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"Triade" est un essai qui explore la préservation du bien-être personnel à travers des faits vécus par l’auteur. Il aborde des sujets tels que les médecines alternatives, le système de soins et la résilience face aux défis de la santé. Plongez dans cette exploration d’une terre à redécouvrir, votre corps, et d’un endroit mystérieux, votre cerveau.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur éclectique, après un roman et un recueil de poésie,
Patrice Meunier vous propose un essai, "Triad"e. Il partage son expérience dans le domaine de la santé pour rétablir l’harmonie physique et mentale.
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Patrice Meunier
Triade
Essai
© Lys Bleu Éditions – Patrice Meunier
ISBN : 979-10-422-2060-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aime-toi, ton corps t’aimera
Avertissement au lecteur
Dans ce livre, je vais vous expliquer comment l’attention que je porte à mon corps me permet d’avancer sans trop de médicaments, avec une amplitude de douleurs et des contraintes physiques acceptables, ceci malgré mon taux d’invalidité de 95 %. Cet ouvrage se présente sous la forme du témoignage d’un demi-siècle d’une existence partagée entre l’hédonisme et l’épicurisme (je l’avoue), une philosophie de vie telle une quête spirituelle de bien-être, instaurée par un très grave accident lors duquel j’ai échappé à la mort. J’ai appliqué à mon existence le principe de la relativité du temps : être en mouvement pour que la vie s’écoule moins vite et, pour cela, il m’a fallu relativiser aussi sur ma santé défaillante. Suite à cet accident, j’ai eu la chance de réaliser, ou mieux encore, d’intégrer cette réalité que l’on ne vit qu’une fois, pas de recyclage pour nous, pas de temps à perdre non plus sur de mauvaises trajectoires. Bien sûr, je me suis un peu parfois égaré, mais c’est la vie qui m’a toujours rattrapé, avec ses évidences, avec ses sourires lorsque ça va mal, avec ses rires lorsque tout va bien. Je suis satisfait de ce qu’elle m’a offert, malgré le fracas de cet accident qui aurait pu m’anéantir, mais qui me permet aujourd’hui de vous écrire, non pas pour vous raconter ma vie (quoi que), mais pour vous dire comment améliorer la vôtre, au moins en ce qui concerne votre santé et votre façon de la gérer.
Se documenter sans être influencé
Je suis autodidacte dans mon apprentissage de la recouvrance de l’entretien de ma santé ou, au moins, dans l’optimisation de mon bien-être. J’ai pris garde, dans la rédaction de cet ouvrage, à ne pas me laisser influencer par des idées qui ne seraient pas les miennes, ou par des préceptes formels, réducteurs pour ma compréhension ; j’ai cherché uniquement à traduire ce que je ressens, à expliquer mon fonctionnement, à partager mes concepts, mes enseignements et à transmettre ma conception des valeurs physiques ou morales. Pour cela, nul besoin d’avoir fait médecine ou autre, j’ai simplement cherché à pénétrer ma physiologie, je me suis posé des questions sur ce que je ne comprenais pas et j’ai cherché les réponses à la fois dans des discussions autour de moi, dans l’observation des comportements, les miens inclus, mais aussi, bien sûr, et je ne le cache pas, dans les enseignements, parfois contradictoires, du monde scientifique et médical.
Mon principe est simple : comprendre pour apprendre ; la finalité l’est tout autant : savoir plus pour bien-être.
Attention, il ne s’agit pas de s’écarter de la ligne de soins que nous propose la société, mais de la fréquenter avec des cartes en main. Je propose une variation théosophique* non ésotérique* de notre comportement, dans laquelle nous allons être à la fois le divin et une infime et modeste parcelle de l’univers, et où l’illumination intérieure se concrétise dans la révélation des liens qui unissent notre corps, notre cerveau et notre esprit, ces trois entités auxquelles j’ai donné le nom de « Triade » afin de les unifier.
***
Théosophique : attitude philosophique et religieuse, forme spécifique de recherche spirituelle.
Ésotérique : qui se transmet seulement à des adeptes qualifiés.
