Poèmes  - Oscar Wilde - E-Book

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Oscar Wilde

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Beschreibung

Être entraîné à la dérive de toute passion jusqu'à ce que mon âme devienne un luth aux cordes tendues dont peuvent jouer tous les vents, c'est pour cela que j'ai renoncé à mon antique sagesse, à l'austère maîtrise de moi-même. A ce qu'il me semble, ma vie est un parchemin sur lequel on aurait écrit deux fois, où en quelque jour de vacances, une main enfantine aurait griffonné de vaines chansons pour la flûte ou le virelai, sans autre effet que de profaner tout le mystère. Sûrement il fut un temps où j'aurais pu fouler les hauteurs ensoleillées, où parmi les dissonances de la vie, j'aurais pu faire vibrer une corde assez sonore pour monter jusqu'à l'oreille de Dieu! Ce temps-là est-il mort? Hélas! faut-il que pour avoir seulemeut effleuré d'une baguette légère le miel de la romance, je perde tout le patrimoine dû à une âme.

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Veröffentlichungsjahr: 2016

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table des matières

LES POÈMES D'OSCAR WILDE

HÉLAS

LE JARDIN D'ÉROS

LA NOUVELLE HÉLÈNE

CHARMIDÈS

PANTHÉA

HUMANITAD

SONNET A LA LIBERTÉ

AVE, IMPERATRIX

A MILTON

LOUIS-NAPOLEON

DES CHRÉTIENS EN BULGARIE

QUANTUM MUTATA

LIBERTATIS SACRA FAMES

THEORETIKOS

REQUIESCAT

L'ITALIE

SAN MINIATO

AVE, MARIA, GRATIA PLENA

ITALIA

A GÈNES

ROME QUE JE N'AI POINT VISITÉE

URBS SACRA ET AETERNA

CHANTÉ DANS LA CHAPELLE SIXTINE

PAQUES

E TENEBRIS

VITA NUOVA

MADONNA MIA

LA CHANSON D'ITYS

IMPRESSION DU MATIN

PROMENADES DE MAGDALEN

ATHANASIA

SÉRÉNADE

ENDYMION

LA BELLA DONNA DELLA MIA MENTE

CHANSON

IMPRESSIONS

LA TOMBE DE KEATS

VILLANELLE

HARMONIE

NORMANDE

BRETONNE

AMOR INTELLECTUALIS

SANTA DECCA

UNE VISION

IMPRESSION DE VOYAGE

LA TOMBE DE SHELLEY

PRES DE L'ARNO

FABIEN DEI FRANCHI

PHEDRE

PORTIA

LA REINE HENRIETTE-MARIE

GLUKUPICROS ERÔS

LES POÈMES D'OSCAR WILDE

Les Poèmes ont été publiés en 1881, puis réimprimés en 1882 aux États-Unis.Né en 1856, Oscar Wilde venait alors d'achever ses études à Oxford où il avait passé cinq années au Magdalen collège, remportant, en 1878, le prix Newdegate pour son poème Ravenne, écho des émotions et des souvenirs qu'il avait rapportés, l'année précédente, de son voyage en Italie et en Grèce avec le professeur Mahaffy.Les Poèmes firent grand bruit dans les cercles littéraires londoniens. Wilde fut très discuté.Pour les uns, son oeuvre n'était que la réunion des informes essais d'un collégien sans originalité, rejetant en hâte dans la circulation ce qu'il avait pu s'assimiler plus ou moins étroitement des idées et de la civilisation des Anciens.Pour d'autres, les Poèmes affectaient la plus fausse, la plus artificielle recherche d'originalité.On y voyait, à les entendre, régner ce style alambique, contourné, bizarre que fut jadis celui de Lily et des Euphuistes, de Gongora et des Précieuses, et tout cela réussissait mal à masquer le vide d'une âme incapable de penser par elle-même.Pour un troisième groupe enfin, il fallait voir dans les Poèmes comme «l'Evangile d'un nouveau Credo». Wilde n'était-il pas l'apôtre et le pontife de l'art pour l'art, l'homme qui faisait bon marché du «puissant empire aux pieds d'argile», de la «petite île désertée par toute chevalerie»? Chez lui plus de patriotisme, plus de haine invétérée du Papisme...... «Parmi ses collines (de l'Angleterre), disait un de ses sonnets, s'est tue cette voix qui parlait de liberté. Oh! quitte-la, mon âme, quitte-la! Tu n'es point faite pour habiter cette vile demeure de trafiquants où chaque jour«On met en vente publique la sagesse et le respect, où le peuple grossier pousse les cris enragés de l'ignorance contre ce qui est le legs des siècles.«Cela trouble mon calme. Aussi mon désir est-ilde m'isoler dans des rêves d'art et de suprême culture, sans prendre parti ni pour Dieu ni pour ses ennemis1.»Note 1: () Théoretikos.On ne pouvait lui refuser toute attache dans le passé et ce culte des choses d'autrefois qui est une partie du patrimoine intellectuel de l'artiste. S'il ne voulait prendre parti ni pour Dieu ni pour ses ennemis, son dédain de la bataille vile, des cris enragés de l'ignorance, érigeait une sorte d'autel au passé«Esprit de beauté, reste encore un peu, chantait-il dans son Jardin D'Eros, ils ne sont pas tous morts, tes adorateurs de jadis. Il en vit encore un petit nombre de ceux à gui le rayonnement de ton sourire est préférable à des milliers de victoires, dussent les nobles victimes tombées à Waterloo, se redresser furieuses contre eux. Reste encore, il en survit quelques-uns«Qui pour toi donneraient leur part d'humanité et te consacreraient leur existence. Moi, du moins, j'ai agi ainsi. J'ai fait de tes lèvres ma nourriture de tous les jours et dans tes temples j'ai trouvé un festin somptueux, tel que n'eût pu me le donner ce siècle affamé, en dépit de ses doctrines toutes neuves où tant de scepticisme s'offre sous une forme si dogmatique.