionnaire Larousse la définit comme un trouble ou un dérangement de notre santé physique ?

Un être humain est-il condamné à la fatalité d’être affecté par des pathologies dès son enfance jusqu’à l’âge adulte ? Est-ce une fatalité comme le pensent certains ? Est-ce le karma, comme le disent d’autres ?

C’est ici l’histoire d’un homme, affecté par des maladies depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte, racontée dans ce livre, afin de soutenir la parole de celui qui est fatigué par le poids écrasant de la maladie. L’objectif de ce livre n’est pas d’apporter toutes les réponses aux questions qu’une personne malade peut se poser, mais de la fortifier, de la réconforter dans ses attentes d’une guérison. C’est pourquoi il sera question ici, sans langue de bois, de toutes les affections de courte et de longue durée subies par le héros de notre histoire, afin de montrer que la maladie n’est pas forcément la fin d’une vie, mais, que, au contraire, elle peut constituer une occasion unique de nous aider à nous connaître nous-mêmes, à grandir, à mieux apprendre de la vie, de l’environnement et des autres ; mais aussi un tremplin pour apprendre à connaître Dieu. Peut-être me direz-vous que vous connaissez déjà Dieu. Je vous répondrai alors que cela peut être une occasion de mieux le connaître encore.

Né au cœur de l’Afrique, sous un climat tropical humide, j’ai vécu une enfance marquée par une série de maladies connues de tous, par leurs noms et leurs symptômes.

L’énurésie nocturne

Mais qu’est-ce que c’est, avant tout ?

La science définit l’énurésie nocturne comme une affection caractérisée par la survenue pendant le sommeil de mictions involontaires et inconscientes chez l’enfant de plus de cinq ans ou l’adulte. C’est ce que désigne familièrement l’expression « faire pipi au lit » (l’encyclopédie libre Wikipédia).

Mais à quoi est-elle due ?

L’énurésie nocturne est due à un sommeil profond, à un manque de maturité du réflexe de miction ou à un trouble psychoaffectif.

Si la réalité scientifique distingue deux types d’énurésie (primaire et secondaire), dans ma réalité quotidienne, c’était « l’énurésie nocturne primaire », car il n’y a pas eu un moment de propreté observé pendant quelques mois, il n’y avait pas de pause. Elle était toujours présente. Comme à un ami à qui l’on disait : « Merci d’être là. »

De 0 à 6 ans, cela était vu comme naturel, par moi-même et par mes parents ; cependant, à dix, douze, seize ans, c’était alors perçu comme une maladie.

Quelle affection !

Elle commençait par un rêve, me faisant croire à une miction la journée, et, à mon réveil, je remarquais étonnamment que j’avais fait pipi au lit. Quelle honte !

J’étais énurétique jusqu’à l’âge de vingt. Oui, cela m’a coûté vingt ans d’attente, et, si ç’avait duré trente ans, j’aurais dû encore attendre.

Quelle rude épreuve ! En réalité, cette affection éprouvait non seulement moi-même, mais aussi ma famille. En ce sens qu’elle devait vivre au quotidien avec la hantise d’un enfant ou d’un frère énurétique. Tous les parents qui nous rendaient visite savaient que j’étais énurétique. Il fallait alors composer avec ce spectre au quotidien, croisant le regard enragé de ma mère ou de mon père chaque matin. En réalité, chaque matin, je mettais tous mes efforts pour dédramatiser la situation, mais c’était sans succès, car les dégâts de l’énurésie étaient constatés de tous, puisque je pouvais avoir jusqu’à trois mictions au lit en une seule nuit. C’est là que je pouvais voir l’un de mes parents, outré, me rendre responsable de l’énurésie. Car, pour eux, c’était inconcevable qu’un enfant fasse pipi au lit jusqu’à l’âge adulte.

C’est ainsi que j’entendais des choses un peu stupéfiantes. Car les gens avides de conseils suggéraient à ma mère de m’attacher le crapaud sur la taille pendant la nuit, et, selon eux, l’énurésie devait disparaître au bout de quelques semaines. Je me suis toujours demandé d’ailleurs pourquoi mes parents n’avaient pas essayé, ne serait-ce qu’un jour, cette proposition. En effet, quand l’un d’eux prenait la décision de m’attacher le crapaud la nuit, il arrivait que soit il oubliait, soit il était empêché par quelque chose d’autre. Et cela pendant toutes ces années. Je vais dire que, pendant dix ans, aucun de mes parents ne m’attacha le crapaud comme le suggérèrent les conseillers avides. Incroyable, n’est-ce pas ? Je vais vous donner mon avis. En fait, Dieu n’avait jamais permis à mes parents de m’attacher le crapaud sur la taille, parce que c’était une idée stupide. En réalité, lorsqu’une idée ou un conseil est stupide, Dieu ne permettra pas que l’on puisse même l’essayer. Je veux parler de ceux qui comptent sur lui, bien sûr.

En fait, ce qui était étonnant, et je dirais même inquiétant, c’est que les années passaient et l’énurésie était toujours là, et il n’y avait aucune voie de sortie et aucun remède à cela. Que faire ?

Fallait-il aller crier à la rue pour plaider ma cause ou dire que j’étais un cas étrange ? Surtout, il ne fallait pas que les voisins soient informés de cette énurésie, encore moins mes camarades de quartier ou mes collègues de classe. Car cela aurait été un désastre. J’aurais été à leurs yeux comme une catastrophe. C’est pourquoi j’étais prudent comme un serpent à ce qu’aucun de mes collègues ou de mes amis ne le sache. C’est là que j’ai appris à garder certains secrets comme des chasses gardées. C’est là que j’ai appris ce qu’étaient la persévérance et la patience. Car vivre avec l’énurésie pendant vingt ans est une épreuve difficile à soutenir. Une rude épreuve, mes chers amis.