Thérapie Sport - Réussissez votre bien-être - Steve Veins - E-Book

Thérapie Sport - Réussissez votre bien-être E-Book

Steve Veins

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Beschreibung

La promesse d'acquérir de la valeur !

Thérapie Sport est la promesse d'acquérir de la valeur ! Vous en apprendrez plus sur vos capacités, vous saurez définir des objectifs réalisables pour atteindre vos buts.

Nous vivons à un rythme effréné, cernés de nouvelles technologies, et emportés par des flots d’informations. Cette véritable course contre le temps nous éloigne de notre « moi » véritable. Beaucoup se sentent perdus, noyés par leur quotidien, doutent de leurs propres capacités, alors qu’il ne suffit que d’une prise de conscience pour faire évoluer les choses.

Thérapie Sport se veut un guide complet pour accéder au bien-être. Pratiquer un sport implique des changements positifs sur sa santé, son moral, et sa relation avec autrui. Que l’on soit, jeune, âgé, sédentaire, enceinte, en surpoids, à mobilité réduite, anti-sport, tout le monde peut entamer ce processus de reconquête de soi-même.

Avancer, se dépasser, atteindre ses objectifs, et surtout, s’épanouir… Des rêves à portée de main grâce à ce guide complet et rempli de conseils pratiques, qui se veut porteur d’un message : nous n’avons qu’un corps, et la santé reste notre plus grande richesse.

Plongez dans ce guide complet pour accéder au bien-être et découvrez les nombreux bienfaits qu'implique la pratique d'un sport au niveau de la santé, du moral et de la relation à autrui.

EXTRAIT

Tout comme le sommeil (chapitre inévitable !), l’alimentation est un des fondateurs de votre équilibre physiologique, psychoaffectif, immunitaire, et de la relation sociale avec autrui au travers de l’apport énergétique journalier que la nutrition nous donne.
En effet, si nous faisons abstraction de tout ce qui n’est pas indispensable pour notre vie (tabac, alcool, junk food), l’alimentation, l’hydratation, et le sommeil, quant à eux sont de surcroît les fondamentaux des mammifères que nous sommes.
J’appuie sur le « lien social », car « se nourrir », doit être un de nos moments privilégiés, de bien-être, de calme avec soi-même, et/ou à partager en bonne compagnie.
Je parle bien de plaisir, de prise de conscience, d’un anti-stress que la nourriture apporte toute à chacun.
La société moderne actuelle, ne nous conforte pas à retrouver un « équilibre de vie », les facteurs que je qualifierais d’aggravants : « stress au travail, dépendances aux nouvelles technologies, sédentarité, horaires professionnels décousus, qualité des aliments, conservateurs, le sucre, restauration rapide, inflation économique… ».
La liste est encore longue, et surtout un problème récurrent : « la prise de conscience ! »
Beaucoup d’informations liées à la prévention sur la qualité des aliments, le « bien manger », les bons comportements, alimentent la confusion de cette somme de données diffusées par les médias.
Bien souvent, c’est à s’y perdre, ce qui augmente la confusion, le doute, et comment peut-on trouver la solution ? À qui puis-je me fier ? Telle ou telle hygiène alimentaire serait-elle plus bénéfique pour moi ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Steve Veins est diplômé du Brevet d’Etat, Préparateur Physique, instructeur et formateur certifié de la méthode Pilates. Ses différentes expériences, auprès de publics débutants ou confirmés, lui permettent aujourd’hui de transmettre les clés pour que chacun réussisse ses objectifs liés au bien-être et à la performance.

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Steve Veins

Thérapie Sport

« RÉUSSISSEZ VOTRE BIEN-ÊTRE »

SPORT-MENTAL-nutrition

Dédicaces

À mes proches qui me soutiennent et contribuent à mon épanouissement dans la réalisation de cet ouvrage. Mais aussi à toute l’équipe de www.publishroom.com qui a grandement aidé à concevoir ce livre.

Préface

Sommes-nous à l’écoute ? bien souvent nous le sommes, mais nous n’entendons pas !

