4...et...3 - C1 Magritte - E-Book

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C1 Magritte

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Beschreibung

La compétition présidentielle est devenue une véritable guerre où tous les coups bas sont permis pour tenter de gagner cette très dure bataille électorale…

En janvier 2016, au congrès de la CGT, il a été décidé qu’avant la fin du prochain quinquennat, les 32 heures hebdomadaires deviendraient la norme légale… Chiche !
C’est enfin l’heure d’une véritable révolution sociale… Le système « 4.... & 3... » proposé ici permet vraiment d’y arriver… Et même plus, il permet l’impensable, jusqu’ici, une semaine légale de 24 heures pour tous ceux qui accepteront de travailler le vendredi, le samedi et le dimanche… Cela passe par l’abolition des jours fériés et leur « doublonnage » pris pendant les congés hebdomadaires de chacun… Mais ce, avec 8 semaines de congés payés par an !
Un tel programme électoral post-Brexit propose toute une série de mini-révolutions sur l’impôt, la réforme du marché du travail, la formation, le système de santé, la répression des déviances, ou encore le comportement des élites dont l’actualité s’est fait largement l’écho à l’occasion de cette campagne. Le changement : c’est tout… Tout de suite !

Un essai politique présenté sous la forme d'un programme de campagne qui donne à réfléchir !

EXTRAIT

Depuis tant d’années, le débat fait rage et divise, de plus en plus violemment, la France en deux, mais d’une façon assez inégale et paradoxalement imprévisible : les plus farouches opposants en sont les classes populaires au profit desquelles ses concepteurs avaient prétendu instaurer une telle mesure car ces bénéficiaires toujours malheureux ne voient que leur paye qui est moins bonne qu’elle ne devrait l’être si la semaine de 39 heures était rétablie, en oubliant que les ‘35 heures’ avaient été instaurées, à paye constante, en raison du fameux slogan de la CGT : « ‘35 heures’ payées 39 ! »

À PROPOS DE L'AUTEUR

Expert-comptable et Commissaire aux comptes indépendant, Claude Bonan a 70 ans et a eu une carrière d'enseignement de "finance et fiscalité" de 17 années en tant que Maître de Conférences à Sc Po Paris. Ce livre est une réflexion sur les conséquences économiques et sociales d'une fiscalité créée par des "théoriciens politiques" sans aucun sens pratique, ni aucun souci du confort du contribuable.

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Avertissement

En hommage au peintre Belge, René Magritte, dont les idées fulgurantes et iconoclastes ont largement témoigné, non seulement de sa propre extravagance, mais surtout de la belle vitalité et de la grande impertinence de la peinture du XXe siècle :

Ceci est un programme électoral post-Brexit !

Hélas, le présent essai restera inachevé, pour le moment, mais la publication « en l’état » de la présente « version 1 » a néanmoins été décidée pour permettre à ses idées non-conformistes d’alimenter la campagne électorale des présidentielles, d’avril 2017 !

Il s’agit de contribuer au débat de société, sur des thèmes susceptibles de passionner davantage les Français que les « chamailleries de cour de récréation », qui leur sont pour l’instant exposées, en leur offrant l’espoir d’une réelle amélioration de leur qualité de vie et d’une nouvelle inspiration pourtous.

En effet, après un quinquennat assez calamiteux, tout en hésitations et en reculades de tous ordres, qui a tellement peu contribué aux bouleversements qu’il prétendait « annoncer en fanfare » (« le changement : c’est maintenant ! »), afin de libérer l’énergie des Français, il serait bon d’avoir l’audace de choisir de s’engager dans un quinquennat de véritables réformes sociales, fiscales et structurelles, dont la France a terriblement besoin, et ce, depuis tellement longtemps : il conviendrait enfin d’essayer de se donner l’élan pour réformer la France plutôt que de recommencer, de nouveau, un quinquennatde compromis et de demi-mesuresqui ne pourrait que s’avérer tout aussi médiocreque le précédent !

Le Monde change vite, la France doit enfin montrer le chemin de la modernité…

Une « version 2 », plus complète, sera publiée ultérieurement, dès qu’achevée…

Exégèse de la 1re de couverture

La vision de l’arc de cette triade incongrue attire l’œil vers le haut comme le ferait une clé de voûte romane, ce qui, dans la culture européenne, de tradition judéo-chrétienne, déclenche toujours une élévation vers le sacré…

Toute triade ramène d’abord l’inconscient collectif vers la triade chrétienne, à l’origine du christianisme, « in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti » qui se retrouve dans tous les chœurs d’église.

