La fièvre au coeur - Philippe Arfeuillère - E-Book

La fièvre au coeur E-Book

Philippe Arfeuillère

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Beschreibung

L’auteur vous entraîne joyeusement dans un merveilleux voyage aux États-Unis, lieu de tous les possibles…

Jeune étudiant corrézien nourri par la fameuse phrase fétiche de William Shakespeare – « If there is a good will, there is a great way. », Alexandre a envie d'aventure et rêve de vivre à Manhattan. Il part à New York, à la Race University, et rencontre dans l'avion une jeune tradeuse américaine dont il tombe amoureux. Il parvient à la retrouver à Wall Street et apprend qu'elle est la fille du plus grand trader de la ville. L'aventure ne fait que commencer...

Philippe Arfeuillère nous offre un texte dynamique et captivant avec des recettes de cocktails pour initier chaque chapitre !

EXTRAIT

Je scrute la physionomie de l’hôtesse à l’accueil. Tailleur bleu marine, chemisier blanc, lèvres rouge vif ‒ vive la France ! cheveux blonds tirés en arrière, sourire gracieux, regard coquin, elle s’amuse :
– Quelle destination, monsieur, s’il vous plaît ?
– New York, mademoiselle.
– Madame !
Je lui abandonne mes bagages. Pensée d’envie pour son mari. Elle enregistre mes deux valises et les balance sur un tapis roulant. Je reconnais les trois règles de l’ABC du Savoir Plaire : dire bonjour, sourire, souhaiter une bonne journée, ce qu’elle fait pour obéir au plan d’action marketing de son entreprise qui va enfin être privatisée. J’ai failli penser qu’elle me souriait parce qu’elle en avait envie.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Philippe Arfeuillère auteur et entrepreneur, enfant et papa, sorti en 1964 et né en 1987 par sa conscience, Terrien du XXe et du XXIe siècle, amoureux de la Terre des Hommes, surtout en France et à New York !

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Ceci est un livre de la Collection

Les Éditions du Cœur !

en partenariat avec l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque

Les Éditions du cœur ! une nouvelle collection solidaire

Une collection réservée aux auteurs auto-édités et lancée par 3 partenaires :

Figures de France est une association qui a pour but de diffuser de l’enthousiasme en France et ailleurs, à travers des réalisations novatrices destinées à un large public.

Publishroom est un éditeur de la nouvelle génération qui propose un service d’édition pour les particuliers et les entreprises, une plateforme communautaire d’auto-édition.

Mécénat Chirurgie Cardiaque est une association qui a pour objectif d’opérer et de sauver des enfants du monde atteints de malformation cardiaque.

Ceci est un livre de la Collection « Les Éditions du Cœur ! »

« La compétence étant un prérequis, la médecine c’est aussi et surtout être attentif à l’autre et, je crois, vraiment aimer l’autre. Que notre tranche de vie soit finalement courte ou longue n’est pas essentiel, ce que nous recherchons tous, c’est le bonheur. S’occuper des autres est une excellente façon d’atteindre une forme de bonheur ».

– Pr Fancine Leca1

1 Le Pr Fancine Leca, première femme chirurgien cardiaque, a co-fondé avec son filleul, Patrice Roynette, Mécénat Chirurgie Cardiaque.

La vocation de cette nouvelle collection, co-créée en 2015 par Figures de France et Publishroom, est d’amener les lecteurs à se poser des questions avec calme et de leur laisser du temps pour y répondre. Après ce qu’il s’est passé à New York le mardi 11 septembre 2001, à Paris le vendredi 13 novembre 2015 et ce qu’il se passe sur la planète aujourd’hui, tout le monde a besoin de temps pour soi et pour les autres. Tout le monde a envie de se ressourcer dans des endroits où l’Homme peut retrouver sereinement la Nature. Le premier titre de la collectionLes Éditions du Cœur, La fièvre au cœur !, illustre bien ce qui correspond à une nécessité propre à notre époque pour un être humain qui prend un minimum le temps de réfléchir. Face à un climat de sinistrose aigu (nourri par l’immédiateté, l’insécurité, la peur), le citoyen entrepreneur d’aujourd’hui recherche davantage l’enthousiasme à partager « ici et maintenant » (et si possible dans la durée, la sécurité, la joie).

