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Vous vous interrogez sur la manière de surmonter la procrastination, de mener à bien vos projets, de lancer votre entreprise, de dépasser vos limites ou de prendre la parole en public ? Cet ouvrage est bien plus qu’un simple manuel : c’est un guide complet conçu pour répondre à toutes ces questions et bien d’autres encore. Enrichi d’exemples concrets, il vous accompagnera efficacement vers une véritable proactivité personnelle.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Diolin Ondele est un coach en développement personnel et expert en motivation reconnu à l’international. Directeur général de "Diolin" Coaching Consulting – DCC –, il est également un conférencier inspirant et auteur de l’ouvrage "La recette du bonheur" autoédité en 2020.
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Diolin Ondele
La puissance de l’action
Essai
© Lys Bleu Éditions – Diolin Ondele
ISBN :979-10-422-3808-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À mes enfants : Victoria, Winner, Kenaya, Kimia.
Vous êtes la raison pour laquelle je dois réussir.
À Estelle, mon épouse, dont le soutien, les prières, l’amour
et la compréhension m’accompagnent chaque jour.
Au Seigneur Jésus Christ
qui me comble de sa miséricorde chaque jour.
Je me permets de commencer mon introduction, en citant le conférencier américain Les Brown, un de mes conférenciers de prédilection.
Les Brown, lors de nombreuses conférences, posait souvent à son auditoire cette question : Quels sont les endroits les plus riches de la terre ?
J’ai également eu cette habitude lors de mes séminaires, de poser cette même question. Très souvent, je reçois des réponses du genre : les USA, la Chine, la RDC, etc.
J’aime toujours rassurer mon auditoire, en lui disant qu’il n’a pas tort. Cependant, la réponse habituelle que l’on donne : Ce sont les cimetières qui sont les endroits les plus riches de la terre.
Pourquoi les cimetières ? Justement, parce que c’est dans les cimetières où l’on trouve des gens qui sont morts avec des rêves qu’ils n’ont pas pu réaliser. Dans les cimetières, on peut trouver par exemple une personne qui avait écrit une belle chanson qui devrait peut-être rivaliser avec celle de Michael Jackson, sauf qu’elle est morte avec sa chanson sans l’avoir chanté.
Une personne qui caressait le rêve d’écrire un livre révolutionnaire, mais ne l’a pas écrit. Une personne qui devrait s’exprimer sur un sujet très important, qui malheureusement ne l’a pas fait. Alors que son intervention aurait pu apporter une solution à une crise planétaire. Une personne qui détenait une formule pouvant éradiquer une pandémie, mais hélas ! il ne l’a pas rendue public. Une personne qui était amoureuse d’une certaine personne, dont l’union devait donner naissance à un savant, elle est malheureusement morte sans même lui avoir déclaré sa flamme.
Je me dis souvent qu’il y avait certainement une personne qui détenait le remède contre le SIDA, à cause de son inaction, elle est morte sans laisser au monde le remède.
Ce livre est destiné à ceux qui veulent devenir des hommes et des femmes d’action. Ceux qui ne veulent pas aller dans la tombe sans avoir libéré leur potentiel ou laisser derrière eux toute la connaissance qu’ils ont acquise.
J’aime cette citation : Live full and die empty. On doit vivre en étant rempli de connaissance et mourir vide, c’est-à-dire partager toute cette connaissance.
Ce qui m’a conduit à écrire ce livre, c’est effectivement un constat que j’ai fait sur certaines personnes que j’ai côtoyées jusqu’à ce jour. J’ai remarqué que la plupart d’entre elles parlent beaucoup, mais agissent peu.
Ils sont pleins de projets, des rêves de toutes sortes, mais pour des raisons que j’ignore, ne passent jamais à l’acte.
Selon moi, s’ils pouvaient seulement prendre la décision d’agir chaque fois qu’une idée leur traversait l’esprit, leur vie changerait de tout en tout. Je vous invite à lire ce livre attentivement, ne le lisez pas comme un roman, ne sous-estimez pas la simplicité des conseils contenus dans ce livre.
Ce livre va vous transformer positivement, je le dis avec conviction. La plupart des coachs ou auteurs à succès ont l’habitude d’affirmer la même chose. Un moment donné, je pense qu’il s’agit d’une invitation simplement à la lecture de leurs ouvrages.
