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Si quelqu'un vous parlait d'une tisane qui aurait guéri des milliers de personnes du cancer, vous auriez certainement du mal à le croire. Pourtant, plus de 100 ans d'expérience avec cette tisane indiquent clairement qu'elle a un effet curatif général qui a étonné plus d'un médecin. Les résultats enregistrés nous parlent de meilleur sommeil, regain d'énergie et diminution des douleurs, mais aussi à des réussites de disparitions spectaculaires de tumeurs.
Ce livre offre une compilation de toutes les informations disponibles à ce jour sur le mélange des herbes indiennes. L’histoire unique d’une tisane basée sur les récits de ceux qui y ont contribué.
Retrouver la forme par la détox décrit l'histoire fascinante de la vie de l'infirmière Rene Caisse et du combat qu’elle a livré pour faire reconnaître la tisane comme remède contre le cancer. L'auteur se penche sur l'art des Indiens Ojibwa, dont la recette originale est issue.
Les huit herbes de la tisane sont présentées : leurs propriétés curatives et leurs domaines d’application. Pas seulement pour le cancer, mais aussi pour la prévention et le soutien par rapport à d'autres domaines de santé: l’articulations, la digestion, la peau, la défense générale, les allergies et l’apport d’énergie.
Des études et de nombreux témoignages montrent ce que la détox et le renforcement du système immunitaire peuvent apporter à la santé de chacun. En fait, tout le monde, malade ou en bonne santé, devrait connaître l'histoire particulière de cette tisane.
Vous allez également découvrir comment améliorer votre santé grâce à certains aliments, aux compléments alimentaires, aux champignons et aux herbes médicinales.
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Seitenzahl: 321
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Traduit du néerlandais par : Ellen Wansink
Titre original : Je hoeft niet ziek te zijn om beter te worden
Design et composition : Aninka Pecher, Ontwerp-Hulp
Illustrations : Bas Barnasconi
Éditeur : Palima Publishing, Pays-Bas
Première édition : 2024
ISBN : 978-9080-394803
Production e-book : ePub Pro
©Tous droits réservés. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que se soit sans le consentement de l'éditeur est interdite.
Clause de non-responsabilité :
Les informations contenues dans ce livre ne sont pas destinées à remplacer les conseils, diagnostics ou traitements médicaux professionnels. Pour toute question concernant un problème de santé, consultez votre médecin ou autre prestataire de soins qualifié.
Préface
Si quelqu’un vous parle d’une tisane qui a guéri des milliers de personnes d’un cancer, vous aurez certainement du mal à le croire. Il est bien connu que les médecins traditionnels n’y sont pas parvenus jusqu’à présent – alors comment serait-ce possible avec une tisane ? Des contes indiens !
C’était aussi ma propre réaction lorsque j’ai entendu parler pour la première fois d’un mélange de huit herbes. Mais ma curiosité a été éveillée. S’il y a des personnes qui ont été guéries grâce à cette tisane, pourquoi n’en entendons-nous pas parler ? D’où vient cette tisane ? Pourquoi La Ligue Nationale Contre le Cancer n’en a-t-elle pas encore connaissance ? Sur quels types de cancer agit-elle ? Existe-t-il des études scientifiques à ce sujet ? Toutes ces questions ont attisé mon scepticisme.
La curiosité l’a emporté et je me suis mis en quête de réponses. Dépourvue de bagage médical, je me suis lancée dans l’histoire de cette tisane extraordinaire. Une histoire qui a commencé il y a cent ans déjà et qui s’avère être toujours très vivante dans le monde entier. Au cours de mes recherches journalistiques, qui m’ont menée au Canada, j’ai rassemblé de nombreux faits, des articles de journaux, des émissions de radio, des rapports médicaux, des lettres de patients, des rapports de recherche sur les différentes herbes et des informations sur les Indiens Ojibwa, dont la tisane est originaire. Ce contexte historique et les personnes qui se cachent derrière ce produit m’ont tellement impressionné que mon intérêt s’est accru, tout comme mon besoin de faire part de ces connaissances à toute personne intéressée.
Les témoignages, les milliers de lettres de personnes ayant eu recours à cette tisane, ont fait pencher la balance. Des personnes en bonne santé, des patients atteints de cancer en phase terminale, mais aussi des patients souffrant de rhumatismes ou de maladies telles que la maladie d’Alzheimer, la fatigue chronique ou la sclérose en plaques - tous ont déclaré avoir ressenti une amélioration de leur santé, un soulagement de leurs maux divers. Les résultats variaient d’un meilleur sommeil et d’une augmentation de l’activité physique à une diminution voir même disparition de tumeurs cancéreuses.
J’étais convaincue que la tisane était un excellent moyen d’améliorer la santé. J’hésitais encore un peu à utiliser le mot ‘guérison’ en relation avec cette tisane. Mais le fait que des milliers de personnes en aient bénéficié a été pour moi une raison suffisante pour faire un compte rendu écrit sur cette histoire.
Ce livre n’est qu’une compilation de toutes les informations disponibles à ce jour au sujet de cette tisane bienfaisante. Cela permet au lecteur de faire son propre jugement et de prendre des décisions par rapport à sa santé en connaissance de cause. Les expériences faites avec cette tisane au cours des cent dernières années concernent certes principalement des patients atteints de cancer, mais ce livre est écrit dans l’espoir que tout le monde, aussi bien les malades que les personnes en bonne santé, se portent mieux ou ‘encore mieux’ grâce à cette tisane.