De même qu’un médecin devrait avoir du temps à donner à ses patients, un auteur doit prendre le temps d’échanger avec ses lecteurs et son éditeur doit favoriser cet échange… À tout moment, la rubrique « contact » du site www.figuresdefrance.com est ouverte aux lectrices et lecteurs de ce livre pour que l’auteur puisse répondre aux questions que vous avez envie de poser.

Pour chaque livre paru dans la collection Les Éditions du cœur !, un don sera effectué de la part de l’auteur de façon à soutenir le développement de Mécénat Chirurgie Cardiaque Enfants du Monde (MCC), association créée en 1996 pour venir en aide aux enfants défavorisés atteints de malformations cardiaques graves. Figures de France et Publishroom remercient les auteurs édités dans la collection Les Éditions du cœur ! de leur générosité et de leur action communautaire solidaire, utile et appréciée.

À mes trois enfants aimés,

Baptiste, Roman et Chloé,

à leur enthousiasme naturel

à partager et à co-développer,

à l’amour qu’ils pourront connaître

sur la Terre à protéger et à AIMER,

de tout leur cœur et de toute leur âme !

Remerciements de l’auteur…

Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui m’ont aidé à aller jusqu’au bout de mon rêve : publier un jour mon premier roman, réincarné aujourd’hui. Un grand MERCI ! à ma famille, à qui j’ai volé de nombreuses heures de temps que l’on aurait pu passer ensemble (en plus du bon temps que l’on partage déjà et qu’il faut savoir savourer !), ces longues heures que j’ai vécues seul, que j’ai passées à écouter la voix de mon cœur, devant mon ordinateur. Un grand MERCI tout particulier à Sabrina, Jean-Pierre, Claire et son équipe pour avoir créé et développé avec l’ingéniosité de leur sourire et la luminosité de leur cœur Publishroom… Un grand MERCI à Thèrèse, qui a fait confiance immédiatement au jeune auteur que j’étais et qui a été encouragé par quelqu’un d’altruiste et de généreux. Un grand MERCI à Automne, qui, du haut de ses 17 ans en 1991, a entraîné tout le jeune jury a voté pour mon manuscrit jusqu’à lui attribuer le 2e prix Bleu Citron de la Ville de Paris (ce qui m’a donné des ailes) pour écrire de jour comme de nuit, et aussi l’envie de relever tous les défis ! – c’est souvent le cas lorsqu’on arrive 2e, n’est-ce pas Raymond Poulidor ? Un grand MERCI à Francine, Orso, Patrice, Marie-Sophie et toute la géniale équipe de Mécénat Chirurgie Cardiaque qui œuvre pour sauver et rendre heureux des enfants… Un grand MERCI aussi à la vie, si fragile et si intense à la fois. Un grand MERCI à toute l’équipe animatrice de Figures de France, sans qui ce projet de véhiculer l’enthousiasme à travers des projets concrets comme la collection Les Éditions du cœur ! n’aurait pas lieu. Un grand MERCI à vous, amis lectrices et lecteurs, qui, grâce à vos smartphones, vos sms et vos emails, détenez le pouvoir de démultiplier les effets positifs que procure la meilleure publicité au monde : le bouche à oreille. Un grand MERCI sans fin à Aurélie Vaneck, ambassadrice de Figures de France, qui porte en elle et autour d’elle les couleurs de l’enthousiasme. Multicolores !

Joyeuse lecture à chacune et chacun d’entre vous, joyeux rêves aussi et à tout de suite…

« Quelle que soit la brutalité de la violence des faits qu’on nous fait subir, quelle que soit la douceur de vivre qu’on nous fait espérer, le vingt-et-unième siècle sera enthousiasmant ou ne sera pas ».

– Philippe Arfeuillère & co

Témoignage de Laurent Guerbert2, adepte régulier du Paris-New York le temps d’un week-end…

Laurent, je te connais depuis seulement quelques heures et je sais que tu aimes New York infiniment. Pourquoi ?

