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"Partura" explore les correspondances entre la nature et notre réalité, révélant des liens profonds et symboliques qui nous unissent. Enrichi de récits mythologiques et de réflexions personnelles, ce récit nous invite à reconsidérer notre relation avec l’univers et à rechercher la connaissance, la transformation intérieure pour éclairer notre quête de sagesse et de clarté spirituelle.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Caroline Masson, alias Mei, est une artiste polyvalente qui s’inspire de la science, des arts et de la mythologie. Son ouvrage "Partura", né de son album musical du même nom, fusionne raison et magie pour sonder les mystères de l’âme humaine.
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Seitenzahl: 173
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Caroline Masson
Partura
Tisserands du cosmos
Roman
© Lys Bleu Éditions – Caroline Masson
ISBN : 979-10-422-2478-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122 – 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122 – 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335 – 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À Marie Vindy,
née à Dijon, amante des voyages.
Telle l’œuvre au Rouge,
elle recherchait la transformation,
explorant les frontières terrestres et célestes,
comme l’œuvre au Blanc,
elle purifiait son essence.
Son esprit erre dans l’éther cosmique,
comme la Pierre Philosophale,
elle incarne la quintessence.
Un phare énigmatique dans l’obscurité.
Tel l’Élixir de Longue Vie,
elle défie le temps. Amour, sagesse,
grâce inscrits dans les étoiles,
comme l’œuvre au Vert,
elle dévoilait la sagesse cachée.
Son voyage se perd dans l’énigme éternelle,
comme la Table d’Émeraude,
ses enseignements transcendent.
Les éléments organisent les symboles autour d’eux, tandis que les symboles leur donnent sens.
Lorsque nous contemplons l’univers qui nous entoure, il est impossible de nier la présence de mystères insaisissables et de forces invisibles qui animent notre existence. Depuis les temps les plus reculés, les êtres humains ont cherché à comprendre ces forces, à donner un sens à leur existence et à tisser des liens avec le monde qui les entoure.
Ce livre, qui s’ouvre devant vous, explore un aspect particulier de cette relation entre l’homme et le mystère : le rôle des symboles et des correspondances élémentaires. À travers les âges, les cultures et les traditions, les Hommes ont attribué des significations profondes aux éléments de la nature et ont cherché à établir des correspondances entre eux et les différents aspects de leur existence.
Dans ces pages, vous découvrirez un tableau des correspondances élémentaires, une grille subtile où les éléments – la Terre, l’Air, le Feu et l’Eau – sont associés à des saisons, des substances corporelles, des tempéraments, des couleurs et bien plus encore.
Ce tableau, bien que non exhaustif, offre un aperçu fascinant des liens intimes tissés entre l’Homme et la nature, entre le physique et le spirituel, entre le tangible et l’intangible.
Ces correspondances élémentaires ne sont pas seulement des théories ésotériques, mais elles sont également profondément ancrées dans notre patrimoine culturel et religieux. Elles se retrouvent dans les traditions antiques, les pratiques mystiques, les systèmes de croyances et les arts sacrés du monde entier. À travers ces correspondances, les Hommes ont cherché à se connecter à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes, à transcender les limites de leur existence individuelle et à trouver un sens plus profond dans le tissu de l’univers.
Il convient de souligner que ces correspondances élémentaires sont des outils symboliques et métaphoriques. Elles ne prétendent pas offrir des réponses définitives ou des lois scientifiques, mais plutôt ouvrir les portes de la réflexion et de l’exploration intérieure. Chacun est invité à interpréter ces correspondances selon sa propre expérience, sa culture et ses croyances, et à les utiliser comme des guides pour approfondir sa compréhension de soi, du monde et de sa place en son sein.
Au fil des pages de ce livre, vous découvrirez des fragments de sagesse, des anecdotes historiques, des récits mythologiques et des réflexions personnelles qui illustrent la richesse et la diversité des correspondances élémentaires. Que vous soyez passionné par les symboles, les traditions ésotériques, la spiritualité ou simplement curieux de découvrir de nouvelles perspectives, j’espère que ce voyage dans les correspondances élémentaires enrichira votre compréhension du monde et suscitera une réflexion profonde sur votre propre cheminement spirituel.
