Medium clairvoyant Igor de Néva - Igor de Néva - E-Book

Medium clairvoyant Igor de Néva E-Book

Igor de Néva

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Beschreibung

Le coaching individuel dans un environnement collectif est une dynamique constructive.

C’est un puissant levier qui permet d’apprendre un peu plus sur soi-même et mieux comprendre les autres. C’est aussi une démarche positive génératrice de performance pour l'entreprise et d'épanouissement tant personnel que professionnel. C’est un véritable outil de développement de l'intelligence intuitive au sein des communautés décisionnelles. Il permet aux managers de passer au cap supérieur afin de devenir visionnaire et mieux anticiper l’avenir dans un monde moderne en pleine évolution.
Organisé dans un cadre confidentiel et exigeant, les conseils personnalisés d’« Igor de Néva » sont un espace de liberté et d’introspection destinés aux leaders d’opinions ou décideurs.
À travers une méthode de coaching innovante et différente, il optimise leur potentiel en s'appuyant sur les valeurs de partenariat et de confiance.

Ancré dans « l’âme russe » transmise par sa grand-mère, elle-même médium et clairvoyante, Igor de Néva propose dans ce guide une mise en lumière de cette composante slave qu’il souhaite partager. Au cœur d’une rencontre issue de sa double culture bretonne et russe, dans un livre agréablement illustré, appuyé sur un travail bibliographique de fonds, et rempli d’anecdotes singulières, l’auteur met à la portée du plus grand nombre une dimension rationnelle, spirituelle voire universelle.
Les expériences et témoignages de ce vécu offrent aussi une meilleure compréhension de l’au-delà, et en donnent une vision rassurante pour développer une méthode de coaching personnel originale et constructive.

Le premier ouvrage du genre qui s’appuie sur des facultés « hors du commun » dans une dynamique de progrès et d’avenir !

EXTRAIT

La médiumnité c’est d’abord une formidable question de rencontres.

C’est aussi une expérience personnelle et collective !
Une formidable aventure humaine en soi !
Une composante d’une société ouverte sur les autres et sa diversité.

C’est le tissage de multiples liens étroits, durables, denses (parfois épuisants) entre notre dimension et le monde de l’invisible. Un accompagnement aussi dans le processus de deuil où le passé le présent et le futur pourraient coexister.

Cette connexion me demande souvent d’aller jusqu’au bout de mes limites et avant de pouvoir délivrer un message fort du style « Là où il est maintenant, il vous aime fort », je dois capter des signes pour me garantir de l’identité du défunt mais surtout des informations qui me confirment « la survie de l’esprit du défunt », sinon la consultation n’a aucun intérêt pour la personne en face de moi…

À PROPOS DE L'AUTEUR

Igor de Néva, conseil intuitif, consulting et coaching particulier et professionnel.
Trente-sept ans d’expériences dans le Monde de l’entreprise. Diplômé de l’ESSEC, de l’École de Coaching de Paris, de l’Institut Supérieur des Arts (CEOAM/IESA), École Boulle, ancien élève de la Royal Institution Chartered Surveyors of London (RICS).
Diplômé en Psycho-Tarologie et Médium-Certifié. Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier des Arts et Lettres.

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Médium Igor de Néva

Boostez votre santé psychique et spirituelle

Ayez un nouveau regard sur l’avenir

Clairvoyance

coaching

L’Homme et la Science

Jean Picart le Doux (1902-1982)

Artiste peintre et tapissier.

(1968) Ateliers Hamot Aubusson

« Les instants de la création artistique sont peut-être les seuls, avec l’Amour, qui donnent l’impression d’un accord total de l’Homme et de l’Univers. »

Jean Picart le Doux

En mémoire de mon très regretté père, et ses parents, « de bien braves gens, toujours gentils, et de bonne humeur, travailleurs, serviables, courageux, dignes, généreux, et sans grands moyens ».

À ma grand-mère paternelle Bronia-Alexandrovna, Clairvoyante, Médium, Guérisseuse, toujours disponible pour ses proches de manière gratuite, spontanée, altruiste, honnête et sincère.

À Moïse, mon grand-père maternel, que je n’ai jamais connu.Mort peu après son retour d’un camp nazi de prisonniers et en souvenir des âmes victimes des souffrances de la guerre.

Pour Alexis. « Que les anges de Dieu te suivent et te guident, te couvrent de leurs ailes et te remplissent de sentiments joyeux…Que tes parfums bien inspirés soient uniques et divins pour le Bonheur du plus grand nombre. »

« Les morts instruisent les vivants. » François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1849-1850.

« Les hommes doivent apprendre à mieux vivre avec leurs morts. Partager cette idée, c’est apprendre à se libérer de la peur et accepter l’existence d’Une Éternité. »

« Le Monde de l’Au-delà ne se résume pas à de simples clichés réducteurs d’une certaine littérature ou cinéma fantastiques où s’entremêlent fantômes, esprits, chimères, âme d’un défunt, vampires, sorcières et démons. Le Monde de l’Invisible est plus profond et bien plus complexe que l’image d’un spectre qui s’évanouit en fumée à la vue d’un crucifix. »

L’écrivain, philosophe, psychanalyste Bruno Bettelheim explique que : « La réponse est en vous-même. Le savoir sur ce que vous devez faire, c’est vous qui le détenez, ce n’est pas moi. Mais nous pouvons si vous le voulez, travailler ensemble à le chercher (Le cœur conscient). »

« Les dieux nous communiquent l’avenir. Et nous donnent quelques moyens pour fonder une science pour le comprendre (sinon cette communication serait inutile). Il y a donc une science de la divination. » Cicéron, De la divination.

« Le changement des Corps en Lumière et de la Lumière en Corps est très conforme aux Lois de la Nature, car la Nature semble ravie par la Transmutation. » Isaac Newton (1643-1727).

Préambule

Si j’utilise dans cet ouvrage des mots ou des citations qui relèvent plutôt du vécu de ma famille judéo-chrétienne ou d’origine orthodoxe, avec des références en termes de symboles ou images, c’est tout simplement pour faire comprendre que cet héritage fait partie de ma culture occidentale et qu’ils peuvent par conséquent aider à (re)trouver une perspective d’avenir, une résonance ou une réaction positive, voire un élément déclencheur chez mes interlocuteurs.

Lorsque j’utilise ces mots ou raconte mes anecdotes de famille, en particulier celles de ma grand-mère slave très croyante et pratiquante, je ne me situe pas pour autant sur un plan religieux et ne cherche pas à recruter des nouveaux adeptes de la Foi catholique, judaïque ou orthodoxe.

Mon approche n’est qu’un modeste témoignage d’un parcours de vie, parmi d’autres.

Je suis un simple autodidacte.

Je n’ai pas vécu à l’abri de ma famille ou été surprotégé et porté par elle.

Même s’il peut m’arriver de faire référence à une institution, une Église, un saint martyr ou un courant philosophique, j’évoque ces termes parce qu’ils font partie de ma mémoire intime, mon vécu personnel, sans pour autant que cela vienne perturber mon sens du discernement, ma liberté de pensée, mon altérité ou mon ouverture sur les autres.

Je reste libre et ouvert sur le monde, dans toutes ses diversités.

Dans ce cadre, il n’est fait aucune distinction entre les diverses catégories sociales, les idées politiques, religieuses ou philosophiques des personnes qui souhaitent me contacter. À tous, je donne également mes messages, de bienveillantes attentions, sans préjugé d’ordre social, culturel, politique ou religieux.

Ces références culturelles ou sociales ne sont pas là pour développer l’idée de convertir quiconque et encore moins d’essayer de manipuler qui que ce soit.

Elles font partie d’une forme de mémoire collective et sont communément connues de tous car elles appartiennent à une histoire « à caractère universel » voire œcuménique.

Autre mise au point préalable, en guise de simple avertissement informatif et sans aucune menace : « Qui sème le bien récolte le bien, qui sème le mal récolte le mal !… » disait ma grand-mère Bronia-Alexandrovna à titre préventif à l’attention de ses éventuels détracteurs qui auraient osé la dénigrer. 

« Si vous m’attaquez je ne tendrai pas l’autre joue et vous aurez ouvert alors “des portes à des ondes d’énergies négatives” dont je ne maîtriserai “ni l’action ni le retour du choc”. » Bref « le mauvais-œil » ! Comme disent certains !… que « vous aurez appelé sur vous et vos proches ! » pour reprendre son expression qui parfois me faisait peur.