J’aime New York City (NYC) depuis l’âge de 11 ans. Depuis ce temps-là, à chaque voyage et sans jamais aucune lassitude, cette ville me fascine, m’enchante, me donne de l’énergie, me rend plus fort et même parfois invincible ! Cette ville ne dort et ne s’arrête jamais, travaille tout le temps, vit au rythme des populations qui la composent, passant d’un quartier à un autre. J’ai cette chance : je continue à savourer chaque arrivée à JFK Airport au moins une fois par mois. J’ai découvert New York en 1990 pour la première fois à l’âge de 18 ans. Depuis, c’est une grande histoire d’amour. Quoi de meilleur que de monter dans l’avion le vendredi soir, après une semaine harassante à Paris, se retrouver huit heures après pour une soirée à NYC avec des clients ou avec des amis ?… C’est une excitation et une sensation indescriptibles. J’aime NYC car tout est démesuré. Avec une chaleur humaine, un sens de l’accueil et du service dont nous pourrions en France nous inspirer ! À NYC, personne ne vous juge, ne vous méprise, même du regard. À NYC, vous pouvez tout vous permettre. On se sent libre et on vit !!! À NYC, vous faites des rencontres improbables de personnalités différentes, mais ouvertes. C’est ça la force de NYC : l’ouverture d’esprit. Ils en sont fiers de leur ville et ils peuvent l’être. Et puis travailler à NYC est incroyable, on ressent une énergie qui vous booste, vous pousse, vous galvanise. Pour moi, le rêve d’avoir mon bureau à Manhattan et de travailler là-bas est devenu réalité depuis peu et… je suis le plus heureux des hommes !

Laurent, je te connais déjà pourtant, à travers quelques mots, quelques phrases, quelques anecdotes, tu t’es confié… Pourquoi cette vie à Paris en semaine et le week-end à New York ?

Au-delà de mon activité salariée, j’ai toujours ressenti le besoin d’entreprendre et de créer. C’est donc en commençant par Paris que je me suis associé pour ma deuxième activité et puis très vite, nous avons eu cette idée, et surtout cette opportunité incroyable, de pouvoir investir à NYC. À partir de ce moment-là, pour moi, la réalité a dépassé la fiction… j’ai enfin mon bureau à NYC ! Donc quoi de mieux que de passer la semaine à Paris et que de m’envoler le vendredi soir pour rejoindre, le temps d’un weekend, le bureau de NYC ? Cette vie me plaît. Lorsque l’avion prend son envol direction NYC, j’esquisse toujours le même petit sourire qui signifie : ouf enfin, on y est et on y va vers la vue de la Skyline, le vendredi soir. Je revis, et la fatigue disparaît malgré la semaine, les heures de vol et le jetlag. Je suis gonflé à bloc et j’ai mille idées à la fois. J’ai envie de me remettre à travailler immédiatement. Chaque weekend passé à NYC me donne de l’énergie pour la ou les semaines suivantes, me redonne le moral et l’envie de vivre !

Laurent, en quelques mots, qu’est-ce que t’inspire ce livre La fièvre au cœur ! ?

La fièvre au cœur ! est un livre plein d’enthousiasme, de gaieté et de joie. Il fait du bien. En effet, en ces périodes moroses et tristes, quoi de meilleur que de dévorer des pages pleines de vie ! Des pages où les histoires et les anecdotes se succèdent et des pages où l’on vit, avec le personnage principal, dans des lieux que pour ma part, je connais bien.

En résumé, La fièvre au cœur ! est un moment de détente où notre esprit se met à voyager du côté de Manhattan avec humour et bien évidemment : LE SOURIRE.

2 Laurent Guerbert est responsable des partenariats dans la location longue durée automobile. Également associé dans une structure spécialisée dans la location de voitures avec chauffeurs, il bénéficie d’une expérience entrepreneuriale et développement des partenariats multiples, ce qui le conduit à bien connaître à la fois la ville de Paris et la ville de New York. Fasciné par l’état d’esprit énergisant qui règne à Manhattan, ses allers et retours fréquents qu’il effectue de New York à Paris sont source de joie, bonheur et enthousiasme à partager. En 2016, il rejoint Figures de France et ouvre sa première antenne internationale à New York.

Témoignage de Ghislaine Gunge, qui vit en France et en Suède, adepte régulière du Paris-Stockholm…3

Ghislaine, je sais que tu aimes les pays nordiques au point d’avoir épousé un Danois. Pourquoi ?

La rencontre de Jakob, qui est devenu mon mari, m’a fait découvrir la façon de vivre des habitants des pays nordiques que j’ai aimés tout de suite. J’aime leur façon d’être, leur complicité avec la nature, leur culture, leur mentalité et leur ouverture d’esprit.

Ghislaine, tu m’as parlé ce matin au petit-déjeuner de l’art de mélanger les fruits et les légumes, avec un « extracteur de jus »… Pourquoi cette envie de mélanger les fruits et les légumes et d’en extraire du jus, justement ?