«Là ne coule aucun Céphise, aucun Hissus. Là ne se retrouvent point les lois du blanc Colonos. Jamais sur nos blêmes collines ne croit l'olivier, jamais un pâtre simple ne fait gravir à son taureau mugissant les hautes marches de marbre et l'on ne voit point par la ville les rieuses jeunes filles t'apporter la robe brodée de crocus...»Peut-être cet amour de l'antiquité, ce dédain du mercantilisme moderne, on eût pu de l'autre côté de la Manche les pardonner à Oscar Wilde s'il avait accepté de suivre la foule dans quelques-unes de ses ruées contre ce qu'elle haïssait. Mais là encore l'abîme s'ouvrait entre Wilde et ses contemporains.Il a depuis exprimé ce regret que son père l'eût empêché alors de se faire catholique, seul contrepoids aux déviations qui allaient faire dérailler son âme sur les chemins de la vie.La démonstration de cette tendance à une conversion catholique n'est pas inscrite dans ses Poèmes mais de leur lecture il résulte nettement que Wilde avait rapporté d'Italie le respect et le regret des âges passés de la Papauté. Il appartenait à cette petite élite protestante d'artistes et de musiciens à qui il parut, après 1870, qu'il y avait quelque chose de rompu dans l'esthétique romaine et qu'avec son Pontife-Roi Rome avait perdu un de ses plus beaux fleurons.Pour moi, dit Wilde, pèlerin des mers du Nord, quelle joie de me mettre tout seul à la recherche du temple merveilleux et du trône de celui qui tient les clés redoutables.Alors que tout brillants de pourpre et d'or, défilent et prêtres et saints cardinaux et que porté au-dessus de toutes les têtes arrive le doux pasteur du troupeau.Quelle joie de voir, avant que je meure, ce seul roi qui soit oint par Dieu et d'entendre les trompettes d'argent sonner triomphalement sur son passage.Ou lorsqu'à l'autel du sanctuaire, il élève le signe du mystérieux sacrifice et montre aux yeux mortels un Dieu sous le voile du pain et du vin.Aussi chez le poète, quelle désillusion lorsqu'il voit dans là cité «couronnée par Dieu, découronnée par l'homme», flotter «l'odieux drapeau rouge, bleu et vert».Ce n'est pas qu'il ait abjuré le culte de la liberté, mais il n'a jamais aimé celle-ci pour elle-même. Il n'est que «sur certains points» avec ces Christs qui meurent sur les barricades. Il n'aime guère les enfants de la Liberté «dont les yeux mornes ne voient rien si ce n'est leur misère sans noblesse, dont les esprits ne connaissent rien, n'ont souci de rien connaîtra». En somme,Malgré cette démangeaison moderne de liberté,je préfère le gouvernement d'un seul, auquel tousobéissent, à celui de ces démocrates braillards quitrahissent notre indépendance par les baisersqu'ils donnent à l'anarchie!Ce qui lit vibrer son coeur, c'est que...Le grondement de les démocraties.Les règnes de la Terreur, les grandes anarchies,reflètent pareilles à la mer mes passions les plusfougueuses et donnent à ma rage un frein. Liberté!pour cela uniquement tes cris discordantsEnchantent mon âme jusqu'en ses profondeurs.Sans cela tous les rois pourraient, au moyen duknout ensanglanté et des traitreuses mitraillades,dépouiller les nations de leurs droits inviolables,«Que je resterais sans m'émouvoir ...»C'était un irréductible aristocrate, de cet «heureux petit nombre» qui concentre autour de soi la joie de vivre.Et voilà pourquoi le monde, se vengeant, lui fut si cruel!Albert Savine.

HÉLAS

Être entraîné à la dérive de toute passion jusqu'àce que mon âme devienne un luth aux cordestendues dont peuvent jouer tous les vents, c'est pourcela que j'ai renoncé à mon antique sagesse, à l'austèremaîtrise de moi-même.A ce qu'il me semble, ma vie est un parcheminsur lequel on aurait écrit deux fois, où en quelquejour de vacances, une main enfantine aurait griffonnéde vaines chansons pour la flûte ou le virelai,sans autre effet que de profaner tout le mystère.Sûrement il fut un temps où j'aurais pu foulerles hauteurs ensoleillées, où parmi les dissonancesde la vie, j'aurais pu faire vibrer une corde assezsonore pour monter jusqu'à l'oreille de Dieu!Ce temps-là est-il mort? Hélas! faut-il que pouravoir seulemeut effleuré d'une baguette légère lemiel de la romance, je perde tout le patrimoine dûà une âme.

LE JARDIN D'ÉROS

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