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"Comprendre la dualité du Masculin et du Féminin" explore en profondeur la nature des énergies Masculines et Féminines, dévoilant leurs interactions subtiles qui façonnent notre équilibre intérieur. Opposées mais complémentaires, ces énergies ne peuvent s’unir harmonieusement que par l’Amour, sans lequel elles ne génèrent que des souffrances. Pour comprendre et désamorcer ces dynamiques, il est essentiel de saisir les mécanismes réactionnels de l’ego face aux blessures de l’âme.
À PROPOS DE L'AUTEUR
À la suite d’une rencontre bouleversante,
Nicolas Bohl a exploré la nature de la Masculinité et de la Féminité par une introspection et des recherches approfondies. Convaincu que ce sujet est souvent mal compris, il a décidé de partager ses connaissances par ses écrits.
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Nicolas Bohl
Comprendre la dualité
du Masculin et du Féminin
Essai
© Lys Bleu Éditions – Nicolas Bohl
ISBN :979-10-422-3806-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Introduction
Dans cette introduction, je vais, tout d’abord, me présenter brièvement. Je vais, ensuite, présenter les motivations qui m’ont poussées à écrire cet ouvrage, et je vais, pour finir, détailler ce que vous allez y retrouver.
Je m’appelle Nicolas Bohl, et je suis un homme, qui comme tout individu a connu ses difficultés dans la vie, ses réussites et ses échecs. Toutes les expériences que j’ai vécues ont façonné l’homme que je suis aujourd’hui ainsi que ma perception de la vie.
Je souhaite préciser, ici, que je n’ai aucune formation en psychologie, ou dans d’autres domaines particuliers en relation avec les sujets que je développe dans ce livre. Au cours de mes études, j’ai effectué les trois premières années de médecine, ainsi qu’une formation en comptabilité et gestion. Les éléments que je partage dans ce livre proviennent de mes propres recherches dans certains domaines, des nombreux témoignages que j’ai entendus, des diverses théories avec lesquelles j’ai été familiarisé et de la compréhension que j’en ai eue, ainsi que de mes propres expériences de vie. Néanmoins, je me servirais, tout de même, de mes connaissances en physiologie glandulaire lorsque je traiterais des chakra dans la Partie 1 – Chapitre 2.
J’ai souhaité écrire cet ouvrage sur le sujet de la dualité entre le Masculin et le Féminin, étant donné que je me suis rendu compte que j’étais en mesure d’apporter certaines connaissances, ainsi que ma vision des choses dans ce domaine particulier. J’ai découvert ces différentes notions, à titre individuel, à la suite d’une rencontre particulière, qui a bouleversé toute mon existence. Elle a été source de beaucoup d’espoir, mais aussi de beaucoup de souffrances. Ce sont bien ces souffrances qui m’ont poussée à rechercher des réponses à mes questions et à découvrir, par la suite, toutes les notions en rapport avec le Masculin et le Féminin. Tout cela a commencé par ma découverte d’un concept particulier, celui des flammes jumelles, dans lequel je me suis reconnu comme beaucoup d’autres individus. Dans un premier temps, je me suis beaucoup renseigné sur ce sujet, et j’ai eu un certain nombre de relations d’ordre amical avec d’autres individus se reconnaissant aussi dans ce concept. Cela m’a permis d’agrandir et d’approfondir ma perception de ce que l’on appelle les flammes jumelles et plus généralement les polarités énergétiques du Masculin et du Féminin présentent en chacun de nous. Je suis parvenu progressivement à dissiper le flou présent dans mon esprit, pour laisser place à la clarté, et à l’évidence. À partir de ce moment-là, je me suis aperçu que beaucoup d’individus qui parlent généralement de ce