Tout d’abord, j’adore découvrir des goûts naturels. Adepte de longue date des jus de fruits frais et « fait maison », je bois les jus de fruits et de légumes qui nécessitent souvent l’utilisation d’un extracteur pour en recueillir toute la substance vitaminée justement. Je fais mes propres mélanges, selon inspiration !

Ghislaine, en quelques mots, qu’est-ce que t’inspire ce livre La fièvre au cœur !, cette mixité entre les hommes et les femmes de la planète ?

La rencontre des différences des hommes et des femmes de cultures différentes est une richesse, tout comme le mélange de jus extraits de différents fruits et légumes est aussi une richesse naturelle. Quelques recettes glanées sur internet et auprès d’une amie suédoise, quelques essais avec mes enfants et hop nous voilà convaincus ! Par exemple, je me prépare pour la matinée un mélange à base de jus de carotte, de pomme, de citron et d’ananas, et pour la deuxième partie de la journée, un mélange de jus de pomme, de betterave, de céleri, de gingembre et de citron. Les mélanges ne sont jamais les mêmes. J’adapte les recettes que j’ai repérées aux fruits et légumes de saison. La créativité est illimitée !

3 Ghislaine Gunge est commercial and contract management director. Elle est mère de trois enfants et partage son temps entre Paris et Malmö en Suède. Elle navigue entre deux cultures, s’émerveille de la richesse du « patrimoine France » et de la richesse de la « culture bien-être » dans les pays nordiques. Vivre dans les deux pays est complémentaire, amène du dynamisme et de la sérénité et une ouverture internationale indispensable pour les nouvelles générations.

Lettre ouverte à mon amie Thérèse : vive l’auto-édition, vive les auteurs entrepreneurs !4

En 1990, tu m’as donné un premier feu vert pour la publication de ce livre que tu as contribué à mettre au point, en accompagnant l’auteur que je suis, dans la finalisation de mon premier roman. Après m’avoir invité à corriger entièrement sept fois tout mon texte, tu estimais qu’il était prêt, qu’il avait atteint la maturité nécessaire pour être diffusé à un large public. Hélas, après concertation avec le comité de lecture des éditions où tu travaillais à l’époque, il a été décidé, malgré tes recommandations, de ne pas le publier en l’état. « L’auteur devait encore revoir son manuscrit pour le rendre plus lisible par un lectorat français, c’est-à-dire plus pausé, plus réfléchi, plus lent ». L’auteur a décidé de ne pas re-travailler une nouvelle fois son manuscrit, estimant qu’il était juste de conserver le rythme effréné de l’écriture pour rester fidèle aux sensations ressenties dans la ville de New York. J’assume aujourd’hui ce choix et j’ajoute que je suis ravi de devenir entrepreneur de l’avenir de ce manuscrit, en optant pour l’auto-édition avec Publishroom, start up à succès dans l’édition numérique et papier. Un livre est d’abord un cri du cœur. Il doit garder toute sa fraîcheur et sa spontanéité. L’écriture est un travail d’artisan qui doit aller jusqu’au bout des exigences que son art lui impose. Une œuvre doit rester aussi fidèle que possible à sa pensée d’origine. Elle est le reflet d’une intuition profonde, d’un sentiment ancré, d’une réflexion sur un mode de vie et elle s’imprègne des spécificités de son environnement. Pour moi, elle est même synonyme d’engagement.