Paula Bakhuis
Chapitre 1 Une tisane exceptionnelle
Une tisane exceptionnelle
1.1 Qu’est-ce que Flor•Essence ?
Flor•Essence est un nom de marque breveté d’un mélange de huit herbes naturelles (de culture biologique et de cueillette sauvage), composé selon une recette originale des Indiens Ojibwa. Un processus spécial permet de préparer un extrait de thé à partir de ces herbes. La tisane a un effet détoxifiant, renforce le système immunitaire et rééquilibre le corps. Depuis les années 1920, des milliers de personnes ont suivi une cure de cette tisane; la plupart d’entre elles étaient atteintes d’un cancer. La tisane a eu un effet positif sur toutes les personnes. Les résultats varient d’un meilleur sommeil à la disparition totale de tumeurs à un stade avancé, en passant par une amélioration de l’appétit.
Ces par suite à ces effets positifs enregistrés, que la formule (sous le nom Essiac à l’époque) est devenu connue comme remède naturel contre le cancer.
Des expériences ultérieures ont démontré que la tisane était également efficace dans le traitement d’autres pathologies telles que le diabète, les douleurs articulaires, la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques et de nombreuses autres maladies chroniques. La tisane favorise la guérison et atténue les symptômes. Pendant longtemps, de nombreuses lettres de médecins et de patients qui avaient utilisé la tisane en étaient la seule preuve. Des études de recherches pharmacologiques (Moscou 1997) confirment ces expériences.
Le mélange de tisanes se compose des huit herbes suivantes : racine de bardane (Arctium lappa), petite oseille (Rumex acetosella), orme rouge (Ulmus fulva), racine de rhubarbe turque (Rheum palmatum), cresson de fontaine (Nasturtium officinale), chardon bénit (Carduus benedictus ou Cnicus benedictus), fleurs de trèfle rouge (Trifolium pratense) et algue brune (Laminaria digitata).
L’effet synergique de ces huit herbes réside dans le nettoyage et l’harmonisation de tous les organes du corps.
Une utilisation modérée de la tisane peut avoir un effet préventif et curatif et peut contribuer à la santé de chacun. La tisane n’est pas toxique et peut être utilisée en combinaison avec d’autres médicaments ou d’autres thérapies.
1.2 La détoxication, base d’une santé florissante
L’effet principal de la formule de ces huit herbes réside dans la détoxication. La détoxication ou ‘détox’ ne signifie rien d’autre que l’auto-nettoyage interne du corps - l’élimination des substances toxiques et autres substances étrangères du corps. Dans un environnement industrialisé, la détoxication du corps est essentielle pour une santé stable.
Le processus de détoxication consiste à identifier les toxines du corps, à les décomposer et à les éliminer ensuite par l’urine, les selles ou la sueur. Une purification peut notamment avoir des effets positifs sur le transit intestinal, les selles, le sommeil, la peau, les articulations, la digestion, l’humeur, la prise de poid, l’énergie et l’endurance. Autrement dit : la détoxication par cette tisane peut avoir des effets bénéfiques pour chacun et chacune, et peut contribuer au bien-être de tous, aussi bien les personnes en bonne santé que les personnes malades.
Un corps sain se nettoie de lui-même
Un corps sain est en état d’éliminer lui-même la plupart de ses toxines. Le système immunitaire est capable de faire la distinction entre les éléments propres à l’organisme et ceux qui lui sont étrangers.
Les substances identifiées comme étrangères (ou xénobiotiques) sont éliminées par l’organe d’élimination le plus proche.
Par exemple, si nous avalons une pièce de monnaie, il finira par réapparaître dans la cuvette des toilettes. Si nous avons de la fièvre, la transpiration servira à éliminer les toxines.
De même, la diarrhée est une réaction de l’organisme qui vise à éliminer les bactéries nocives de l’intestin. C’est comme cela aussi qu’un système immunitaire intact est capable de désactiver ou d’éliminer les cellules (cancéreuses) qui ont subi des modifications nocives.
Le bon fonctionnement de ce système naturel de détoxication, dépend des :
nos facteurs génétiques
l’ampleur de l’impact environnemental
la mesure dans laquelle le corps est protégé contre les méfaits de ces facteurs par :
nos systèmes enzymatiques
nos organes de détoxication : le foie, les reins, les intestins et la peau
certains minéraux et oligo-éléments, les vitamines et les acides aminés qui jouent un rôle dans la détoxication
Exposition à des substances toxiques
De nombreuses personnes ne savent pas que leur corps contient différents types de toxines nocives. Il peut s’agir de substances propres au corps, comme l’acide urique, l’ammoniaque, l’homocystéine, etc. ou de produits chimiques provenant de l’environnement. On estime que ces toxines peuvent représenter en moyenne, quelques kilos par an ! Le corps absorbe les toxines soit par l’alimentation (par exemple les pesticides utilisés dans les aliments, les médicaments), soit par la respiration (par exemple la fumée de cigarette, les gaz d’échappement, les peintures), soit par le contact avec la peau (par exemple les vêtements, les cosmétiques), soit par les radiations (par exemple la lumière du soleil, les rayons X, les radiations). Des facteurs tels que le stress et le manque de sommeil peuvent également favoriser la production de substances nocives, appelés ‘radicaux libres’. Normalement, l’accumulation de toxines dans le corps est la conséquence d’une combinaison de plusieurs facteurs. Si l’on considère chaque toxine séparément, aucun des taux d’une substance toxique donnée ne semble particulièrement élevé. Cependant, si l’on considère la quantité totale de substances nocives auxquelles le corps est exposé, elle s’élève à une somme considérable.
