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"Les racines de l’âme" offre une compilation de poèmes qui explore une large palette d’émotions et de sujets. Les vers sont imprégnés de couleurs vives qui évoquent toute la gamme des émotions, qu’il s’agisse d’amour, d’amitié ou d’engagement. Néanmoins, ils n’hésitent pas à plonger dans des nuances plus sombres pour aborder des thèmes tels que la folie, le handicap ou la mort. De manière concomitante, ces poèmes captivent également en se penchant sur des êtres légendaires tels que les fées ou les démons.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Rose Noire, imprégné des récits du monde depuis son enfance, cherche à marier constamment la fantaisie et la beauté. Inspiré par des écrivains comme Baudelaire et Rimbaud, il exprime la beauté à travers la nature, les émotions et les enjeux sociaux. Son intérêt pour l’histoire l’a naturellement conduit à la poésie, un moyen de capturer l’éphémère ou d’explorer l’éternité. Ainsi est née "la Rose Noire", symbole du deuil d’un monde dépourvu d’art
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Seitenzahl: 42
Rose Noire
Les racines de l’âme
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Rose Noire
ISBN : 979-10-422-0800-4
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Un ami de longue date maintenant qui maintient une place importante dans mon cœur.
Depuis nos confessions pleines de douceurs ou nos histoires sur nos peurs,
Je garde des souvenirs de joie, de partage intense et envoûtant,
Devant des jeux vidéo ou simplement en discutant.
Nos rires ensemble sont une mélodie entêtante,
Un son qui se prolonge dans ma mémoire.
Ensemble écrivons le scénario de nos vies et nos espoirs.
Landry, tu as le pouvoir d’évincer mes peines lancinantes.
Des sourires radieux, des blagues de mauvais goût,
Des œuvres et idées venues de je ne sais où,
C’est ton imaginaire qui part dans des sphères inatteignables.
Des promesses d’amitiés se font, mais pour toi,
Je te promets une place en tant que roi,
Te tenant à mes côtés encore, en star inoubliable.
S’il te plaît, montre-moi la magie,
Comble ce vide infini.
Laisses en état de léthargie
L’ancien moi qui est fini.
Des étoiles constellent mes pensées,
Ton charme enchante mes rêveries.
Sur cette toile aussi belle qu’insensée
Peins, dessine, chante mon chéri…
Emporte-moi dans la vie comme nul ne le peut,
Fais-moi voler bien au-delà des cieux,
Fais-moi découvrir des secrets perdus
Dans les limbes du monde qui a chu.
Dévoile les trésors que l’on a oubliés,
Embrasse mes lèvres impatientes
De ta langue, de ton regard, de ton toucher.
Régale mon corps de ce qu’il a désiré :
Un espoir, une chance efficiente,
Un amour que j’ai un jour recherché
Voyez, lecteurs, ce soir comme le tournant de mon destin.
Écoutez mon cœur, comme un nouveau refrain.
Après avoir grandi dans l’ombre, discuté avec les démons,
Après être sorti des décombres, nagé dans un abysse sans fond,
Je goûte à une nouvelle sensation :
La vie, la détermination.
Mes lettres ont fixé mon apogée,
Elles ont changé mes rêves et projets.
Mes mots ont gravé des pages de livres,
Ils sont les remèdes qui me délivrent.
Ils verront, ils goûteront à ma fureur,
Ils sentiront mon pardon et sa couleur.
Mon allégeance est désormais aux maîtres,
Eux qui m’éloigneront des traîtres.
Satan, Merlin, Oisin, Morrigan, vous le comprenez…
Je ne veux pas parler de vengeance.
Ils verront ce qu’ils n’ont jamais imaginé.
Lecteurs, je leur montrerai mes danses…
Je suis la Rose Noire créateur d’espoir,
J’inventerai des sublimes histoires
Et mon travail suivi de ma chance
Seront l’étendard de ma revanche.
Sous l’étendard de mon génie ou de ma folie
Se trouvent mes ambitions, mon imagination,
Le berceau des idées naissantes dans la nuit
Sur le flot onirique du monde sans finitions.
Et j’aime cet élan vital. Seulement, vois-tu
Le doute et les désillusions des autres,
Ceux, qui des ténèbres sont les apôtres,
Qui ne connaissent que la raison qui tue ?
Et pourtant, moi, je suis un artiste ;
Face à ceux qui s’attristent,
Je réponds un monde en couleur.
Et pourtant, moi, j’écris l’espoir,
J’ai le pouvoir d’y croire :
Je suis un littérateur !
Il y a un trésor au fond de toi que je décèle.
Tu as un regard qui me foudroie et m’ensorcelle.
La splendeur de tes yeux marron,
Me plonge dans le bonheur le plus profond.
La douceur de tes mains lorsque je les tenais…
L’amertume de mes larmes lorsqu’on me les a retirées…
Maudite soit cette soirée de mars,
Cette disparition sans messe basse…
Je me souviens de ces nuits où j’étais bercé au son de ta voix,
Je me souviens de la tonalité grave de celle-ci.
Et c’est, allongé dans mon lit, que je revois,
La beauté de l’amour, mais maintenant la mort que voici…
Arrivant, cavalant à une vitesse fulgurante,
T’emportant, laissant une faille géante…
Un vide, un néant qui me hante chaque jour,
Un vide qui revient dès lors où je m’intéresse à l’amour…
Traversant les ponts de Paris
Je la contemple la nuit.
Je l’aime comme on aime un roman,
Décor de millions d’amants.
Déversant les pleurs des clochards sous ses ponts,
Elle recueille la vie et la mort et répond
Des ondulations sur son eau trouble.
C’est un fleuve unique, sans double.