Pour ma part, je le dis avec assurance. Lorsque J’ai écrit mon premier livre, La recette du bonheur, je n’ai pas prétendu que ce livre changerait la vie des lecteurs, bien que je le croie. Pourquoi ? Pour la simple raison que dans cet ouvrage (La recette du bonheur) je parlais de la vie en général.
Je présentais les choses de façon à ce que les lecteurs comprennent qu’ils pouvaient réussir même lorsqu’ils ne possèdent pas les bonnes cartes.
Comme il est dit : Dans la vie, le plus important ce n’est pas de posséder les bonnes cartes, mais plutôt de savoir les utiliser.
Dans le livre, La recette du bonheur, j’ai parlé des lois. Laissez-moi vous faire part d’un témoignage extraordinaire que j’ai reçu en lien direct avec ce livre.
Un jour, alors que j’étais couché dans ma chambre, j’ai reçu un message sur mon téléphone. Ce message m’exigeait d’appeler absolument le directeur d’une grande entreprise de la place. Car ce dernier avait besoin de moi urgemment. Tout de suite, je me suis dit qu’il s’agissait encore d’une plaisanterie de mauvais goût.
Un mois plus tard, un nouveau message, et là, l’expéditeur me demandait si j’étais déjà entré en contact avec le directeur de cette structure. À partir de cet instant, j’ai commencé à réaliser qu’il ne s’agissait pas d’un canular. Comme il y avait le numéro de téléphone de ce directeur, je l’ai appelé de suite. Au bout du fil, un monsieur très jovial, très accueillant et surtout très humble.
Il me fit alors ce témoignage qui me marqua énormément :
— Coach, je suis très content que vous m’ayez appelé. J’ai longtemps cherché à vous contacter. Lors de votre passage à Kinshasa, vous aviez participé à un séminaire sur l’entrepreneuriat. Vous étiez intervenu pendant au moins 10 minutes. Lors de votre intervention, vous avez présenté votre livre intitulé La recette du bonheur. J’ai acheté ce livre juste après votre intervention. À l’époque, je n’occupais pas encore le poste que j’occupe aujourd’hui. J’ai lu votre livre intégralement et un chapitre avait retenu plus mon attention en particulier, c’est le chapitre sur la responsabilité. Ce chapitre m’a aidé lors de mon interview avec le président de la République.
Je puis dire alors que vous m’aviez, en quelque sorte, aidé à accéder à cette fonction. Je tenais personnellement à vous témoigner de ma sincère gratitude en personne.
J’ai plein de témoignages des vies transformées grâce à mon premier livre, La recette du bonheur. C’est avec un immense plaisir que je me permets d’affirmer que ce livre, La puissance de l’action, va vous aider à passer un cap dans tous les secteurs de votre vie.
Excellente lecture !
Ce chapitre est l’un des plus intéressants de ce livre. Pour la simple raison que l’autodiscipline est l’une des clés majeures de l’épanouissement et du succès de tout un chacun.
Plusieurs auteurs ont écrit des livres sur la réussite. Tous s’accordent à dire que l’autodiscipline est la clé maîtresse de la réussite personnelle.
Nous observons dans la société, malheureusement, les dégâts causés par le manque d’autodiscipline.
Parmi les conséquences du manque d’autodiscipline, nous avons la victimisation.
Les victimes sont souvent des gens qui accusent les autres d’être responsables de ce qui leur arrive. Elles ont tendance à ne pas assumer leur responsabilité.
Voici une liste non exhaustive des questions qu’elles se posent :
– Pourquoi ceci m’arrive-t-il ?
– Qu’ai-je fait pour mériter cela ?
– Pourquoi je n’arrive pas avec mon salaire à joindre les deux bouts chaque mois ?
– Pourquoi l’argent me file-t-il entre les doigts ?
– Je ne comprends pas, pourquoi suis-je en surpoids ?
– Pourquoi je n’arrive pas à mettre un terme à cette addiction ?
– Pourquoi suis-je incapable de gérer mon argent ?
– Pourquoi je n’arrive pas à écrire mon propre livre ?
Voici quelques questions que se posent la plupart des gens qui manquent d’autodiscipline. Peut-être que vous vous reconnaissez.
A contrario, les gens qui pratiquent l’autodiscipline se poseront des questions du genre :
– Comment faire pour m’en sortir ?
– Que dois-je faire pour attirer le meilleur ?
– Comment faire pour joindre les deux bouts avec mon salaire ?
– Comment faire pour gagner plus d’argent ?
– Comment faire pour avoir le poids idéal ?
– Comment faire pour mettre un terme à cette addiction ?
