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Kean ou Désordre et Génie est la plus classique des comédies du XIXe siècle, toujours jouée et chérie des grands interprètes de tout pays. Alexandre Dumas l’a écrite en 1836, s’inspirant de la vie déréglée et pleine de vices du célèbre acteur tragique anglais Edmund Kean et, depuis toujours, occupe une place de choix dans l’histoire du théâtre de prose car elle a représenté le modèle de “comédie romantique” et en raison de la grande influence qu’elle a eue aussi bien sur les auteurs que sur les interprètes dramatiques de l’époque. Kean est un acteur de succès qui interprète ses rôles en dépassant toute forme de burlesque jusqu’à atteindre des sommets l’impliquant de façon dangereuse et même diabolique. Il est aimé par deux femmes : la comtesse Kœfeld, courtisée par le prince de Galles, et par la riche héritière Anna Damby qui s’est enfuie de la maison de son tuteur pour ne pas devoir épouser lord Mewill… Une intrigue de passions où, toutefois, émerge la lutte «individualiste » de Kean avec la société de l’époque contre le moralisme dominant et les préjugés de caste. Et avec l’emphase qui le caractérise, il proclame, de façon révolutionnaire, que les droits du talent et de la passion sont supérieurs aux mesquines exigences de la moralité conventionnelle.
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Veröffentlichungsjahr: 2016
Alexandre Dumas
Kean
Ou Désordre et Génie
Comédie en cinq Actes, en six tableaux
En appendice : Vie de l’auteur, Toutes ses œuvres, Filmographie, Bibliographie
ISBN : 978-88-97060-84-0
Format : EBook
Première édition : mai 2016
Collection Excelsior – L’Exagone
Couverture : Alexandre Dumas en habit de Kean (d’après Granville)
Pour tout renseignement ou matériel utilisés dont il n’a pas été possible de retrouver la source et de la citer, la Maison d’Edition sera heureuse de reconnaître ce qui est dû, selon nos usages, aux éventuels ayant-droit.
Propriété littéraire réservée
EDARC EDIZIONI
50012 Bagno a Ripoli (FIRENZE)
[email protected] - www.edarc.it
KEAN
PERSONNAGES
ACTE PREMIER
Scène PREMIÈRE.
SCÈNE II
SCÈNE III
SCÈNE IV
SCÈNE V
ACTE DEUXIÈME
SCÈNE PREMIÈRE.
SCÈNE II
SCÈNE III
SCÈNE IV
SCÈNE V
SCÈNE VI
SCÈNE VII
SCÈNE VIII
ACTE TROISIÈME
SCÈNE PREMIÈRE.
SCÈNE II
SCÈNE III
SCÈNE IV
SCÈNE V
SCÈNE VI
SCÈNE VII
SCÈNE VIII
SCÈNE IX
SCÈNE X
SCÈNE XI
SCÈNE XII
SCÈNE XIII
SCÈNE XIV
ACTE QUATRIÈME
SCÈNE PREMIÈRE.
SCÈNE II
SCÈNE III
SCÈNE IV
SCÈNE V
SCÈNE VI
SCÈNE VII
SCÈNE VIII
Cinquième Tableau
SCÈNE PREMIÈRE.
SCÈNE II
ACTE CINQUIÈME
SCÈNE PREMIÈRE.
SCÈNE II
SCÈNE III
SCÈNE IV
SCÈNE V
SCÈNE VI
SCÈNE VII
SCÈNE VIII
SCÈNE IX
SCÈNE X
SCÈNE XI
Alexandre Dumas
Œuvres
Films tirés d’œuvres de Alexandre Dumas
Bibliographie
Comédie en cinq Actes, en six tableaux
EDARC
Excelsior – L’Exagone
KEAN.
LE RÉGISSEUR.
LE PRINCE DE GALLES.
LE COMTE DE KŒFELD.
LORD MEWILL.
SALOMON.
PISTOL.
LE CONSTABLE.
PETER PATT.
JOHN.
TOM.
DAVID.
DARIUS.
BARDOLPH.
L’Intendant.
Le Sommelier.
Premier valet.
Deuxième valet.
KETTY.
ELENA, Comtesse de Kœfeld.
ANNA DAMBY.
AMY, Comtesse de Gosswill.
JULIETTE.
La Suivante.
La Nourrice.
Une Servante.
L’INTENDANT, donnant des ordres.
A-t-on dressé les tables de jeu ?
LE DOMESTIQUE.
Deux de whist, une de boston.
L’INTENDANT.
Vous avez prévenu les musiciens ?
LE DOMESTIQUE.
Ils seront au grand salon à neuf heures et demie.
L’INTENDANT.
C’est bien… alors le punch et le thé au boudoir.
ELENA, écrivant une lettre.
Et n’oubliez pas les cigares pour ces messieurs… Tout est bien ; monsieur l’intendant, ne vous éloignez pas de la soirée, je vous prie.
(L’Intendant sort.)
LE DOMESTIQUE, annonçant.
Milady comtesse de Gosswill.
ELENA.
Oh ! faites entrer… faites entrer, vite ! — (À Amy qui entre.) Bonjour, chère… Oh ! que vous êtes tout aimable, de venir ainsi de bonne heure ! J’ai tant de choses à vous dire ! On ne se voit vraiment plus, on se rencontre, voilà tout…
AMY, minaudant.
Aussi, ai-je cru faire merveille en arrivant avant tout le monde ; nous aurons au moins, de cette manière, une demi-heure de bonne causerie ; car, moi aussi, j’ai mille choses à vous dire, et la première, ma belle Vénitienne, c’est qu’au milieu de nos cheveux blonds et de nos yeux bleus, vos cheveux et vos yeux noirs sont toujours ce qu’il y a de plus nouveau et de mieux pour le moment dans nos salons.
ELENA.
Si ce n’est, cependant, ce beau cou blanc et ces belles mains blanches, cette taille mince et souple comme une écharpe… Oh ! bien décidément, vous me rangez à l’avis de votre grand poète, et l’Angleterre est un nid de cygnes au milieu d’un vaste étang… Voyons, craignez-vous que nos convives n’en réchappent ? asseyez-vous donc là.
AMY.
Tout à l’heure, et avec grand plaisir, car je suis fatiguée… mais fatiguée horriblement ; il y avait une course à New-Market et je n’ai pas pu me dispenser d’y aller. J’ai été obligée de me lever à dix heures du matin, et quand je fais de ces imprudences, j’en ai pour toute la journée à me remettre… Oh ! il fallait bien que ce fût chez vous que je vinsse, allez… (S’asseyant.) Et vous, qu’avez-vous fait ?…
ELENA.
Rien aujourd’hui, que les préparatifs nécessaires.
AMY.
Et hier au soir, avez-vous été quelque part ?
ELENA.
Oui, à Drury-Lane…
AMY.
On jouait ?
ELENA.
Hamlet, et le Songe d’une Nuit d’Été…
AMY.
Et qui faisait le personnage d’Hamlet ?… Young ?…
ELENA.
Non, Edmond Kean…
AMY.
Pourquoi ne m’avez-vous pas écrit que c’était votre jour de loge ? je vous aurais demandé une place.
Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!
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