« Ne vous retranchez pas derrière l’idée que “vous seriez épargné” puisque nous ne partageons pas les mêmes valeurs, croyances ou traditions… ne croyez pas échapper à toutes celles et ceux “que je porte en moi et que vous aurez dérangés, offensés ou blessés” en particulier en nous vexant ou en nous insultant “nous les médiums” leur intermédiaire ou porte-parole »… J’appelle cela le recours à « la Justice du Ciel » ou « la Justice des ancêtres et du monde des défunts », disait-elle à celles et ceux qui lui voulaient du mal, même si je ne lui en ai jamais connu. Elle n’a jamais abusé de la crédulité des pauvres gens, déboussolés par les épreuves de la vie. Elle rendait service aux autres gratuitement et reçevait parfois, en échange, un poulet, des œufs, en dédommagement. Personne ne cherchait à nuire à son prochain, ou à abuser de l’autre.

Néanmoins le rappel à l’ordre de ma grand-mère, sans être menaçant, reste toujours une mise en garde : si vous souhaitez répandre des calomnies, ou propos diffamatoires, pratiquer le bashing, faire du mal directement, indirectement ou par des personnes ou manipulations interposées comme par exemple aujourd’hui sur les réseaux sociaux à l’encontre d’un(e) médium ou d’un(e) voyante, vous savez désormais à quoi vous en tenir !

« Dieu », s’il existe comme se posait la question le philosophe Jean-Paul Sartre, peut prendre la forme d’une énergie universelle ou œcuménique et porter plusieurs noms comme « l’Éternel », « Le Prophète », « Allah », « Le Grand Architecte de l’Univers », « Le Bouddha », « Le Christ », « Le Grand-Esprit », ou « Le Grand Manitou »…

Il n’est pas nécessaire alors de l’enfermer dans le dogme d’une seule religion. Le principal n’est-il pas de penser à le remercier quand tout va bien et rendre grâce à ses bienfaits voire sa miséricorde.

J’ai foi dans la femme qui reste l’avenir de l’homme (comme le chantent les poètes Jean Ferrat et Aragon). J’ai foi aussi dans l’homme et dans son esprit incarné ou désincarné !

Je ne suis qu’un petit « point de croix » dans cette grande tapisserie cosmique où la vie et le destin évoluent dans l’immensité des galaxies, des constellations et des astres du ciel. À l’image de l’œuvre artistique de Jean Picart le Doux. « Le Doux » fait tellement de bien à entendre et à pratiquer au quotidien.

Selon certaines croyances, « par-delà la mort », nous pouvons rester en contact avec les défunts qui peuvent quelque part devenir « nos guides ».

Ces entités du « monde de l’invisible » nous entourent, même si on ne les voit pas. Dans ce sens, je crois « aux forces de l’esprit » et au « mystère de la mort ».

« Il y a au-dessus de nous comme une puissance inconnue » comme l’évoque Jean d’Ormesson qui nous parle, à l’approche de la mort de sa vie « qui fut tout de même belle […] toute remplie d’une douceur de vivre spirituelle, libre, drôle, légère, insouciante, chaleureuse, enthousiaste, respectueuse, impertinente, frivole où se mêlent les calembours, la gaieté, l’éloquence, les jardins, les poètes et les confiseurs de génie… »

Cette fête dont il parle est-elle bien finie ? Seul l’avenir nous le dira.

Sans vouloir déranger « les âmes des défunts », elles nous donnent « des messages », développent nos intuitions, nous envoient des signes ou symboles pour attirer notre attention face à tels dangers, ou nous mettent face à la présence spirituelle de l’Amour.

Car c’est dans l’Amour, que se trouve la continuité de la vie, par-delà la mort.

Dans ce contexte, où chacun respecte la liberté de l’autre et où chacun garde son libre-arbitre, je vous propose d’aller plus loin ENSEMBLE.

Qu’est-ce que la médiumnité ?

La médiumnité, c’est d’abord une formidable question de rencontres.

C’est aussi une expérience personnelle et collective !

Une formidable aventure humaine en soi !

Une composante d’une société ouverte sur les autres et sa diversité.

C’est le tissage de multiples liens étroits, durables, denses (parfois épuisants) entre notre dimension et le monde de l’invisible. Un accompagnement aussi dans le processus de deuil où le passé le présent et le futur pourraient coexister.

Cette connexion me demande souvent d’aller jusqu’au bout de mes limites et avant de pouvoir délivrer un message fort du style « là où il est maintenant, il vous aime fort ». Je dois capter des signes pour me garantir de l’identité du défunt mais surtout des informations qui me confirment « la survie de l’esprit du défunt », sinon la consultation n’a aucun intérêt pour la personne en face de moi…

Qu’est-ce qui questionne, le plus, les tribus primitives, quels que soient l’endroit où elles se trouvent sur la planète et le siècle concerné ?

Qu’est-ce qui questionne le plus les exégètes religieux, le plus simple du village, ou le philosophe le plus érudit : la mort ! Pourquoi existons-nous sur cette terre ? Quelle est notre mission, notre destinée ? Que devenons-nous après ? Redevenons-nous de la poussière ? Ou quelque chose de différent se passe-t-il ailleurs dans un autre monde ?

Résurrection ? Réincarnation ? Manifestation ou entité spirituelle ?

La médiumnité peut apparaître alors comme un début de réponse à ces questions mais avec un préalable indispensable : croire à l’idée qu’il existe une forme de vie après la mort.

Avec la célèbre « médium et voyante » Colette Sylvestre.

Depuis plus de trente ans, Colette Sylvestre, auteure de nombreux ouvrages et enseignante de formations sur les arts divinatoires comme l’oracle de Belline. Je citerais comme livres de Colette Sylvestre : Le Tarot en 24 leçons, Le Grand Etteilla et le Tarot égyptien, Le Tarot numérologique au quotidien, La loi d’attraction du Tarot, La Rencontre des Arcanes majeurs et mineurs, etc.

Tout comme l’école de Corinne Morel à Lyon, autre grande référence en matière de formation (dont j’ai suivi les parcours diplômants en psychologie-tarologie). Ces contenus, méthodes et outils s’efforcent de respecter un « code de déontologie ». Ils transmettent un savoir dans un cadre structuré avec des maîtres enseignant(e)s référencés dans leur domaine professionnel d’expertise.

Nous aimons, avec Colette Sylvestre, nous rendre dans la librairie La Cornaline (rue Saint-Lazare, Paris 9e) gérée et animée par notre ami M. Yves Valeur et la sympathique Evelyne. Nous échangeons sur l’éthique des pratiques de l’enseignement des arts divinatoires. Nous partageons la même idée que la voyance est universelle et peut être accessible au plus grand nombre. Un enseignement avec des méthodes et des outils qui respectent le libre-arbitre de chacun.

Avec mon ami, toujours de bonne humeur Florian Parisse (Paris 19e), médium pur depuis trente ans et auteur d’ouvrages de référence sur le Tarot. Comme par exemple Tarot de Marseille, guide de l’utilisateur, Tarot de Marseille, les grandes thématiques, Tarot de Marseille, guide d’interprétation des 462 binômes…

Florian avec lequel je reste toujours en contact et en très bons termes car nous sommes de bons vivants, même si la médiumnité est en contact avec le monde des défunts. Florian m’a confirmé mes dons de médiumnité au même moment qu’Henry Vignaud (dont je parlerai plus loin) au début des années 2000. En échangeant tout en prenant le « verre de l’amitié », nous apprenons toujours de l’un et de l’autre dans un objectif de faire progresser notre savoir-faire et notre savoir-être dans un bon esprit de partage mis au service des autres. C’est ce qu’on appelle le partage d’expériences et ressentis.

« Mon mentor » : Le médium Henry Vignaud, connu et reconnu au niveau national/international.

Un autre « bon vivant » voyant-médium de haute-tenue, qui partageait sa vie « entre voisins » dans notre quartier de Paris. Comme sa terre d’origine basque, il était généreux, joyeux et sincère.

Notre ami Pierre-Charles Ihitsague a disparu « sans nous y préparer » le 25 août 2015, dans sa région à la belle saison, le même jour et le même mois de ma date de naissance. Le jour de la saint Louis.

Il nous a quittés comme il a toujours vécu « dans la joie et la beauté entouré d’amis » du côté de Saint-Jean-de-Luz où fut organisé le mariage de Louis XIV. Un autre Louis aussi royal et solaire que notre regretté Pierre-Charles.

Sa joie de vivre et son humour nous manquent.

*******

Autre belle histoire d’amitié : la rencontre de Claire Davryle (clairvoyante réputée boulevard Gouvion-Saint-Cyr, Paris 17e).