Alors vous me direz : « mais à l’écoute de quoi ? », je vous répondrai simplement : « de vous-même ! » ; et vous pourriez me répondre très directement : « Mais quel est encore ce discours simpliste et moralisateur ! »

Eh bien, je ne m’aventurerai pas le moins du monde sur cette voie fort hasardeuse.

Par contre, vous éveiller, faire un constat sur notre capacité à nous adapter à une certaine forme de bien-être dans la société moderne.

Celle-ci nous emmène vers une régression intellectuelle, physique et morale de cet « Homo-Erectus » qui tend à diriger l’homme à la perdition, et oublier bon nombre de ses sens. Fort de mon expérience de sportif et de préparateur physique, je confirme que beaucoup d’entre nous, à commencer par moi, peuvent tomber dans les abysses du « superficiel ».

Qu’avons-nous à perdre ? Rien que nous-mêmes, avec notre conscience !

Je vous propose de poursuivre à mes côtés cette pensée constructive et désireuse de vous offrir ce que vous méritez, ce que vous acquerrez, pour beaucoup, ce que vous retrouverez, la valeur essentielle du « MOI ».

Eh oui, cet oubli de soi, face au superficiel et la peur d’être à la vue de l’autre, du toujours « paraître », nous empêche de ressentir nos vraies émotions, sensations, tant sur le corps que l’esprit.

Il y a bien des années que je pensais écrire pour continuer mon travail de transmission, de plaisir, d’une réelle jouissance à voir dans le regard de l’autre, l’acceptation et la réussite. La prise de conscience à être en accord avec sa nature, pour mieux s’adapter à l’environnement et son prochain.

Il y a bien des façons de pratiquer un recentrage sur soi, le corps et l’esprit de l’expression anglo-saxonne « Mind & Body » sont indissociables, et fonctionnent ensemble dans les deux sens pour l’intégrité de l’individu.

Vous l’avez compris, je vous dirige, vers la Thérapie sport, les activités Gymniques.

La vie est mouvement, notre mobilité ne s’arrête pas à un vulgaire corps rempli d’os, de chair, de tendons, de plasma sanguin, cela s’étend bien au-delà de notre système neuro-synaptique, nous touchons à notre conscience, et ce fameux « centrage ».

Je m’adresse à tous ceux et à toutes celles qui souhaitent découvrir et/ou redécouvrir les vraies sensations du corps et de l’esprit, tout particulièrement aux non-sportifs. Vous constaterez très certainement que vous vous faisiez une mauvaise idée du terme « sportif » basée sur l’inaccessible et le haut niveau.

Je vais vous donner l’envie de pratiquer, sans être à l’échec pour finir par baisser les bras, nous verrons et apprendrons qu’un échec, est positif pour votre réussite future, je dirais même, immédiat, c’est une question de point de vue.

En outre, cet ouvrage est d’abord et avant tout l’élément déclencheur de votre bien-être, le déclic à la thérapie sport que vous vous devez de vous accorder coûte que coûte.

Certains vous diront, « j’ai fumé toute ma vie, je n’ai jamais eu de cancer » ou encore « je ne fais pas sport, je n’ai pas problème santé, et je me sens très bien comme ça ! »

Eh bien oui, ils ont l’air d’être comblés et suffisants, et je serai honnête avec vous, ils ont le droit, et ils ont tort ! Car rappelez-vous bien de ceci : « nous avons toujours le choix » (certes pour certains il sera plus restrictif), faire de nouvelles expériences nous conduira à être plus intelligent, une définition de l’intelligence : « Faculté de s’adapter à une situation nouvelle ».

Je resterai le plus simple possible pour les différents chapitres à venir, afin que vous assimiliez l’essentiel sans entrer dans le scientifique.

Ainsi, en commençant par le début, vous serez en possession des fondamentaux pour votre santé. Vous pourrez mieux comprendre les mécanismes de l’être humain sur le plan physiologique et psychologique dans la pratique régulière de l’activité physique.

Les pièges de l’abandon et du déni seront évités et vous pourrez personnaliser l’entraînement et optimiser votre bien-être.

Bonne lecture à vous et gagnez votre liberté.

2. Faire du sport « définition »

Prenons les choses par leur début en essayant de comprendre le sens et l’origine du mot.

