Le célibat - Noellie Givry - E-Book

Le célibat E-Book

Noellie Givry

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Beschreibung

Noellie Givry fait taire les idées préconçues sur le célibat et vous fait voir le verre à moitié plein !

Le célibat : De l'art de bien vivre et assumer sa sexualité aborde avec humour et sans tabous les étapes auxquelles nous sommes tous confrontés quand nous sommes célibataires. De l'espoir persistant de faire LA rencontre aux projets illimités qui s'offrent alors à nous quand nous prenons le temps de mieux faire connaissance avec notre « moi », en passant par le manque sexuel et la culpabilisation par l'entourage avec cette fameuse horloge biologique, tout y est dépeint pour vous apporter de précieux conseils et quelques sourires, et enfin réussir à vous épanouir tels que vous êtes.

Un petit guide plein d’humour et de conseils tout à fait sérieux pour s’accepter tel que l’on est

EXTRAIT

Plus on avance et plus je me demande comment l’on peut si peu s’aborder dans la rue, dans les transports publics ou bien au travail quand on voit encore tant de films où les gens trouvent le bonheur en se croisant dans un bureau de poste. C’était vraiment mieux avant ?

De nos jours tout est contrôlé et puis on est pressé, on travaille pas mal ou on cherche activement. On est fatigué par le froid ou le mauvais temps, on sort entre amis dans des pubs où l’on ne veut pas toujours se mélanger à la foule d’inconnus, sirotant leurs verres en se chuchotant des blagues que l’on ne pourrait pas comprendre… Et au final on vit les uns à côté des autres sans parfois même se remarquer.
Ne vous leurrez pas, si la jeunesse se rencontre désormais sur le web ce n’est pas par désespoir mais parce que c’est plus simple, que les codes ont changé et que chez soi on prend davantage ce temps que l’on ne prend plus au fil de la journée, question d’habitude.

A PROPOS DE L’AUTEURE
Noellie Givry est une jeune auteure de 28 ans qui présente ici son premier ouvrage. Celui-ci est inspiré de son blog Le petit monde de Blablatine (http://www.blablatine.over-blog.net), dans lequel elle nous livre depuis cinq années des chroniques sur les relations humaines et notamment sur les relations amoureuses, afin de partager au travers de ses expériences des conseils sur cette thématique qui lui tient particulièrement à cœur.

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Noellie Givry

LE CÉLIBAT

De l’art de bien vivre et assumer sa sexualité

Prologue

Pour avoir si souvent dormiAvec ma solitudeJe m’en suis fait presqu’une amieUne douce habitude

Elle ne me quitte pas d’un pasFidèle comme une ombreElle m’a suivi çà et làAux quatre coins du monde

Non, je ne suis jamais seulAvec ma solitudeQuand elle est au creux de mon litElle prend toute la place

Et nous passons de longues nuitsTous les deux face à faceJe ne sais vraiment pas jusqu’oùIra cette compliceFaudra-t-il que j’y prenne goûtOu que je réagisse ?

Par elle, j’ai autant apprisQue j’ai versé de larmesSi parfois je la répudieJamais elle ne désarme

Et si je préfère l’amourD’une autre courtisaneElle sera à mon dernier jourMa dernière compagne

–Georges Moustaki, Ma solitude (1966)

Introduction

Être célibataire n’est pas simple à gérer et à assumer dans notre société, bien que cela devienne plus répandu durant la trentaine que quelques décennies en arrière. Nous donnons la priorité à nos passions, à nos ambitions, à nos rêves d’évasion. Ce n’est pas un statut en soi car nous recherchons probablement tous l’âme sœur, consciemment ou non, mais qu’il s’agisse d’une quête trop absolue ou simplement de l’envie de profiter de ce temps que nous avons pour nous connaître nous-mêmes, le célibat peut être bénéfique pour qui l’assume pleinement et voit le verre à moitié plein.

C’est là l’objet de ce livre, vous accompagner vers un célibat assumé et vers vos premiers pas à deux, y compris dans votre sexualité.

Bien vivre le regard des autres

Le célibat, fléau ou liberté ?

Plus on avance et plus je me demande comment l’on peut si peu s’aborder dans la rue, dans les transports publics ou bien au travail quand on voit encore tant de films où les gens trouvent le bonheur en se croisant dans un bureau de poste. C’était vraiment mieux avant ?