Après m’avoir confirmé mes dons de voyance et médiumnité, Claire s’est gentiment proposée de devenir « ma marraine ».

Nous partageons l’idée que tout le monde est intuitif.

En 2013, dans une émission de télé belge, elle déclare qu’« elle connaît des médecins et des avocats qui se tirent les cartes »…

Claire « présente la voyance comme une activité ordinaire » ! Co-auteure avec Jean-François Rottier, médium de renom, des 7 clés de la Voyance, elle décode avec son talent habituel les arcanes des tarots et s’applique dans son art de prédire avec justesse. Claire exerce depuis vingt-cinq ans et posséde d’énormes qualités humaines comme la façon d’annoncer les nouvelles (bonnes ou moins bonnes : elle est directe…) avec tact et psychologie.

Pour elle la voyance est une passion, ce n’est pas un métier ! Elle estime que l’erreur en voyance est surtout une question de temps… et invite ses consultants à prendre des notes.

Claire m’a écrit, il y a déjà plusieurs années, une lettre d’encouragement qui traduit sa grande gentillesse et son esprit solidaire :

« C’est avec grand plaisir que je souhaite la bienvenue à Igor de Néva dans ce beau métier.

Cet homme chaleureux a un réel don de clairvoyance.

Il a également tout au long de son parcours appris à comprendre et à aider les nombreuses personnes qui ont croisé son chemin.

Son sens de l’écoute, sa bienveillance en font un Homme de Cœur.

Je souhaite à Igor de Néva un long chemin lumineux. Amicalement Claire Davryle »

Photo prise au domicile de mon amie, la célèbre médium-clairvoyante et autre « marraine » Annie Alberte (boulevard de Reuilly, Paris 12e). Nous sommes du même signe avec le même ascendant astrologique avec des valeurs terriennes de la même région d’origine (du côté maternel) ! Nous nous sommes rencontrés par hasard et tout de suite le feeling est passé entre nous. Peut-on parler « d’âmes sœurs » ? Elle continue de me transmettre et de m’apprendre à développer « les dons de voyance et médiumnité ».

Je remercie du fond du cœur Annie pour cette transmission et sa confiance puisqu’elle me recommande auprès de certains interlocuteurs qui la contactent. Elle exerce depuis une cinquantaine d’années et demeure une grande référence.

En arrière plan dans la salle à manger d’Annie, sur le mur est acrrochée une icône, avec des anges protecteurs et guides. J’ai découvert que nous avions avec Mme Annie Alberte la même icône, symbolisant aussi la Sainte Trinité.

Dans la mythologie grecque, Charon, le « nocher des enfers » (le nocher est celui qui conduit une embarcation), était le fils d’Érèbe (les Ténèbres) et de Nyx (la Nuit). Il avait pour rôle de faire passer sur sa barque, moyennant un péage, les ombres errantes des défunts à travers le fleuve Achéron (ou selon d’autres sources, le Styx) vers le séjour des morts.

Charon était un vieillard à l’aspect revêche, sale et peu conciliant mais encore fort solide et qui ne se laissait pas fléchir par les prières de ceux qui n’avaient pas de quoi le payer. Vêtu d’une cagoule, il choisissait ses passagers parmi la foule qui s’entassait sur la rive. Seuls ceux ayant mérité un enterrement adéquat étaient choisis et uniquement s’ils pouvaient payer le voyage, entre une obole et trois oboles, d’où la coutume de placer une obole sous la langue du mort, avant son enterrement. Ceux qui ne pouvaient payer devaient errer sur les bords de la rivière pendant cent ans.

Depuis l’Antiquité, la question de l’obole, d’une rémunération, est à noter dans le cadre d’une forme de dédommagement d’un service ou d’un acte.

L’obole ou le paiement du service est symbolique.

Pour l’instant je n’ai jamais fait payer car je suis « en rodage » et avec encore trop peu de contacts. Je compte me développer grâce à la formule « auto-entrepreneur » .

Ma mère était contrôleur divisionnaire aux impôts et elle m’a appris à être en règle avec les lois et l’État.

La voyance et la médiumnité étaient très loin de ses centres d’intérêt.

Son leitmotiv était : « Travaille honnêtement pour élever ta famille et paye tes impôts. »

J’ai d’ailleurs des amies d’enfance au ministère des Finances.

J’apprécie beaucoup les fonctionnaires qui ont de vraies valeurs et une conscience avec une honnêteté intellectuelle très forte. Je tiens à dire que mes proches, fonctionnaires travaillent comme des bêtes, ce ne sont pas des fainéants comme certains le disent… J’ai été élevé dans ces valeurs et les respecte. Ma mère a 88 ans. Elle est toujours vivante.

Elle continue de transmettre « cet état d’esprit » dans sa maison de retraite auprès de son entourage. Jusqu’à sa mort elle sera habitée par cette éthique et cette déontologie du service rendu au public.

Le grand Etteilla fit de la cartomancie un métier avec des tarifs établis avec soin :

« Lorsqu’on veut m’écrire ou me parler de vive voix de hautes sciences, il me faut pour le temps que je dois donner à répondre : 3 livres

Leçons de magie pratique : 3 livres

Pour l’horoscope : 50 livres

Pour tirer les cartes : 24 livres

Pour me donner à résoudre quelques questions sans m’avoir primitivement fait travailler : 6 livres

Pour expliquer un songe : 6 livres

Pour faire son talisman et avoir en écrit ses propriétés ainsi que son génie de 8 à 11 louis

Pour être le médecin d’esprit d’une personne, c’est-à-dire, sans remède moral ni physique, le conduire à un plein repos ou, ce qui est le même, être son devin perpétuel, par mois : 30 livres  »

Le succès ayant couronné ses efforts, le maître s’installa au 60, rue de la Verrerie, dans le somptueux hôtel de Crillon. Les plus hauts personnages allaient alors le consulter et sa réputation était très solidement établie à la cour de Louis XVI.

Etteilla vendait aussi les jeux de cartes divinatoires qu’il avait créés : le Grand Etteilla, ou Tarots égyptiens, de 78 lames.

Je comprends que d’autres médiums et voyants demandent une rémunération de ce service : cela prend du temps et surtout de l’énergie, c’est une « vraie peine qui mérite salaire ».

Pour ma part, ce que je ressens au travers de tous ces échanges bien vivants, c’est un échange fraternel de fond qui nous fait avancer tous ensemble car j’aime les gens et les aime comme ils sont sans porter de jugement !…

La médiumnité est alors un décodage où j’essaie d’être le plus possible dans l’écoute même si je ne peux pas être compatible avec tout le monde et « vice-versa », ce que je peux comprendre aussi. Pourtant, tout irait déjà mieux au quotidien si chacun essayait de communiquer les uns avec les autres. ET SANS ÊTRE AGRESSIF, violent, dominant ou hégémonique avec l’autre…

La médiumnité, c’est simplement être là de passage sur cette terre pour vous transmettre des messages de l’au-delà et les partager avec vous, afin de vous aider à mieux tracer votre route dans la vie future !…

Les informations et messages spontanés sont toujours meilleurs durant les consultations : « Je reçois ce qu’on me donne. Je redonne, avec mon cœur, ce qui m’a été donné ! »

J’ai un physique et un caractère jovial ! J’aime la compagnie de personnes sympas qui savent agrémenter la conversation de leur humour et de leurs rires !

Je suis un épicurien qui apprécie le pot-au-feu, la blanquette de veau, les bons vins et l’univers de la bonne cuisine familiale des terroirs un peu comme Jean Carmet ou Jean-Pierre Coffe, à qui je rends hommage pour tout ce qu’il nous ont apporté de moments de joie durant toutes ces années. Jean-Pierre que je croisais souvent le matin dans le quartier de Saint-Philippe-du-Roulle avec lequel je ne désespère pas un jour de recevoir un message « de là où il est maintenant ! » Non pas une nouvelle recette de cuisine mais « un signe qu’il est heureux » car il nous a tellement donné.

Je reste, toutefois, lucide que tout le monde n’a pas la chance ou la force de pouvoir surmonter certaines épreuves de l’existence et certains de ces êtres restent prisonniers de leurs souffrances, par ignorance parfois ou manque de confiance en eux.

Or, la médiumnité (comme la voyance d’ailleurs) peut offrir une petite étincelle qui allume une plus grande lumière éclairant un nouveau chemin, avec l’appui de la force spirituelle de nos défunts !

Un éveil intérieur plus apaisé peut ainsi prendre forme et guider nos sens et notre intelligence vers d’autres dimensions.

