Poèmes à dire et à chanter - Patrick Hamel - E-Book

Poèmes à dire et à chanter E-Book

Patrick Hamel

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Beschreibung

Poèmes à dire et à chanter nous livre les pensées de Patrick Hamel. Ce recueil de poésie, dont certains textes ont été mis en musique et chantés par lui-même, nous parle également de la vie, avec ses hauts et ses bas. Par ailleurs, il contient des poèmes faisant référence à l’expérience même de l’auteur et à des réflexions plus oniriques.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Patrick Hamel, artiste pluridisciplinaire, travaille, entre autres, depuis plusieurs années à valoriser la langue française, notamment la poésie du XIXe siècle, par le biais de son spectacle « Voyage dans la poésie » qui a obtenu le label « Sélection Printemps des Poètes 2021 ». Ainsi imprégné de poésie, il décide d’écrire lui-même ses propres textes et signe avec Poèmes à dire et à chanter son premier recueil.

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Patrick Hamel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poèmes à dire et à chanter

Recueil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Patrick Hamel

ISBN : 979-10-377-6704-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

Par hasard

 

 

 

Je t’ai rencontré par hasard,

Sous un ciel rose, plein d’histoires,

Ta chevelure baignée d’embruns,

Luisait au soleil du matin,

Illumination sur l’onde,

On est si bien en ce monde,

Où se pâment les goélands,

On a joué comme des enfants,

Sous le regard de l’océan,

Si loin de l’ennui pénétrant.

 

Tu contemples le soleil d’Orient,

Ta fantaisie sous le couchant,

Ressurgit le pont Galata,

Blanches voiles sur la Marmara,

Images enfouies dans ma mémoire,

J’entends tes pas sur le trottoir,

Ivresse des senteurs défendues,

Narguilé clandestin d’la rue,

Volutes mêlées à ton parfum,

Tu as osé prendre ma main.

 

Je voyage sur les ailes du temps,

Tout doucement s’en va le jour,

Oui tendrement mon bel amour,

Je t’attends depuis si longtemps,

Pour un aller sans retour,

Dans tes bras de velours,

Amants sur le pont des soupirs,

Dans tes yeux emplis de désirs,

J’ai bu tout ton sourire,

Lumineux, sans rien dire.

 

Sur les traces de Véronèse,

Fusion de lumière Vénitienne,

Ton visage dans le Rio Dulce

Savoureux reflet qui me plaît,

Cette image, comme elle danse,

Dans l’eau trouble, mon étoile,

Parée de mille voiles,

Gracieuse dans le silence,

Dans l’aube affaibli

Ton cœur m’a dit oui.

 

 

 

 

 

Vingt ans

 

 

 

Ma fille t’as vingt ans,

Cool chez papa maman

Tu as grandi si vite,

Peur que tu nous quittes,

Pourtant c’est la loi,

Mon cœur près de toi,

Fera de ton long chemin,

De si doux matins.

Souvenirs de drôles de tresses,

Que je faisais à ma princesse,

Complicité d’un geste,

Une rivière de tendresse.

 

Tu embrasses la vie,

Te dis un gros merci,

Pour ce diamant de vie,

Que tu as construit,

Sans faire de bruit,

Bravant le jour et la nuit,

Merci à tonton Uber,

En taxi j’ai moins peur.

Je suis fier de ma demoiselle,

L’élégance de ton éloquence,

Avec ce qu’il te faut de Rebel,

Difficile de croire au père Noël.

 

Ton appétit libertaire,

Sans faire de manières,

Ne déplairait pas à Léo,

Qui d’en haut te dit bravo !

Ainsi que Michel,

Le philosophe de papa,

Qui montre la voie,

Pour que ta vie soit belle.

Amour, anarchie,

Poésie et fantaisie,

Je salue ta philosophie,

Qui sculpte ta vie.

 

Les romans te remercient,

De leur donner vie,

Tu as le sens du mot liberté,

C’est vraiment ma fierté,

Sous ce ciel intense,

Grâce à ta persévérance,

Et sans complaisance,

Et avec tolérance,

Esprit libre tu resteras,

Tel un guerrier Ninja,

Ça plaît à ton papa,

C’est un beau combat.