Très vite, l’individu conscient se tourne vers la célèbre triade républicaine qui martèle le message le plus sacré de la République…

Avant de déchiffrer cette nouvelle triade inconnue…

Que veulent dire ces trois mots inscrits en forme de voûte sacrée ?

Ces trois mots (individualité, responsabilité, volupté) semblent véritablement épars et sans aucun lien entreeux…

Pourtant, à la relecture, leur rythme paraît déjà familier à l’oreille en raison de la répétition de la dernière syllabe : cela veut-il dire que ces trois mots sont reliés par une sorte de fil conducteur ?

Peut-être !

Le regard finit par descendre pour se laisser happer par un énorme 4 suivi de points de suspension, d’une esperluette, puis d’un énorme 3, lui aussi suivi de points de suspension…

L’esprit se perd en conjecture devant ce symbole mystérieux que représente cette bien trop bizarre association du 4 et du3...

Enfin, il déchiffre la suite : « ceci est un programme électoral post-Brexit ! »

Ouah !Ouf…

Tout ça, pourça !

Quel drôle de nom pour un programme électoral ?

Mais que vient faire ce qualificatif assez saugrenu de « post-Brexit » ?

Quelle drôle d’idée d’associer un programme électoral à ces désagréables circonstances « post-Brexit », c’est-à-dire à la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne ?

Faudrait-il qu’un programme électoral soit orienté en fonction de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne ?

Hélas,oui !

Désormais, après le 3 mars 2017, méconnaître cet événement disqualifie toute candidature politique à quelque mandat que cesoit…

L’électeur veut toujours désigner, par son vote, un candidat susceptible de remplir sa mandature en véritable Homme d’État !

Pourquoi mettre fin aux ‘35 heures’ ?

Depuis tant d’années, le débat fait rage et divise, de plus en plus violemment, la France en deux, mais d’une façon assez inégale et paradoxalement imprévisible : les plus farouches opposants en sont les classes populaires au profit desquelles ses concepteurs avaient prétendu instaurer une telle mesure car ces bénéficiaires toujours malheureux ne voient que leur paye qui est moins bonne qu’elle ne devrait l’être si la semaine de 39 heures était rétablie, en oubliant que les ‘35 heures’ avaient été instaurées, à paye constante, en raison du fameux slogan de la CGT7 : « ‘35 heures’ payées 39 ! »

Ces bénéficiaires toujours malheureux ne voient, aujourd’hui, que le supplément qu’ils pourraient gagner, en travaillant de nouveau 40 heures, avec le revenu, toujours bienvenu, de ces 5 heures supplémentaires, majorées de 25 %, méprisant la perte du temps libre ainsi libéré et octroyé car, pour qui vit avec très peu de moyens, l’essentiel c’est, avant tout, d’en gagner sans cesse « un petit peu plus », et non de profiter davantage de son temps de loisir, que ce soit pour se cultiver ou pour exercer un quelconque sport, comme le prétendaient outrageusement les instigateurs de cette mesure chimérique : tout loisir a nécessairement un coût qu’ils ne peuvent, ou ne savent pas trop comment, assumer.

Si une telle opposition peut sembler assez répandue dans le secteur privé, il n’en est pas de même dans le secteur public, chez ses véritables prolétaires, les agents de catégorie ‘D’ comme déchets8, qui n’ont cependant aucun espoir de ne jamais obtenir de se faire payer leurs heures supplémentaires en raison d’une procédure budgétaire éminemment déloyale qui, de facto, ne prévoit de n’en jamais payer… le volume nécessaire !

Ces agents de catégorie ‘D’ sont très largement favorables au régime des ‘35 heures’ et calculent avec une âpreté certaine leur temps de RTT (récupération du temps de travail), car ils n’ont aucune perspective d’améliorer un jour prochain leur feuille de paye. Pire, la plupart dont les tâches ne sont guère enthousiasmantes, au jour le jour, vivent dans l’impatience de la fin de leur temps de présence au sein de la fonction publique : c’est la fréquence éminemment étonnante de ces rengaines de l’inoubliable “vivement le week-end” ou du si mémorable “vivement la retraite” !

