La Métamorphose du bunker de Zurich - Andrea Bühlmann - E-Book

La Métamorphose du bunker de Zurich E-Book

Andrea Bühlmann

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Beschreibung

Balayer, balayer et encore balayer la poussière sous le tapis ! Derrière les murs du bunker se cachent de sombres profondeurs. Il faut sauver les apparences et faire pression sur les employés afin qu'ils se taisent. Les preuves sont détruites et les alibis sont fabriqués. On donne l'illusion d'un monde sacré. Les employés n'ont pas le droit d'avoir leur propre avis, car le pot aux roses ne doit pas être découvert. Dans ce cas, je préfère fumer un joint ! Le premier coffee shop de Zurich, dont l'ouverture a été autorisée à des fins scientifiques, constitue la première étape dans le processus de transformation du bunker en une organisation au fonctionnement cohérent. Cependant, il faudra encore d'autres mesures pour que les employés apprennent à se respecter et à travailler intelligemment...

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Andrea Bühlmann

La Métamorphose du bunker de Zurich

Le « phénomène du bunker » : Pouvoir, prestige, sucre et fouet

 

 

 

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Inhaltsverzeichnis

Titel

Chapeau de la pièce

Acte I - Le bunker de Zurich

Acte II - Sur le toit-terrasse

Acte III - La sépulture

Acte IV - Le débat

Acte V - Le licenciement - enfin libre

Acte VI - La voie indienne

Acte VII - Le professeur indien

Acte VIII - La métamorphose

La Pièce

Impressum neobooks

Chapeau de la pièce

Auteure : Andrea Bühlmann

Relecture : Karl Kelschebach

Traduction : Textcase, Utrecht

Le « phénomène du bunker » : Pouvoir, prestige, sucre et fouet

Lorsqu’on travaille dans un bunker 8 heures et 24 minutes par jour, il faut être attentif. Certains arrivent à faire quelque chose d’utile pendant ce temps alors que d’autres ne réfléchissent pas du tout à la portée de leur travail. La propension à tout contrôler à l’excès due à l’ennui est manifeste et mène à une perte de créativité, d’innovation et de motivation. De plus, la motivation est aussi réprimée par les processus hiérarchiques. Il est difficile pour les employés d’imposer ou de changer quoi que ce soit, car ils sont alors renvoyés de personne en personne, doivent patienter, ne reçoivent pas de réponse satisfaisante ou n’ont pas l’occasion de clarifier directement leurs requêtes avec la personne responsable. Les employés sont malgré tout tenus de renseignements externes. Du fait de l’absence de réactions, les employés semblent être peu compétents. Après plusieurs tentatives, les requêtes ne sont acceptées que par écrit et traitées à la tête du client. De plus, elles doivent être reformulées au moins cinq fois avant que l’employé ait le droit de retranscrire leur contenu dans un formulaire. Or, le message n’a pas changé depuis le premier document, ces processus ne sont donc que de pures chicanes. Si l’employé n’a pas encore abandonné, commence alors la phase d’attente. Des réunions passent, lors desquelles la requête aurait pu être abordée. Et bien sûr, elles sont organisées sans l’employé responsable. S’il se renseigne auprès de la lignée, il ne recevra aucune réponse et la requête sera ignorée. S’il saute un maillon de la chaîne hiérarchique, il se fera engueuler parce qu’il n’a pas respecté le règlement. Au prix de grands efforts, il finira par apprendre que sa requête n’a pas encore été traitée. Bien sûr, elle le sera un jour, mais l’employé responsable ne sera pas mis au courant des décisions prises, car il est lui-même chargé de contrôler les processus. Il faut presque qu’il devine quand sa requête sera à l’ordre du jour. S’il se renseigne et propose une réaction officielle pour d’autres requêtes, il sera, entre autres, qualifié d’arrogant. L’employé ne doit se mêler de rien, il faut qu’il se contente d’aider. Il est traité avec un manque de respect total ; pas directement bien sûr, mais par de quelconques moyens détournés pour qu’il ne puisse pas se défendre. S’il se justifie, l’information ne remontera pas tous les maillons. La voie directe est exclue. De cette façon, le dirigeant d’un bunker ne sera pas tracassé par des requêtes qui ne sont de toute façon pas importantes pour lui. Il ne doit s’occuper de rien. D’un autre côté, il se peut aussi qu’il ne connaisse pas bien les processus de l’équipe et qu’il soit reconnaissant de pouvoir disposer de plus d’informations qui lui permettraient de restructurer les processus d’une manière sensée ; mais évidemment, les employés intermédiaires refusent qu’il soit mis au courant. En effet, si les processus sont modifiés, ces employés auront moins de pouvoir. Ils ne pourront alors plus bloquer aucune requête. Aussi la plupart des collaborateurs se sont-ils résignés à ne pas remettre en question les processus et à bloquer toute demande ou tout changement. Mais ils continuent malgré tout à raconter partout qu’ils ont énormément de travail. Certaines personnes ne font même pratiquement que ça de la journée. Par conséquent, ils n’ont alors pas le temps de faire quoi que ce soit de constructif. En revanche, d’autres se donnent du mal pour leur travail et n’ont vraiment pas le temps de papoter. Ceux-là, on ne les remarque pas, car ils se terrent derrière l’écran de leur ordinateur. Malheureusement, il n’existe souvent que les deux extrêmes, le juste milieu est rare dans les bunkers.

