Du microbiote à l’Alzheimer : n’y a-t-il vraiment qu’un pas ? - Jean Carlet - E-Book

Du microbiote à l’Alzheimer : n’y a-t-il vraiment qu’un pas ? E-Book

Jean Carlet

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Beschreibung

Avec une très grosse touche d'humour et de fantaisie, évidentes dès les premières lignes, ces pages explorent sérieusement les divers aspects du microbiote, désormais renommé. Elles offrent également une multitude d’informations sur le rôle potentiel de celui-ci dans le développement de maladies neurologiques graves.

À PROPOS DE L'AUTEUR 

Jean Carlet, anciennement réanimateur médical hospitalier, a toujours été fasciné par le monde microbien, bien antérieur à l’homme sur Terre. Il lui voue un profond respect et se désole de voir les faits modernes qualifiés de viraux par les médias au détriment de termes qui, pour lui, devraient avoir une vertu plus éducative.

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Jean Carlet

Du microbiote à l’Alzheimer :

n’y a-t-il vraiment qu’un pas ?

Essai

© Lys Bleu Éditions – Jean Carlet

ISBN : 979-10-422-3758-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Sujets, concepts et délires

abordés dans ce petit livre

Faites l’humour, pas la guerre. Le Microbiote : un rôle à double tranchant ! On peut comprendre qu’il soit un acteur capital au cours de nombreuses pathologies digestives (intestin irritable, SIBO), largement décrites dans mon document, ou qu’il puisse être greffé (sans avoir d’ailleurs donné le moindre consentement éclairé !). Cependant, il commence vraiment à nous les briser menu, ce microbiote, et devient de plus en plus « mégalobiote ». Le chapitre sans blagues, strictement médical sur tous les sujets du texte, à lire absolument. Il prétend maintenant être notre deuxième cerveau, et réguler le fonctionnement de nombreux autres organes ! Il serait responsable de multiples maladies neurologiques ou psychiatriques, comme la dépression, la bipolarité, l’autisme, l’épilepsie, la maladie de Parkinson, et certaines maladies cérébrales dégénératives, comme la maladie d’Alzheimer. Vérité, ou délire d’une recherche médicale trop impatiente, on ne sait pas trop, mais c’est très angoissant. Il faudra des siècles pour confirmer, ou infirmer toutes ces hypothèses ! Ça devait arriver… la guerre des cerveaux est en marche ! Mon microbiote et moi : un couple très beau, et très émouvant, vous serez surpris ! Voyage tous les deux au pôle Nord… mais il ne reste que 100 mètres carrés de banquise ! La mort tragique de Senbon ! J’ai demandé à Sherlock et Watson de me dire si mon nouveau microbiote, Ronchon, me trompe, ou se trompe. Du microbiote à l’Alzheimer, n’y a-t-il vraiment qu’un faux pas ? En fait, c’est mon cerveau qui a récemment perdu la tête, et un cerveau sans tête, ou l’inverse, ça devient bien peu de chose. Par exemple, j’ai versé de l’eau, destinée à ma cafetière, dans le grille-pain ! Qu’en pensez-vous ? La descente des infirmes, aux enfers. Le tout dernier voyage d’un Alzheipère-et-mère. Le lavage de cerveau. Il neige dans ma tête. La congélation de l’Alzheimer-courage. La fin des haricots… et bien d’autres.

Il est tout à fait évident que toute cette histoire est totalement imaginaire ! Le microbiote de l’auteur a toujours été de toute beauté, sa cervelle et son nerf vague aussi. Si j’utilise le « je », tout au long du document, c’est simplement pour me faciliter le travail.

Je dédie ce texte à : Raymond Devos, Pierre Dac, Francis Blanche, Pierre Repp, Gotlib, Jacques Brel, Pierre Déproges, Stéphane de Groodt, Blanche Gardin, Frederic Dard, Georges Brassens, Les Frères Jacques, Prévert, Jean-Paul Hazan, Psychanalyste humain et humoriste, Dr Christine Dupont, Psychiatre normopolaire, et adorable, Dr Mari, neurologue, parfois un peu sur les nerfs, surtout le vague nerf, les Ours blancs, Senbon, Ronchon… et bien sûr, à toute ma famille… si elle veut encore de moi après lecture de cette « chose » !

Sont également cités dans le livre, sans ordre de préférence, de chronologie, ou de préséance : Pasteur, le pape Pie 7, Einstein, Gargantua, Pantagruel, Rabelais, Proust, Hercule Poirot, Sherlock Holmes, Watson, Crick, Wilkins, Dr Alzheimer, Mr Bocuse, Mr Veyrat, Stéphane Bern, Madame Effira, Gérard Philippe, Georges V, Charles III, Alphonse Daudet, Sigmund Freud, Molière, Corneille, Racine, Sydney Poitier, François 1er, Henri 4, Philippe Bolo, Dequisfouton 1er, l’ANSM, la HAS, la FDA et quelques personnalités politiques, ou non, dont le nom a été modifié, et qui ne prennent jamais, dans mon texte, une place qui pourrait ressembler, de près ou de loin à des personnages.