Médiumnité rime alors avec spiritualité pour le plus grand bienfait de votre esprit et votre âme !…

Dans ce contexte, chacun respectant la liberté de l’autre et chacun gardant son libre arbitre.

Avant d’aller plus loin, je vous pose une question : « si je suis » ET « si vous êtes » réceptif à l’idée qu’il existerait une forme de vie après la mort ?!…  Sans pour autant parler d’éternité, de paradis, d’enfers, de résurrection de l’âme, de réincarnation de l’esprit ou de la chair… » (?!)

La première réaction qui me vient : avez-vous un jour pensé à vous demander, comme d’autres d’ailleurs l’ont fait avant nous, s’il pouvait exister « une vie après la mort » ?

Depuis l’Antiquité, philosophes, scientifiques, croyants, athées, francs-maçons éclairés, dirigeants politiques ou simplet du village, tous, sur ce sujet, campent sur leurs certitudes ou leurs doutes. Chacun essaye de trouver une réponse à cette question qui pour certains, impacte leur destin et gouvernera toute leur vie !

« Les dieux nous communiquent l’avenir. Et nous donnent quelques moyens pour fonder une science pour le comprendre (sinon cette communication serait inutile). Il y a donc une science de la divination », écrivait Cicéron, le philosophe grec.

Le médium (du latin medium : « milieu ») est une personne qui peut servir d’intermédiaire entre les vivants sur cette terre et le « monde de l’invisible ».

Dans cet univers jugé souvent parallèle, appelé aussi parfois « l’au-delà » où circulent les « âmes et les esprits des défunts », existe cette faculté du médium appelée médiumnité.

Cette faculté se décline sous diverses formes dans ses moyens et résultats.

Le médium possède donc ce que certains appellent « une forme de don » pour transmettre la pensée ou les messages de ces esprits.

Puis, comme je suis rationnel je me demande alors : mais par « quel mystère » une personne arrive à communiquer des informations portant sur un défunt, en regardant par exemple une simple photo alors qu’elle ne l’a jamais connu de son vivant ?

Et par quelle démonstration scientifique, j’arrive à définir cette dimension extraordinaire de cette perception avec l’au-delà ?

Existe-t-elle vraiment ? Doit-elle être nécessaire pour convaincre les plus récalcitrants ?

Car une chose est sûre, il faut que les différents intervenants soient motivés et consentants pour que la connexion fonctionne, puisque la médiumnité est un lien entre le défunt et le vivant. Encore faut-il que ce dernier soit réceptif et ouvert à la question.

En cours de cuisine chez un grand chef.

Depuis mon adolescence, je suis toujours en apprentissage, pour parfaire mon savoir-faire en cuisine. Faire la cuisine me permet de me connecter avec le monde de l’invisible car faire la cuisine c’est aussi être un peu alchimiste et laisser venir les flashs de clairvoyances.

Comme médium, on peut être en contact avec le monde des défunts et jouir de la vie ! Ce n’est pas incompatible, bien au contraire, car le côté festif de la vie permet, pour ma part, une meilleure communication avec l’au-delà !

Dans beaucoup de croyances populaires, après un enterrement, la famille mange et boit pour célébrer la mémoire du disparu… « C’est ce qu’il aurait voulu… qu’on s’amuse à raconter ses blagues et qu’on en rie encore…

« Il aurait souhaité que la vie ne s’arrête pas pour autant, même s’il n’est plus là ! Il reste toujours dans notre cœur et quelque part… » disait ma grand-mère Bronia-Alexandrovna, en enterrant son époux, c’est-à-dire mon grand-père Stephan (Stepán, Stéphane).

Je pratique et recommande La Thérapie du sourire pour être mieux dans sa peau et transmettre sa joie de vivre aux autres. Cuisiner avec « des chefs », en famille ou entre amis m’amène cette joie de vivre !…

Je partage l’idée que chacun peut être à l’écoute de sa médiumnité, tout en gardant son libre-arbitre.

Chacun pourrait être médium ou clairvoyant et ne l’est-il pas sans le savoir de naissance ou suite à un événement particulier dans son parcours de vie ?…

Les peintres, chanteurs, acteurs, chercheurs, patrons d’entreprises, militaires, religieux, écrivains, mystiques, cuisiniers, explorateurs, architectes, designers, stylistes, poètes, explorateurs, agriculteurs, jardiniers, navigateurs, médecins, banquiers, hommes ou femmes d’État etc. peuvent être des personnes créatrices et inspirées, dotées d’une grande intuition, des visionnaires, des esprits dits avancés, des petits ou grands génies modernes capables par eux-mêmes de comprendre et concevoir de grands desseins ou de grandes choses. Chacun à son échelle bien entendu !

Le premier ministre Winston Churchill, avant le démarrage d’un bombardement de Londres, durant la Seconde Guerre mondiale, a pressenti qu’une bombe allait tomber non loin et a donné l’ordre d’évacuer les lieux. Son entourage a été ainsi sauvé.

Au-delà, Winston Churchill était doté d’une intelligence hors du commun et surtout d’une vision de l’avenir : on le disait médium aussi. Tout comme le maréchal Koutouzov devant l’invasion de Napoléon… Il a su quoi faire au bon moment… « Pratiquer la politique de la terre brûlée » en donnant l’ordre d’évacuer puis faire brûler Moscou !… laisser s’enfoncer la grande armée dans le cœur de l’empire, la laissant s’enfermer tranquillement dans le piège de l’hiver…

Les plaines russes sont remplies de ses 70 000 âmes tuées au combat rien que pour la bataille de la Moskova, Borodino en 1812.

Qu’en est-il de la bataille de Stalingrad en 1942-1943 qui a coûté la vie à 750 000 combattants et 250 000 civils sans compter les autres pertes de l’Armée Rouge pendant la Seconde Guerre mondiale ?

Quelle dramatique finalité de toutes ces famines ou tous ces massacres de masse qui comptent des millions de morts ?

Le peuple russe face à tous ces morts par millions durant le siècle précédent a su faire face et a su se redresser !

Mais toutes ces pertes humaines ont développé non pas une banalisation inacceptable mais une relation avec la mort différente des autres peuples qui n’ont pas connu pareils bouleversements et souffrances.

À Stalingrad en 1942-1943, face aux armées nazi du général Paulus, comme à Moscou en 1812, les Russes n’ont jamais capitulé devant l’envahisseur. Napoléon s’y est cassé les dents, tout comme Hitler.

Napoléon avec son extraordinaire destinée qui incarne en une vie, ce qu’on appelle un grand destin.

Simple lieutenant Corse de petite taille, donc pas évident pour s’imposer dans la carrière militaire, il va « mettre au pas » l’Europe en devenant l’égal des rois et des empereurs en passant par le tsar de toutes les Russies, à l’empereur d’Autriche-Hongrie dont il deviendra le gendre.

Un destin exceptionnel qui redressera la France à peine remise de la Révolution, en lui donnant un élan industriel, commercial, scientifique, social, culturel, un Code civil, un Code pénal, un sentiment fédérateur d’appartenir à une nation de progrès, unie et fraternelle… Pour d’autres Napoléon ne fut « qu’un grand boucher de chair à canons » !

Autre destin exceptionnel d’un autre grand visionnaire : Winston Churchill, Premier ministre durant la Seconde Guerre mondiale.

« Le vieux Lion » sentait le vent lui permettant de prendre les bonnes décisions. Le contenu de son fameux discours « fait de larmes de sang », n’est-il pas empreint d’une forme de génie visionnaire ?

Tout comme le général de Gaulle, simple général à deux étoiles, vaincu pendant la débâcle de 1940 et dont le destin le portera vainqueur, puis président fondateur de la Ve République.

Visionnaire il « ressuscitera » une France exsangue, qui retrouvera sa grandeur, même si Mai 68 le dessoudera du pouvoir par un retour de bâton innatendu du destin.

Les facultés de ces décideurs ont permis de gagner des batailles, remporter des victoires pour mieux négocier la paix et le progrès d’une société meilleure !

Autre destinée incroyable ou autre grand destin : Simone Veil, académicienne, ancienne ministre de la Santé sous le président Giscard d’Estaing, ancienne déportée et rescapée des camps nazis.

Simone Veil, dans son livre Une vie explique qu’elle avait pressenti avant tout le monde ce qui devait arriver pendant la guerre, en particulier les menaces contre les Juifs : « J’avais une peur terrible de la guerre, une sorte d’intuition, précoce et exacerbée », écrit-elle.