En 2016, plus de vingt ans après, je ressens le besoin de publier à nouveau, et autrement, ce livre qui me tient à cœur. C’est une aventure qui m’enthousiasme ! Si ce premier roman s’adresse en priorité aux adolescents et aux jeunes de plus de 40 ans, il nous concerne tous en réalité, car il a aujourd’hui une portée universelle, et la vie à New York est non seulement multi-culturelle, mais aussi multi-sociale. Ce roman touche ceux qui ont déjà été à New York, ceux qui iront pour la première fois, et ceux qui y vivent ! Dans ce décor new yorkais, on retrouve les grands thèmes de la vie, les raisons de se réjouir, de s’enthousiasmer… En particulier, lorsqu’on traverse une période de remise en cause dans sa vie, qu’on a envie d’un nouveau départ, d’une nouvelle vie sur Terre, en quelque sorte. Je suis convaincu que ce roman touchera en premier lieu les adolescents âgés de 12 à 20 ans, mais aussi les nouveaux adolescents de plus de 40 ans ! Chaque nouvelle dizaine est une invitation au défi. Seul, on devient ou redevient soi-même. Ensemble, on se sent seul. Chaque aventure humaine est unique. Personne ne peut tricher dans la durée. Un jour ou l’autre, la vérité éclate au grand jour. On est tous invités à devenir la personne intime que l’on est, qu’on le veuille, ou non. Et New York est la meilleure plateforme de lancement terrestre, avant de goûter un jour à la vie céleste. New York est un porte-avions pour les « coucous » que nous sommes. Même s’il y a un co-pilote rassurant à côté de nous, chacun d’entre nous est convié au grand saut excitant et flippant en même temps : être son propre pilote ! D’ailleurs, tandis que Collonges-La-Rouge est reconnu pour être le plus original des plus beaux villages de France car l’homme l’a entièrement bâti de grès rouge, je suis certain que si quelqu’un organisait un jour le prix de la ville la plus enthousiasmante au monde, New York pourrait gagner la première place. Le premier titre que j’avais trouvé en 1988 pour qualifier le premier manuscrit qui représente aujourd’hui le réseau veineux autour d’un squelette de ce qu’est devenu ce livre était : Le sang de New York. Rouge comme l’énergie, rouge comme le sang qui circule en nous et qui nous permet d’exister dans la durée.

La fièvre au cœur ! est un livre romantique qui se lit vite ou très lentement selon. L’idée d’introduire des cocktails de fruits et de légumes dynamisants et rafraîchissants au début de chaque chapitre, me semble une fantaisie essentielle pour partager des émotions fortes et bien « entrer dans le livre » sans faire semblant. À l’origine, j’avais écrit ce livre pour passer avec chaque lecteur et lectrice un moment à part pendant deux heures, un moment de partage, de transmission. Comme si je prenais un verre à l’aéroport avec lui ou elle, comme avec un ami ou une amie. Un verre sympa et même inoubliable, avec un truc différent et particulier dans le cocktail de fruits et de légumes qui a été concocté pour l’occasion. Un truc unique qui donne envie de vivre à fond sa vie, qui soit sain et euphorisant en même temps. Un truc qui fait de ce morceau de vie un moment unique, pas seulement pour amuser la galerie dans les diners en ville. Un truc qui se boit, qui vous pénètre à l’intérieur et qui vous transforme à jamais. Un truc qui aide le lecteur ou la lectrice à se dire : « Bon Dieu, c’est vrai ! On ne vit qu’une fois officiellement, autant que ce soit à fond les baleines ! »

J’ai découvert des trucs dingues à New York et je ne voulais pas garder pour moi tout ce que j’ai appris sur la vie, la culture new yorkaise, grâce au génie et à la folie de cette ville magique et de ses habitants. Je voulais qu’on me croie quand j’ajoutais : « Oui, 80% de ce que j’ai écrit dans ce livre est arrivé ». Pour introduire de l’intrigue et du suspense à la lecture de ce livre, pour garder un peu de mon intimité et respecter ma pudeur naturelle d’auteur, pour que chacun puisse se mettre personnellement en situation dans New York comme moi j’ai plongé dans un cocktail détonant de fruits et de légumes variés, j’ai imaginé et composé des cocktails riches de plein de saveurs, de plein de couleurs, de plein d’origines différentes et issues de valeurs authentiques. J’ai inventé des cocktails sur-mesure à composer soi-même, à partir de recettes qui ne sont jamais deux fois de suite exactement les mêmes. Oui, je le conseille : pour qu’un cocktail soit encore plus excitant, les adultes de plus de 40 ans peuvent ajouter quelques gouttes de rhum à ces recettes inventées à partir d’expériences réussies. Dès 40 ans, l’esprit doit être un peu « dizzy » pour apprécier New York à sa juste valeur. « Dizzy », c’est le contraire de « busy ». Seul un esprit libre peut apprécier de se laisser porter par les sensations que procure cette ville magique ! « To become dizzy, être pris de vertige », c’est accepter la rencontre des extrêmes : l’enfer et le paradis. Je ne connais pas d’autre ville au monde qui permette de passer en si peu de temps du pire au meilleur, ou inversement, du meilleur au pire. À New York, en un pâté de maison vous changez d’univers, en une minute, vous changez de destinée. En 1987, c’était particulièrement vrai. En 2016, ça l’est toujours ! Le monde a tendance à évoluer vers la diversité, Paris qui héberge des juifs – chrétiens – musulmans appelés à cohabiter malgré toutes les difficultés, Paris ville que tu connais bien Thérèse, car tu y es installée aujourd’hui et depuis de multiples décennies, Paris en est la preuve vivante. Comment réussir à vivre ensemble en cumulant autant de différences culturelles ? New York nous montre le chemin… Construite à l’origine en 1930 pour les trains qui transportaient des marchandises, The High Line est aujourd’hui une promenade surélevée et un parc public dignes des plus beaux projets de développement durable au monde ! Chacun d’entre nous peut désormais sillonner Manhattan du nord au sud ou du sud au nord en empruntant un chemin bucolique, voire romantique, avec comme fil vert des espaces verts… Avis aux marcheurs et marcheuses de la planète !