Je veux aussi remercier de très bons amis, ou membres de ma famille, qui ont lu ce texte, l’ont critiqué, et amélioré (Yves Carlet, Romain Carlet, Colette Harbonn, Benoit Misset, Gérard Nitenberg, Dominique Tassel). Certains m’ont dit que mon texte ne serait jamais publié… Ben si... nananère !

Je tiens absolument à m’excuser des blagues douteuses, et très classiques dans le passé, que j’ai faites dans ce livre, au sujet des femmes. Ce n’était que pour « rigoler », car il faut rigoler absolument de tout dans la vie humoristique, mais surtout pour « singer » certains hommes qui restent misogynes, phallocrates, débiles, et arriérés, en 2024.

Faites l’humour, pas la guerre

Mise en jambes de l’auteur… pas très fier de lui, et que d’autres, beaucoup plus fiers, appelleraient une préface. J’adore l’humour, bon ou mauvais, et j’ai toujours pris soin d’en insérer un peu dans toutes mes activités, y compris professionnelles, ce que beaucoup, mais pas tous, semblent avoir apprécié (pour les malades de réa, je ne peux pas le garantir, d’autant que beaucoup se sont fait entuber). Pour quelqu’un de très timide, et complexé, comme je l’ai été pendant toute mon enfance, et plus grave encore mon adolescence, l’humour sous toutes ses formes, m’a beaucoup aidé. Draguer les filles de façon frontale, ou effrontée était pour moi quasiment impossible. L’humour, parfois un peu noir, m’a soutenu le périnée, tout au long de ma vie. En effet, les filles aiment souvent les garçons un peu marrants. Bien sûr, avec les filles, je ne disais pas un seul mot graveleux, sauf quand je les connaissais depuis longtemps. Certaines m’ont quand même planté lorsque j’ai commencé à effleurer le sujet. Une m’a même dit : tu as vraiment une micro-cervelle, et tu es un macro-con… aucun rapport avec la personnalité du presque même nom, bien sûr.

Les personnes à qui j’ai dédié ce livre collent bien, je crois, avec cet humour-là, et je suis très fier de pouvoir les remercier. Parmi eux, c’est vraiment Raymond Devos qui m’a fait le plus rigoler, et qui m’a beaucoup influencé ! Dans mon texte, il y a beaucoup de blagues, et de jeux de mots (Trop ? Vous auriez dû lire mes versions précédentes !), liés ou non à la sphère digestive, et au microbiote. Si vous n’aimez pas ce genre de style, mon conseil serait que vous stoppiez net la lecture de cet ouvrage, ceux de Stéphane de Groodt, et d’écouter les sketches de Blanche Gardin, et que vous retrouviez au plus vite vôtre Proust, oh pardon, pour l’aider à retrouver le temps perdu. Good luck !

Le livre commence par un long passage scato-médical (pléonasme ?), mais très sérieux, et qui se veut très informatif sur les sujets considérés comme hypermodernes, et, comme dirait l’autre « viraux ». Je l’ai conçu pour qu’il soit bien sûr très facile à comprendre par les professionnels, y compris les paramédicaux, mais aussi par les ignorants.

Je vous jure, vous allez vite vous habituer à mes coq-à-l’âne. Si vous n’y parvenez vraiment pas, essayez Alphonse Baudet !

Le document est aussi destiné aux médecins journalistes (un peu brancardé(e)s dans mon document, ce dont je m’excuse). lls/elles figurent dans la liste des personnes que j’ai remerciées, aux vrais journalistes, et au « grand » public. À mon avis, les sujets que j’aborde ici font partie de la culture générale. Il pourrait être un peu difficile pour le vulgum pet-cul, de comprendre certains termes médicaux, mais je me suis limité à des pathologies assez simples, très à la mode, et que j’ai essayé de mettre à la portée de tous. C’est pas gagné pour le microbiote, que personne, en tout cas avant d’avoir lu mon livre (un livre, ça, une merde, oui !), ne souhaite voir s’approcher de trop près. Certains lecteurs penseront certainement que je suis responsable de la totalité des blagues et jeux de mots, salaces ou non, bons ou mauvais, que contient mon texte. Ce serait très exagéré, car mon microbiote m’en a « soufflé » pas mal, surtout les mauvais.

Le Microbiote, ange ou démon ?

Écrire un petit document sur le microbiote, célébrissime depuis quelques années me trottait dans la tête depuis bien longtemps. D’avoir attendu, va certainement me coûter 10 ans de prison, dans une cellule minuscule, que je devrai partager avec le dernier exemplaire de mammouth. (Non, je ne ferai pas la blague, cette fois, Mami !)

Dans un 2e temps, après avoir écrit une partie du texte, j’ai élargi légèrement les thèmes abordés. J’ai fait cela, car de très nombreux sujets ont été présentés au grand public par les journalistes, ces dernières années, en disant à tout bout de champ, en ne se limitant d’ailleurs pas au microbiote, que tous ces sujets étaient devenus « viraux ». Cela m’a toujours mis en colère, et j’ai pensé utile de faire quelques mises au point sur ces fameux sujets.