Les organes d’élimination de notre corps, comme le foie et les reins, doivent fonctionner à plein tour pour éliminer ces toxines. Lorsque la quantité de toxines dépasse un certain, le corps ne peut plus les éliminer et les toxines se déposent sous forme de nocifs dans les organes, les articulations et le tissu conjonctif. À un certain moment, ces toxines peuvent alors provoquer des problèmes de santé. Un système immunitaire surchargé ne peut plus fonctionner correctement.
Sensibilité aux produits chimiques
Le seuil de tolérance du corps per rapport aux toxines dépend en partie de la sensibilité individuelle aux éléments chimiques. Certaines personnes ne ressentent jamais aucun effet, alors que d’autres souffrent d’allergies, de maux de tête, d’épuisement, d’eczéma et d’autres symptômes.
Les troubles n’apparaissent généralement que lorsque le corps a été exposé aux toxines pendant une période prolongée, et que par conséquent, le seuil de tolérance du corps à la toxine en question a été dépassé. À partir de ce moment, les troubles peuvent apparaitre littéralement du jour au lendemain. C’est alors qu’une sensibilité chimique à cette toxine s’est développée dans le corps.
Par exemple, les pesticides chimiques que nous ingérons chaque jour par notre alimentation, à moins que nous ne suivions un régime à base d’aliments de culture biologiques, peuvent déclencher certains symptômes si nous sommes devenus sensibles aux sub-stances chimiques. En outre, il existe un risque d’accoutumance : le corps n’est plus en mesure de reconnaître la substance toxique en tant que telle (comme c’est le cas lors de la consommation d’alcool) ; la toxine n’est donc plus complètement dégradée et éliminée.
Un bon exemple de sensibilité aux produits chimiques est ce que l’on appelle le Syndrome du Bâtiment Malsain (SBS), dans lequel les grandes quantités de substances chimiques logées dans la masse des bâtiments modernes provoquent des problèmes de santé. Selon le médecin américain Sherry A. Rogers, l’hypersensibilité aux produits chimiques est à l’origine de nombreux problèmes de santé actuels, tels que la fatigue chronique, la dépression, les maladies neurologiques, les maux de tête et même le cancer. Nombre de ces problèmes de santé sont déclenchés par l’exposition globale croissante aux toxines quotidiennes.
Une solution structurelle
Rogers appelle ‘médecine environnementale’ l’analyse des causes sous-jacentes d’une maladie par rapport à la guérison subséquente du patient. Cette médecine part du principe que la science médicale devrait étudier davantage les causes structurelles d’une maladie plutôt que du traitement des symptômes qu’elle provoque. En effet, la sensibilité aux substances toxiques peut se manifester par de nombreux symptômes différents. Il s’agit souvent de symptômes liés au fonctionnement du cerveau, tels que l’absence mentale, la dépression, les vertiges et les difficultés de concentration.
De même, le système nerveux, le tube digestif et le système hormonal sont sensibles aux accumulations de toxines.
L’un des principes de la sensibilité aux toxines est le phénomène de sensibilisation. Le fait d’être exposé à un produit chimique provoque une hypersensibilité à d’autres facteurs environnementaux. C’est ce qui explique que l’on peut devenir sensible à quelque chose qui n’avait jamais été perçu comme dérangeant auparavant. Une exposition prolongée à des substances nocives peut développer un cancer. Il existe souvent un lien entre le mode de vie, l’alimentation et le type de cancer en question. Le lien entre le tabagisme et le cancer du poumon est un exemple bien connu, tout comme le lien entre le PFOA (l’acide perfluorooctanoïque) et le cancer des reins. De manière générale, on peut dire que la détoxication est extrêmement importante par rapport des maladies et en particulier au cancer.
Ce que l’on peut faire soi-même contre les toxines
Il est plus facile et plus bénéfique pour la santé de s’occuper de la prévention de troubles de l’organisme que de s’attaquer aux symptômes un par un. Voici quelques symptômes qui indiquent la présence de toxines dans le corps : un dépôt blanc sur la langue, les cernes sous les yeux, les taches blanches sur les ongles, les taches semblables à des ecchymoses, la peau et les cheveux secs, les allergies, la fatigue chronique, la mauvaise haleine ou la mauvaise odeur corporelle, les contractions inhabituelles des muscles oculaires et les troubles de la mémoire. Il existe trois moyens d’éviter les problèmes de santé dus à une intoxication : la détoxication, la protection du corps contre les toxines et l’évitement des toxines dans la mesure du possible.
La détoxication
Une séance de sauna, un lavement, une cure de jeûne, une alimentation riche en chlorophylle, la prise de compléments alimentaires à base d’algues ou la consommation de tisanes d’orties sont autant de méthodes qui aident le corps à se détoxifier. Les Indiens appellent cela ‘la purification du corps et de l’esprit’. La tisane des Indiens Ojibwa, qui fait l’objet de ce livre, enclenche un processus de purification profonde. C’est pour cette raison, que l’utilisation quotidienne de la tisane est recommandée, bien qu’elle puisse également être utilisé en cure de détox pour quelques semaines ou quelques mois.
Que se passe-t-il dans le corps lorsque le processus de détoxication est mis en place ? Rogers décrit une partie de ce processus compliqué de la façon suivante :
(I) La première phase a lieu dans la cellule elle-même (dans le cytoplasme) et comprend des processus chimiques (oxydation, réduction et hydrolyse) qui transforment le produit toxique en un variante moins nocive pour l’organisme. Dans cette phase ce sont les enzymes qui jouent le rôle le plus important.