Peut-on parler alors de clairvoyance ? D’une extrême lucidité ? Peut-on parler d’un don qui réunit toutes ces facultés intellectuelles et personnelles chez une même personne exceptionnelle, intelligente et visionnaire…

Mes deux grands-mères étaient unanimement respectueuses et admiratives de cette grande dame non seulement parce que Mme Simone Veil était un exemple pour tous à travers les combats et les douleurs endurés durant sa vie, mais parce qu’elle incarnait à leurs yeux la modernité de la défense des droits de la femme et son émancipation dans la société. Simone Veil représentait pour elles le combat de la vie sur la mort, la dignité et l’avenir de la véritable place de la femme dans la cité1.

Peut-on parler encore de « double vue » ? D’un instinct de survie plus développé que d’autres ? Comme ce fut le cas aussi pour certains avant la révolution russe, ayant ce même pressentiment, ce même « sixième sens ». Ils étaient vite partis, avaient mis leur famille à l’abri et leur fortune dans des banques à Londres ou en Suisse. Ils avaient anticipé, organisé leur fuite et évité ainsi d’être exterminés par les bolchéviques ou le bagne en Sibérie, tout comme les familles qui avaient quitté Berlin ou Paris pour émigrer aux États-Unis, avant l’arrivée des SS ou de la Gestapo à leurs portes, pour les rafler et les acheminer vers les camps.

Vous pouvez, dans votre état normal, ou dans un moment de méditation recevoir, par votre pensée une forme de communication d’idées qui sort de votre habituel chemin de réflexions.

À l’inverse, parfois je ne peux pas me connecter.

Je ressens alors comme un étau qui enserre ma tête, au niveau du chakra coronal, ce qui me ferme les portes de l’au-delà.

Cet état de réceptivité peut alors vous ranger dans la catégorie des médiums intuitifs (ou inspirés) dont je souhaite plus particulièrement vous parler, puisque c’est en quelque sorte le premier signe qui permet de découvrir sa médiumnité.

N’avez-vous jamais remarqué que votre inspiration est le fruit de certaines influences liées bien entendu à votre éducation, votre formation scolaire/universitaire, l’apprentissage d’un métier, environnement socio-culturel, ou bien encore en rapport avec votre histoire personnelle et familiale… mais aussi liées à des moments d’inspiration où les idées nouvelles surgissent, s’enchaînent… Elle nous semble alors être portée par une intelligence supérieure ou inexpliquée qui nous dépasse !

Sous cet angle ne peut-on pas dire que vous êtes peut-être sans le savoir « médium intuitif » ou clairvoyant(e) ?!

Tapisserie symbolique de Jean Picart le Doux, en lien entre le microcosme et macrocosme : l’homme est un élément de l’univers… l’ensemble forme un tout où « tout est (re)lié »… C’est la synchrocité (synchronicité).

J’ai 57 ans. Je suis né dans une famille où, du côté de mon père d’origine russo-polo-lituanienne, l’appartenance à un pays dépendait des frontières, changeantes au gré des multiples guerres sur ces territoires soumis aux invasions.

Dans ma famille, il m’a été rapporté que les médiums et guérisseurs sont fréquents. Au siècle dernier, mon arrière-grand-oncle dans « la vieille et très sainte Russie » était reconnu comme staretz. Cela veut dire « ancien » ou par extension « le guérisseur-pèlerin » qui possède selon la transmission orale « la clé qui donne accès à l’intérieur des êtres »…

« Le staretz en Russie, homme ou femme, est considéré comme une source d’inspiration et de paix spirituelles. »

Entouré de sa famille, un staretz habillé de ce costume noir traditionnel (« ces hommes de Dieu » possèdent pour la grande majorité quasiment cette même tenue et apparence).

Mon arrière-grand-père paternel ressemblait vraisemblablement à un de ces voyageurs qui faisaient des allers et retours par bateau entre la Baltique (de Saint-Pétersbourg) vers l’Allemagne ou la France. Un jour il déposa son fils – mon grand-père – pour lui éviter la mort liée aux événements de la révolution russe de 1918.

Âgé d’environ 16 ans, mon grand-père Stephan-Vladislav (son prénom francisé était Stéphane) débarqua avec une valise et quatre pièces d’or frappées du portrait de « Nicolas II ». Il m’en reste une encore aujourd’hui que je garde en souvenir.

Mon grand-père parlait plusieurs langues dont le français et était abonné à un journal russe, polonais, allemand et anglais pour entretenir ses connaissances acquises dès l’enfance dans son pays d’origine. Malgré son niveau intellectuel bien au-dessus de la moyenne, toutes ces connaissances ne lui ont jamais servi dans la vie active car bien souvent il était traité « de sale petit émigré » de « méteck polak » ou « russkoff qui vient manger le pain des Français »…

J’appartiens encore quelque part tout au fond de moi-même à ce monde de navigateurs-explorateurs très proche de l’univers de l’eau, du monde maritime, de la navigation, ses valeurs et ses traditions.

C’est mon point d’ancrage, mes racines : j’ai un pied dans la terre et l’autre sur la mer.

Du côté maternel, le père de ma mère s’appelait Moïse, mort trop jeune à son retour d’un camp après la guerre.

Moïse, qui est mon deuxième prénom, veut dire selon la tradition judaïque notamment « prophète ».

Moïse écrit également « sous la dictée de Dieu ». Dois-je y voir modestement « un petit signe » (?!) du ciel ?!

Je n’ai pas encore su répondre à cette interrogation car il est nécessaire de rester dans l’humilité, savoir rester simple et être soi-même sans tomber dans la mythomanie ou schizophrénie (dédoublement de la personnalité).

Ma double culture et mes origines se complètent et constituent une force cohérente et sincère.

Icônes, samovar, tendresse, et atmosphère russe.

Cette photo prise au siècle dernier pourrait me rappeler ma grand-mère Bronia-Alexandrovna, surnommée « Broni, Baba, Bronia ou Mamina », dont le nom de jeune fille est d’origine russe (nom affilié à une « ville russe sacrée »). « Mamina » porte en elle toute cette tradition populaire et ce savoir transmis au fil des générations.

Elle tirait des jeux de cartes, pour prédire l’avenir à ses proches « d’une manière simple, gratuite, spontanée et sincère » comme elle disait.

Elle était très croyante et pratiquante, à la fois élevée dans les valeurs de la tradition de l’Église orthodoxe et catholique, très à l’aise aussi bien dans l’une que l’autre sans se poser de questions !…

« Nitchevo ! Qu’est-ce que cela peut faire ? »

Elle possédait aussi des dons de guérisseuse, qu’elle mettait au service des autres, en particulier auprès des plus démunis puisque mes grands-parents, émigrés en France après 1918, étaient eux-mêmes sans grandes ressources.

Jeune femme russe en costume régional traditionnel au début du xxe siècle avec sa grande natte qui tombait jusqu’au bas du dos, comme l’a toujours gardée ma grand-mère pour dormir, et le jour « en chignon ».

« Baba » n’a jamais été chez le médecin. Depuis l’enfance, elle n’avait jamais été habituée à les fréquenter car il y en avait peu de disponibles ou de proches. Elle s’est éteinte dans la paix, à près de 90 ans.

Très tôt, elle m’apprit, à travers ses pratiques, à développer cette intuition et à travailler « la méditation et la connexion vibratoire avec le monde de mes ancêtres des vastes plaines » comme elle me disait.

Elle restait très proche aussi de la communauté judaïque, puisque des souvenirs de son enfance étaient ponctués aussi d’échanges très forts avec cette communauté qui s’était renforcée pendant la guerre 39-45 où tous avaient vécu des souffrances tragiques, individuelles ou collectives.

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Dans ce contexte parfois en dehors de la réalité, « Igor » fut donc mon surnom. Je l’ai gardé comme « nom professionnel », surtout afin de préserver ma famille, de ce qu’ils appellent « mes extravagances de cartomancienne !… » Ma grand-mère me surnommait « Igor », forme slave du prénom germanique Ingvar, signifiant « le guerrier du dieu Ing ». Dans la mythologie, Ing était le dieu de la Prospérité et de la Paix.

« Igor », avec son ouverture sur le monde, ses bateaux, ses voyages, est tout un symbole. Mon grand-père, avant d’arriver en France avec sa petite valise, partit de l’embouchure de la Néva à Saint-Pétersbourg. Ce furent ses dernières attaches avec sa terre d’origine, avec ses quatre pièces dans la poche, ses icônes, un sabre d’officier avec plusieurs décorations militaires de famille, avec pour toute protection ses médailles de la Vierge de Kazan autour du cou et son huile bénie du monastère de Kiev.