sujet, ou des sujets qui gravitent autour de celui-ci ont une vision des choses que je qualifierais d’erronée, ou en tout cas que je ne partage pas. Les sujets en rapport avec le concept flammes jumelles, dont je parle, sont par exemple, les polarités du Masculin et du Féminin qui en constituent la base, mais aussi, les cinq blessures de l’âme, l’âme et l’ego, ainsi que des sujets tels que l’amour inconditionnel, la loi de l’attraction ou encore la dépendance affective. Je développerais chacun de ces sujets en temps voulu dans mon livre. J’ai souhaité, tout d’abord, commencer à partager ma vision des choses sur ma chaîne YouTube dans laquelle j’ai sorti plusieurs vidéos. Par la suite, cependant, j’ai réalisé que je ne pourrais jamais transmettre au mieux toutes les connaissances que j’ai accumulées autrement qu’en écrivant un livre, afin qu’il puisse être à la portée de tous. Ce livre constitue, en quelque sorte, ma contribution individuelle pour toutes les flammes jumelles, mais aussi pour tous les autres individus qui s’intéresserait aux polarités énergétiques du Masculin et du Féminin. Pour finir, je dirais bien sûr que si j’écris ce livre, c’est parce que j’aurais moi-même aimé avoir toutes ces informations lorsque j’ai commencé à découvrir le concept des flammes jumelles et toutes les notions qui l’entourent. Cela m’aurait permis de moins m’égarer sur le chemin, même si je pense ne pas être le plus à plaindre là-dessus. J’espère, avec ce livre, que vous-même distinguerez plus clairement les énergies du Masculin et du Féminin en vous et autour de vous, et que vous réussirez plus facilement à vous réaliser. Je vais écrire ce livre comme une synthèse de toutes mes connaissances accumulées concernant ce domaine particulier du Masculin et du Féminin. Il sera dense en informations. Je vous recommanderais de revenir sur certaines parties lorsque vous en ressentiraient le besoin à certains moments clés de votre vie, ou lors de certains évènements particuliers. Il pourrait vous éclairer davantage sur ce que vous vivez.
J’ai décidé de nommer cet ouvrage Comprendre la dualité du Masculin et du Féminin. Je ne souhaitais pas mettre les mots « flammes jumelles » dans le titre, étant donné que je le veux ouvert à tous, et pas seulement à ceux se considérant flammes jumelles. Comme je le dis toujours, nous avons tous autant que nous sommes les énergies du Masculin et du Féminin en nous. Celles-ci vont être reliées à certains caractères, certaines manières de penser et certains comportements que je détaillerais dans cet ouvrage. D’autant que j’ai pu observer que certains ne se considèrent pas forcément flammes jumelles, mais vivent parfois des histoires un peu apparentées au parcours qui est décrit classiquement. C’est là que l’on voit que le concept flammes jumelles est avant tout un concept, et pas forcément la réalité. Il regroupe certains ressentis et certaines expériences similaires qu’un certain nombre d’individus ont l’impression de vivre. Cependant, ces expériences sont directement reliées avec les énergies du Masculin et du Féminin et leurs comportements opposés. Je veux cet ouvrage le plus exhaustif possible. Bien évidemment, il ne peut pas être exhaustif de manière absolue, étant donné que je suis limité par ma propre pensée, et que je ne peux penser à toutes les diverses situations qui pourraient exister dans les relations humaines. De plus, il ne peut être exhaustif dans le sens où je le veux également relativement synthétique et dense en informations. Considérez cet ouvrage, comme une base intellectuelle, pour mieux identifier les énergies en vous et autour de vous, et développez, par la suite, les associations que vous y voyez et qui vous correspondent.