Le microbiote, on ne parle plus que de lui, dans toutes les revues professionnelles spécialisées, y compris celles qui ne sont pas du tout médicales (éboueurs, avionneurs, conducteurs de drones, chasseurs de prime, pompiers bon œil, avocats derrière les barreaux, et beaucoup d’autres). Plusieurs personnes, à qui j’ai demandé de critiquer la première version de ce document, m’ont dit qu’il y avait trop de jeux de maux, et que son défaut majeur était que l’on ne comprenait pas du tout à qui il s’adressait. D’autres, dont mon frère aîné qui a 6 ans de plus que moi (quel âge avait Rimbaud ?), ont dit qu’un lecteur lambda, non médical, ne pourrait pas faire la part des vraies infos scientifiques, importantes pour la race humaine, et des délires rigolatoires de l’auteur, enfermé ou non. La question de mon frère aîné, 100 % littéraire, et cependant pas bête du tout, voire plus, est capitale. Comment faire pour que les gens rigolent, ou seulement sourient, tout en réalisant qu’il y a un monde entre les hypothèses scientifiques parfois un peu délirantes et la vraie, et définitive vérité ? C’est pourquoi j’ai écrit, au milieu du document, un chapitre tout à fait sérieux, et scientifique, dans lequel j’essaie d’orienter les lecteurs. Vers où, ça, c’est moins clair. C’est la très dure vie du scientifique humoriste. Je ne souhaite pas vous donner trop de conseils sur la meilleure façon de lire mon ouvrage, car c’est très personnel. Certains le liront sans doute avant, ou après chaque selle, d’autres dans des champs de coquelicots, ou de chicorée... mais ne nous égarons pas, un microbiote qui vous trotte dans la tête, c’est très agaçant, très bruyant (un peu comme des fouines dans un grenier), et ça fait floc floc, quand on marche sur les pavés. De plus, par quel bout le prendre, cet « organe à part entière », comme ils disent ? À part entière, moi, je ne dirais pas cela. Il est tout à fait impossible de faire des parts entières ou égales de microbiote, sauf avec une balance de haute précision. De même, si vous voulez passer une après-midi tranquille, ne proposez surtout pas du microbiote, au goûter, à vos petits-enfants. Ils se bagarreront toujours, soit parce qu’ils prétendront au début, avec mauvaise foi, que leur part est plus petite que celle de leurs frères et sœurs, soit parce que, plus logiquement, ayant goûté, et senti, ils diront que c’est horrible. Et là, ils prétendront, toujours de mauvaise foi, que sa part est plus grosse que celle des autres. Il est vrai qu’au premier coup d’œil, et surtout de nez, ce n’est pas très ragoûtant, un microbiote, et qu’une confusion avec du Roger Gallet est impossible, sauf à avoir de lourdes séquelles ORL d’un Covid long, ou d’avoir la chance immense de disposer de microbaume de Venise. D’abord, c’est poisseux, et parfois très liquide, comme celui du microbiote de la lignée « çapresse », et ça vous échappe des mains ! De plus, presque tout le monde dit qu’il ne faudrait quand même pas « pousser », le microbiote, comme crotte, ou microbiome, comme arôme, c’est jamais que de la M, une substance a priori, si on ne la connaît pas bien, moche, puante, détestée par les mères d’enfants en bas âge, moquée par presque tout le monde, quelle que soit la génération de l’intéressé(é). Si on ne réalise pas que c’est la partie toute finale du parcours microbiotique, à laquelle tout le monde fait alluvion, que l’on sent, et dont les adultes se moquent, on fait un grave contre-sens. Attention aux contre-sens, en matière de tubologie, car on peut créer des accidents, en allant dans le mauvais sens sur l’autoproute, et perdre son bonus, ou même la vie. Il est vrai que demander aux gens de penser tous les soirs, avant ou après la prière, à leur microbiote, ou pire encore, à celui des autres, n’est pas évident. Sauf lors d’une soirée costumée, poudrée et senbonnée, le sexe à pile du microbiote n’est pas très impressionnant. De plus, il n’est pas bon, du moins au naturel. Mr Bocuse nous ayant quittés (paix à son âme), il n’y a plus de grand cuisinier sachant assaisonner correctement un microbiote. Lui, avait une réputation mondiale pour ce plat ! Par exemple, de très nombreux touristes venaient de la « Crotte Montilly » (véridique), hameau martyr, dont tous les habitants furent massacrés en 1944, par les SS. Un microbiote malin, et assez malingre, a su se cacher dans un casque de l’un d’eux, et ainsi préserver l’espèce. Il y en aura sans doute d’autres cuisiniers, qui peut-être, utiliseront cette matière première dans le cadre d’une vraie nouvelle cuisine. Bon, qui vivra Veyrat.