L’île d’Ischia, le paradis de la nature - Raffaele Castagna - E-Book

L’île d’Ischia, le paradis de la nature E-Book

Raffaele Castagna

0,0
4,49 €

oder
-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

De toutes les îles situées dans les environs de Naples, Ischia est non seulement la plus belle et la plus intéressante, mais aussi la plus grande. Vue du continent ou à une certaine distance en mer, l'aspect qu'elle offre est celui d'une pyramide s'élevant au milieu de l'azur des ondes, et dont la double cime, s'élançant dans les airs, forme le tableau le plus magnifique et le plus intéressant que l'on puisse voir. C'est principalement au sortir du canal de Procida, que cette île se présente dans toute sa beauté. Au nombre des lieux qu'on remarque à Ischia, la ville de ce nom , qui en est la capitale, et les bourgs de Lacco et de Forio sont situés sur le bord de la mer, tandis que Casamicciola, qui est sur la pente septentrionale de l'Épomée et Pansa sur la pente occidentale, où les Rois Aragonais venaient anciennement passer l'été, en sont à une certaine distance. Sur le vaste plan incliné et convexe que présente cette montagne du côté du sud, on observe les villages de Serrara, Fontana, Moropano, Barano et Testaccio, outre une foule d'autres petits hameaux, de chapelles et de maisons de campagne, dispersées sur toute l'étendue de l'Ile, dont la blancheur coupe agréablement la riante verdure qu'on y admire de toutes parts. La présente anthologie rassemble des textes de mémoires, de journaux, de carnets de route de voyageurs (Renan, Lamartine, Stendhal, Taine...) qui, de leur passage en Italie, ont visité aussi l’île d’Ischia et laissé trace imprimée de leurs multiples cheminements.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Contents

*

Charles-Marguerite Mercier Dupaty

Jean Claude Richard de Saint-Non

Adélaide Louise Zéphirine De Damas Comtesse de Chastellux

Madame De La Recke, née comtesse de Médem

Un ultramontain (Conrad Haller)

Alfred De Musset

Paul Edme de Musset

Théodore Lancelot Turpin de Crissé

Victor Hugo

Henri Beyle Stendhal

Théophile Gautier

Antoine Claude Pasquin dit Valery

Joseph Addison

Louis Eustache Audot

Louise Vigée-Lebrun

Jacques Etienne Chevalley De Rivaz

Charles-Augustin Sainte-Beuve

Georg Heinrich Nicolovius

Magasin pittoresque

Alphonse de Lamartine

Sully Prudhomme

Charles Desprez

Alfred Driou

Hyppolite Taine

Elysée Pelagaud

Ernest Renan

Guy de Maupassant

Abbé Charles Chevalier

Charles Joseph Van den Nest

John Peter

Titre : L’île d’Ischia le paradis de la nature-Voyages et voyageurs français au XVIIIeet XIXesiècles

Auteur: Raffaele Castagna

Langue : Français

ISBN 9788893216944

Première édition digitale: 2015

© Raffaele Castagna

Youcanprint Self-Publishing

Via Roma 73 - 73039 Tricase (LE)

[email protected]

www.youcanprint.it”

*

Description de l’île d’Ischia

Les eaux minéro-thermales

Mémoires, journaux, lettres, carnets de route

*

Textes d’expression française

Charles-Marguerite Mercier Dupaty

1746-1788

Lettres sur l’Italie en 1785

… Je me suis embarqué hier avant l’aurore, et je suis allé visiter, avec le soleil, les îles semées dans la mer de Naples. J’ai vu le soleil sortir de la mer, en séparant les cieux et les flots; les cieux qui sembloient se relever, et les flots qui s’étendoient.

On auroit dit que le soleil s’étoit reposé au milieu d’eux pendant la nuit. Je l’ai vu s’élancer sur le sommet du Pausilippe; courir sur le promontoire de Misène; étinceler dans les ondes qui baignent les îles Procida, Ischia et Nisida; et s’avançant ensuite vers la borne horizontale ou le ciel confine à la mer, effleurer de ses rayons les plus doux, Baies et Pouzzole; et le golfe qui les sépare; et le Monte Nuovo, formé en une seule nuit par l’éruption d’un volcan; et le Monte Barbaro, où jadis mûrissoitleFalerne; enfin, lesChamps-Elysées, les débris deCumes, et les ruines de sept cités qui florissoient autrefois sur ses rivages.

Arrête-toi un moment, soleil! Laisse-moi parcourir tous ces beaux lieux, que la nature sembloit avoir créés exprès pour délasser les Romains de la conquête de l’univers, ou la leur faire oublier.