La première partie de cet ouvrage, Principes de dualité, va me permettre d’introduire un certain nombre de notions fondamentales à l’exploration, par la suite, de la dualité entre le Masculin et le Féminin. Dans une première partie, il va falloir que je détaille les notions de réalité et d’idéologies. Je commence par ceci, étant donné qu’il est absolument fondamental de considérer que tout ce que nous pensons est idéologie, et constitue uniquement la vision que l’on porte sur le monde. Il est important également de reconnaître qu’il n’existe qu’une réalité, et non plusieurs comme on l’entend beaucoup de nos jours dans la pensée « New-Age » ou dans ce que j’appelle à titre individuel « L’idéologie du nouvel âge. » Par la suite, je traiterais, plus particulièrement, de notre manière de percevoir la réalité, en différenciant la réalité perceptible de la réalité non perceptible. J’en profiterais pour décrire les sept chakra et leurs associations, fondamentales pour comprendre, par la suite, leurs associations avec le Masculin et le Féminin. Il s’en suivra des parties qui approfondiront les notions de destin, de liberté et de tradition. Et pour finir, une partie posera les bases de quelques concepts alchimiques fondamentaux, et nous permettra de bien comprendre la notion de dualité et d’introduire le deuxième chapitre.
La deuxième partie de cet ouvrage, La dualité entre le Masculin et le Féminin, est la partie centrale de cet ouvrage. C’est dans cette partie que je développerais toutes les notions en rapport avec les deux polarités énergétiques, telles que leurs comportements, leur énergie particulière, leurs associations avec les cinq blessures de l’âme, leurs rapports à l’ego et leurs associations avec les sept chakra. Pour aborder ces notions, j’introduirais néanmoins, succinctement, le concept flammes jumelles, qui me permettra de poser les bases de la compréhension qui s’en découlera naturellement. D’autres chapitres traiteront de l’effet miroir et de l’effet miroir inversé, de l’amour en fonction des cinq blessures de l’âme, du manque et de la dépendance, ou encore de la transmutation des blessures de l’âme.
La troisième partie de cet ouvrage, Le parcours flammes jumelles, est le dernier chapitre que je souhaite développer. Je tenterais de décrire successivement les différentes étapes du parcours flammes jumelles qui sont classiquement décrites. J’y apposerais, cependant, mon analyse et ma vision des choses, en rapport avec mon parcours individuel. J’apporterais, également, des visions alternatives, à ce concept flammes jumelles, qui expliquent tout autant les expériences qui y sont décrites.
Quatre annexes seront pour finir, ajoutées à cet ouvrage, concernant tout d’abord, l’idéologie du nouvel âge, aussi appelée le « New-Age », concernant ensuite, la qualification de la perversion narcissique en fonction des énergies du Masculin et du Féminin, concernant par la suite, une émotion particulière, que l’on traverse tous, qui est la peur, abordée au regard de notre processus évolutif, et concernant pour finir, une analyse philosophique, tirée de la chaîne Le précepteur, de la novlangue d’après l’ouvrage de Georges Orwell nommé 1 984.
Principes de dualité
Cette première partie établit une base de compréhension, que je pense fondamentale pour la suite de ce livre. Je vais y aborder différents principes, tous importants, pour comprendre ce qui nous constitue et nous conditionne tous, en tant qu’être humain.
Tout d’abord, il me faut définir dans un premier chapitre la notion de réalité et la notion d’idéologies. Dans ce chapitre, je montrerais que tout ce que nous pensons du monde est idéologie, et que cela vaut pour tout le monde et absolument dans tous les domaines. C’est aussi mon cas avec ce que je partage dans ce livre, qui est le fruit de ma pensée et de mes propres recherches.
Dans un deuxième chapitre, je détaillerais ce qui nous permet en tant qu’être humain de conscientiser la matière ou la nature. Autrement dit, je décrirais ce qui est à l’origine de nos modélisations de pensées ou de nos idéologies, à savoir les sept corps de l’être humain et leurs fonctions. Je décrirais, à cette occasion, les sept chakra de l’être humain et leurs correspondances. C’est cette dernière description qui va être plus particulièrement importante pour la suite de cet ouvrage, comme déjà mentionné.