De nos jours tout est contrôlé et puis on est pressé, on travaille pas mal ou on cherche activement. On est fatigué par le froid ou le mauvais temps, on sort entre amis dans des pubs où l’on ne veut pas toujours se mélanger à la foule d’inconnus, sirotant leurs verres en se chuchotant des blagues que l’on ne pourrait pas comprendre… Et au final on vit les uns à côté des autres sans parfois même se remarquer.

Ne vous leurrez pas, si la jeunesse se rencontre désormais sur le web ce n’est pas par désespoir mais parce que c’est plus simple, que les codes ont changé et que chez soi on prend davantage ce temps que l’on ne prend plus au fil de la journée, question d’habitude. Si on se fait de nouveaux amis plus aisément sur les réseaux sociaux, c’est parce que dans notre société actuelle il faut se promouvoir sans cesse et être au top en permanence, même si cela n’est qu’une image. De plus, adresser la parole à quelqu’un, mis à part lorsqu’on est perdu, est devenu un véritable acte de bravoure ! Souvent ce sont ceux qui n’ont rien à perdre qui nous parlent spontanément et nous monopolisent ou se montrent agressifs quand on ne veut pas laisser un numéro, d’autant plus quand on est une femme, du coup dans le doute on se forge une sorte de carapace, entre les bousculades quotidiennes et nos exigences qui se sont, il faut l’avouer, durcies en matière de rencontres.

Alors que reste-t-il aux célibataires ? Le cercle d’amis, l’option la plus répandue, mais difficile quand tous nos amis veulent nous caser, cela peut rapidement nous vexer ou bien vexer les prétendants, sans compter la lassitude que peut engendrer ce type de traquenard quand on n’en est pas avisé à l’avance, comme si le célibat relevait d’un problème social.

Non, il ne s’agit pas d’une fatalité. C’est surtout un choix de vie (conscient ou non) et la porte ouverte sur l’indépendance et la liberté. Oui, nos choix professionnels, nos voyages ou encore ce goût de faire ce que bon nous semble et de nous assumer sans compte à rendre génèrent sans doute cet état de célibat, mais peut-être que c’est simplement devenu plus compliqué de partager ses joies et ses peines avec une personne qui nous comprenne réellement. Nous ne prenons plus le temps de nous connaître profondément, la multitude de possibilités de contacts devient souvent contre-productive.

Pour autant, est-on prisonnier du célibat ? J’en doute, car s’il y a des moments où l’on a soif de tendresse, de sexe ou simplement de cette projection familiale avec des enfants, une maison et un chien, partir en soirée sur un coup de tête, sans culpabiliser de surcroît en revenant au petit matin, danser ou flirter avec des inconnus, s’accepter tel que l’on est sans chercher à plaire en toutes circonstances, c’est aussi un luxe non négligeable.

Je vous le dis, il y a pire que le célibat et les mentalités évoluent en dépit de quelques remarques que des couples ou les anciennes générations vous adressent avec plus ou moins de subtilité. N’oubliez pas que du temps de nos parents et de nos grands-parents, on ne pouvait pas se permettre tout cela, il y avait davantage de conventions sociales et les femmes ne pouvaient pas travailler ou voter. Cette liberté quant à nos choix de vie doit être assumée car le couple ne se construit plus forcément à vingt ans pour durer toute une vie, on a la possibilité de changer d’avis, de s’émanciper, d’être à l’écoute de nos besoins et cela n’est pas donné à toutes les femmes du monde, encore aujourd’hui.

Alors oui, on trime pour trouver quelqu’un de bien de nos jours, pour partager réellement sa vie car le chacun pour soi prévaut, dans ce monde de la surenchère et de la quête insatiable de perfection. Oui avant on pouvait bien plus souvent compter les uns sur les autres, entamer la discussion dans le train sans passer pour des fous. Oui avant on n’était pas collé à nos smartphones ou nos tablettes, traversant la ville dans une bulle individualiste.

Mais avant il fallait être marié pour réussir sa vie, il fallait faire de beaux enfants avant vingt-cinq ans pour être dans le coup et le boulot ou les rêves d’évasion et bien ça passait après… Maintenant nous avons la chance, surtout nous mesdames, de pouvoir pousser nos carrières, faire des enfants après trente ans sans être des parias, prendre le temps de voyager et de vivre à fond notre jeunesse, d’avoir des histoires qui ne durent pas sans pression.