Jean Claude Richard de Saint-Non

1727-1791

Voyage pittoresque à Naples et en Sicile

Ischia - Notre projet étant de nous occuper, dans ce chapitre, des lieux les plus célèbres des environs de Naples, nous ne pouvons d’autant moins passer sous silence plusieurs îles situées à l’entrée du golfe de cette ville, qu’on ne saurait douter qu’elles n’aient fait autrefois partie de la Campanie. Leur situation très voisine des terres, leur forme volcanique, leurs bains d’eaux chaudes, tout annonce que ces îles ont toutes été autant de volcans allumés, et qu’à des époques très reculées, elles ont été séparées de la Campanie par quelque tremblement de terre ou quelques unes de ces révolutions formidables auxquelles ce beau pays a été exposé de tout temps.

La plus grande et la plus considérable de ces îles est située à la droite et à l’entrée du golfe de Naples, du côté du promontoire de Misène: Ischia, l’Inarime ou Pythecuse des anciens, car elle a porté différens noms dans l’antiquité; celui de Pythecuse surtout, qui, en grec, veut dire singe, semble avoir quelque rapport avec un ancien culte qui aura pu exister dans cette île, sous le symbole de cet animal, ainsi qu’en Egypte, où il était appelé Cercopjtheque.

Homère et Pindare, dans les descriptions qu’ils ont laissées de cette île, de ses volcans, et de ses fréquentes éruptions, l’appellent Inarime. D’autres anciens auteurs ont prétendu, mais avec moins de vraisemblance, que c’était la quantité de singes, qui y étaient autrefois très abondants, et qu’en langue étrusque on nommait Arimi, qui lui avait fait donner ce nom. Enfin, suivant d’autres, elle porta encore le nom d’Enaria, parce qu’Enée, arrivant en Italie, y conduisit sa flotte, et y séjourna quelque temps.

Le nom et l’origine des premiers habitants de l’île d’Ischia ne sont pas plus certains. Strabon nous dit que ce furent les Érétriens qui, les premiers, s’établirent dans cette île, mais que ses volcans toujours allumés, et leurs terribles éruptions, les ayant obligés d’en sortir, l’île resta déserte jusque vers l’an 3540, quatre cent cinquante ans avant J.C, époque où Hiéron, roi de Syracuse, y envoya aussi inutilement des ouvriers pour y bâtir et y former des établissemens. Enfin les Romains plus hardis s’en emparèrent, y envoyèrent une colonie, et la conservèrent jusqu’à Auguste, qui, s’étant plu à Caprée, en fit l’échange avec les Napolitains, auxquels il céda l’île d’Ischia.

Son circuit est de dix-huit milles; au milieu de l’île s’élève une montagne considérable, ancien volcan autrefois nommé Mons Epomeus. Depuis long-temps ses feux sont éteints et inactifs, quoiqu’on ne puisse douter qu’ils ne soient toujours existans dans l’intérieur de l’île, à en juger au moins par les fréquens tremblemens de terre auxquels elle est sujette, ainsi qu’à la chaleur de ses fontaines et de ses bains.

Il y a à Ischia plusieurs bourgs assez considérables, et une ville épiscopale anciennement séparée de la forteresse, mais qui, par le moyen d’un pont très long, y communique aujourd’hui.

Au reste, cette île est entourée de promontoires, de plusieurs petits ports et de nombre de rochers en amphithéâtre, dont le site sauvage et austère forme un tableau des plus pittoresques.

Une autre partie de l’île présente au contraire l’aspect le plus riant et le plus agréable par sa fertilité et l’excellence de ses productions de toute espèce. Ses forêts sont remplies de gibier, de faisans, et surtout d’une sorte de poule d’eau qu’on y trouve dans une abondance prodigieuse.

Mais ce qui a rendu de tous les temps l’île d’Ischia plus célèbre, ce sont ses sources d’eaux minérales et ses bains chauds auxquels on attribue, avec raison, les qualités les plus merveilleuses pour la santé. Parmi le nombre considérable de ses eaux thermales, les plus renommées sont celles qui viennent des bains appelés i Fornelli et Castiglio di Scroffa. Indépendamment de ses bains d’eaux chaudes, il y a encore une espèce d’étuves de sable qui sont particulières à cette île. Ces étuves naturelles sont sans doute échauffées par les vapeurs souterraines et sulfureuses dont le foyer de l’île est rempli, et leur effet est d’un grand secours et infiniment salutaire pour beaucoup de maladies.