Le paquebot s’éloigne de Saint-Pétersbourg, par-delà les mers, il portera cet adolescent jusqu’à Paris. Enfin, lorsque mes grands-parents m’apprenaient à chanter en russe, il y avait toujours une attache avec cette ville mythique et son lien avec l’eau.

Cela va peut-être vous paraître caricatural ou figure d’image d’Épinal mais je me souviens qu’en chantant de vieilles chansons folkloriques « du pays » (dont je serais aujourd’hui incapable de me remémorer un couplet dans le texte) se mêlait l’histoire d’un bouleau (bierioza) sur lequel s’était posé un corbeau dont la fiancée venait de se suicider dans le puits. C’est pathétique comme histoire d’amour ! C’est typiquement russe !?...

Mon grand-père chantait aussi un hymne où les bouleaux autour de sa maison lui manquaient tout comme la rivière (rieka) de son pays comme la Volga (Chanson des Bateliers), la Neva, la Moskova (Les Soirs de Moscou, Cocher retiens tes chevaux, Les Yeux noirs, Milaya, Kalinka). Il pleurait en chantant et je ne comprenais rien. Je me laissais prendre par la musique et me blottissais dans ses bras.

Je fermais les yeux, j’étais en Russie au milieu de l’univers de Tchékov, Boris Goudounov ! Et on repartait en chœur de plus belle : « Plaine, ô ma plaine ! Plaine ô mon immense plaine où j’entends les cris des loups… » Il chantait aussi des airs nostalgiques, dans lesquels sa patrie lui manquait. Le thème de la patrie au sens « terre des ancêtres ». Le Russe respecte profondément la mémoire des ancêtres, les lieux où ils ont vécu comme les cimetières où ils sont enterrés. La relation avec le monde de l’au-delà permet aussi de garder un lien spirituel, voire sacré avec la terre de leurs ancêtres.

Aujourd’hui, je réapprends à chanter en russe ces chansons non par nostalgie de mon enfance, mais tout simplement pour être en communion avec les défunts de ma famille.

Chanter est un excellent excercice d’expression corporelle, que je conseille.

Avec l’invasion des guerres napoléoniennes ou des nazis pendant la dernière guerre, le combattant russe se sent attaqué dans « ses propres entrailles », dépossédé de la terre de ses ancêtres. Menacé sur les fondements de ses racines, il ne lâche rien et défend jusqu’au prix de son sang sa terre envahie sauvagement. Dans Guerre et Paix Tolstoï fait vibrer magistralement tout cela.

« Le terme “patrie”, me dit mon grand-père en russe c’est la même racine que “naître”. C’est une des composantes de notre âme russe. Si le Russe est chez lui, dans sa patrie, il a envie de partir sur son cheval voir le monde, et s’il est loin, il a envie de rentrer. Écoute ton intuition et suis ton destin. “Ton Soud’ba !…” »

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Dessin automatique médiumnique d’Igor sous forme d’ex-voto en remerciement à Notre-Dame-de-Laghet (sanctuaire dans l’arrière-pays niçois où des proches locaux m’amènent depuis plus de quarante ans). Image symbolique du « Songe de l’Échelle de Jacob »2 qui fait le lien entre le ciel et la terre via le Tarot et son interprétation. Le tirage des cartes forme aussi une échelle pour marquer la graduation évolutive dans le temps de la problématique avec ses pistes de solutions apportées, étape par étape.

La médiumnité pose toujours question pour la religion dite bien-pensante. Donc, il peut nous arriver de culpabiliser avec cette éducation judéo-chrétienne.

Un jour en voyage à Jérusalem, je demande à un rabbin : « Rabbi, lui dis-je, les morts m’envoient des messages à transmettre aux autres, c’est pécher d’être médium ou voyant ! » Il me répond : « C’est une chance pour toi de recevoir ces messages, ces rêves ou ces visions ! Celui qui écoute les voix, traduit les images reçues et les transmet pour le bien de la communauté est “une sorte d’élu” », sourit-il en me tapant gentiment sur l’épaule.

Quant aux échanges avec un théologien catholique, il me renvoie à plusieurs textes de la Bible où « recevoir des messages et pratiquer, communiquer des prophéties » n’entraîne pas pour autant une excommunication, d’autres penseront différemment, et je respecte leur point de vue.

« Ne parlez avec le ciel que si la foi vous inspire », voilà ce que déclare le père Gino Concetti, commentateur à L’Osservatore Romano du Vatican. Le prêtre parle de l’au-delà « d’une manière nouvelle. »

« Pour l’Église catholique les contacts avec l’au-delà sont possibles et celui qui dialogue avec le monde des défunts ne commet pas de péché s’il le fait sous l’inspiration de la foi. »

C’est ce que soutient le père Gino Concetti, frère de l’ordre des Franciscains Mineurs, un des théologiens les plus compétents du Vatican et commentateur de L’Osservatore Romano, le quotidien officiel du Saint-Siège. L’intervention du père Concetti, publiée dans un article paru dans ce journal, est très importante, car pour la première fois s’y trouvent manifestées des tendances nouvelles de l’Église au sujet du paranormal, sur lequel, jusqu’alors, les autorités ecclésiastiques avaient formulé des avis nettement différents.

« Selon le catéchisme moderne, répond le père Gino Concetti, Dieu permet à nos chers défunts qui vivent dans la dimension ultra-terrestre, d’envoyer des messages pour nous guider en certains moments de notre vie. 

« À la suite des nouvelles découvertes dans le domaine de la psychologie sur le paranormal, l’Église a décidé de ne plus interdire les expériences de dialogue avec les trépassés, à condition qu’elles soient menées avec une sérieuse finalité religieuse et scientifique. 

« Tout part de la constatation que l’Église est un unique organisme dont Jésus-Christ est le chef. Cet organisme est composé des vivants.

« C’est-à-dire aussi bien du peuple des fidèles sur la terre que des trépassés, qu’ils soient les bienheureux et les saints qui sont dans la paix de l’esprit au paradis, que des âmes qui doivent expier leurs péchés au purgatoire. 

« Ces trois dimensions non seulement sont unies à Jésus, mais avec le concept de la “communion des saints”, ils sont unis ensemble. Ce qui signifie qu’une communication est possible. »

Autre précision du père Concetti : « Les messages peuvent nous parvenir non pas à travers les paroles et les sons, c’est-à-dire avec les moyens normaux des êtres humains, mais à travers des signes divers : par exemple par les songes, qui parfois sont prémonitoires, ou à travers des impulsions spirituelles qui pénètrent dans notre esprit, impulsions qui peuvent se transformer en visions et en concepts. 

« Ceux qui captent le plus souvent ces phénomènes sont les personnes sensitives, c’est-à-dire les personnes qui ont une sensibilité supérieure à l’égard de ces signes ultra-terrestres. Je veux parler des clairvoyants et des médiums. 

« Mais les personnes normales peuvent avoir certaines perceptions extraordinaires, un signe étrange, une illumination soudaine. À la différence des personnes sensitives, elles peuvent rarement parvenir à interpréter ce qui se passe en elles et à l’intérieur d’elles-mêmes ».

« L’Église permet de s’adresser à ces personnes particulières, mais avec une grande prudence et à certaines conditions. Les sensitifs auxquels on peut demander assistance doivent être des personnes qui mènent leurs expériences même avec des techniques modernes, en s’inspirant de la foi. Si ces derniers sont des prêtres, c’est encore mieux.

« L’Église interdit toutes les pratiques occultes qui incitent à la négation de Dieu et des sacrements. 

« Il est nécessaire de ne s’approcher du dialogue avec les défunts que dans des situations de grande nécessité. Quelqu’un qui a perdu dans des circonstances tragiques son père, ou sa mère, ou son enfant, ou bien son mari, et ne se résigne pas à l’idée de la disparition. Avoir un contact avec l’âme du cher défunt peut “déranger” un esprit bouleversé par le drame.

« On peut s’adresser aux défunts si l’on a besoin de résoudre un grave problème de vie. Nos ancêtres, en général, nous aident et ne nous envoient jamais de messages qui portent atteinte ni à nous-mêmes, ni à Dieu. 

« Il ne faut pas jouer avec les âmes des trépassés. Il ne faut pas les évoquer pour des motifs futiles : pour obtenir par exemple un numéro du Loto.

« Il convient aussi d’avoir un grand discernement à l’égard des signes de l’au-delà et de ne pas trop les “empathiser”. On risquerait de tomber dans la crédulité excessive la plus suspecte.