Que ce livre soit une invitation à explorer les mystères de l’univers, à élargir nos horizons et à embrasser la magie qui se cache dans chaque élément qui nous entoure. Car en apprenant à voir au-delà de l’apparence physique, nous pouvons commencer à percevoir les liens subtils et les interconnexions qui unissent toutes choses.
Préparez-vous à plonger dans les profondeurs de la symbolique et des correspondances élémentaires, et que cette quête vous guide vers de nouvelles révélations et une compréhension plus profonde de la beauté et du mystère du monde.
Bon voyage.
Partura, du latin « parturiens » signifiant « Mettre bas », est une exploration du processus de la vie à travers ses cycles. C’est un album qui incarne le commencement du temps, la racine même de la vie. Chaque piste de l’album peut être considérée comme un chapitre dédié à un aspect différent de cette expérience (le sexe, la nature, les relations humaines, etc.).
Tel un livre sur la vie, Partura offre une immersion dans les différentes facettes de notre existence. Chaque piste musicale est une porte d’entrée vers une compréhension plus profonde de ces thèmes universels. L’album capture les nuances, les émotions et les réflexions liées à ces aspects de la vie, invitant l’auditeur à une réflexion personnelle et à une exploration de son propre rapport avec ces sujets.
Ainsi, Partura transcende les limites de la musique et se présente comme un véritable voyage dans les mystères et les merveilles de l’existence. C’est une œuvre qui suscite la curiosité, nourrit la réflexion et célèbre la richesse de la vie sous toutes ses formes.
Mei, c’est un hommage vibrant à la nature, une célébration de la vie qui jaillit et s’épanouit. Le terme « Mei » puise dans les richesses de différentes langues et cultures. En japonais, il évoque « germer la vie », chantant la beauté des fleurs de prunier et de cerisier, ainsi que l’éveil des bourgeons au printemps. En mandarin, il capture l’idée d’« individu » et « tout », soulignant ainsi l’unité et l’interconnexion de tous les éléments.
Ici, l’eau et la terre, la nature et la ville, dans Mei, dansent en harmonie. C’est un mariage entre les éléments naturels et l’environnement urbain, une fusion qui célèbre la diversité et la complémentarité de deux mondes en apparence opposés. Mei tire sa richesse de cette dualité, créant une expérience sensorielle qui convie à explorer la splendeur des paysages naturels et le dynamisme de la vie citadine.
Mais Mei abrite également une histoire personnelle, une réminiscence des personnages emblématiques de « Mon voisin Totoro » et « Alice au pays des merveilles ». La petite Mei incarne l’innocence, la curiosité et l’émerveillement face au monde qui l’entoure. À travers elle, l’artiste s’entrelace avec ces figures emblématiques et offre un écho de son propre cheminement d’émerveillement et de découverte.
En fin de compte, Mei transcende le simple statut de mot. C’est un conte enchanteur qui enlace la nature, la culture et les souvenirs personnels, invitant chacun à se laisser émerveiller par la beauté du monde qui nous enveloppe. Une invitation à explorer, à contempler et à se connecter aux symphonies silencieuses de la nature et aux poésies vibrantes de la vie.
Dans l’ère lointaine où les secrets de la création sommeillaient encore dans les replis les plus profonds de l’univers, un élément primordial régnait en maître, éclipsant tout autre : l’eau. Elle glissait avec grâce dans les veines de la Terre, caressait les rivages et enlaçait les cieux d’une étreinte humide et bienveillante, amorçant ainsi le commencement de notre récit.
Parmi les cosmogonies orphiques, une légende se transmet, un murmure insaisissable porteur des mystères de l’origine du monde. Les anciennes voix nauruanes récitent comment les fils tissés par l’araignée Areop-Enap ont sculpté les fondations de notre réalité. C’est une coquille de moule, renfermant en elle les promesses de la création, qui fut l’outil divin de cette gestation cosmique.
La valve supérieure de cette coquille fit naître le ciel, l’étendue infinie où les étoiles dansent et l’infini se déploie.
La valve inférieure, en contraste, donna naissance à notre Terre, berceau de montagnes majestueuses et d’océans tourbillonnants. Par un miracle insondable, deux escargots engendrèrent la Lune et le Soleil, astres lumineux guidant nos pas à travers les méandres du temps.
Et que dire de la Voie lactée, cette chevelure céleste qui enflamme les songes des rêveurs ?