Ensuite, dans un troisième chapitre, j’exposerais, dans un premier temps, la dualité présente entre le destin et la liberté, ce qui me permettra de préciser, dans un second temps, la notion de liberté à travers trois verbes que sont vouloir, pouvoir et devoir, qui sont les trois verbes auxquels on pense lorsque l’on parle de liberté. Pour finir, je tenterais de caractériser la dualité entre l’ordre et le chaos, qui est une autre manière de définir la dualité décrite dans ce chapitre.
Dans un quatrième chapitre, je poursuivrais par une autre dualité assez proche de la précédente, qui se trouve être celle existante entre le conservatisme et l’évolutionnisme. Ces deux pôles sont importants à intégrer à notre vision du monde et nous permettront d’atteindre notre accomplissement individuel.
Enfin, et pour conclure cette partie, dans un cinquième chapitre, j’introduirais quelques principes alchimiques fondamentaux à la compréhension de la nature. J’y développerais, à l’aide d’un ancien ouvrage, le principe de dualité caractéristique de la nature et donc de tout ce qui est. Ce chapitre servira de tremplin pour la deuxième partie concernant la dualité entre le Masculin et le Féminin, puisqu’il me permettra de définir la notion d’âme qui est, alors, primordiale.
Entre réalité et idéologies
Dans ce premier chapitre, je vais faire la distinction entre ce que l’on appelle la réalité et les idéologies. Ces notions forment la base de toute connaissance, et il est absolument fondamental de bien les définir avant de vouloir développer toute argumentation sur un quelconque sujet. En effet, avant d’affirmer qu’il y a des connaissances, il faut déjà avoir accepté qu’il y a des croyances qui ne sont pas des connaissances. Les connaissances, ici, constituent ce qui est la réalité ou en tout cas ce qui s’en rapproche fortement. Les fausses croyances, elles, constituent ce qui n’est pas la réalité ou ce qui s’en éloigne fortement.
I.
La réalité et les idéologies
On peut, tout d’abord, remarquer une chose, c’est le fait que l’on va parler de la réalité au singulier, et des idéologies au pluriel. Cela suppose donc que la réalité est unique et universelle, au contraire des idéologies qui sont multiples et individuelles.
Pour distinguer succinctement ces deux notions, on peut affirmer que la réalité est tout simplement « ce qui est », alors que les idéologies constituent notre modélisation mentale de « ce qui est ».
La réalité, ce qui est, peut aussi être appelée par certains « la nature », étant donné qu’elle constitue véritablement la nature des choses. Elle incarne les choses telles qu’elles sont, indépendamment, du sujet pensant ou des consciences. La réalité est objective. La « réalité » peut être, également, appelée la « vérité » dans certains cas. La distinction entre ces deux notions se situe au niveau du domaine étudié. Lorsque le domaine étudié est, davantage, matériel, palpable, on parlera de « réalité ». Alors que, lorsque le domaine étudié est, davantage, intellectuel, impalpable, on parlera de « vérité ». Dans les deux cas, quel que soit le domaine dont il est question, j’affirme que la réalité ou la vérité est unique ! Il n’y a qu’une seule réalité dans les choses et qu’une seule vérité dans les concepts !
Du côté opposé, les idéologies constituent les modélisations mentales, de chacun, de cette unique réalité. Celles-ci proviennent de la perception individuelle qu’ils en ont, qui est subjective, c’est-à-dire qui est propre à un sujet déterminé, et qui ne vaut que pour lui seul. Cette perception ne correspond pas à la réalité en tant que telle, mais à une disposition particulière du sujet qui la perçoit. Il s’agit, ici, de la première source sur laquelle nous nous basons, tous autant que nous sommes, pour concevoir la réalité qui nous entoure.
Notre seconde source de conception demeure dans l’intégration intellectuelle des compréhensions et des modélisations idéologiques d’autrui, et cela au travers de leur transmission, qu’elle soit orale ou qu’elle soit écrite, par le biais d’histoires, d’anecdotes, de mythes, ou de théories par exemple. Aussi, ces transmissions peuvent être effectuées par des individus qui vont influencer et, de cette manière, modeler l’esprit du peuple, que l’on peut appeler des influenceurs, mais également des gourous, des auteurs, des politiciens, des professionnels en tout genre, et j’en passe.