Une dernière chose Thérèze… Pour moi aussi, essentielle ! À New York, j’ai découvert l’amour, le vrai. Celui qui donne un sens à la vie, un sens à une vie et si possible à deux vies. Oui, je l’avoue humblement maintenant, la rencontre avec Helena a provoqué chez moi un choc terrible. Il y a eu dans ma vie un « avant » et un « après ». Je suis né en 1964, mais c’est en 1987 que j’ai eu l’impression étrange de m’éveiller à la vie. Au début, quand je marchais dans Manhattan, j’avais l’impression que je vivais dans un film. J’avais envie d’interrompre quelques passants dans leur course effrénée. J’avais envie de les interpeller pour leur dire : « Arrête de jouer ! Arrête de jouer ta vie avec ta vie. » Et puis j’ai accepté cette sensation étrange que tous ces acteurs et toutes ces actrices ne jouent pas. Ils vivent la comédie de leur vie tout simplement. La comédie et la tragédie en même temps. En harmonie, en pleine cohérence entre leur cœur, leur corps, leur âme et leur esprit. C’est comme si les habitants de New York avaient pris leur parti d’assumer leur chemin de vie : « Il n’est pas sûr que Dieu existe, alors prenons-nous en main, devenons acteur ou actrice de notre vie ! »

« Je t’embrasse avec infiniment de reconnaissance et d’admiration, chère Thérèse, car par l’écriture, tu m’as aidé à être moi-même, à aller jusqu’au bout de mes envies, en osant ! »Philippe, toujours jeune auteur, puisqu’à chaque livre, tout est à recommencer.

4 Thérèse de Saint-Phalle est une femme écrivain française née le 7 mars 1930 à New York, d’un père français et d’une mère américaine, cousine double germaine de Niki de Saint-Phalle (les 2 frères ayant épousé les 2 sœurs). Elle a publié huit romans et elle travaille encore (et oui, elle est née en 1930 !) pour plusieurs maisons d’édition. Et elle y prend toujours autant de plaisir, elle y met toujours autant de son talent ! Fondatrice d’une association rassemblant des gens de toutes originesau xxe siècle, elle encourage l’amitié entre Juifs, Chrétiens et Musulmans, à Paris comme à New York… Elle est une « souriante des temps modernes », une jeune audacieuse qui toute sa vie a aimé les yeux pétillants, les regards doux ou révoltés, selon. Thérèse aime ceux et celles qui ne restent pas les bras croisés et qui acceptent un après l’autre, les défis de la vie qui leur sont proposés. Elle jubile quand un texte devient enfin le reflet authentique et lumineux d’un passage de vie. Et elle s’extasie (intérieurement) quand un texte devient enfin juste ! Quand le texte est prêt à être publié… Pour être partagé.

De vous à moi, « oui, j’aime la vie ! »