(II) La deuxième phase de la détoxication se déroule à la fois dans la cellule elle-même que sur les structures moléculaires par le biais de réactions enzymatiques du cytochrome P-450. Dans les membranes cellulaires, ce système génère un processus appelé ‘conjugaison’. Des groupes chimiques, tels que le glutathion et d’autres composés soufrés, se fixent sur la substance toxique perturbatrice afin de détoxifier. Ce processus s’effectue molécule par molécule. L’ajout de ces groupes chimiques augmente la taille de la molécule, sa polarité (charge électrique) et sa solubilité, ce qui facilite son évacuation du corps.
Il est surprenant que la description que Rogers donne de ce processus de détoxication correspond bien aux expériences de nombreux patients atteints de cancer qui ont utilisé la tisane. Ils ont constaté que la tumeur devenait plus dure et plus lisse, comme on le constate souvent après une opération, ce qui constitue une sorte de tournant dans le déroulement de la guérison. Ensuite, la tumeur est redevenue plus molle et plus petite. Des centaines des témoignages de patients, évoquent une forte évacuation de toxines par la voie intestinale. La théorie de la détoxication de Rogers peut également expliquer pourquoi un processus de détoxication rend le patient très fatigué au début de ce processus, alors qu’après un certain temps, le niveau d’énergie augmente.
Avec l’évacuation de chaque molécule toxique, par exemple d’un pesticide, une molécule de glutathion est également évacuée par la voie intestinale. Après cela le corps a besoin d’énergie et de nutriments pour produire des nouvelles molécules de glutathion. En conclusion, le processus de détoxication consomme de l’énergie et des nutriments. Autrement dit : la détoxication de l’organisme devrait de plus en plus difficile car il demande de plus en plus de ‘carburant’.
Lorsque les nutriments nécessaires à la production de glutathion ne sont plus disponibles, les toxines peuvent s’accumuler dans l’organisme et provoquer des problèmes de santé.
Il est donc conseillé d’utiliser des compléments alimentaires pendant une cure de détoxication afin de soutenir le processus nettoyage et d’éviter les carences. Les personnes très malades ont une capacité limitée à produire elles-mêmes du glutathion (en raison de systèmes enzymatiques perturbés). Dans ce cas, il est recommandé de prendre un supplément de S-acétyl-glutathion (SAG).
Une alimentation saine pour protéger le corps
Pour guérir d’une sensibilité aux toxines, il ne suffit pas d’éliminer la cause toxique qui l’a déclenchée. Les dégâts biologiques doivent être réparés. Dans de nombreux cas, on observe une dégradation progressive de la santé, même si le patient n’est plus exposé à la toxine concernée. Le corps ‘s’habitue’ à une substance toxique donnée et apprend à l’intégrer de manière à réduire au maximum les effets nocifs. Toutefois, les dégâts ne font que se déplacer vers un autre organe. Les différents symptômes qui se manifestent dans les organes concernés, ne sont pas pris en compte les uns par rapport aux autres.
Par conséquent, la nouvelle maladie déclenchée chez le patient semble n’avoir aucun rapport avec les maladies antérieures. C’est pourquoi il est important de maintenir le corps en bonne santé autant que possible afin qu’il puisse travailler à la réparation des dégâts subis. Une alimentation saine (voir chapitre 4.2.) et la prévention des carences sont des priorités absolues dans ce cadre.
La nourriture favorise une flore intestinale saine et stimule le processus de digestion, ce qui contribue à la détoxication. Mais il est tout aussi important que nous absorbions, par l’alimentation, toutes les substances vitales nécessaires au processus de détoxication et à la stabilisation de notre santé : Les vitamines, les minéraux, les acides aminés et les acides gras essentiels.
La cause déclenchante de la sensibilité aux toxines peut également être la carence en un nutriment spécifique. Les personnes sensibles aux toxines présentent souvent une carence en taurine ou en cystéine. Le magnésium joue également un rôle important. Il est essentiel au fonctionnement d’environ 3000 enzymes dans le corps, dont beaucoup sont nécessaires au processus de détoxication. Parfois, l’apport d’une préparation à base de magnésium peut suffire à soulager l’hypersensibilité aux toxines.
Le zinc est également un minéral indispensable au fonctionnement de certaines enzymes et donc très important pour le processus de détoxication. C’est un stimulant essentiel pour le bon fonctionnement du système immunitaire. Notre corps ne peut assimiler qu’environ dix pourcent du zinc apporté par l’alimentation. Ce pourcentage est encore plus faible en cas de consommation d’alcool. Le sélénium est un minéral qui fait partie d’un enzyme qui élimine les radicaux libres nocifs. Entre autres propriétés, il est en partie responsable de la fonction du glutathion. Le sélénium purifie le corps et renforce le système immunitaire. Or, notre alimentation contient de moins en moins de sélénium. La vitamine B6 est également nécessaire au bon fonctionnement de la détoxication de l’organisme.
Les antioxydants que sont la vitamine C, la vitamine E et les carotènes contenus dans les fruits et légumes sont particulièrement importants, car ils constituent un bouclier puissant contre l’action néfaste des radicaux libres dans l’intestin (voir chapitre 4.3).