II. La transmission dans le langage
Je me permets, ici, de détailler ce concept de transmission. Une transmission, quelle qu’elle soit, s’effectue par la communication. Cela peut être une communication entre individus de même génération, ou entre individus de générations plus ou moins éloignées dans le temps. Dans tous les cas, cette communication s’effectue au travers du langage, que ce soit fait par la parole ou par les écrits. Ce langage varie bien sûr en fonction de la langue parlée qui évolue en fonction de l’espace et du temps dans lequel nous nous trouvons. L’espace-temps joue, alors, un rôle déterminant !
Le langage est constitué de mots, qui servent de vecteurs à la communication entre individus, mais aussi qui sont le support sur lequel s’appuie la pensée. En effet, nous pensons grâce aux mots et par des mots. Plus notre vocabulaire est riche et plus notre pensée peut se développer grâce à celui-ci. Dans le mot, il y a deux notions fondamentales à bien intégrer et à ne surtout pas dissocier. Ces deux notions sont la forme et le fond du mot.
Au niveau de la forme, le mot est constitué d’une succession de lettres à l’écrit ou d’une succession de sons à l’oral, nommés des syllabes. C’est cette succession de lettres et de sons qui forme le mot.
Au niveau du fond, le mot a un sens qui lui est propre et qu’on lui a attribué. Son sens peut être entendu de la manière la plus concrète qui soit, et c’est ce que l’on va appeler son sens propre, ou d’une manière plus subtile, plus imagée, et c’est ce que l’on va appeler son ou ses sens figurés (qui vient de figure, d’image). Ces sens sont répertoriés de nos jours dans les dictionnaires et les encyclopédies (sans prendre en compte la perversion du langage que nous pouvons observer de nos jours, avec notamment l’invention de concepts qui n’existent pas en soi, et l’ajout de mots au dictionnaire).
Et entre les deux, entre la forme et le fond, il existe un lien absolument fondamental, qui va alors, relier la forme du mot au fond du mot. C’est cela qui va donner toute sa force au langage, et qui nous permet en tant qu’être humain de communiquer convenablement entre nous. Grâce au langage, nous pouvons par l’échange de mots, et de leur forme, dans un certain ordre et agencés d’une certaine manière, partager ainsi, le fond de notre pensée, le fond de nos sentiments et émotions, le fond de tout notre être finalement. Et c’est pourquoi il est absolument fondamental de ne pas pervertir le langage, de ne pas le modifier à notre guise, et de ne pas faire de mauvaises associations entre les formes et les fonds des mots, sans quoi toute la substance transmise, à travers eux, s’en verrait totalement viciée ! Je rappellerais, ici, simplement une citation de Jean Jaures qui disait : « Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. » Les mots sont arbitraires, puisque le sens qui leur sont associés l’ont été par convention humaine collective à un certain moment de l’histoire. À un instant donné, nous nous sommes tous mis d’accord pour nommer certaines choses d’une certaine façon. En ce sens, les mots forment une matière subtile et immatérielle conçue par les hommes pour décrire la réalité, mais qui en sont eux-mêmes exclus, et qui sont transmis de génération en génération. Dans cet ouvrage, je me servirais beaucoup des définitions de mots, afin de développer les notions, que je pense essentielles pour la bonne compréhension de concepts clés, et afin de transmettre au mieux le fond de ma pensée, en évitant, le plus possible, toute dénaturation.
De plus, les mots nous permettent également de nous définir intérieurement et de nous décrire individuellement. Sans les mots, les sensations restent floues et incomprises, comme à distance de nous-mêmes. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas prêter attention à nos états intérieurs, étant donné que nous ne pouvons les nommer et leur donner une substance. Seuls les mots, à travers le langage, nous permettent de créer cette connaissance plus profonde de nous-mêmes, étant donné que nous parvenons, ainsi, à poser les mots justes pour nous qualifier et qualifier ce qui est à l’intérieur de nous. Dès lors, nous parvenons à décrire notre état émotionnel, notre état psychique ou spirituel, ou encore notre état corporel, et à le communiquer.