Il est avant tout un mot anglais qui prend sa source dans le mot « disport » signifiant « distraire ou se distraire », lui-même emprunté à notre français avec « desport » se traduisant par « jeu, amusement ».

Voici une première définition moderne du mot :

« Ensemble des exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, pratiqués en observant certaines règles précises et sans but utilitaire immédiat. »

Ou encore selon le dictionnaire français Hachette :

« Ensemble des disciplines sportives impliquant certaines règles et pratiquées par des amateurs ou des professionnels. »

Sur le plan historique et dans l’Antiquité classique, les Grecs pratiquaient le « pancrace », une forme de combat gymnique combinant la lutte et le pugilat à poings nus ; il y avait la lutte seule, et donc le « pugilat » traditionnel, un combat à coups de poing armé de lanières de cuir ; la course à pied, le disque et le javelot.

Tous les quatre ans, à « Olympie », les représentants des différentes cités se mesuraient dignement en disputant les jeux que nous connaissons aujourd’hui.

En France, au Moyen Âge, nous avions des activités physiques qui se basaient plutôt sur un entraînement militaire, dans les campagnes et villes nous pratiquions « la soule », une forme de football rudimentaire, au « mail » et à la « paume ».

C’est au cours du xive siècle que nous assisterons à la renaissance du sport et plus principalement en Angleterre, avec l’essor des jeux réglementés et grâce à Thomas Arnold (théologien, historien, directeur du Club de Rugby en 1882), la France connaîtra un essor analogue à la fin de ce siècle.

Suis-je sportif ? (tentative de définition)

Vaste sujet ! Lorsque nous écoutons autour de nous, nos proches, à notre travail, des discussions sur la question de sport, du sportif, de l’activité physique, il me semble qu’il y a matière à controverses, je dirais même plus, « une grande clarté dans une confusion totale ! ».

J’aimerais juste replacer brièvement les choses à leur place, il est souhaitable de bien comprendre le sens des mots ou expressions d’aujourd’hui, après ceci, chacun fera à sa guise, avec ses mots et convictions, et comme chaque cas est particulier, vous souriez intérieurement dans certaines discussions.

a. Nous avons vu le mot « sport » précédemment, si nous simplifions à l’extrême, nous aurons :

« Forme d’activité physique, d’objectifs à atteindre (résultats) ou de performance dans un contexte de compétition, mais aussi de forme ludique à la recherche de plaisirs, seuls ou à plusieurs. »

b. L’activité physique : exécution de mouvements du corps et des membres qui le composent grâce à la contraction musculaire. Elle engendre une dépense énergétique (calorifique).

c. Sportif (ve) : adjectif signifiant la personne qui s’adonne au(x) sport(s), dans d’autres contextes, « qui est en accord avec une forme de conception sportive, le fair-play », « qui a le caractère de la compétition, d’un sport », « qui obéit aux règles ».

Vous aurez bien des définitions qui se complètent, s’entrecroisent, et pourraient « troubler » le juste emploi du mot « Sportif » et tout ce qui s’y rapporte.

Ainsi, vous pourrez avec cet éclaircissement et votre expérience, dans une discussion, déterminer qui fait quoi, et à quelle hauteur, sans pour autant remettre la personne à sa place, « Soyons Sportifs ! »

Voici quelques exemples de différences selon le contexte :

•Si un ami vous dit : « je fais du culturisme dix heures par semaine, j’ai une super condition physique ! »

À cette affirmation et à la vue de la personne, cela semble fort possible. Cela dit, il faut savoir qu’une personne faisant du culturisme, est avant tout un « compétiteur » ; donc cela est juste s’il est inscrit à une fédération et participe aux compétitions départementales, régionales, nationales ou plus.

Dans le cas contraire, il pratique une activité physique très régulière, la « musculation », qu’en est-il de sa condition physique ? Son apparence très athlétique voire body-buildée laisse penser que cela est le cas, mais fait-il une activité cardiovasculaire ? Arrive-t-il à tenir un 200 mètres sans être à l’échec ou un simple test d’endurance de Cooper sur 12 minutes haut la main ?