Toutefois, entre les salariés du bas de l’échelle du secteur privé comme du secteur public, cela représente 30 à 40 % des emplois, selon les sondages, qui sont bel et bien opposés aux ‘35 heures’ pour ces raisons économiques évidentes : tous voudraient bien « travailler plus pour gagner plus ! »

En revanche, dans la fonction publique, les agents des catégories ‘B’ & ‘C’ sont largement favorables aux ‘35 heures’ car ils ont l’espoir de voir améliorer leur feuille de paye, non seulement avec l’ancienneté, mais avec les effets automatiques du ‘glissement vieillesse-technicité’, le fameux ‘GVT’, qui attribue des augmentations d’indice de rémunération en fonction du temps qui passe, sous le fallacieux prétexte qu’avec le temps les agents connaîtraient de mieux en mieux leur travail et auraient de ce fait une bien meilleure productivité, ce qui s’avère évidemment assez fallacieux !

En d’autres termes, ces agents des catégories ‘B’ & ‘C’ bénéficient d’augmentation de salaires automatiques quels que soient leurs mérites individuels : ils n’ont qu’à patienter !

Dans le secteur privé, au sein de l’aristocratie de ceux qui ont réussi à échapper au SMIC, la ‘règle de la jungle’ permet à tous de négocier et de « gagner plus que son voisin », exclusivement en fonction des seuls mérites que chacun réussit, plus ou moins bien, à faire valoir auprès de ses chefs : c’est réellement la foire d’empoigne ! Globalement, les femmes semblent, jusqu’ici, en avoir été les grandes victimes avec des écarts de salaires qui varient de 20 à 40 % en termes de salaires nets, comme surtout, de droits à la retraite… Mais la plupart des entreprises en ont enfin pris conscience et sont désormais en train d’y remédier progressivement devant l’afflux de femmes bien formées, très compétentes, réellement motivées et tellement conscientes de leurs responsabilités comme de leur grande loyauté vis-à-vis de leur employeur…

Quoi qu’il en soit, dans cette catégorie, le rejet des ‘35 heures’ est lié à une considération économique simplissime : pourquoi gaspiller 20 % de frais de déplacement et surtout de temps de transport supplémentaires (un jour sur cinq…), rarement négligeables, pour ces 3 heures de travail du cinquième jour ? Ayons aussi une pensée particulière pour ceux qui passent parfois plus de 3 heures par jour en temps de transport ! Sans parler de la fatigue qui va avec : pourquoi se lever tôt pour ne travailler que 3 heures dans sa cinquième journée hebdomadaire ? Ne serait-il pas plus efficace de répartir différemment, dans la semaine, ces 3 heures sur les 4 autres journées de travail de 8 heures en les majorant d’à peine ¾ d’heure chacune ?

Un tel allongement de la journée de travail se heurte à un obstacle insurmontable pour bien moins de 3 % des effectifs français de salariés qui font les ‘3x8’ et ne pourraient faire les ‘3x8¾’, sauf à décaler leurs horaires de ¾ d’heure, chaque jour, car la journée de travail n’a, hélas, seulement que 24 heures et non pas… 26+¼ heures !

Or, en France, notre penchant Jacobin, de centralisateur exacerbé, ne nous permet pas de concevoir une mesure de portée générale qui ne réussirait pas à s’appliquer à 100 % de la population concernée ! Peu importe qu’une telle objection ne concerne que 3 % de la population des salariés français… L’exception à la norme n’est jamais tolérable !

Si la mesure n’est pas applicable à tous, elle ne doit jamais avoir le droit de s’appliquer à une très large majorité d’entre eux, même si cette disposition bienveillante pouvait plaire, sans la moindre difficulté, à la quasi-totalité de la population concernée !

C’est l’application du Sacro-Saint Principe d’Égalité : « Ne mettre en œuvre pour personne, ce qui ne peut être envisagé pour tous, pour absolument tous ! »

Avec ce si beau discours, hélas, 97 %9 de la population se lève un jour sur cinq pour ne travailler que 3 heures au lieu de 8 ! Sans parler, pour certains (évidemment, parmi les plus modestes des plus modestes…), des plus de 3 heures de temps de transport qu’il leur faut supporter… C’est « le cadeau du cinquième jour, même pas, à moitié travaillé… »

Cette « stupidité » semble imposer de revoir, très vite, toute l’organisation française du travail ! « Abolir ce fardeau du cinquième jour… » est devenu un objectif politique majeur !

Si Martine Aubry avait préalablement pris la peine de tester cette mesure, avant de la généraliser10, elle aurait pris conscience de cette objection majeure et aurait alors pu proposer de travailler une semaine de 40 heures, sur cinq jours, suivie d’une semaine de 32 heures, sur quatre jours, soit une moyenne de 36 heures sur ces deux semaines consécutives, ou non11, c’est-à-dire une moyenne de 4 jours et demi, et non pas se contenter d’une rémunération de ‘35 heures’, soit 4 jours et 3 heures qui ne correspondent à vraiment rien de très sérieux !