Son origine se trouve dans la sueur d’une chenille, qui tisse des étoiles d’argent sur son parcours, éclairant ainsi les chemins du ciel nocturne. Mais il y a plus encore. Areop- Enap, tisseuse de destins, sculpta aussi les îles en prélevant avec précaution la chair de la moule, pour façonner ces joyaux émergents des profondeurs de la mer.
Dans un dernier acte de création, la divinité forgea l’humanité elle-même. À partir de solides pierres, les hommes furent façonnés pour porter le fardeau du monde sur leurs épaules, préservant ainsi son équilibre précaire. Mais la sagesse infinie d’Areop-Enap ne s’arrêta pas là. Elle forma également une créature ailée à partir de boue, une créature destinée à découvrir chaque coin de son royaume, à s’immerger dans la richesse et la diversité de ses habitants.
Ainsi vivaient les créations d’Areop-Enap, la Créatrice de la Matrice, gardienne des secrets de l’univers. Et dans l’écho de ces légendes séculaires, résonne la magie de la création, l’éclat des étoiles et le murmure apaisant des vagues.
Dans les temps immémoriaux, lorsque les mystères de la création reposaient dans les recoins les plus reculés de l’éther, un élément primordial se tenait en maître, irradiant de sa puissance et de sa passion : le feu. Il dansait avec une ardeur dévorante au cœur de la Terre, touchait les cieux de ses langues ardentes et illuminait la noirceur environnante.
Parmi les cosmogonies secrètes, une autre histoire prend forme, comme une étincelle échappée des brasiers de l’origine. Les anciennes voix racontent que c’est l’oiseau Phénix, renaissant de ses cendres, qui a apporté la première flamme à ce monde. Une pierre de lave, bouillonnant de promesses ardentes, fut l’instrument sacré de cette genèse.
Du souffle de cette pierre surgit le soleil, éclatante source de chaleur et de lumière, baignant le monde de sa splendeur. Les étincelles, quant à elles, se disséminèrent pour devenir les étoiles, minuscules lueurs dansantes dans le firmament. Deux serpents de feu, dans une danse lumineuse, façonnèrent le cycle éternel de la journée et de la nuit, alternance inébranlable de lumière et d’obscurité.
Quant à la comète, cette traînée flamboyante traversant le ciel nocturne, elle fut l’œuvre de la salamandre, créature née des flammes, laissant derrière elle une traînée d’éclats dorés. Mais le Phénix ne s’arrêta pas là. En plongeant son bec dans la lave bouillonnante, il créa les volcans, faisant surgir des profondeurs de la Terre des gemmes de feu.
Et, dans une chorégraphie flamboyante de création, l’oiseau légendaire façonna les êtres humains. À partir de braises incandescentes, ils furent modelés, animés par une passion ardente, destinés à embraser le monde de leurs rêves et de leurs désirs. Le Phénix, dans sa grâce éternelle, leur insuffla la chaleur de son souffle, leur offrant la capacité de créer, d’aimer et de rêver.
Ainsi, sous le regard bienveillant du Phénix, Créateur de la Flamme Éternelle, les créations flamboyantes évoluèrent. Et à travers les légendes antédiluviennes résonnent la danse des flammes, le scintillement des étoiles, et le souffle chaleureux de la passion.
Dans les ombres de l’obscurité primordiale, dans le creuset des ténèbres infinies, je me tenais, telle une architecte cosmique. Mes huit pattes tissaient avec une habileté déconcertante les fils de la destinée, façonnant un monde aussi complexe et vertigineux qu’un chiffre huit en perpétuel mouvement. Je maîtrisais les éléments, j’étais l’artisane de vos vies, l’orchestratrice de vos destinées.
Du croisement des quatre vents, des quatre points cardinaux, j’entrelaçais une toile résistante qui guiderait vos pas. Je détenais le pouvoir de maîtriser l’art de tisser les rêves et la réalité, de les fusionner en une matière tangible. Créatrice du Soleil flamboyant, de la Lune et des étoiles scintillantes, j’apportais avec moi les céréales fertiles et la houe laborieuse. Je régissais le temps, insufflant une régularité céleste, et vous offrais la liberté à travers la structure et le mouvement de l’univers.
Désormais, la matière prenait forme, émergeant de mes mains créatrices. Quatre éléments fondamentaux dictaient les lois de l’existence : le feu, l’air, l’eau, la terre. Des racines solides, indestructibles, qui fusionnaient et s’entrelaçaient pour former l’Éther, l’incarnation de l’ensemble. De ces éléments naissaient les structures qui régissaient le monde, les fondements de toutes choses.