Le « phénomène du bunker » est défendu par tous les moyens existants, on prétend qu’il est blanc comme neige pour qu’il ne soit jamais remis en question de l’extérieur. Mais les gens ne sont pas faits pour vivre de telles situations. En se soustrayant à leurs responsabilités et en ruinant les perspectives de changement, les employés sont exposés une pression importante. À cause de cela et de la peur de perdre leur prestige et leur sécurité financière, la plupart des employés s’adaptent à la situation. Mais il faut bien pouvoir relâcher cette pression. C’est pour cette raison que certains passent leur frustration sur leurs collègues, bénéficient de quelques privilèges au détriment des autres, deviennent dépressifs, se résignent, contractent des maladies dues au stress, développent des troubles obsessionnels compulsifs ou un comportement addictif. Si ce genre de phénomène s’est déjà manifesté, il sera encore plus difficile pour un employé de quitter son emploi. Et dans ce cas, ce n’est pas pour se réorienter professionnellement qu’il aura besoin de toute son énergie, mais pour vaincre la maladie. Il tombe alors dans la spirale négative de l’absurdité et de l’absence de perspective. Partir au bon moment, tant qu’on est encore assez autonome et en forme, représente un grand défi.

Dans le bunker, il y a aussi ceux qui s’incrustent, des profiteurs. Mais ces « susucres » bien planqués sont à la charge des autres employés et sont illégaux. Ils peuvent aussi être source d’une accumulation absurde d’heures supplémentaires pour pouvoir prendre plus de jours de congé. On arrive tous les jours une heure plus tôt, on s’occupe pendant ce temps de choses d’ordre privé et on peut en échange prendre encore quelques mois de congés d’un coup de temps à autre. Ce sont des heures pendant lesquelles on peut organiser beaucoup de choses, comme faire les plans d’une nouvelle maison, choisir une nouvelle voiture, trouver une place en crèche, organiser des fêtes, etc.

Les chefs vont au club de musculation sur leur temps de travail. Leur mission est accomplie tant que les employés font leur travail. Ces derniers sont contrôlés pour éviter que la situation dégénère et qu’ils imitent ce comportement. Faire du sport pendant les heures de travail est un « top-susucre ». Les employés ne doivent pas dépasser leur nombre maximum d’heures de travail pour que les chefs puissent récupérer leurs heures supplémentaires. Dans le cas contraire, l’équipe ne fonctionnerait pas et on s’en rendrait compte. Dans une telle constellation, il y a souvent des alliances entre les « susucres » qui se défendent mutuellement. Si un employé est traité injustement lors des procédures administratives, il faut chercher comment pallier cette injustice. Cela nécessite évidemment un bouc émissaire servant d’exutoire aux frustrations. C’est sur lui qu’on peut attirer l’attention. On peut le surveiller en per- manence, le contrôler, lui attribuer n’importe quelle faute et l’humilier, dans le seul but que les « susucres » ne se fassent pas prendre. Une institution organisée de susucres criminels, dont on dissimule subtilement les traces pour garder soi-même les mains propres. Les employés qui ne revendiquent pas les « susucres » illégaux comme leurs – et qui veulent se battre pour des avantages légaux et la justice –, se voient brimés, car ils sont dangereux. En effet, pour que la société de susucres fonctionne, il faut que tout le monde y participe, quel que soit le rôle que les employés se voient attribuer. Certains mènent une vie de susucre, tandis que d’autres vivent un supplice, car ils sont tenus en laisse, comme un chien, par les amateurs de susucres pour qu’ils puissent être contrôlés. Si on remarque qu’un employé refuse de faire partie de la société de susucres, sa laisse sera encore raccourcie. On lui ôtera toute liberté possible. Les conditions générales seront modifiées dans leur ensemble pour qu’il perte toute motivation. Si ces humiliations entraînent un burn out chez cet employé, il sera de toute façon le seul responsable de la situation et on pourra alors vraiment bien le dénigrer ! Pour que ces employés se taisent et ne dévoilent rien, on cherche un moyen coercitif ; on les persécute pendant leur temps libre et on leur fait peur. Le bunker doit garder à tout prix les mains propres. Si un employé décide malgré tout de démissionner à cause de la situation de travail désagréable, on invente une stupide raison expliquant pourquoi il n’a pas sa place dans l’équipe. Le but de ce mensonge est que les autres employés en parlent et dénigrent l’employé en question, même si ceux-ci sont tous conscients que la situation sur leur lieu de travail est catastrophique et que l’employé a été traité injustement. De plus, le bunker adopte ce comportement pour se protéger et pour ne pas devoir remettre en question les processus et assumer sa faute. Mais il s’agit également d’une mise en garde destinée aux autres collaborateurs : si vous ne vous conformez pas aux règles, vous subirez le même traitement. On inspire la peur et on fait pression sur les employés. En outre, cette pression se voit aussi intensifiée par le manque de perspectives sur le marché du travail. Un employé qui démissionne n’aura presque aucune chance de retrouver un emploi similaire. De plus, on exige toujours plus de diplômes pour un poste, même s’il ne s’agit que de rédiger des comptes-rendus. Ainsi, la concurrence mutuelle est elle aussi intensifiée. Un employé ne peut pas non plus se permettre de démissionner, car le bunker fait aussi très attention à ce que les collaborateurs n’amassent pas trop d’argent, pour qu’on puisse encore les faire chanter. Les employés bien qualifiés sont mis au chômage partiel pour qu’ils puissent tout juste subvenir à leurs besoins. De cette façon, ils ne peuvent pas non plus se permettre de démissionner, sinon ils s’endetteraient au bout de deux mois. En effet, les cotisations de chômage n’auront pas encore été versées. Ils sont donc forcés à dissimuler des crimes, sinon le licenciement et la chute sociale les menacent.