Néanmoins, une telle réduction du temps de travail de 10,26 % (= 4/39) a un impact direct sur la productivité de l’ensemble des entreprises12 : elle correspond à une perte de production de 10,26 %, ce qui n’est pas négligeable lorsque les gains de productivité annuelle tournent autour de 1 à 1,5 %, et ce, hélas, pour les seules bonnes années… Cela représente la consommation anticipée de tous les gains attendus de 7 à 10 années de croissance : excusez dupeu !

En d’autres termes, cela veut dire que les perspectives de « partage équitable » des gains de productivité entre le facteur Capital et le facteur Travail seraient ainsi accaparées par le seul facteur Travail pendant près de 7 à 10ans !

C’est pourquoi, il n’y a que les naïfs pour s’être étonné de ce que, par la suite, pendant bien des années, la plupart des salaires ont eu du mal à véritablement progresser, en France : il ne restait plus guère de gains de productivité à partager… presque toutes les augmentations de salaires accordées ont alors été exclusivement financées par des baisses de la rentabilité des entreprises. Une telle ‘évolution suicidaire’ ne peut avoir qu’un temps : c’est pourquoi, aujourd’hui, la rentabilité des entreprises françaises est devenue bien trop insuffisante et fait fuir bon nombre d’investisseurs, tant étrangers que hélas aussi français !

En effet, il faut avoir un patriotisme bien chevillé au corps pour continuer à investir en France : la plupart de nos PME et de nos ETI13 se sont laissées séduire14 par des projets, dans des pays exotiques, en Europe de l’Est, au Maghreb ou en Extrême-Orient…

Aussi, il n’y a rien d’étonnant à constater que, loin de créer des emplois en France, la Réduction du Temps de Travail (RTT) a entraîné le développement de l’externalisation des entreprises hors du pays avec, le plus souvent, pour corollaire une augmentation de ces importations de leur propre production étrangère car les entreprises françaises savent toujours mieux vendre que produire !

Paradoxalement, la RTT a ainsi déclenché une forme d’autoconcurrence au sein de la plupart des Groupes Français entre la production des filiales françaises, à l’étranger et la production des entreprises françaises, en France15 : c’est vraiment un comble !

Toutefois, cette ‘internationalisation forcée’ de certaines PME et ETI a été l’occasion de leur faire découvrir l’existence des marchés étrangers qu’elles ignoraient superbement jusqu’ici, mais cela ne leur a pas du tout donné l’envie de développer réellement leurs productions françaises et elles ont alors pris le goût de concevoir une véritable ‘Stratégie Mondiale’ : vendre partout dans le monde, mais surtout ne produire que là où c’est vraiment rentable… hors de France : hélas pour longtemps encore… bien évidemment !

Ce mouvement de fuite des entreprises a été largement aggravé par l’incapacité de l’État à encourager le développement du marché financier de proximité pour permettre aux épargnants d’investir dans les entreprises françaises : ‘le Système’ a cherché à drainer l’épargne des ménages davantage vers les seules grandes entreprises, banques et assurances, mais pas du tout vers les ETI, ni bien évidemment, hélas, vers les PME ou lesTPE !

La réussite de ce ‘Jacobinisme imbécile’ a permis à quelques pépites de grossir au-delà du raisonnable au détriment des milliers de PME et d’ETI qui n’ont pas réussi à financer la succession de leurs dirigeants, si bien que la vente à des capitaux étrangers est devenue la meilleure façon d’envisager la retraite du chef d’entreprise au détriment de la défense de l’emploi local16…

Les hauts fonctionnaires ont beau se gargariser du renforcement de nos grands groupes qui leur offrent de très belles perspectives de ‘pantouflage’17, mais tous les salariés voient, chaque jour, les centres de décisions s’éloigner d’eux pendant que ces grands groupes d’origines françaises jouent au Monopoly et font leur marché dans notre pays afin de nous vendre une ‘production mondialisée’, de moins en moins produite dans notre pays : tant pis pour les adeptes des ‘35 heures’ !

Bien pire, ‘les champions français’, ces réussites historiques sont de moins en moins françaises : plus de la moitié des capitaux investis dans les entreprises du CAC 4018 n’appartiennent plus à des résidents fiscaux19 :