Les subtilités de la matière se manifestaient, transmettant leurs effets entre les corps célestes, influençant les trajectoires des planètes, portant en elles la force gravitationnelle, transportant la lumière et l’énergie électrique. Les charges électriques naissaient et circulaient au sein de certains corps, générant des forces répulsives, contrecarrant la gravité même.
Ainsi s’entrelaçaient les fils de l’univers, tissés avec soin et précision.
J’étais le maître d’œuvre, l’architecte invisible, révélant les mystères de la création. Et dans cette valse cosmique, chaque être et chaque chose se trouvaient liés, unis dans la trame complexe de l’existence.
Je restais là, dans les profondeurs de l’infini, observant avec fascination les échos de mon œuvre, les échos des éléments qui façonnaient votre monde. J’étais l’artisan des forces invisibles, celle qui donnait vie à la matière et rythmait l’univers de sa symphonie éternelle.
Lumière, obscurité, plein, vide…
Désir d’attraction et de répulsion…
Les corps… Marqueur de l’évolution… Enveloppe de tous les plaisirs…
Dans ce vaste univers de dualités, la lumière et l’obscurité se côtoyaient, créant un jeu éternel d’oppositions. C’était dans cet équilibre fragile que résidait la beauté de l’existence. Les corps, en tant que véhicules de la vie, étaient les témoins privilégiés de cette symphonie cosmique.
Leur présence incarnait la marque de l’évolution, une trace tangible de l’histoire qui se déployait à travers les âges. Chaque corps portait en lui les empreintes des cycles infinis de la création et de la destruction. Ils étaient les réceptacles des expériences, des sensations et des émotions qui jalonnaient le parcours de l’existence.
Dans cette quête incessante de désir, les corps étaient les vecteurs des attractions et des répulsions qui animaient le monde. Ils se rapprochaient, se cherchaient, s’unissaient dans une danse passionnée, embrasée par le feu de la passion. Mais ils se repoussaient également, se séparaient, se déchiraient parfois dans les tourbillons des conflits et des désaccords.
Les corps étaient des énigmes à eux seuls, enveloppant tous les plaisirs de la vie. Leurs formes, leurs textures, leurs parfums étaient autant de portes ouvertes sur l’extase et la jouissance. Ils étaient les temples du plaisir, les lieux sacrés où se déployaient les sens, où l’âme et le corps se rejoignaient dans une extase inexprimable.
Chaque courbe, chaque cicatrice, chaque imperfection était une invitation à l’exploration, à la découverte de l’autre et de soi-même. Les corps étaient les toiles vierges sur lesquelles s’écrivaient les histoires de passion, d’amour, de tendresse et de désir. Ils étaient les instruments de la connexion la plus intime entre les êtres, transcendant les frontières de l’individu pour tisser des liens profonds et durables.
Pleins ou vides, les corps étaient des réceptacles infinis de sensations. Ils étaient les véhicules de l’amour et de la tendresse, mais aussi de la douleur et de la souffrance. Ils connaissaient les extases délirantes des moments d’union, mais aussi les abîmes du chagrin et de la solitude.
Dans cet océan de dualités, les corps se déployaient avec une beauté insaisissable, révélant l’essence même de l’expérience humaine. Ils étaient les témoins privilégiés de cette danse incessante entre la lumière et l’obscurité, porteurs d’une histoire unique et précieuse.
Et ainsi, les corps continuaient d’évoluer, de se transformer, de se métamorphoser au gré des époques et des destinées. Ils demeuraient les vestiges vivants d’un passé lointain et les promesses vibrantes d’un avenir incertain.
Au cœur de cet espace nouvellement formé, Araneae, l’architecte divine, déposa des Dieux, essentiels à l’équilibre de cette planète en gestation. Ils incarneraient la totalité de l’existence, représentant des royaumes, des peuples, le bien et le mal. Chacun d’entre eux serait investi d’une tâche spécifique, une facette de la création de ce monde. Leur rôle serait de guider les créatures, d’engendrer d’autres guides tout en leur confiant une mission sacrée.