Vous comprendrez donc que cela est très subjectif, et en vous posant les bonnes questions, vous déterminerez mieux où vous vous situez ainsi que vos connaissances. Je tiens à dire pour la question de la musculation, en me levant et criant haut et fort : « oui, oui et encore oui, elle est bien un Sport », elle est un des fondamentaux de la condition physique, je vous renvoie précédemment à la définition de « activité sportive ».

•Dans une discussion, une amie vous dit : « oh oui, j’aime faire du sport, je fais deux heures de badminton par semaine et je cours une heure et demie le dimanche matin avec David ! »

Ici, nous avons le cas typique d’une non-sportive pratiquant de l’activité physique, attention je ne dis pas que l’activité « badminton », n’est pas un sport, nous parlons de charge d’entraînement et de fréquence, dans ce cas, le facteur bien-être ressort ; surtout si vous connaissez « David » et que celui-ci est en surcharge pondérale avec de gros essoufflements …

•John pratique en club d’athlétisme six heures d’entraînement par semaine, il arrive en plus de son travail, à trouver quatre heures de travail de fond en endurance (trail, running), il se prépare régulièrement pour trois semi-marathons annuels.

Sans équivoque, John est un sportif, vous le connaissez, son alimentation est équilibrée et dirigée sur son activité sport, il est passionné, il est régulier et est membre de la fédération d’athlétisme, le sport le maintient dans son équilibre, il est épanoui dans son travail et avec sa famille.

Je ne cherche pas à cataloguer les gens ni les juger, nous parlons juste de constat sur nous-mêmes et l’entourage, à avoir une meilleure approche du mot « Sportif ».

Nous avons tous tendance plus ou moins à « hausser le niveau », et en fait nous sentir plus ou moins aptes à relever le défi, la peur de pouvoir être à la hauteur face à une connaissance qui maîtrise une activité physique ou une discipline ; ne vous y trompez pas, ça marche aussi dans le sens inverse, donc ayez confiance en vous et faites avec vos moyens de l’instant présent.

Personnellement, j’ai redéfini la personne sportive, je m’explique.

Si je vous côtoie, et que vous me parlez avec passion de vos activités sportives, vous touchez un peu à tout avec par exemple, de la salle de gym, des cours collectifs, vous faites du bateau, vous nagez, vous faites de la moto loisir, l’alimentation est suivie, vous dormez suffisamment, vous profitez de bons moments avec vos proches et faites des écarts de conduite sporadiques.

En cherchant à compenser pour prendre soin de votre santé, alors, vous êtes sportif, c’est un mode de vie basé sur le mouvement, le bien-être, mais à son niveau, avec un minimum d’activité et d’intensité.

Non Sportif – What’s the problem ?

Notre société de consommation influe terriblement sur notre comportement social addict, avec de nouveaux besoins de l’homme et de la femme moderne. Le temps, cette valeur universelle est écourtée, pour ce qui nous en reste à l’attribution de loisirs qui ne sont pas toujours « bien-être sportif ».

Je vous dirais donc, qu’il faut impérativement vous prendre en charge, et que trouver du temps est possible, il faut le vouloir, et vous avez toujours le choix, du moins pendant qu’il en est encore temps.

Pas de mauvaises excuses, comme une éventuelle taxe indexée sur la production excessive de CO2pour les sportifs. Je n’irais pas jusqu’à me moquer de la future COP 24 (conférence des parties) et de la décision des grands de ce monde à freiner le réchauffement climatique par la réduction des émissions de gaz carbonés !!!

Mais sachez que le sportif du fait de l’augmentation du processus oxydatif de la cellule à l’effort produit bien plus de CO² que le sédentaire ; déjà que l’air inspiré est pollué fortement, une taxe sur les gros consommateurs d’O² que sont les sportifs serait farfelue !!! (quoi que...).

Donc, oubliez ces refuges et foncez !

Les raisons de ne pas pratiquer sont légion. Manque de temps, la famille, l’apéro, je dors mal, j’ai mal au dos, la fiesta, le phénomène de procrastination (à savoir la remise au lendemain de ce que je peux faire aujourd’hui), sont autant de facteurs favorisant la sédentarité de l’individu.