Il paraît qu’Ischia a éprouvé très anciennement des ravages considérables par ses volcans; mais que, depuis plusieurs siècles, ils sont apaisés, comme nous l’avons dit. Une des dernières éruptions, et une des plus terribles dont on ait conservé la mémoire dans le pays, est celle qui arriva en 1302. L’Ile fut en feu pendant deux mois entiers, et les habitans en furent si effrayés, que le plus grand nombre prit la fuite et l’abandonna.

Procida. L’île de Procida est située entre celle d’Ischia et le promontoire de Misène, à égale distance de l’une et de l’autre, et peut avoir sept à huit milles de circuit. Suivant plusieurs historiens, elle faisait partie de l’île d’Ischia, et en fut détachée par un tremblement de terre qui engloutit dans la mer tout l’espace qui est entre eux. Strabon et Pline le disent formellement.

Son site uni, couvert de verdure, de jardins et de maisons de plaisance, en rend l’aspect et l’abord infiniment agréables; on y distingue surtout celles qui y ont été élevées par les familles Vasto et Pescara. On y recueille une quantité prodigieuse de raisins et de figues très délicates. Deux de ses côtes sont très fréquentées: l’une, à l’est, qu’on appelle San Catholico, est toujours couverte de denrées qu’on y apporte de toute l’île, et qui y attirent un grand nombre de marchands: l’autre, à l’ouest, qu’on appelle Cornicella, est couverte d’habitations de pêcheurs qui font un assez grand commerce. Partout on voit des sources d’eau douce jaillir du milieu des sables, et ce qu’on ne trouve dans aucun endroit de l’Italie qu’à Procida, sur le rivage Anannello, c’est un sable rempli de parcelles de plomb. Les faisans et les francolins y sont en si grande abondance, qu’on y en voit souvent des milliers étaler leur brillant et varié plumage aux rayons du soleil; la crainte d’en faire diminuer le nombre a fait qu’on leur a construit dans la forêt plusieurs abris. Toutes les espèces de gibier y sont communes, et les lièvres surtout. On en conserve la chasse pour le roi de Naples, mais les soins qu’on y apportait jadis, et surtout la défense expresse faite aux habitans d’avoir des chats, attendu que ces animaux, naturellement chasseurs, détruisaien le gibier, faillirent avoir un bien grand inconvénient pour la tranquillité des habitans.

On prétend que cette île fournit les meilleurs marins de l’Italie. On y voit un grand nombre de vieillards, qui doivent à la température heureuse et à la salubrité de l’air de vivre, sans toutes les incommodités ordinaires de la vieillesse, jusqu’à un âge très avancé.

Il y a à Procida plusieurs églises assez belles, et une, entre autres, qu’on appelle Monastile; c’était autrefois une maison considérable de religieuses; mais la vue et l’apparition des Barbaresques, qui venaient souvent faire des descentes sur les côtes, effrayèrent les religieuses, au point qu’elles ont déserté l’Ile, et se sont retirées à Naples, dans le couvent de Saint-Patrice.

L’île de Procida à appartenu en différens temps à de simples particuliers, qui la tenaient probablement comme en fief. On sait que Jean de Procida, qui, en 1282, joua un si grand rôle en Sicile aux fameuses Vêpres siciliennes, en avait été seigneur. Elle fut vendue, en 1339, par un des descendant de ce Procida, à Marino Cossa; depuis, cette île a changé plusieurs fois de maître: enfin elle est rentrée sous la domination du prince.

Adélaide Louise Zéphirine De Damas Comtesse de Chastellux

1784-1838

Voyage en Italie, 1834

Une jolie barque se balance sur la mer, à quatre pas de notre maison; nous y montons, et quatre rameurs nous dirigent vers l’île d’Ischia; un vent très léger, recueilli par nos petites voiles, tempère la chaleur d’un beau soleil des derniers jours d’octobre. Nous côtoyons Mergellina, nous passons devant ce pittoresque palais de la reine Jeanne posé sur des voûtes où l’eau de la mer vient bouillonner et couronner de plantes grimpantes; les maisons de campagne se succèdent devant nos yeux. Nous rasons le rocher qu’on nomme Scuola di Virgilio, et où habite un vieil ermite, dont la figure sied au tableau. Après la pointe de apparaissent l’île de , sa tour, son fort éclatant de blancheur, son lazaret pour lequel on construit un port et un môle percé, , , le cap . Nous laissons à notre gauche.

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollständigen Ausgabe!