Les pro-cyanidines oligomères (OPC), que l’on trouve en forte concentration dans les pépins de raisins rouges et l’écorce de pin, sont des armes puissantes contre les radicaux libres. En outre, des études scientifiques ont prouvé qu’ils ralentissent la croissance des tumeurs. C’est également le cas du resvératrol, de la quercétine, de la curcumine et de l’EECG (dans le thé vert). Mais suite à nos habitudes alimentaires actuelles – par rapport auxquelles nos aliments contiennent de moins en moins de nutriments alors que l’intestin a de plus en plus besoin. Autrement dit : il devient de plus en plus difficile d’absorber toutes les substances nécessaires par l’alimentation. Il semble donc recommandé de prendre un complément alimentaire naturel, afin de garantir un apport équilibré de tous les nutriments essentiels à l’organisme.
Éviter les substances toxiques
Dans une certaine mesure, il est possible d’éviter les substances toxiques dans notre environnement direct. Nous ne pouvons pas changer la qualité de l’air que nous respirons, à part peut-être d’éviter la fumée de cigarette et de ne pas fumer nous-mêmes. Les toxines qui se trouvent dans l’alimentation peuvent être évitées en consommant le plus possible de produits non transformés (c’est-à-dire non raffinés) et biologiques (non traités). Nous pouvons éviter également d’exposer notre corps à des substances nocives provenant de l’extérieur : ne acheter pas de nouveau tapis de sensibilité au ‘Syndrome du Bâtiments Malsain’, par exemple.
Pensez à TOUTES les influences possibles qui pourraient être nocives pour vous, aussi bien à la maison qu’au travail : les allergies alimentaires, les détergents, les vêtements synthétiques, certaines fleurs, plantes ou arbres, le solarium, les cosmétiques, les couettes, les matériaux d’isolation, les amalgames dentaires, l’eau potable, etc. Il est recommandé de boire deux litres d’eau par jour, de préférence de l’eau minérale plate en bouteille de verre. L’alcool et le sucre sont également des facteurs négatifs pour les personnes qui souffrent d’hypersensibilité à certaines substances.
Développement des maladies et Flor•Essence
DÉVELOPPEMENT DE LA MALADIE
SYMPTÔMES
MESURES
PLANTES DANS Flor•Essence
toxines dans le corps
- optimisation des voies excrétrices
- minimisation de l’apport de substances toxiques par l'air, l'eau, la nourriture, les radiations
bardane, orme rouge, chardon béni, rhubarbe russe, cresson blanc, oseille, salicorne.
déséquilibre du pH
gastrite, ulcères, formation de calculs,
mauvaise digestion et/ou absorption des nutriments (visibles dans les selles)
- rétablissement de l'équilibre du pH
orme rouge
inflammation et congestion
toutes les affections se terminant par « ite » : arthrite, colite, sinusite, etc.
migraines, asthme, hypertension artérielle
- circulation suffisante dans les tissus
- élimination des toxines
grande bardane, oseille, orme rouge, rhubarbe russe, trèfle rouge
perméabilité accrue des muqueuses
allergies, manque d'énergie, troubles du sommeil, hydratation perturbée, sautes d'humeur, troubles intestinaux, intolérance à l'alcool
- réduction de la perméabilité des parois cellulaires
orme rouge, rhubarbe russe, trèfle rouge
pénétration des toxines
exacerbation des symptômes ci-dessus
- rétablissement de l'équilibre du pH
- apport de nutriments et d'antioxydants à l'organisme
- optimisation des canaux d'excrétion
oseille des prés, rhubarbe russe, trèfle rouge, orme rouge, cresson de fontaine
troubles du métabolisme et de l'immunité
maladies auto-immunes : maladie de Crohn, sclérose en plaques, diabète, hyper- ou hypo-endocrinie
- rétablissement de la fonction immunitaire
- soutien du système nerveux parasympathique
trèfle brun
trèfle rouge
risque accru de mutation de l'ADN
formation et croissance anormales des tissus, néoplasmes bénins
- réduction des mutations cellulaires
- apport de nutriments et d’antioxydants à l’organisme
bardane, trèfle rouge
rhubarbe de Russie, orme rouge, cresson de fontaine
apoptose* déréglée
mutations et lésions cellulaires
- optimisation du fonctionnement normal des cellules
bardane, trèfle rouge
(* processus de mort cellulaire programmée, joue un rôle dans le développement des maladies auto-immunes et du cancer)
Programme établi par Bev Maya, herboriste médical, B.Sc.(Hon), D. Phyt., MNIMH, AHG
© Bev Maya 2006
1.3 L’effet synergique de ce mélange d’herbes
En observant les différentes effets thérapeutiques des herbes naturelles de la tisane, on constate que presque toutes les plantes médicinales utilisées ont des propriétés de purification et de détoxication du sang. Et c’est en effet ce qui est le plus important. La détoxication du corps forme la clé indispensable pour rester en bonne santé, surmonter une maladie ou retrouver la santé d’une manière générale.
Dans ce mélange d’herbes, ce ne sont pas seulement les principes actifs des différentes plantes qui nous sont utiles, mais leurs forces curatives réunies. En fait, leurs effets thérapeutiques se renforcent mutuellement.
La tisane des Indiens Ojibwa n’est pas enregistrée comme remède dans la plupart des pays. Cela signifie que, d’un point de vue juridique, elle relève de la loi sur les denrées alimentaires. C’est pourquoi les commerçants n’ont pas le droit de suggérer que cette tisane a des vertus curatives. Il n’est pas non plus permis d’établir un lien entre la guérison d’une maladie et l’utilisation de cette tisane, car d’autres facteurs peuvent également avoir un rôle dans la guérison. Par contre, en tant que rédacteur/écrivain, je décris simplement les résultats de mes profondes recherches sur le sujet.