Remarque : comme vous avez pu le voir sur la page qui précède, je vais avoir recours, parfois, à des définitions de certains des termes employés afin que nous nous entendions bien de ce sur quoi l’on parle. Les mots, dans la langue française, sont rarement à sens unique et, pour éviter les ambiguïtés, ceux suivis d’un astérisque auront leur(s) signification(s) en fin de chapitres.
Mais, déjà, qu’est-ce qu’une « triade » au sens commun du terme ? Une définition claire s’impose afin de démarrer sur une base solide et de lever une éventuelle équivoque sur ce mot plutôt inusité.
Triade : groupe de trois personnes, ou éléments, étroitement associés. Dans cet ouvrage, la Triade sera une symbiose du corps, du cerveau et de l’esprit.
C’est également une organisation secrète chinoise mafieuse, mais ça, on oublie.
Symbiose : sciences – Association biologique, durable et réciproquement profitable, entre plusieurs organismes.
Littéraire – Étroite union.
Ceci étant établi, je vous propose, avant de rentrer dans le vif du sujet, de sortir un instant de vous-même et de vous observer. Vous êtes en présence de votre corps (facile), de votre cerveau (imaginable) et de votre esprit, qui vient de vous permettre de voir votre corps et d’imaginer votre cerveau. Ce sont ces trois-là qui vont former votre Triade. Si j’ai retenu le terme « esprit », là où des interlocuteurs m’ont parlé d’âme ou de conscience, c’est parce que c’est avec celui-ci que je matérialise le mieux une entité formelle. Mais les trois mots n’en feront qu’un lorsqu’il s’agira de définir vous-même votre Triade : la réflexion est mise en œuvre et orientée par l’esprit (ou l’âme, ou la conscience selon votre désir). On va laisser, en quelque sorte, au cerveau, le rôle de la subconscience* (comme les réflexes, la respiration, l’instinct de conservation, le stockage des informations, etc.). Bien sûr, dès à présent, j’imagine chez vous, chers lectrices et lecteurs, des voix qui s’élèvent, des avis qui divergent : c’est plutôt bon signe, c’est la réflexion qui s’installe. Mais dites-vous bien que ce n’est que le début, faites-moi confiance, je vais chercher en même temps que vous à éclaircir les méandres de notre fonctionnement, et ce en ne m’appuyant que sur des faits.
J’ai relevé la définition suivante pour « esprit » :
Esprit : ensemble des facultés morales et mentales d’un individu (empathie, perception, pensée, etc.).
Si je n’ai pas retenu le mot « conscience », c’est que dans mon esprit (justement) ce terme se rapproche plutôt de notre activité psychique. Quant à « l’âme », c’est clairement la connotation religieuse qui m’en écarte. Le corps sait se faire entendre, mais le cerveau ne sait pas toujours se faire comprendre, il leur manque un trait d’union et c’est le rôle que l’on va donner à l’esprit. C’est à eux trois qu’ils vont former la Triade (que seraient votre ordinateur et son logiciel sans votre esprit ?). Voilà, j’espère avoir bien cerné la part de l’esprit dans cette entité* qu’est la Triade, cela va être essentiel pour la suite. Si on y réfléchit bien, je ne fais que donner un nom à un état de fait qui existe déjà en nous, mais, le nommer, c’est lui donner une matérialité, une consistance qui va permettre de le renforcer et, surtout, de l’exploiter (c’est la seule tendance capitaliste que l’on va s’accorder dans cet essai, le reste n’étant que démocratie). Il est indéniable que nous n’utilisons pas toutes nos ressources propres, ne serait-ce que parce que l’on ne soupçonne pas l’étendue de nos capacités. Dans ce livre, je vous propose de procéder à une investigation sur vos possibilités d’interventions sur votre santé et, par conséquent, sur votre bien-être. Votre esprit sera l’enquêteur au sein de votre Triade. Ayant parcouru moi-même ce cheminement, je sais pertinemment où je vous entraîne.