« Avant tout, il ne faut pas aborder le phénomène de la médiumnité sans la force de la foi. On risquerait de perdre son équilibre psychique ». Fin des citations du père Gino Concetti.

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Pour l’anecdote, à l’adolescence, une Gitane des Saintes-Maries-de-la-Mer, un jour devant la fontaine de Sainte-Opportune dans le quartier des Halles de Paris, me demanda spontanément de lui « faire un jeu », rien que pour elle car elle avait décelé « que je pouvais l’aider à répondre à ses questions ». Elle s’appelait Rita.

Les Gitans ont un « code de l’honneur », un sens aigu de la famille, de la communauté et une forte spiritualité. Ils ne sont pas loin des Tziganes « peuple libre artiste et fier » qui furent parmi les premiers à être exterminés par les nazis.

J’ai toujours gardé dans mon cœur cet épisode que ma famille avait trouvé complètement loufoque avec cette Gitane. On me demanda alors de cacher ces facultés taboues car les scientifiques, les gens terre à terre ou les nombreux détracteurs se moqueraient de moi sans vouloir essayer de comprendre et me traiteraient d’illuminé.

Néanmoins, il apparaissait tout à fait naturel et normal que de son côté, mon père exerce le magnétisme curatif en soulageant, avec résultats, ses proches à titre amical, comme par exemple pendant la période où il fut infirmier.

Mais pour répondre encore plus précisément à une question que l’on me pose souvent « comment se sont manifestés mes premiers flashs » : ce fut surtout à l’âge de 15 ans, suite à une chute accidentelle en pleine mer par grande tempête au cours d’une régate avec mon cousin et rescapé de cette noyade, que j’entraperçus dans les profondeurs, certaines images du « film de ma vie ».

Je pris conscience, emmêlé dans les filins du bateau retourné, de trouver les forces mentales et physiques de « remonter à la surface ».

Cette expérience me confirma une nouvelle capacité du cerveau : voir et percevoir les événements du passé, présent et futur différemment.

D’autre part, mon bénévolat en centre de soins palliatifs pendant plusieurs années, où j’avais l’occasion d’échanger avec les malades ou de réconforter les familles en deuil, décupla ce contact avec le monde des défunts.

Mes engagements dans la solidarité, la fraternité et l’aide humanitaire, depuis une trentaine d’années, en faveur des plus démunis à travers le milieu associatif de proximité, confirment aussi de réelles aspirations à aider l’autre.

Enfin, suite à une lourde opération chirurgicale, mon expérience de NDE (Near Death Experience) conforta l’existence d’un « monde de l’invisible ». Ce séjour dans le coma, sur lequel je reviendrai plus tard, m’a ouvert des perceptions encore plus affinées.

Tout comme mes voyages en Inde ou au Népal, mes expériences professionnelles ou mes épreuves personnelles. Tout concourt à envisager la vie comme un perpétuel mouvement et par conséquent à expliquer à ceux qui me consultent qu’ils peuvent se transformer aussi dès aujourd’hui ou dans le futur. C’est cela aussi les bases du développement personnel.

De plus, je n’ai utilisé toutes ces facultés que pour mon entourage proche à titre amical pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que ma vie professionnelle change de cap.

Mon but est d’aider les autres à comprendre à travers ces supports, ces outils, ces perceptions, les décodages les plus appropriés afin de ne pas rester figés et évoluer dans la durée.

Enfin, j’ai rencontré de nombreux professionnels du métier. Tout d’abord jeune adolescent en Bretagne, comme les sœurs Jeanne et Anne Decroix. Leur mère Pauline, grande médium d’avant-guerre, était déjà une mère avec des dons très particuliers.

Dans cette grande famille élargie, j’échange depuis plus de vingt ans avec Henry Vignaud (ce médium de référence possède à son actif plus de trois mille prestations publiques en vingt-cinq années d’exercice. C’est aussi un écrivain apprécié…).

Il m’encouragea vivement à m’engager dans cette voie. Il décida de me parrainer, tout comme il l’avait été auparavant par Hélène Bouvier.

Comme eux j’ai hérité de ce bagage intuitif au sein de cette chaîne d’union.

Il existe bien une forme de fraternité, entre certains professionnels qui m’ont donné un coup de pouce au démarrage. Ils m’ont aussi confirmé dans mon apprentissage et mon chemin de maîtrise à travers leurs conseils, stages de formations et transmissions de leurs savoirs, leurs méthodes.

« Vous n’avez pas besoin de venir nous voir, vous êtes médium-voyant vous-même », me disaient-ils (elles) lorsque je me présentais d’une manière anonyme la première fois !

Je me sentais comme un simple apprenti qui ne sait ni lire ni écrire !...

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Pour moi, la voyance ou la médiumnité, c’est un peu comme jouer d’un instrument de musique : plus on la pratique plus on la maîtrise et plus on évolue.

C’est comme aussi avoir un jardin devant soi que l’on cultive avec ses outils au gré des saisons, de la lune et du soleil… ou chacun et chacune trouve sa place, évolue sur son chemin, s’y projette et parfois découve des moments de bonheur !

Pour moi, que ce soit dans l’exercice de la voyance ou la médiumnité, c’est en quelque sorte une perpétuelle stimulation de l’esprit et de développement personnel.

Nous avons le devoir et la responsabilité de nous maintenir à un niveau d’excellence, pour pouvoir satisfaire au plus près nos interlocuteurs, parfois en plein désarroi.

Mais attention ! Nous ne faisons pas de miracle ! Et je ne suis pas un gourou qui fait du lavage de cerveau !

Certes, nous ne cachons rien de la vérité (sauf cas exceptionnel et cas particulier) mais nous apportons un peu d’espérance et de reprise de confiance en soi.

Comme me l’a appris cette tradition qui me sert de repères, je reste dans l’humain et l’amour de l’autre sinon ça ne fonctionne pas.

Les arts divinatoires consistent à guider l’autre vers de nouveaux champs du possible et leur apporter des pistes de solutions.

Oui c’est bien un art ! En toute modestie et qui doit être pratiqué d’abord avec son cœur !

C’est une vraie implication personnelle qui représente à chaque fois un caractère unique et interactif.

En fait pour ainsi dire, pratiquer la voyance ou la médiumnité, c’est une petite étincelle de notre âme que nous offrons, sans distinction.

La médiumnité peut aussi permettre de voir. La passerelle avec la voyance est souvent proche.

Quand un voyant voit, il peut ressentir un ensemble de sensations, de réactions, d’émotions qui le conduisent à décrire des lieux, des couleurs, des événements, des odeurs, des personnes… qui sont issus du passé, de votre présent ou de votre avenir.

Les visions peuvent être un présage, une prémonition, une idée, un simple message qui traverse la tête.

Vous pouvez aussi recevoir une sorte de cliché visuel à travers une image, un son, un parfum, une saveur, ou un cliché sensoriel.

D’une rencontre à une autre, ces clichés ne sont pas les mêmes. 

Par exemple : « Un divorce à venir est l’image de deux oiseaux qui se tournent le dos et se séparent. »

En déjeunant avec une amie j’ai soudain « un flash » sur son mari pendant leurs dernières vacances. J’ai l’image de leur hôtel que je lui décris avec ses palmiers mais aussi un jeune et beau gosse bronzé qui propose à son époux de lui faire connaître une relation avec une minette locale. Je vois une relation tarifée, des billets qui circulent… Une fellation rapide. Le couple se planque le long d’un mur à la va-vite, la couleur est ocre rouge, l’homme lève les yeux au ciel dans un moment de brève extase… pantalon sur les genoux pendant que le jeune garçon complice fait le guet en rentrant les billets dans sa poche ! Il y a des grands arbres autour ! Tout est précis comme si je jouais les voyeurs !

Le message attire surtout mon attention sur un comportement du mari sous l’emprise de l’alcool complètement désinhibé. Il ne sait pas vraiment ce qu’il fait totalement dépassé par les événements… Il entreprend, sans pouvoir maîtriser ses pulsions, des relations sexuelles non protégées. Il est donc totalement inconscient des conséquences de sa prise de risque pour le couple.

Mon amie me parlait du questionnement à propos de son avenir professionnel et voilà que ce sont ces images qui s’imposent et m’apparaissent sans savoir pourquoi, si ce n’est que le comportement à risque de son époux représentait un danger prioritaire et qu’elle ne s’imaginait pas tel scénario. Elle a immédiatement fait les tests et analyses de sang pour se rassurer puis a parlé à son mari de ses doutes sur son batifolage d’adolescent, en manque de sexe car il frôle la cinquantaine, période toujours sensible aux retours de flammes.