Acte I - Le bunker de Zurich

Le bunker de Zurich est un bâtiment ultramoderne aux grandes baies vitrées et aux murs nus et gris. Les employés viennent juste d’emménager dans l’immeuble. À l’intérieur, des locaux administratifs sont disposés dans un couloir en forme de fer à cheval. Tout est transparent, il n’y a aucune intimité et l’ensemble est très impersonnel. On ne voit ni plantes ni photos, seulement le mur gris. Les écrans d’ordinateur sont visibles de partout. À droite, on peut apercevoir un bureau transparent. Il s’agit de celui de monsieur Soumission. À gauche, un bureau identique. Il s’agit de celui de monsieur le Dr Kouglof, le chef du premier étage. Même s’il ne fait que s’asseoir à son bureau, passer des appels téléphoniques et être invité de temps à autre à une réunion, sa blouse blanche de médecin est accrochée à un cintre comme une peinture au mur. La blouse n’a pas été utilisée depuis des années. Mais elle n’est pas pous- siéreuse pour autant, car monsieur Kouglof la dépoussière lui-même tous les jours. Au milieu de la scène se trouve un local transparent où les employés prennent leurs pauses-café. Cette pièce est également utilisée pour les réunions. Dans le couloir, il y a les bureaux de la Princesse des bols chantants, de madame Pierre l’Ébouriffé et de madame Babioles. À l’arrière, on peut voir les bureaux du secrétariat et des juristes. Monsieur Jésus, le chef des juristes, y a aussi son propre bureau qu’il peut fermer à clef.

Les bureaux sont tous transparents et bien visibles pour le public. Au milieu des locaux, il y a une porte qui mène à la cage d’escalier du bunker. C’est par là que tout le monde entre et sort. Tout le bunker est très tendance mais pas fonctionnel. L’atmosphère y est très pesante. Les employés n’arrivent plus à respirer et portent sur leurs épaules un fardeau dont ils ne peuvent parler. Une secrétaire traverse les locaux à toute allure et passe tout son temps à dire qu’elle a beaucoup de travail et qu’elle doit balayer la poussière sous le tapis. La secrétaire de direction s’endort presque sur sa chaise. De temps à autre, elle se remet du vernis sur les ongles.