Une remarque à propos de la subconscience et des réflexes, avant de continuer : la limite entre réflexes et intervention de l’esprit peut être ténue, comme dans le cas d’un accident brutal, par exemple, où les actions de l’esprit et du cerveau vont être très imbriquées : un piéton surgit pour traverser la rue, c’est l’esprit qui réclame le freinage, mais dans quelles proportions les réflexes ont-ils interféré ou même prévalu ? Voilà, c’est avec ce genre de questionnements que va s’étoffer la construction de ce livre. Mais, pour l’instant, revenons à notre Triade.
L’intérêt d’un trio sur un duo, c’est le fait, entre autres, que l’un des membres peut ne pas être en accord avec les deux autres, ce qui va inciter, là où une réponse paraissait évidente pour deux, à approfondir la compréhension sur un sujet. C’est le principe du débat pour obtenir une réponse unanime. Pour progresser, vous devez être en accord total avec vous-même, avec les exigences, parfois plurielles, de votre corps, de votre cerveau et de votre esprit.
Le principe de la Triade
Pour distribuer son rôle à chacun de ces trois éléments, je vais faire, avec une certaine légèreté, une comparaison avec un objet que beaucoup d’entre vous possèdent ou au moins utilisent, une automobile.
Donc, pour faire simple, l’esprit doit être pilote (et observateur, comme une caméra embarquée fixée derrière le pare-brise), le cerveau, moteur (et boîte de vitesse), le corps, carrosserie. L’observateur à un rôle déclencheur, mais il ne peut être acteur, c’est le rôle du cerveau, le corps étant la scène de la pièce qu’est votre vie. L’esprit est donc le maître d’œuvre et le cerveau doit réagir en fonction du metteur en scène, de la scène et de ce qui s’y passe, mais aussi en fonction de ses capacités, dont l’optimisation fait l’objet de ce livre. En gros, je vous propose de faire vous-même une révision afin de reprendre en main la mécanique, et de vérifier la pression des pneus pour ne pas perdre le contrôle de la direction. Pour renforcer cette comparaison, je vais faire ici la remarque que, comme pour votre santé, on vous incite de plus en plus à vous « décharger » de l’entretien de votre véhicule.
Pour l’instant, on va laisser le subconscient et l’instinct dans le coffre, ce sont des bagages à part. On les ressortira lorsque nous aurons franchi quelques étapes préliminaires.
Les capacités du cerveau
Toutes ne feront pas directement l’objet de ce livre. On va s’intéresser à celles concernant l’équilibre physiologique et la santé en laissant de côté le genre QI, la bosse des maths, etc. Nous allons donc nous interroger sur les capacités de notre cerveau dans ces deux domaines et faire le point sur ce que nous en faisons.
Je ne suis pas un spécialiste de cet organe, pas plus que des autres d’ailleurs, et c’est en néophyte, et en mettant de côté mes idées préconçues, que je suis allé traîner sur le net. Eh bien, ça m’a rappelé l’ouverture de la grosse encyclopédie médicale de ma mère lorsque j’étais enfant : cela provoquait chez moi de la perplexité devant la complexité de ce que nous sommes, sans paraître l’être (et un peu révulsé, aussi, par certaines images bien peu ragoûtantes). Aujourd’hui, et même depuis hier, je suis un adulte, mais il n’empêche que je reste interloqué, comme autrefois, par ce que je découvre (environ 113 000 000 résultats, 0,26 seconde) sur mon écran. Une difficulté s’impose immédiatement à mon esprit : qu’est-ce qu’il faut garder là-dedans et que faut-il exclure ?
Ce que je vais garder pour le cerveau :
Il gère la mémoire, la résolution de problèmes, les sensations ainsi que les mouvements. Il est le siège de la pensée, mais, là, c’est l’esprit qui contrôle (quand tout va bien). Oui, c’est très succinct, mais je vais développer un peu.
La mémoire
Il paraît que nous avons un pétaoctet* de capacité de stockage dans notre cerveau. OK, ça commence bien, moi qui suis incapable de donner l’âge de mes enfants sans calculer depuis leurs années de naissance (après avoir eu beaucoup de mal à les retenir, d’ailleurs) ! C’est pourtant dans ma tête, mais il semblerait que je n’y ai pas un accès direct.