Cessons de prendre pour argent comptant ces modèles de réussite publiés sur les réseaux sociaux ou toute jalousie potentielle envers les couples, car chacun trouve sa moitié à son rythme, et mieux on apprend à écouter ses propres besoins et à réaliser ses rêves avant de former un couple, plus solide et plus vraie sera cette future relation. Vous éviterez les frustrations ou l’abnégation de votre personnalité et à terme certaines disputes ou ruptures, et vous saurez mieux cerner la personne qui vous correspond vraiment au fil du temps. En attendant, relevez les épaules, marchez la tête haute et apprenez à faire connaissance avec vous-même, car c’est la personne avec qui vous devrez passer votre vie.

La théorie du nombre

Les hommes qui ont beaucoup de conquêtes sont des Don Juan et les femmes qui dépassent un certain nombre d’amants deviennent purement « inmariables » selon certaines règles désuètes qui hélas perdurent dans les mentalités. Mais à partir de combien d’amants une femme passe-t-elle du statut de princesse à celui de catin qui s’est trop amusée pour les épousailles ? Quelle est la limite ?

Les films ou certaines discussions sur le sujet évoquent vingt amants en moyenne pour une femme, comme un cap à ne pas dépasser. Très bien mais sur combien de temps et comment peut-on encore redouter d’avouer le nombre de ses amants sous peine de passer pour une fille légère ou peu sérieuse ? La plupart des femmes m’ont avoué qu’elles diminuaient le nombre de leurs amants, alors que les hommes n’utilisent que peu ce procédé, préférant jouer la force de l’expérience.

Il y a eu tant d’évolution pourtant en matière de féminisme et d’équité hommes/femmes ! Je ne dis pas qu’imaginer son partenaire avec une flopée d’autres personnes soit réjouissant, mais cela fait partie intégrante de notre histoire, de nos expériences passées qui ont défini qui nous sommes, que l’on soit homme ou femme.

Ce qui m’interpelle, c’est le ratio toléré par la morale bien pensante qui serait trois fois supérieure pour les hommes que pour les femmes. Même si nous avons la limite du corps féminin pour donner la vie, il n’y a en aucun cas de limite qui nous ménopause psychologiquement ou physiquement du fait d’avoir eu davantage de partenaires sexuels.

Les mœurs évoluent car la durée du célibat augmente ce qui induit forcément davantage de rencontres, aussi je pense qu’il faut oublier les a priori liés aux différences, qu’il s’agisse de l’âge, du milieu social, de la couleur de peau, de culture ou de religion, tout comme le nombre de partenaires que chacun a connu. Tout cela est un ensemble qui nous rend unique et nous définit tel que l’autre doit nous aimer, sans mensonges ou artifices. Aussi assumez-vous et ne restez pas avec un partenaire uniquement pour le regard des autres ou pour ne pas faire trop de rencontres, comme il m’arrive de le voir régulièrement dans mon entourage, même si le sujet reste très discret. La priorité est de s’assumer, de n’avoir aucune honte de son passé et même de le revendiquer, et l’honnêteté vous permettra d’être en accord avec vous-même et d’ouvrir le dialogue avec votre moitié si le sujet soulève quelques blocages.

Personnellement je réfléchis avant d’agir et de m’offrir à un homme car cela doit rester un privilège de me voir nue d’une part, et un acte important et romantique d’autre part. Cependant on peut rarement savoir la valeur d’une relation avant de l’avoir expérimentée, ce qui s’accompagne de rapports éphémères et de déceptions autant que de bonnes surprises. J’ai d’ailleurs des amies qui veulent se faire plaisir avant tout en bonnes épicuriennes et elles ont bien raison de ne pas s’en priver ! Tant qu’on assume et qu’on trouve quelqu’un qui nous aime telle que l’on est, avec notre passé et nos envies il n’est nul besoin d’une ceinture de chasteté, simplement de se parler.

La Saint Valentin pour les célibataires, ça donne quoi ?

Tandis que chaque couple est enclin à la même sempiternelle question : « Vais-je fêter la Saint Valentin avec mon ou ma chéri(e)? », chaque année, ce sont surtout les célibataires qui fantasment le plus sur cette journée ou tentent de l’éviter.

Parce que chaque jour un célibataire ne se demande pas s’il va ou non fêter la Saint Valentin, mais s’il va le pouvoir, et avec qui.