Il faut tenir compte du fait que chaque organisme réagit différemment en fonction de sa nature. L’effet détoxifiant de la tisane dépend également de la gravité de la maladie, du mode de vie de la personne concernée, de ses habitudes alimentaires, du traitement médical et, bien entendu, de l’attitude personnelle et de la détermination du patient à utiliser correctement la tisane.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que le mélange des huit herbes thérapeutiques n’est pas un antibiotique à action rapide. Il faut donc faire preuve de patience et laisser le temps à ce remède naturel de faire son travail.
Cependant, on note globalement les influences positives de la tisane et le début de la détoxication de l’organisme, à travers les effets suivant :
la qualité du sommeil s’améliore nettement, car le mélange d’herbes a un effet calmant naturel sur l’organisme ;
l’élimination, tant intestinale qu’urinaire, peut s’améliorer ou se normaliser ;
la douleur peut diminuer ou disparaître complètement ;
le niveau d’énergie peut augmenter ;
l’appétit peut revenir, car les papilles gustatives sont à nouveau stimulées après avoir été affectées par la chimiothérapie ou la radiothérapie ;
l’attitude mentale peut devenir plus positive et un sentiment de bien-être général peut s’installer ;
les résultats des tests standard (en particulier les résultats de laboratoire) peuvent indiquer une amélioration.
Ces expériences sont basées sur des milliers de lettres de patients utilisant la tisane (voir chapitre 6). En moyenne, on ressent un effet trois à six semaines après le début de l’utilisation quotidienne de la tisane, à condition que le mode d’emploi soit respecté. Une faiblesse générale ou des nausées peuvent se manifester brièvement à la suite du processus de détoxication. Cela se produit dans la phase initiale, lorsque les toxines ne sont pas encore éliminées du corps. Ces symptômes disparaissent au cours de l’utilisation prolongée de la tisane.
En plus des effets directs mentionnés ci-dessus, l’expérience des 100 dernières années nous a révélé des effets plus systématiques de la tisane sur l’organisme :
elle a un effet fortement stimulant et régulateur sur le système immunitaire ;
elle réduit les effets secondaires nocifs de la chimiothérapie et de la radiothérapie ;
elle prévient l’intoxication de l’organisme par les métaux lourds, les pesticides et autres toxines ;
elle agit contre les nodules et les gonflements ;
elle a un effet anti-inflammatoire ;
elle a un effet calmant et analgésique sur l’ensemble de l’organisme ;
elle reconstitue le sang, aide à la digestion, agit très favorablement sur la flore intestinale et prévient la constipation ;
elle procure une sensation de bien-être général.
Domaines d’application
La tisane renforce le système immunitaire non seulement dans la lutte contre les cancers, mais également contre d’autres maladies. L’utilisation est particulièrement recommandée pour les suivantes :
allergies
Alzheimer
asthme
arthrite
maladies bactériennes et virales
troubles de la prostate ou des voies urinaires
maladies de la vessie
hypertension artérielle
maladie de Lyme
bronchite (chronique)
syndrome de fatigue chronique
dépression
diabète sucré
maladies intestinales (colite ulcéreuse, diverticules)
inflammations
fibromyalgie
rétrécissement des vaisseaux sanguins
goutte
la cataracte
zona
chute de cheveux
hémorroïdes
hépatite C
taux élevé de cholestérol et/ou d’acide urique
troubles hormonaux
impuissance
sensibilité aux infections
maux de tête / migraines
cancer
leucémie
lymphœdème
ulcères gastriques
sclérose en plaques
intolérances alimentaires
troubles de la prostate
maladie de Parkinson
psoriasis
rhumatisme
troubles de la thyroïde
troubles du sommeil
douleurs de toutes sortes
psoriasis
brûlures d’estomac
tumeurs
constipation
verrues
Le Dr Charles A. Brusch, un médecin américain qui a étudié le mélange d’herbes pendant des décennies et qui l’a utilisé pour traiter des patients dans sa propre clinique, a constaté que l’utilisation quotidienne de la tisane ‘peut améliorer n’importe quel état de santé, quel que soit le problème sous-jacent’. (voir annexe I)
Résultats de la recherche scientifique
Au moment de la première édition de ce livre, Internet n’existait pas encore. Une étude scientifique sur le mélange d’herbes a été menée en 1997 à Moscou. (voir annexe III) Il s’agissait d’études précliniques et toxicologiques menées à l’Institut de recherche sur les méthodes de traitement traditionnelles du ministère de la Santé de la Fédération de Russie. Cette recherche a donné suite aux conclusions suivantes :
La tisane des huit herbes :
a un effet immunostimulant sur l’immunité des cellules de l’organisme ;
renforce l’activité des macrophages et des neutrophiles ;
renforce l’endurance physique, renforce le tissue musculaire et favorise la récupération de l’organisme après des efforts épuisants ;
renforce les forces de résistance contre les facteurs nocifs les plus divers ;
a une action antitoxique et protectrice de l’estomac et du foie, ainsi qu’une action anti hypoxique ;
protège les capillaires et empêche l’apparition d’inflammations aiguës dues à la prise de médicaments ;
maintient l’homéostasie en favorisant la natriurèse sans augmenter l’excrétion des ions potassium ;
stimule le comportement naturel chez les animaux, évalué selon des paramètres d’activités motrices spontanées ;
ne provoque pas de symptômes d’intoxication chez la souris en utilisant une dose thérapeutique simple, cinq fois ou dix fois supérieure à la dose maximale.