– Comment faire pour mieux gérer mon argent ?
– Comment faire pour écrire mon propre livre ?
Dans la première catégorie de questions, l’individu se considère vraiment comme une véritable victime. Ces questions posées l’emmèneront à rechercher les causes de ce qu’il traverse et non la solution. Dans la plupart des cas, les réponses vont l’orienter vers des causes extérieures.
Par contre, dans la deuxième catégorie, l’individu se considère véritablement comme l’unique responsable de ce qui lui arrive, voilà pourquoi les questions qu’il se pose sont inhérentes à sa propre personne. Il est beaucoup plus orienté vers la solution plutôt vers les causes.
Vous l’auriez remarqué que ça demande de la discipline pour exécuter une stratégie. Je veux préciser une chose pour apporter de l’équilibre dans mes propos.
Chercher à connaître les causes de nos problèmes n’est pas mauvais. Bien au contraire, il est extrêmement important, car cela nous aide à ne pas commettre les mêmes erreurs. À la seule condition d’en tirer une leçon.
Toutefois, il n’est pas bon de s’arrêter à ce genre de question, car connaître la cause ne vous tirera pas de l’affaire. C’est plutôt lorsque nous mettons en place des stratégies que nous réussissons à nous tirer véritablement de l’affaire.
Il est dit qu’il existe deux types de souffrance, le premier est causé par le regret. Et le second est causé par le l’autodiscipline. La différence entre les deux se situe au niveau des effets.
La première forme de souffrance, celle causée par les regrets, se manifeste par le fait de se plaire dans une certaine zone de confort. Cette zone de confort qui te prive de faire un certain nombre de choses inconfortable. Dans un premier temps, tu te sentiras bien, parce que tu ne cesses de faire que les mêmes choses. Ce n’est qu’après que tu te rendras compte que tu as perdu un temps fou. Tu regretteras de ne pas avoir fait les choses capitales, à l’instar de faire tes devoirs, prospecter de nouveaux clients, faire quotidiennement du sport, etc.
Je vais prendre un petit exemple pour vous aider à bien assimiler ce que j’essaie de vous faire comprendre. Prenons le cas d’un homme que je nommerais Albert. Albert est en surpoids. Il réalise que son état de santé peut se dégrader si et seulement si, il n’opère pas des changements radicaux au niveau de son style de vie.
Pour perdre du poids, il apprend qu’il est nécessaire qu’il change son alimentation, qu’il doit faire quotidiennement de l’exercice physique. Cependant, il mange excessivement du chocolat, il est fan number one des fast-foods. Au lieu de mettre un terme avec tout cela, il préfère continuer à se gaver de chocolat et des hamburgers. Ce comportement est sa zone de confort. Il se sent bien en mangeant du chocolat toute la journée que de fréquenter une salle de sport par exemple. La salle de sport représente ainsi sa zone d’inconfort. Ce qui adviendra, c’est qu’au finish lorsque son état de santé va se dégrader, il passera le reste de sa vie à nourrir des regrets du genre : Si à cette époque j’avais simplement pris la résolution de faire plus de sport.
La souffrance due au regret, on la ressent plus tard. Elle peut durer toute votre vie. C’est-à-dire au départ, on est bien dans ses mauvaises habitudes, si on n’y met pas un terme, c’est plus tard qu’on subit les conséquences.
La souffrance causée par l’autodiscipline se manifeste lorsque tu décides de sortir de ta zone de confort pour finalement faire des choses inconfortables, tout en ayant conscience des bénéfices à moyen ou long terme que tu recevras.
Quand j’ai pris la décision d’écrire ce livre, j’ai plusieurs fois ressenti l’envie d’abandonner. Car passer du temps devant la télé était plus confortable que de réfléchir sur ce que je pouvais bien écrire.
J’avoue que juste penser au fait d’écrire m’ennuyait. De l’autre côté, j’étais persuadé que si je n’écrivais pas ce livre, je serais hanté par un sentiment de regret qui allait me poursuivre tout le reste de ma vie. C’est la raison pour laquelle je m’étais résolu de consacrer au moins 30 minutes par jour à la rédaction de ce livre. Je vous assure que je n’avais pas toujours la motivation pour me mettre à écrire. Chose incroyable, malgré le fait que je n’étais pas motivé, dès que je me mettais à écrire, au bout d’un moment, je retrouvais la motivation nécessaire pour continuer.
N’attendez pas d’être motivé pour agir, agissez et vous trouverez la motivation pour continuer d’agir.