Bien entendu, elle n’a jamais révélé l’existence des flashs du médium-clairvoyant mais a tout simplement affirmé qu’elle avait appris ses incartades durant leur séjour au Maroc. Le couple a surmonté cette épreuve. Grâce à ces révélations, le comportement du mari a changé ne serait-ce que parce qu’il a compris qu’il pouvait mettre en péril, à cause de ses pulsions irresponsables et mal maîtrisées, la santé voire la vie de la mère de ses enfants ! « Merci Igor », m’embrasse-t-elle en pleurant. Cette épreuve a démontré qu’on pouvait encore à nos âges se comporter comme des gamins irresponsables et que c’est une chance de s’en être sortis intelligemment sans trop de dégâts… La voyance dévoilée est un « rappel à l’ordre du destin qui nous épargne sur ce coup-là ! » dit-elle.

La voyance comme la médiumnité n’est pas le fruit d’une intense réflexion ou d’une concentration intellectuelle.

Bien au contraire, car lorsqu’il voit, un voyant ne pense pas ou n’imagine pas.

Lorsqu’une image m’apparaît en un éclair, quand je me promène dans le jardin avec mes amis qui m’ont invité à passer le week-end chez eux, je vois, par exemple, une famille dans le parc en costume du Second Empire avec gants blancs, tous assis pour un pique-nique, près d’un ruisseau à côté du petit pont.

Je le fais remarquer immédiatement aux promeneurs qui rigolent.

Alors que je suis rentré dans ma chambre pour me préparer pour le dîner, une de ces femmes (qui se révélera être plus tard l’arrière-grand-mère des propriétaires du château) me conduit par une force mystérieuse vers le tiroir d’une commode. Je l’ouvre et découvre la même paire de grands gants blancs que j’avais vue auparavant lors de ma promenade.

Intrigués, mes amis L. et L. de C. vont chercher l’album de photos de leurs ancêtres. Au fil des pages, nous tombons sur une photo de l’endroit et les personnages du pique-nique tels que je les leur avais décrits à travers mon « flash », en promenade.

En particulier, cette aïeule avec ces fameux gants blancs qui remontaient jusqu’aux coudes qu’elle venait de me montrer, rangés dans le tiroir de sa commode.

À la différence de la voyance, au niveau de la médiumnité, un ancêtre peut aussi se manifester dans mon sommeil.

Ainsi, dans cette même chambre, à mon réveil le matin, je questionne L. de C. pour savoir s’il n’y a pas eu dans cette pièce des événements tragiques.

J’ai vu, en effet, dans mes songes nocturnes des hommes retournant et cassant tous les meubles, armés de fusils et de bâtons.

Ce sont des costumes de la Révolution française avec un commissaire du salut public, affublé d’un chapeau noir à plumes et de sa cocarde tricolore.

Un homme était caché dans la pièce, on l’empoigne de force et on le tire dehors.

Tout me paraît à la fois d’une grande précision mais en même temps confus sur le « pourquoi » ici et maintenant de ce message ?!

Comme j’aime vérifier la véracité de mes flashs, je décris la scène en partageant le café et L. me confirme bien qu’il existe une ancienne cache derrière le mur, aujourd’hui recouvert de tissu. Juste sur le mur gauche où se cale le lit où j’ai dormi. Cette cache est aujourd’hui invisible à l’œil puisqu’elle est recouverte, par un tissu mural de décoration.

« Oui effectivement, un ancêtre des lieux, un ancien aristocrate royaliste-chouan, a été saisi à la Révolution pour être mené à la mort », explique un rien impressionné son descendant, mon ami L.

Le voyant, comme le médium, s’abstient d’analyser ou de déduire car la voyance est pour certains un don dont le secret semble difficile à percer.

Il faut laisser venir, comme ce fut le cas sur un bateau où, dès mon arrivée sur le pont, je fus appelé par le regard de cette fillette sur les genoux de son père, entourée de ses frères et sœurs.

Des gens très modestes et très soudés entre eux. Ils faisaient bloc autour de la petite fille handicapée.

Tout le monde semblait présenter en apparence une famille bien sous tous rapports, sans problèmes.

Mais soudain en les regardant, l’image d’un bloc opératoire, avec le sourire de cette enfant, m’est ensuite apparue dans le reflet du miroir des flots.

Accompagné d’un ami, je commençais mes vacances et souhaitais « me débrancher » et faire le vide dans ma tête.

Pourtant au moment de descendre sur le quai, une force indéfinissable, irrésistible, me poussa vers eux et je dis au père : « Ne soyez pas surpris, je suis médium-voyant, je ne suis pas médecin, vous allez peut-être me prendre pour un dingue mais je souhaitais vous dire le message que j’ai reçu pour vous :

« On vous proposera une nouvelle intervention chirurgicale pour votre petite fille, cette fois-ci réfléchissez bien car l’opération pourrait réussir, et elle pourrait remarcher correctement ! Reprenez contact avec vos interlocuteurs professionnels de santé qui s’occupent d’elle. »

Le père et la mère fondirent en pleurs m’amenant aussi des larmes avant de m’esquiver très vite, les laissant à leurs émotions intimes. 

J’étais heureux. J’étais vidé, sentant mes jambes flageoler. J’avais rempli ma tâche, sans me poser de questions, conduit par une main invisible : transmettre à son prochain un message qui pouvait l’aider à le délivrer de ses souffrances.

Ce n’est pas de la charité, ni de la pitié, ni vouloir me substituer à un professionel de santé, mais là encore quelque chose qui vous dépasse au service des autres d’une manière spontanée, altruiste, humaine et sincère.

Là est la source du don, sa durabilité dans le temps, son renforcement et sa principale utilité. Il reste important de se déparasiter et ne pas laisser s’installer des interférences. Cette neutralité, cette impartialité sont indispensables pour « être en état de voir ». Je fais abstraction de ma personnalité, fais le vide et travaille ce détachement.

J’évite surtout de faire des projections de mon propre mental ou de mes préoccupations sur la vie des autres et suis vigilant à ne pas faire « de transferts ».

Je dois donc, moi-même, être au mieux de ma forme « un esprit sain dans un corps sain » afin d’être mieux à l’écoute de l’autre, pertinent dans mes recommandations, pour offrir la meilleure qualité de perceptions, sans aucune perturbation qui pourrait biaiser l’objectif et les résultats.

Comme je l’ai déjà évoqué, la voyance, comme la médiumnité, est un don. Pour certains, c’est un don héréditaire, comme l’avait déjà ma grand-mère paternelle avec laquelle, je communique dans mes rêves.

Il faut néanmoins le travailler. Plus on pratique, plus il se développe avec parfois des doutes, des « à côtés » ou des moments extraordinaires.

Nous sommes des humains et comme tout le monde avec des bons ou des mauvais jours, ce qui renforce de fait le principe que « ce n’est pas une science exacte » ! Heureusement d’ailleurs, cela fait partie du jeu où chacun des intervenants en accepte les règles.

Le plus dur est de ne pas être une éponge qui absorbe les énergies des autres, bonnes ou mauvaises ; même quand on ne les recherche pas, comme c’est le cas dans une soirée ou un concert.

Alors se déclenche de la « voyance dite sauvage » même si je ne me suis pas spécialement conditionné pour être en état de réceptivité. J’aime serrer la main pour être en synergie avec l’autre ou regarder une photo, frotter entre mes mains un document, un objet… Cette pratique doit s’effectuer avec une éthique personnelle et professionnelle.

Je reste conscient de mes actes et responsabilités. Je mesure les conséquences de mes propos, autant que possible.

Respecter une certaine hygiène de vie semble conseillé afin de canaliser au mieux les énergies.

Boire et manger abondamment n’est pas forcément le meilleur ami du voyant-médium, notamment l’alcool ou toute autre substance désinhibante, euphorisante qui détruit cellules et neurones, entraînant à terme la mort.

La voyance ou la médiumnité prennent de l’énergie avec la prise en charge psychologique de l’autre.

Lorsqu’un sujet sensible est abordé voire douloureux comme des rapports violents en couple ou au travail, je prends aussi de plein fouet ce défoulement verbal, la visualisation des scènes évoquées. Cela épuise mon capital d’énergie vitale.

Il est nécessaire de se réserver des temps de récupération afin de ne pas y laisser petit à petit sa propre peau.

L’interprétation des signes et des symboles demande également de l’énergie.

Les informations reçues méritent d’être correctement décryptées. Rapidement avec une intelligence vive, concrète et pertinente.