Pour finir, certaines associations de mots permettent une description plus complexe et plus approfondie de ce que nous souhaitons décrire et conceptualiser, de manière directe ou plus métaphorique. Notamment, les associations de mots permettent de préciser et de distinguer différentes choses qui pourraient être nommées par un même mot racine.
Je peux donner quelques exemples simples pour illustrer mon propos. C’est l’exemple du « crayon »1 que l’on définit comme suit : « Morceau de minerai tendre, de nature et de coloration variables, servant à tracer des traits, pour écrire ou dessiner ; bâtonnet de bois renfermant une mine de graphite ou d’argile colorée et destiné au même usage. » On a donné au crayon une définition qui constitue déjà en soi une modélisation, puisque l’on a décidé de désigner une chose par un mot, et que l’on a donné à ce mot une définition qui le désigne, et le distingue des autres choses… Ainsi un crayon n’est pas un stylographe (son apocope ou mot réduit est stylo) par exemple, et un stylographe n’est pas un crayon. Ce faisant, nous avons associé chaque chose à un mot et chaque mot à une chose. C’est ce qui caractérise l’ordre absolu, notion sur laquelle je reviendrais. De manière plus large, un mot peut parfois désigner plusieurs choses, dans quel cas, il nous faudra alors préciser notre propos, afin d’éviter ce que l’on va appeler l’ambiguïté du langage, lorsque celle-ci est jugée susceptible. Par exemple, pour parler de la « feuille », on pourra parler de la « feuille d’un arbre », ou de la « feuille de papier ». De la même manière, pour revenir sur l’exemple du crayon, on pourra distinguer les crayons de différentes couleurs en associant à ce mot des adjectifs de couleur. On dira, par exemple, un « crayon rouge » ou un « crayon bleu ».
III. Justesse ou erreur
Les diverses idéologies existantes peuvent être justes, c’est-à-dire correspondant à la réalité ou s’y rapprochant grandement tout du moins, ou peuvent être erronées, c’est-à-dire étant très éloignées de la réalité. L’idéologie constitue d’une certaine manière la part d’erreur au sein de chaque théorie ou de chaque perception, qui peut être plus ou moins grande en fonction de son niveau de justesse. C’est pourquoi il est très important de bien assimiler la phrase suivante qui dit que : « Plus on s’éloigne de la nature, plus on se rapproche de l’erreur. » En effet, plus on s’éloigne de la réelle nature des choses, de la vérité en tant que telle, et plus, inexorablement, on ne fera que se rapprocher de l’erreur, d’une perception erronée et fausse de la réalité, et donc d’une perception idéologique.
Par simplification, j’appellerais les idéologies se rapprochant fortement de la réalité, la « réalité perçue », tout en prenant bien en compte que cette même réalité perçue constitue une idéologie en soi, puisque nous l’avons modélisée à partir de nos perceptions humaines, collectivement. Cette réalité constitue la plupart du temps un consensus, entre les différents êtres humains, qui nous a permis de distinguer les choses, de discriminer les choses, et de nommer ces mêmes choses afin de pouvoir communiquer en société sur toutes les choses qui constituent notre existence, à travers le langage.
J’appellerais, à l’opposé, les idéologies très fortement éloignées de la réalité, les « pures idéologies » dans le sens qu’elles ne contiennent qu’une très petite portion de réalité. En fait, toutes idéologies se doivent de contenir au moins une très petite portion de réalité, sur laquelle ses adeptes se raccrocheront afin de la défendre, et de questionner leurs contradicteurs sur les incohérences qu’ils relèvent à partir de leurs propres perceptions de la réalité.