Croyez-moi, cela en vaut la peine ! Je ne vous parle pas de sevrage, mais bien de prise en charge pour « être », se retrouver enfin, vous, et votre « moi », comme jamais vous vous êtes senti. Prêt à réaliser de nouveaux projets, à affronter avec plaisir les nouveaux problèmes, mais aussi à la vue de vos proches, votre humeur s’en ressentira, votre mari, votre femme sera enjouée en présence d’un tel changement, ne sera qu’enjoué à être en présence d’un tel changement, et je ne parle pas de la libido qui remonte grâce à l’activité physique.

Vous pourrez commencer par incorporer dans votre planning 3 heures réparties en 3 sessions et espacées de 24 à 48 heures par exemple, un footing modéré ou une marche rapide avec partenaire, un circuit d’exercices haut et bas du corps sur la deuxième session, et un travail structurel et de profondeur tel que du stretch postural, yoga, pilates ; et croyez-moi ce n’est pas le bout du monde.

Si vraiment cela vous coûte personnellement sur le plan psychoaffectif, pas de soucis, faites-le avec une connaissance, le temps d’être autonome, sachez qu’à terme, vous n’aurez besoin de personne pour avancer, mais un petit coup de pouce est toujours le bienvenu !

Et là, vous allez me dire, « je n’ai pas 3 heures pour moi », alors ce n’est pas un souci, faites-en un peu moins, et ensuite, demandez-les, prenez-les ces 3 heures ou plus, n’oubliez pas que nous parlons d’assurance, au long terme, de votre capital santé, et vous aurez forcément le retour.

Pour ce qui est de l’alimentation, oui, elle tient une part importante de l’équilibre, dans un résultat espéré de perte de poids et/ou d’amincissement, nous avons un rapport d’au moins 60/40, soit 60 % du résultat vient de l’alimentation, et 40% sur l’exercice.

N’ayez crainte, pas de régime, ce mot est réservé aux professionnels de santé et bien souvent quand il y a vraiment matière, garder en tête le mot « hygiène alimentaire », donc tant sur l’alimentation que l’exercice, il faudra le faire progressivement, ainsi, pas de souffrance, pas de famine, et vous irez bien au-delà de vos espérances, nous affinerons plus loin pour le comportement alimentaire.

3. Les professionnels de santé

Je laisserai chacun libre de ses convictions sur le fait de consulter un ou des spécialistes, si le besoin se fait ressentir, sur le plan préventif, dans le cas de mots ou affections graves ou bénignes.

Médecins généralistes et spécialisés (diététique, traumatologie sportive, homéopathe), kinésithérapeutes, ostéopathes, nutritionnistes, mais aussi les professionnels que je qualifierais de complémentaires et essentiels au bien-être de l’individu ; tous les diplômés d’une discipline sportive, dans la mesure où l’enseignement est exercé sous l’égide d’une grande expérience, et d’une remise en question du savoir et des connaissances (stages, mise à niveau, certifications), donc toutes les personnes ayant un diplôme délivré par l’État (ministère de la Jeunesse et des Sports, Éducation nationale, Ordre des kinésithérapeutes…).

Il est primordial d’avoir un rapport de confiance de départ avec votre médecin, sans conteste il s’agit d’une vocation. Cependant pour le secteur sport, cela est souvent le cas, des personnes « s’improvisent » coach en tout genre, et par exemple « l’entraîneur personnel » appelé « coach sportif ou Personal Trainer » n’échappe pas à ce problème par des gens ne respectant pas les règles et pouvant mettre votre intégrité physique en jeu.

Nous avons en France, cette chance d’avoir un système éducatif et de transmission d’un savoir extrêmement réglementé dans l’intérêt du plus grand nombre, tant sur l’éducation physique et des métiers qui en découlent, tant, et si ce n’est plus, pour le secteur médical.