Réduction des effets secondaires de la chimiothérapie
Plusieurs années plus tard, en 2020, le journal scientifique Molecular and Clinical Oncology a publié une étude sur l’effet de Flor•Essence par rapport au système immunitaire des souris. (Mol Clin Oncol. 2020 juni; 12(6): 533–540)
Il a été conclu que la tisane peut jouer un rôle bénéfique dans la suppression des effets secondaires de la chimiothérapie, ainsi que dans le soutient de la fonction immunitaire. Quelques constatations : la viabilité des cellules immunitaires s’améliore ; la capacité des cellules tueuses naturelles à tuer les cellules cancéreuses augmente ; l’augmentation de la réponse immunitaire naturelle de l’organisme augmente.
Vous trouvez l’intégralité de la recherche ici
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7179383/
Et un aperçu d’autres études relatives aux herbes à l’annexe III.
1.4 Les huit herbes et leurs effets spécifiques
Les huit herbes qui constituent la tisane d’Ojibwa sont des herbes particulièrement bienfaisantes. Les quatre herbes principales sont : la racine de bardane, la petite oseille, l’orme rouge et la rhubarbe turque. Les autres quatre herbes soutiennent et augmentent l’efficacité des herbes principales.
Dans ce chapitre, l’effet spécifique de chaque herbe est décrit séparément, tel qu’il a été reconnu au fil des siècles.
Racine de bardane
Nom botanique
Arctium lappa, Arctium maius
Autres appellations
Grande bardane, chou d’âne, herbe aux teigneux
Allemand : Dollenkrautwurzel, Grosse Klett, Kleberwurzel
Anglais : burdock root, great burdock, lappa root, bardane root
Néerlandais : Grote Klis, Bardana
Caractéristiques de la plante
Famille des Compositae. Plante bisannuelle pouvant atteindre plus de 90 cm de haut. Pousse le long des fossés, des berges et des chemins. Période de floraison : de juillet à août. Répandue dans toute l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie.
Parties de la plante utilisées
La racine (interne), parfois les feuilles (externe) ou les graines.
Composants actifs :
inuline (25 - 45 %), mucilages (5 - 12 %), glycosides flavonoïdes, glycosides amers (entre autres. arctiopicrine), lactone, bétasistérol, œstrogènes végétaux, vitamine B2, coenzyme Q 10, huiles essentielles, fer, magnésium, chrome, silice, zinc, sodium, potassium, thiamine, polyènes, tanin, acides (dont acide acétique, acides tanniques, acides organiques), acides gras, amidon.
Effets bénéfiques
lisse et nettoie la peau (antiseptique)
purifie le sang, élimine les toxines des tissus et des organes (purgatif)
diurétique
transpirant (diaphorétique)
réduit le taux de glucose dans le sang (antidiabétique)
stimule la production de bile (cholérétique)
augmente la sécrétion de la bile (cholagogue)
tonique pour le foie et la vésicule biliaire
apaisant pour les reins, les intestins et le système lymphatique
détoxifiant (antitoxique)
fongicide (tue les champignons)
anti-inflammatoire (antiphlogistique/antiseptique)
laxatif doux
antitumoral (antinéoplasique)
anti douleur
Domaines d’application
problèmes de peau tels que l’acné, l’eczéma, la peau squameuse, le psoriasis, les furoncles, les pellicules, la dermatite, les démangeaisons, la séborrhée, le psoriasis, les infections staphylococciques, les escarres, l’érysipèle, les ulcères, les éruptions cutanées, l’impétigo, les boutons, la peau craquelée, les éruptions fébriles, la scrofulose.
troubles rénaux, troubles de la circulation sanguine, calculs rénaux ou vésicaux, cystite
goutte, arthrite
maladies du foie et de la vésicule biliaire, insuffisance hépatique, calculs biliaires
diabète sucré léger
taux de cholestérol sanguin élevé
syphilis, blennorragie, hépatite, hépatite C
chute de cheveux
prolapsus de l’utérus
abcès
problèmes digestifs
maux de tête, bouffées de chaleur
Effets secondaires
À ce jour aucun effet secondaire n’est connu.
Toxicité
Non connue.
Contre-indications
Ne pas utiliser pendant la grossesse en raison de l’effet stimulant sur l’utérus.
Notes
Pendant les siècles derniers, la vigne de bardane était utilisée pour nettoyer les intestins en cas de constipation et de problèmes dus à des blocages énergétiques. Les propriétés de liaison de la fibrine contenue dans cette plante, accélère le transport dans le tube digestif, absorbe les toxines dans l’intestin, rétablit une flore intestinale saine et a un effet apaisant sur les muqueuses du tractus intestinal. La racine est surtout utilisée en infusion. Les graines possèdent des propriétés comparables, mais sont particulièrement bénéfiques et toniques pour les reins. Les polyènes contenus dans la racine de bardane se transforment dans la peau, sous l’influence de la lumière ultraviolette, en substances puissantes qui combattent les bactéries et les champignons. L’inuline, le principal composant de la racine de bardane, fait partie de la famille des polysaccharides. Elle renforce l’organisme, régule le taux de glycémie et stimule le pancréas. De plus, l’inuline est un modulateur des globules blancs, qui jouent un rôle important dans le système immunitaire.