Je creuse un peu (sur le net) et je découvre que l’on aurait quatre ou cinq types de mémoires, différenciés par le message que le cerveau envoie suite à leur activation. J’en ai retenu deux, plus particulièrement, qui me semblent pertinentes pour la Triade : la mémoire de travail, celle qui stocke à court, moyen et long terme, des informations vitales, utiles, pour accomplir une tâche, et la mémoire procédurale, qui permet des automatismes inconscients. C’est essentiellement sur ces deux-là que l’on va jouer pour implanter notre Triade.
La résolution de problèmes
Si la mémoire est un domaine exclusif du cerveau, la résolution de problème, elle, va donner un rôle de manager à l’esprit. Analyse, compréhension, réflexion, résolution (ou pas) avec, en finalité, l’intervention du corps pour exécuter le résultat, par le biais du cerveau. Oui, le corps, on n’en avait pas trop parlé, mais on va y venir. L’esprit, le cerveau, le corps, on voit bien ici l’importance d’établir une relation solide, et éclairée, dans la Triade.
Les sensations et les mouvements
Ici, c’est le duo corps/cerveau qui prime, mais l’esprit est toujours là pour superviser, tirer les conséquences des sensations ressenties, décider de certains mouvements volontaires. Là encore, c’est la puissance de votre Triade, son éveil permanent, qui vous permettra d’exploiter au mieux vos sensations, d’optimiser vos mouvements.
La pensée
Elle siège dans le cerveau, bien sûr, et pourtant elle est contrôlée par l’esprit, avec les impondérables (comme une névrose par exemple) qui peuvent survenir, mais aussi avec des atouts, comme l’optimisme, pour bien vivre. Ce livre s’adresse directement à votre pensée pour le bénéfice que vous pourrez en tirer, avec un nouveau regard sur vous-même, pertinent et curieux de vous connaître mieux avec cette construction, la Triade, qui existe déjà en vous et qui ne demande qu’à se révéler, à être fonctionnelle.
Il vous faut donc réagir et relancer le moteur pour que lui-même retrouve la capacité d’entretenir la carrosserie. Il faut motiver l’acteur et son dialogue sur la scène, car c’est par la concertation que vous allez pouvoir reprendre possession de vous-même. Vous allez recréer, le cerveau sait le faire, certaines liaisons neuronales délaissées qui vous permettront d’interagir sur votre corps et votre cerveau.
Je vais arrêter un instant les explications afin de vous raconter une anecdote personnelle assez édifiante sur les capacités du cerveau à recréer, ou réparer, des liaisons neuronales. Bouger vos orteils vous semble quelque chose de simple et de naturel, il suffit d’y penser : l’esprit décide, le cerveau envoie l’ordre et votre gros orteil, l’hallux (choisissons celui-ci), se plie et s’incline. Vous avez juste pensé ce mouvement et, instantanément, il se produit.
Alors que j’étais hospitalisé suite à un grave accident de la circulation, qui est d’ailleurs à l’origine de ce livre, je m’étais plaint à mon kinésithérapeute de ce que mon gros orteil gauche ne m’obéissait pas lorsque je voulais l’articuler. Sa réponse avait été celle-ci : « Continuez d’y penser, d’envoyer l’ordre, et peu à peu, ça va revenir ». C’était étrange d’envoyer la commande sans qu’il ne se passe rien, mais bon, cloué au lit comme je l’étais, on pourrait dire que ça m’occupait quelques minutes par jour. Sauf qu’un jour, justement, j’ai eu l’impression d’un résultat, il se passait quelque chose ! J’ai donc augmenté la cadence (ça n’était pas très épuisant) jusqu’au jour, encore un, où j’ai pu articuler mon hallux devant le kiné. Il m’a félicité, mais je pense qu’en son for intérieur, il a dû se dire « bravo mon gars, mais tu n’es pas au bout de tes peines ». Lorsque j’ai été réopéré un peu plus tard de cette cheville pour une tentative de reconstruction plus élaborée de l’articulation, j’ai tout reperdu, mais je savais désormais qu’avec de l’obstination, je pourrais récupérer cette perte. Je me savais capable de reconstruire en moi et avec ma seule volonté, une liaison invisible, comme un fil coupé que je pouvais rebrancher. Ça m’avait bien interpellé et c’est resté très présent dans mon esprit pour la suite de mon rétablissement.