En outre, vous n’êtes pas sans savoir, que nous Français, possédons un des meilleurs accès au système de santé au monde, il nous est vraiment possible de pouvoir recevoir une écoute, des soins et des aides quel que soit votre statut social ; pour information et sur la zone outre-Atlantique tels que les USA, le coût d’une consultation peut dépasser allègrement les 100$, et si vous souscrivez à un complémentaire santé, celle-ci peut aller jusqu’à représenter un tiers de vos revenus annuels.

Pour le secteur sport, un coach digne de ce nom, au Canada ou aux USA, vous coûtera facilement 100$ également à la séance (ne dépassant pas 1H15). Chez nous, compter entre 50 et 70€ pour un suivi personnalisé dans les règles ; et je peux vous dire, que ce n’est pas cher compte tenu de l’efficacité, du suivi, de la progression rapide et votre entraîneur (ou Coach) adoptera un entraînement « adaptatif » à votre propre niveau de condition physique, d’un point de vue ostéo, articulaire, tendineux, cardio-vasculaire, traumatologique, psychoaffectif.

Il est vrai, que la France depuis fort longtemps est basée sur le mouvement associatif, un système très puissant visant à promouvoir l’activité physique pour notre sujet de discussion, tout le monde ainsi, peut pratiquer à moindre coût du sport. Le souci, en restant très sincère, les mentalités depuis fort longtemps ont un mauvais rapport à l’argent, nous dirons que notre culture n’a pas du tout l’approche « time is money ».

C’est pourquoi, dans beaucoup de mentalités, il est inconcevable de payer le prix d’une réelle prestation, que ce soit sur le plan médical ou sportif, je ne préfère pas entamer le sujet des dépassements d’honoraires qui est complexe et nous dirige sur le hors-sujet.

Mes conseils en la matière, soyez ouvert et à l’écoute de votre corps, de votre santé, sans aller dans la psychose ; quand vous avez mal, que cela ne va pas, ne dormez plus, vous avez de gros coups de fatigues, sachez que : « C’est vous qui avez raison ! », alors n’hésitez pas à parler à votre médecin, il est une personne intègre, il saura vous diriger.

Mais aussi à votre entraîneur, il vous donnera un avis et vous conseillera peut-être de consulter, il faut savoir qu’un préparateur physique, dans sa vie professionnelle, est amené à travailler avec le corps médical et il s’interroge, et voit « passer » de nombreuses pathologies, certains sont spécialisés en la matière et travail avec des centres médico-sportifs.

Prendre soin de soi, intégrer une séance de contrôle ostéopathique annuelle, il est le mécanicien du corps et vous donnera un rééquilibrage de votre charpente, nous nous traumatisons constamment et inconsciemment des segments osseux, bassins, côtes, si besoin, lui ou votre médecin vous conseillera un kinésithérapeute selon le travail.

Bien sûr, si vous ne pratiquez pas un minimum de sport, voire de gymnastique corrective, le seul travail du professionnel de santé ne pourra pas tenir sur le long terme, il faut impérativement se prendre en charge, et regarder vers l’avenir, ainsi, vous verrez votre médecin moins souvent.

Traumatologies et problèmes de santé

Beaucoup de personnes connaissent des problèmes sur leur santé suite à un ou des évènements extérieurs (sportifs ou non) soudains et violents.

Il peut s’agir par exemple d’un choc lors d’une mauvaise chute dans votre jeunesse au niveau du visage, un accident de voiture avec « coup du lapin » induisant des contraintes sur plusieurs... un déplacement de plusieurs vertèbres cervicales. Ou encore une très mauvaise réception en sport provoquant une fracture de la malléole interne de votre pied d’appui avec problèmes rotuliens.

Dans tous les cas, il faudra prendre à temps le problème avec le ou les spécialistes de santé concernés, bien suivre les séances et adapter une attitude et un comportement exemplaire pour espérer récupérer au maximum les facteurs de force, souplesse, et les amplitudes de mouvements ; cela s’avère d’autant plus sérieux selon le degré de gravité, mais aussi sur les facteurs de croissance chez l’enfant.