Diolin Ondele
L’exemple qui illustre parfaitement le deuxième type de souffrance causée par l’autodiscipline est le suivant :
Prenant le même personnage, Albert, dans une situation similaire à la première. Albert est toujours en surpoids, cette fois au lieu de continuer avec la malbouffe, il décide de manger sain et de fréquenter une salle de sport. Une pratique à laquelle il n’était pas habitué jadis. Il s’autodiscipline à fréquenter la salle de sport trois fois par semaine. Chaque séance représente une vraie torture pour lui. Il persévère tout de même. Au bout d’une année, il est très heureux de constater le résultat. Un corps de rêve, des tablettes de chocolat à la place du gros ventre qu’il avait jadis.
Tout petit, on nous demande de faire nos devoirs ; on nous demande d’aller au lit à une certaine heure ; on nous demande de parler d’une certaine façon à nos amis (des mots qu’il ne faut pas employer, des attitudes qu’il faut avoir), à nos parents, aux inconnus, ou aux supérieurs.
On nous apprend tellement de choses, à l’instar de bien se tenir à table, faire son lit, etc.
Toutes ces choses pour qu’au finish nous soyons acceptés en société. Pour que nous existions dans le regard de l’autre. Ça s’appelle « éducation ».
Pour que cette éducation soit effective, cela requiert une certaine dose de discipline tant de la part des parents que de la part de l’enfant. Éduquer un enfant n’est toujours pas aussi simple.
Les parents doivent, eux, aussi, apprendre à s’autodiscipliner afin de réussir leur mission en tant que parents.
Cette autodiscipline consiste à respecter par exemple une certaine heure pendant laquelle ils doivent enseigner à l’enfant un certain nombre de choses. Ensuite, ils doivent discipliner l’enfant afin de mettre les enseignements reçus en pratique. Veiller par exemple à ce que son lit soit bien arrangé, faire la table a une certaine heure, se brosser les dents après et avant d’aller au lit, etc., voici une liste non exhaustive des petites choses de la vie que nous enseignons à nos enfants.
Pendant cette période de l’enfance à l’adolescence, les parents sont toujours aux côtés de l’enfant sauf quelques exceptions où par exemple l’enfant commence très tôt à se prendre en charge. Cela peut être causé par le décès précoce des parents ou de l’abondant de ces derniers.
Devenu adulte, on doit nécessairement comprendre que la donne doit changer. Les parents ne seront plus là à veiller à ce que certaines règles de vie soient respectées. Lorsqu’on est adolescent, nos parents attendent de nous que nous fassions nos devoirs, ils attendent de nous que nous réussissions dans nos études, ils veillent par exemple à ce que nous nous brossions les dents avant de dormir, etc. Cependant, la société ne nous impose pas de nous brosser les dents chaque matin et chaque soir, la société ne nous oblige pas de prendre des cours de développement personnel, la société ne nous oblige pas de faire du sport, la société ne nous oblige pas de nous instruire continuellement. Toutes les choses qui contribuent à notre croissance personnelle sont de notre entière responsabilité.
Il convient à ce moment de se faire violence, de s’autodiscipliner, et de comprendre la nécessité de passer à l’action.
S’imposer une certaine rigueur afin de respecter les règles que l’on sait être bénéfique pour soi, sans être contrôlé par une tierce personne, n’est pas chose facile.
Il faut retenir que la facilité est l’ennemi du progrès. Il faut passer à l’action, plus c’est dur, plus ça en vaut la peine.
Nombreux passent pratiquement toute leur vie à se répéter des phrases du genre :
– Je dois casser le ventre !
– Je dois me mettre au sport !
– Je dois apprendre une nouvelle langue !
– Je dois réduire ma consommation du sucre !
– Je dois perdre du poids !
Ils se répètent ce genre de phrase et espèrent que cela se produise comme par enchantement. Il faut agir sinon rien ne va se produire.
Entre nos rêves et leurs réalisations, il y a un pont, lequel pont, si nous ne le traversons pas, nous ne pourrions en aucun cas réaliser nos rêves. Ce pont s’appelle : « l’action ».
L’action est le pont qui sépare nos rêves de leurs réalisations.
Pour perdre du poids par exemple, l’une des choses recommandées c’est l’activité sportive, pas une seule fois, mais toute la vie. On me demande souvent, comment faire le sport toute sa vie ? On finira par se lasser, ce n’est pas possible. Je pose à mon tour les questions suivantes pour véritablement aider mon interlocuteur :