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En voyage en Russie, Dumas fait escale à Makarief pour y visiter le château de Groubenski, l'un des derniers grands seigneurs russes. Intrigué par son histoire, il se fait envoyer le récit du drame conté par Jacquot sans oreilles, récit qu'il nous livre «tel quel» (en réalité, il semble bien qu'il s'agisse d'une fiction complète, et non pas de la transposition de légendes locales). Jacquot a été, à l'heure glorieuse des Groubenski, piqueur au service du prince Alexis-Ivanovitch, le «dernier des boyards», puis de son petit-fils le prince Danilo. Héritier du château en 1828, Danilo veut éclaircir le mystère de la disparition de sa propre mère, la princesse Varvara. Et c'est Jacquot qui va lui raconter toute l'histoire. Alexis a obtenu grâce à ses succès guerriers de se marier avec Marfa-Petrovna, contre le gré de celle-ci et de son père, et en a rapidement eu un fils, nommé Boris-Alexiovitch. Brutal avec son épouse, Alexis en est venu à entretenir des maîtresses sous son toit, et a mené une vie plutôt dissolue.
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Veröffentlichungsjahr: 2025
C’est l’histoire du piqueur d’un boyard, dernier représentant peut-être des vieilles mœurs moscovites du temps de Pierre le Grand et de Biren, que je vais vous raconter.
Il est vrai que, dans mon récit, il sera un peu plus question du maître et de la maîtresse que du valet, et que mon histoire pourrait aussi bien s’appeler la Princesse Varvara, ou le Prince Groubenski que Jacquot sans Oreilles ; mais, que voulez-vous ! dans une époque où l’on s’occupe d’abord de chercher le titre d’un roman ou d’un drame avant d’en chercher le sujet, et où la meilleure partie d’un succès est dans le titre, Jacquot sans Oreilles me paraît renfermer tout ce qu’il faut d’originalité pour éveiller la curiosité de mes lecteurs.
Je m’en tiendrai donc à Jacquot sans Oreilles. J’avais bien souvent entendu parler, à Saint Partout, on m’avait dit : – Descendez-vous par hasard à Makarief, monsieur ? lui demandai-je. – Posez, je les accepte d’avance. – Excepté ceux qui viennent y acheter un coffre et visiter le château de Groubenski. Mon jeune capitaine m’y suivit. Et le comte poussa un soupir aussi sérieux que s’il avait réellement espéré que la ville fût brûlée. Il restait à nous procurer les clefs du château. Le plafond était écroulé. – S’est-il écroulé ? demandai-je. – Non, il a été démoli à dessin, à ce que l’on assure. – Et qu’y a-t-il donc trouvé, dans ce pavillon ? Le domestique avait les clefs du château et nous offrait de l’ouvrir. J’acceptai, espérant trouver quelque chose qui établirait un lien entre le château et le pavillon. – Il ne faut pas toujours croire tout ce que l’on raconte, dit-il. – Dont le petit-fils est au service de mon père ? – Sapristi ! je n’ai pas de chance ! m’écriai-je. – Laquelle ? – En ce cas, je reste avec vous, non pas un jour, mais deux. C’était un bien charmant homme que ce comte Varinkof, et, de plus, un homme de parole. Qu’il les amuse, c’est tout ce qu’il faut.Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
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