 

 

 

 

 

Kid

 

 

 

L’enfant a ta confiance,

Et toi tu as la science,

Prends-le par la main,

Montre-lui le chemin.

Donne à ton enfant,

Le meilleur de ton temps,

Fais vibrer ses envies,

Et fais vibrer sa vie.

Ne joue pas au petit soldat,

Tu es son papa,

Ne passe pas à côté de ça.

Dis-lui souvent je t’aime,

T’aime gros comme une maison,

Tu verras ça vaut la peine,

Il aimera ça ton p’tit garçon.

 

Oh Kid,

Ouvre grand tes yeux,

Ce monde merveilleux,

Il t’attend,

 

Oh Kid,

Ouvre grand tes yeux,

Ce monde merveilleux,

Tu l’attends.

 

Demande à ton enfant,

Pour une fois dans ta vie,

Ce que tu as fait de son temps,

Son temps à lui,

Il était si petit,

Que tu as choisi pour lui,

Un drôle de monde,

Un peu trop sombre,

Dans ses petits yeux,

Tu n’as pas compris ses vœux,

Il est seul sur son île,

Tu n’as pas tapé dans le mille,

Seul sur son île,

Robinson sans vendredi,

Jésus sans Marie,

Ainsi soit-il.

 

Oh Kid,

Ouvre grand tes yeux,

Ce monde merveilleux,

Il t’attend,

 

 

Oh Kid,

Ouvre grand tes yeux,

Ce monde merveilleux,

Tu l’attends.

 

Demande à ton enfant,

Une fois dans ta vie,

Ce que tu as fait de son temps,

Son temps à lui.

 

 

 

 

 

Pense à toi

 

 

 

Les soldats sont venus,

C’est triste dans les rues,

Pour servir certains,

Qui sont bien malins,

Tu risques ta vie,

Pour des dynasties,

Qui se fichent pas mal,

Si tu as très mal.

Pense à toi… Pense à toi… Pense à toi.

 

Il était chez lui,

Tranquille sur son lit,

Un bon petit nid,

On lui a tout pris,

Il n’a rien compris,

Et il n’a rien dit,

Il les a suivis,

C’est comme ça la vie.

Pense à toi… Pense à toi… Pense à toi.

 

 

 

Les soldats sont partis,

Lâche ton petit fusil,

Un jeu pour les grands,

Retourne voir maman,

Petit bonhomme,

Ouvre grand tes yeux,

Déguste ta pomme,

Et c’est vraiment mieux.

Pense à toi… Pense à toi… Pense à toi.

 

Toi, petit soldat,

Tu ne sais toujours pas,

Comment on a fait,

Pour pouvoir aimer,

Dans cette société,

Poussé dans la nuit,

Tu n’as rien compris,

De toi, ils ont ri.

Pense à toi… Pense à toi… Pense à toi.

 

Tout ça te fait mal,

Dans c’monde si brutal,

Pourquoi la morale,

Et tant de misère,

Pourquoi tant de guerres,

Et tant de drames,

Pourquoi tant de larmes,

Et toutes ces armes.

Pense à toi… Pense à toi… Pense à toi.

 

 

 

 

 

Simple question

 

 

 

Quand je te vois,

J’ai très envie de toi,

Sur ton canapé,

La mine acidulée,

Plongée dans un polard,

Tu me fous le cafard,

M. météo annonce rien de beau

M. météo annonce rien de beau.

 

J’éteins le radio,

Je me mets au piano,

Mélodie en sous-sol,

Tu es mon idole,

Je suis tout seul à la maison,

Je me fous du quand-dira-t-on,

Je suis complètement rond,

Je suis un mauvais garçon.

 

 

Où es-tu, toi qui me rends fou

Tu sais bien que nous

C’est tout

Tout tout tout.

 

Sous ton parapluie,

Je ne vois plus la nuit,

Envie sous la pluie,

D’un baiser chérie,

La caresse de ta main,

Je suis un chat malin,

Blotti contre toi,

Je suis ton pékinois.

 

Toujours courir,

Jamais sourire,

Ce matin gros chagrin,

J’ai besoin de ta main,

Je souffre tout seul,

Envie qu’on me cajole,

À bout de souffle,

Je m’étouffe.