Racine de bardane et cancer
Au Moyen Âge déjà, l’herboriste allemande Hildegard von Bingen l’utilisait pour traiter les tumeurs malignes. Des siècles plus tard, cette méthode d’utilisation s’est répandue jusqu’en Russie, en Chine, en Inde et en Amérique. Des années 1930 aux années 1950, la racine de bardane a été utilisée par l’Américain (et ancien ouvrier-mineur) Harry Hoxsey pour la thérapie alternative contre le cancer qu’il avait développé.
Actuellement, la racine de bardane ne figure plus sur la liste des plantes anticancéreuses les plus utilisées, pourtant, plusieurs études scientifiques ont prouvé son effet anti-tumoral. Dans un article de G. Dombradi paru dans la revue Chemotherapie (1970, p. 15 - 250), la substance contenue dans la racine de bardane, l’arctigénine, est qualifiée, ‘d’inhibiteur de la croissance tumorale expérimentale’. Dans une étude de K. Morita, publiée dans la revue Mutation Research (année 1984, cahier 129, 1 - 25), il est prouvé que cette herbe prévient les changements cellulaires dans les cellules du corps exposées aux toxines provocatrices de mutations.
Extrait de: The Chemistry and Biological Activity of Herbs Used in Flor•Essence Herbal Tonic and Essiac. Phytother. Res. 14, 1-14 (2000).
Auteurs: C. Tamayo, M.A. Richardson, S. Diamond, I. Skoda. Soutenu par The National Institutes of Health, National Center for Complementary/Alternative Medicine, The National Cancer Institute (USA). PMID 10641040
Composition
La racine contient au moins cinq antioxydants puissants de type comparable à la flavonoïde et plusieurs polyphénols, qui, en tant qu’antioxydants, sont encore plus puissants que la vitamine C. Les graines contiennent des inhibiteurs du facteur d’activation des plaquettes (FAP), qui sont associés à la réduction des symptômes des affections liées au FAP, telles que l’arthrite et l’asthme.
Environ 75 % des hydrates de carbone présents dans la plante sont stockés dans la racine sous forme d’inuline. Les graines de la grande bardane contiennent également des polyacétylènes, qui possèdent des propriétés antibactériennes, antifongiques et anti-VIH, ainsi que des tanins.
Propriétés
Protège contre les dommages cellulaires ; anticancéreux
Réduit la différenciation cellulaire
Influence favorablement sur la flore intestinale grâce à l’inuline
Porte des effets anti-inflammatoire et attrapeurs de radicaux libres
Diminue le taux de sucre dans le sang (antidiabétique)
Petite oseille
Nom botanique
Rumex acetosella
Autres appellations
Oseille, vinette, surette
Allemand : kleiner Ampfer
Anglais : sheep sorrel, sour grass, field sorrel
Néerlandais : schapenzuring
Caractéristiques de la plante
Oseille, famille des polygonacées. Plante annuelle, jusqu’à 30 cm de haut. Possède des feuilles étroites et pointues et des inflorescences en épis, d’abord vertes puis devenant rouges. Pousse sur les sols secs et dans les prairies et se trouve presque partout dans le monde. Floraison : à la fin du printemps.
Parties de la plante utilisées
Les feuilles (aussi : les tiges, les fleurs et les graines)
Composants actifs
Vitamine A, complexe B, vitamines C, D, E, K, calcium, chlorure, fer, magnésium, sodium, soufre, acide silicique, ainsi que des traces de cuivre, iode, manganèse, zinc, caroténoïdes (8 - 12 %), chlorophylle, acides organiques.
Effets bénéfiques
diurétique
transpirant (diaphorétique)
tonique pour les reins et les voies urinaires
rafraîchissant, désaltérant
diminue la production de bile
fortifie le cœur en cas de fièvre
inhibe le processus de vieillissement (la putréfaction)
renforce le système immunitaire
renforce les membranes cellulaires
favorise le nettoyage des vaisseaux sanguins
stimule la croissance de nouveaux tissus
augmente la teneur en oxygène des cellules
Domaines d’application
cancer (antimutagène)
fièvre
scrofule
troubles cardiaques et de la circulation sanguine
sclérose en plaques (SEP)
maladie de Parkinson
Effets secondaires
À ce jour aucun effet secondaire n’est connu.
Toxicité
Non connu.
Contre-indications
Aucune.
Notes
La petite oseille est principalement utilisée en infusion, mais peut également être consommée crue, en petites quantités notamment en salade. Les graines ont un effet détoxiquant.
Du à l’acide oxalique contenue dans les feuilles fraîches, la dose recommandée ne doit pas être dépassée.
Oseille et cancer
Dans les traditions historiques de la médecine populaire traditionnelle, Européenne et Américaine, l’oseille apparaît régulièrement comme une herbe médicinale anti-cancéreuse. Dès 1740, les scientifiques ont autorisé l’usage médical de cette plante pour le traitement des patients atteints de cancer.
Les Indiens du Canada utilisaient une bouillie contenant du jus d’oseille comme pansement médical contre les tumeurs.
Selon Rene Caisse (voir chapitre 2), cette herbe médicinale était responsable de la dissolution des tissus tumoraux et du soulagement de diverses affections chroniques et maladies dégénératives. La chlorophylle, le vert des feuilles, favorise le transport de l’oxygène vers les cellules. Cela permet de prévenir les dommages cellulaires (par exemple par radiothérapie ou radiographie) et de tuer les agents pathogènes. Il est également prouvé que les caroténoïdes contenus dans l’oseille ont un effet antioxydant et anticancéreux.
Extrait de: The Chemistry and Biological Activity of Herbs Used in Flor•Essence Herbal Tonic and Essiac. Phytother. Res. 14, 1-14 (2000).
Composition