Imaginez un instant. Vous lâchez instantanément ce que vous êtes en train de faire… Vous posez votre stylo, vous rangez votre tablette et vous commandez un VTC pour rejoindre Roissy dans les meilleurs délais et sans aucun stress… L’avion vous attend. Dans trois heures, vous décollez pour New York, vol PA 119… Je vous attends tranquillement et je vous offre un verre avant de décoller… Je vous écoute et je vous livre aussi ce qui me passe par la tête. Maintenant… et même immédiatement ! En 2017, il sera trop tard. En France, ce sera les élections dans un climat d’attentisme et pas d’action. Après avoir vécu la journée d’horreur du vendredi 13 novembre 2015 que l’on oubliera jamais, on a tous en nous une envie de Tennessee, une envie de vivre une vie infinie. Une envie de dire « oui, j’aime la vie ! » et de sourire à la vie avec bienveillance et authenticité. « Oui, j’aime la vie ! » avec de la solidarité et de la bonté entre Terriens. « Oui, j’aime la vie ! » avec de l’amour et de l’amitié sur cette Terre des Hommes tant abîmée et si maltraitée. « Oui, j’aime la vie ! » avec de l’enthousiasme et des sourires qui égayent nos journées et nos projets. « Oui, j’aime la vie ! » avec notre âme, notre corps et notre esprit. Tout de suite, il est possible de nous engager pour une cause essentielle, vitale et qui ne peut plus attendre… Il est encore temps de faire un choix stratégique, psychologique et tactique : choisir l’enthousiasme plutôt que la morosité ! Quelle que soit la nature des problèmes auxquels on doit faire face, faire la gueule, se laisser gagner par la « ralôche » interne, se laisser bouffer par les reproches, se laisser mourir en pleine vie, se laisser aller au flagrant délit de déprime n’est pas la solution. Car déprimer est un délit… Un délit de sale gueule ! Un délit dont on peut faire des victimes dès que l’on sort du lit… Quand on déprime, on fait la gueule et ça se voit. Comme m’a dit un jour au télephone le comédien Popeck : « Si on ne peut pas changer la gueule qu’on a, il est possible de changer la gueule qu’on fait. C’est une question de politesse pour soi-même et pour les autres ! » Quand on dit « bonjour » du bout des lèvres, ça se ressent. Quand on ne sourit pas, ça se sent aussi. Quand on souffle pour un « oui » ou pour un « non », ça s’entend ! Pourtant dans notre vie actuelle, tout est prétexte à souffler et tout le monde peut se faire piéger. Bien malin celui ou celle qui dira : « moi, je passe à travers ». Comme le stress négatif montant, la tentation de faire la gueule est omniprésente et omni-menaçante. Mais attention ! Car un jour, on n’a plus la force de souffler sur ses bougies d’anniversaire, la vie nous a bouffé de l’intérieur tellement on a soufflé quotidiennement.

Ma gueule. Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? Je me regarde dans la glace. Le « Burn in » ou le « Burn out » ne se voit pas à l’œil nu. Je m’en apercevrai quand je serai « Burn » tout court ! Oui, j’y suis passé moi aussi. Il paraît que la machine infernale est en route et n’épargnera personne. Sur 1000 personnes, 999 seront touchées. Peu à peu, de décennie en décennie, les passants et les passantes vivant sur cette Terre perdent leur vie. Ça commence par un sentiment étrange, bizarre. Le sentiment d’être dépassé(e) par les événements. Ça continue par un autre sentiment étrange, bizarre. Le sentiment d’être sous l’eau. Ça continue encore avec des soucis. À tel point qu’au lieu de dire : « avec plaisir ! », on dit « pas de souci ! ». On se réjouit d’être épargné et en même temps, on a peur pour la suite des événements. Comme une machine à laver le linge qui ne s’arrête jamais, l’être humain est pris aujourd’hui dans un tourbillon permanent : à la maison, le linge est propre, il faut vider la machine. Le linge est sale, il faut la faire tourner, récupérer le linge encore humide et le faire tourner pour l’essorer. Tous autant que nous sommes, nous avons peu de répit entre deux machines : de sales, nous devenons propres et humides, de trempés, nous devenons épuisés et secs. Tourner, tourner, jusqu’à nous faire tourner la tête ! Entre le lavage et l’essorage, quelques secondes de répit et c’est reparti. Nous sommes invités à vivre en permanence en apnée, sous l’eau. La vie d’aujourd’hui laisse peu de répit. Pas beaucoup le temps de faire pipi ! Une pression permanente dans les entreprises et pas seulement dans les pneus… De façon plus générale, dans la vie en société, le stress négatif se répand autour de nous comme une tache d’huile. Qui d’entre nous n’a pas dans son entourage une personne qui craque, qui se met en mode « off » pour éviter le pire ? Le bon stress, où est-il ? Le stress du sportif, de la fille ou du gars qui se met en position de gagner, de la fille ou du gars qui, parce qu’elle ou il est dépassé(e) par la machine dont on l’a fait rêver – un smartphone, n’en a jamais assez ! Le « 6S » est sorti, immédiatement le « 6 » devient « has been ».

Moi, j’aime bien mes CD, des objets physiques avec les textes des chansons dans les pochettes, des CD qui datent du xxe