Nous pouvons payer cher notre légèreté à croire que cela ira en bâclant des efforts nécessaires et qui seront tôt ou tard mis à l’épreuve face à une nouvelle activité sportive ou le retour à celle-ci. Vous entendrez souvent ces mots désignant un problème fonctionnel précis ou plus général sur le plan ostéo articulaire, tendineux : cervicalgie (tensions, douleurs sur la région du cou), discopathie (maladie touchant les disques intervertébraux), lombalgie (région des lombes, bas du dos), tassement vertébral, hernie discale, spondylolisthésis (glissement d’une vertèbre sous-jacente), algodystrophie (douleurs associées à des problèmes d’influx nerveux suite à un choc et/ou une immobilisation).

Après, peuvent venir des pathologies chroniques ou non, c’est-à-dire des maladies pouvant provoquer des lésions ou troubles plus ou moins importants sur la personne, d’un héréditaire et congénital ou même suite à un comportement inadapté sur une courte ou longue période.

Par exemple vos parents peuvent vous transmettre du diabète (type 2 en général), il est un dérèglement du taux d’insuline dans le sang et vous ferez une augmentation du taux de sucre dans le système sanguin (hyperglycémie).

Le pancréas ne produisant plus cette hormone, il faut, à un « stade » donné, apporter un apport exogène (externe) d’insuline, ce qui implique pour le sédentaire bien des complications dans la vie de tous les jours, et beaucoup plus suivis pour le sportif, puisque le travail cellulaire de sujet est revu à la hausse en énergie et en glycogène (sucre dans le sang).

Encore une fois, rien ne nous empêchera de pratiquer une activité dans ce cas. Il faudra aviser, s’adapter et passer outre en intégrant le problème de façon à ce qu’il devienne une « banalité » de tous les jours, certes plus compliqué que la moyenne, mais il faut avancer positivement. Bien sûr votre médecin interviendra pour votre intégrité et fera aussi le maximum pour votre épanouissement, il est intègre et vous dira ce que vous devez entendre, pour prendre les bonnes décisions, mais, c’est vous qui avez les clefs.

Pour ce qui est d’autres pathologies fréquentes, nous aurons aussi celles qui commencent par le suffixe « -ose » qui désigne les maladies ayant un état dit « non inflammatoire » et en « -ite » pour celles avec terrain « inflammatoire ».

Avant toute pratique sportive, il sera judicieux de soigner toute blessure même bénigne, car l’activité elle-même crée des pathologies et traumas en fonction de certains paramètres et critères très souvent mal gérés. Une pratique trop assidue au départ peut freiner la récupération de l’organisme, une mauvaise exécution des mouvements due à un mauvais apprentissage des consignes peut être la cause aussi.

Avec du recul, nous pouvons observer que le haut niveau à son tour et donc un but de compétition ne permet pas toujours de respecter l’intégrité de la personne, l’organisme est poussé à son maximum pour la performance et cela peut nuire à l’appareil locomoteur. C’est ainsi que nous observons des atteintes articulaires, musculaires et ligamentaires.

Sur le plan articulaire, vous entendrez parler souvent : d’entorse, de sub-luxations et luxations ; sur le plan musculaire : la tendinite (aux chevilles, genoux, coudes, épaules.) Et bien sûr et dans le corps musculaire : crampes, élongations, claquage, déchirures, voire pire, l’arrachement osseux (le tendon musculaire ne se rompt pas, c’est un morceau d’os qui part du segment).

Vous aurez d’autres traumatologies très connues chez le sportif telles que : acromio-claviculaire (douleurs de l’épaule dues à des mouvements répétitifs et sur les derniers degrés d’écartement du bras) ; la Pubalgie (région de l’aine et du pubis) ; le fameux Tennis-Elbow ou épicondylite du coude et sur sa partie externe.

Je ne rentre pas les courbatures dans les traumas et pathologies puisqu’il s’agit en fait d’un résultat physiologique résultant de l’intensité de l’exercice, avec production d’acide lactique et à court terme, car, cet acide s’évacuera environ entre trois et cinq heures suivant les individus, puis une récupération à long terme.

C’est en effet là que vous remarquerez de fortes courbatures dans les 24 à 72h souvent bien plus fortes, nous parlerons alors de reconstruction de la cellule musculaire, celle-ci a saigné et se reconstruit au sein de vos fibres musculaires les plus profondes (l’actine et la myosine).