Lors de l’inauguration, chaque collaborateur a reçu une gourde en verre sur laquelle un « logo du bunker » a été gravé. Les employés peuvent la remplir gratuitement à un distributeur d’eau. Ils emportent leur gourde partout et y boivent de temps à autre. Parfois, c’est la pagaille. Madame Pierre l’Ébouriffé a dessiné une marque sur la sienne à toutes fins utiles, mais il lui arrive tout de même de se tromper de gourde. Chaque employé a également reçu un balai avec le « logo du bunker ». Pour le cas où il y aurait de la poussière à cacher sous le tapis. À l’ar- rière-plan, on peut distinguer des archives électroniques gigantesques. Tout est archivé dans le bunker ! Tout est contrôlé avant l’archivage et peut-être même, manipulé ? Seules les secrétaires ont accès à ces archives. Il faut qu’elles aient elles aussi une occupation. Des dos- siers roses s’accumulent sur les bureaux. Chaque texte, chaque conversation téléphonique doit être archivé dans l’ordinateur et dans le dossier rose. En fait, tous les employés ainsi que monsieur Kouglof sont des archivistes, même s’ils sont au moins deux fois bac + 3. Les médecins ont encore le titre ridicule de « docteur en médecine ». Les personnes avec un diplôme essayent bien sûr de déléguer le maximum de travail d’archivage aux secrétaires. Après tout, personne n’aimerait être archiviste. De plus, ils ont tous aussi été embauchés en tant qu’experts ou même comme chefs de département. Il faut bien sûr respecter ce niveau hiérarchique avec les secrétaires. Les employés doivent être corrects avec elles. L’écart hiérarchique doit être clair. Au fond, les secrétaires n’ont même pas fait d’études supérieures. Et lorsqu’ils leur lancent des remarques condescendantes, les médecins frustrés ne s’en rendent même plus compte.

Dr Soumission (Il monologue.) :Monsieur le Dr Kouglof va de plus en plus mal. Il faut que je trouve une solution. J’ai conclu un « pacte diabolique » avec madame le Dr Babioles. J’aimerais qu’elle me succède si je reprends le poste de monsieur le Dr Kouglof. Elle n’a pas d’enfants et elle ne doit dépendre de personne. Cela me permettra de continuer à utiliser tous les « susucres » dont je me suis servi jusqu’à présent. Évidemment, madame Pierre l’Ébouriffé n’aime pas ça. Elle devrait céder une part de son temps de travail à madame Babioles. Cette dernière a bien sûr encore cancané, sinon madame Pierre l’Ébouriffé n’aurait rien su avant que le pacte ne soit effectif. Désormais, aucune des deux n’est motivée et elles se disputent. Elles n’arrivent pas non plus à comprendre pourquoi nous avons confié la fonction de chef à la Princesse des bols chantants. Les médecins ne sont que des collaborateurs scientifiques. Je dois changer ça. Il faut déjà qu’on voie que ce sont les médecins qui commandent en interne ! Je vais simplement leur donner un titre de docteur en chef pour qu’elles puissent l’écrire sur leur carte de visite. Ça fait bien, c’est représentatif et pas cher. Cela nous permettra de motiver les deux médecins. Une motivation gratuite ! Je suis génial, un génie !

L fumeur de pipe à la retraite :Voilà, j’ai fait mon travail. J’ai tout remis à mon successeur, la Princesse des bols chantants. Je lui ai transmis tous les liens des sites Internet utiles, toutes les adresses électroniques et tous les accès aux plates-formes d’informations. Ça fait bizarre de retrouver sa liberté après toutes ces années passées dans ce bureau. En fait, j’aimerais bien attiser les discussions sur les initiatives de Bortoluzzi, sur la prise en charge des frais des soûlards et sur l’hôtel Suff de la police municipale de Zurich dans les médias. Après de nombreuses années de travail de bureau stupide, ça aurait enfin été un sujet qu’on aurait pu aborder dans les médias. Depuis l’évacuation du parc Platzspitz, je n’ai plus attiré l’intérêt public, je n’ai plus eu aucune demande des médias. Du temps du parc Platzspitz, le réseau fonctionnait, nous sommes sortis en personne – nous pouvions gérer activement la situation et l’améliorer. On nous employait et on nous montrait la considération nécessaire. Mais ces dernières années, ça a beaucoup changé. De plus, les compétences décisionnelles dans le secteur social ont été transférées à une autre direction. Depuis, je n’ai plus de droit de veto. Dans la communication, on a aussi changé le règlement interne et seuls les attachés de presse peuvent communiquer des informations aux médias, pas les responsables de dossiers. Tous les employés doivent signer ce document sur le secret professionnel quand ils sont embauchés. De cette façon, monsieur Larbin en chef peut tout contrôler. (Il tend un document à la Princesse des bols chantants pour qu’elle le signe.)

Le fumeur de pipe à la retraite (Il lit quelques lignes du document à voix haute.) :Le contenu principal du document est le suivant : « Par ma signature, je déclare laisser entièrement à l’attaché de presse le soin de fournir aux médias les renseignements concernant les domaines thématiques dont je suis responsable. L’employé n’a pas le droit de communiquer directement des informations aux médias, à moins d’avoir reçu l’autorisation explicite de monsieur Larbin en chef. Toute personne qui enfreindrait ce règlement pourrait faire l’objet d’un licenciement. »

La Princesse des bols chantants (Elle plisse le front et montre une hésitation.) :