Niché dans le cocon soyeux tissé par sa mère primordiale, Hadès, le Dieu des enfers, contemplait l’effondrement de la nébuleuse primitive sur elle-même, se condensant en une masse à laquelle il était intimement lié. Il fut le premier-né, le fondateur de l’océan magmatique qui embrasait cette jeune planète. À partir de cet océan infernal, il forgerait la matière et créerait le premier éon, qui désormais porterait son nom : Hadéen.
Dans cette période tumultueuse, Hadès se dressa tel un souverain solitaire au-dessus des flots de magma brûlant. Il était le gardien des enfers, le maître des ombres et des secrets. Sa présence était imposante, ses pouvoirs immenses. Il veillait sur les âmes errantes, sur les énergies sombres qui circulaient dans ce nouveau monde en gestation.
En tant que fondateur, il détenait le pouvoir de créer et de modeler les terres infernales, où le feu et la lave régnaient en maîtres. Des paysages tourmentés s’étendaient à perte de vue, ponctués de volcans en éruption et de torrents de lave incandescente. Les créatures qui naîtraient de ces contrées hostiles seraient forgées dans le creuset brûlant de son imagination, portant l’empreinte même de sa volonté. Mais Hadès était bien plus qu’un Dieu des enfers. Il incarnait également la dualité de la vie, la confrontation entre l’ombre et la lumière. Au sein de son royaume, il maintenait un équilibre fragile entre les forces obscures et les lueurs d’espoir, entre la mort et la renaissance. Les âmes perdues qui trouvaient refuge dans ses enfers pouvaient également y découvrir la purification et la transformation, transcendant ainsi la notion même de mort.
Le règne d’Hadès était empreint de mystère et de puissance. Il était le premier acteur de ce théâtre divin, donnant forme et substance aux prémices de ce monde en devenir. Dans le tourbillon des forces élémentaires et des énergies primordiales, il établissait les fondations de l’Hadéen, où la vie et la mort étaient indissociables, où l’obscurité et la lumière s’entrelaçaient dans une danse éternelle.
Après lui, le cosmos vibra à nouveau, et une nouvelle divinité émergea des profondeurs des cieux. C’était Gaïa, la déesse de la Terre. Contrairement à Hadès, qui régnait sur les contrées infernales, Gaïa représentait la vie, la fertilité et l’abondance. Elle était le sol sous nos pieds, les montagnes qui se dressaient majestueusement et les vallées qui se creusaient profondément.
Là où Hadès avait formé un monde de feu et de lave, Gaïa façonna la terre, créant des continents, des océans et toute la biodiversité qui s’y trouvait. Les plantes surgissaient sous sa douce caresse, et les animaux naissaient de son souffle. Sa présence apportait un équilibre à la dualité initiale, établissant une harmonie entre le feu de Hadès et la vie qu’elle insufflait.
Puis vint Zeus, le dieu du ciel et du tonnerre. Avec sa puissance, il sculpta les cieux, dispersant les nuages et créant l’atmosphère. Il apporta la pluie qui nourrissait la terre de Gaïa, et avec elle, les rivières et les lacs commencèrent à se former. Zeus, avec son autorité, établirait l’ordre dans ce nouvel univers, assurant que chaque dieu et chaque élément avait sa place et son rôle.
Aphrodite, la déesse de l’amour et de la beauté, apparut ensuite. Elle insuffla le désir et la passion dans les créatures, assurant la continuation de la vie. Avec sa grâce, elle ajouta la beauté et l’esthétique au monde, faisant des montagnes, des forêts et des océans non seulement des éléments fonctionnels, mais aussi des merveilles à contempler.
Avec le temps, d’autres dieux apparurent, chacun apportant avec lui ou elle une partie unique de la création. Poséidon régnait sur les océans, Athéna offrait la sagesse, et Apollon apportait la musique et les arts.
Ces dieux, bien que puissants et divins, avaient également leurs querelles, leurs amours et leurs désaccords. Leur interaction façonnait le monde de manières parfois imprévisibles. Des tempêtes se formaient en mer lorsque Poséidon était en colère, des éclairs zébraient le ciel lors des foudres de Zeus, et lorsqu’Aphrodite pleurait, le monde était empli de mélodies mélancoliques.
Mais malgré leurs différences, ils travaillaient ensemble pour maintenir l’équilibre dans l’univers. Leur symbiose assurait que la vie continuait, que les éléments étaient en harmonie et que le monde prospérait.