Instaurer une conversation
Mais revenons à nos moutons. Je vous proposais de recréer des liaisons cognitives entre votre cerveau et votre corps. Pour cela, dans un premier temps, il faut instaurer une conversation permanente entre ces deux éléments, sous la tutelle de votre esprit. Je m’explique :
Prenons l’exemple de la douleur.
1 – Le corps ouvre, par le signal d’une douleur, une demande au cerveau de recevoir de l’attention sur quelque chose qui ne va pas.
2 – Le cerveau devrait alors se poser la question de savoir comment agir par le biais de multiples attentions au corps : où se situe très précisément le mal ? de quelle forme de douleur s’agit-il ? son intensité, son origine (un choc, un mal de dos, sans origine connue, etc.). C’est donc votre capacité de résolution de problème qui devrait être activée : au lieu de ça, en général, vos premières pensées seront médicamenteuses ou de vous inquiéter de savoir quand vous aurez un rendez-vous avec votre médecin.
Nous sommes responsables de l’état de santé de notre corps. Nous avons des devoirs et des obligations à suivre. L’écoute des signaux qu’il nous envoie est primordiale pour notre équilibre physique et mental. Dans les trois éléments de la Triade, le cerveau, lui, à un double rôle : il est aussi partie intégrante du corps. Il doit recevoir les signaux physiques, mais peut aussi envoyer des signaux de mal-être, et intervenir dans les deux cas. C’est l’esprit qui va différencier les messages de cet organe, des alertes dont le discernement n’est pas toujours évident : un mal de crâne est un signal physique du cerveau pour le cerveau, une névrose risque d’être plus difficile à détecter et à cerner. Mais, ce mal de tête, quelle est donc son origine ? Et là, à part pour les lendemains de cuite, ce n’est pas forcément évident. C’est un appel du corps qui demande une autre réponse que la prise d’antalgiques qui ne fera que cacher la douleur sans résoudre le problème. C’est là que je vais revenir sur le principe que j’ai énoncé dans le prologue, « savoir plus pour mieux être », car si vous ne connaissez pas les différentes causalités à l’origine de vos douleurs, ou même simplement de quel mal précisément vous souffrez (céphalée, migraine, etc.) et bien votre premier pas vers une guérison devra être de vous enquérir de cela. Un exemple tout simple : vous avez un petit kyste (bénin, au moins provisoirement) au cerveau et vous n’en savez rien (c’est plus fréquent qu’on ne le croit). C’est lui qui vous provoque des céphalées. Ce n’est pas grave, j’ai mal à la tête, je prends de l’aspirine et tout va bien. Oui, tout va bien pour le kyste qui va pouvoir se développer tranquillement (ce n’est pas toujours le cas, c’est vrai, mais si vous êtes joueur…).
Il faut absolument que chaque signal soit accompagné d’un avis de réception par le cerveau vers le corps, et de la recherche de sa causalité. C’est l’esprit qui va gérer cela. Une simple pensée, mais rigoureusement formulée, pour signifier au corps : « Bien reçu ». Vient ensuite une analyse sur l’origine du signal, afin de savoir ce qu’il convient de faire : une démangeaison, de la fatigue, un mal de ventre ? Elle vous permettra de déterminer si un rapprochement avec le corps médical est indispensable et avec quel degré d’urgence, ou si vous pensez pouvoir gérer cela vous-même, au moins provisoirement, mais surtout avec une recherche sérieuse des causes. Certains d’entre vous font déjà cela, mais il faut approfondir. C’est l’un des buts de ce livre, cerner la méthode à utiliser pour une réponse optimale.
Là où ça fait mal