Réalité
Réalité perçue
Entre deux
Idéologies
Pures Idéologies
J’insiste, cependant, sur le fait que ce n’est pas parce qu’une idéologie est partagée par un grand nombre d’individus, voire par la majorité d’entre eux, que cette idéologie est forcément plus proche de la réalité qu’une idéologie contraire qui serait partagée par un nombre plus restreint d’individus. Ici, le nombre de partisans d’une croyance n’est pas un critère pertinent à la détermination de sa véracité. Ce phénomène est très connu sous le nom de biais de popularité. On peut énoncer la célèbre citation de Coluche à ce sujet, qui disait : « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. »
Dans l’absolu, cette réalité nous est inaccessible dans son ensemble, étant donné que nos perceptions humaines ne nous permettent d’en observer qu’une infime partie. Mais ce n’est pas pour autant qu’il nous faut fuir toute forme de modélisation de réalité sous prétexte que ces modélisations sont potentiellement fausses. Les idéologies sont en fait notre unique moyen nous permettant d’effleurer du bout des doigts cette réalité, au travers de la pensée humaine. Sans la pensée et l’idéologie, nous ne parviendrons jamais à saisir la substance fondamentale de ce qui constitue cette réalité. Mais avec la pensée et l’idéologie, nous fluctuons entre ce qui est potentiellement juste d’un côté, et ce qui est potentiellement erroné de l’autre. Ainsi, tout au long de notre existence, nous ne ferons que voyager, à travers toutes nos expériences de vie, au sein de diverses modélisations idéologiques plus ou moins rapprochées de la réalité, dans le but de parvenir à saisir ce que nous vivons et à nous orienter au mieux dans le monde en fonction de nos objectifs individuels. C’est ce qui m’a amené à nommer ce chapitre Entre réalité et idéologies, étant donné que nous ne pouvons que voyager entre ce qui est vrai d’un côté et ce qui est faux d’un autre côté. Nous serons, par moment, amenés à aller vers la réalité, et à d’autres moments, à nous en éloigner.
Et ici, il y a déjà une première idéologie, à mon sens, qu’il me faut dénoncer. Cette idéologie peut se rapprocher de ce que l’on appelle l’idéologie du progressisme, qui veut que plus le temps passe, et plus le progrès avance en même temps de manière croissante et illimitée. Selon cette idéologie, les changements et les évolutions iraient nécessairement dans le sens du progrès et jamais de la décadence. En faisant un parallèle ici, on peut souvent entendre que plus on avance dans notre vie à travers nos diverses expériences de vie, plus notre évolution est positive, et va vers une plus grande guérison de soi ou une plus grande connaissance de soi et de la vie par exemple, et cela de manière constante, c’est-à-dire sans jamais se tromper. Seulement, cela est faux, d’après moi. Je pense que par moment, nous avons de réelles compréhensions sur la vie et sur notre interaction avec elle, mais qu’à d’autres moments, notre perception peut être biaisée, et nos dites compréhensions se révéler fausses. La vie fonctionne ainsi, elle est constituée de hauts et de bas… Comme le dit un adage très célèbre : « La vie n’est pas un long fleuve tranquille ! ». Tel est le jeu de la dualité fondamentale et de la vie !
Cependant, il nous est tout à fait impossible, à notre petite échelle, et dans l’instant présent, de savoir si notre vision est juste, ou au contraire si elle est erronée, biaisée. Seuls le temps, le déroulement des évènements et de nos expériences futures, ainsi que l’apport de nouveaux concepts à notre esprit pourront affirmer ou infirmer ce que l’on pensait être juste. Ici, on peut citer Euripide qui disait déjà à son époque : « Le temps révèle tout, c’est un bavard qui parle sans qu’on l’ait interrogé. » Dans l’instant présent, nous pensons tous que nous sommes dans le juste, que nous avons raison et que les autres ont tort.
Afin de pouvoir se rendre compte de la justesse de notre perception, encore faut-il accepter la nouvelle expérience que nous observons ou vivons, et être en capacité intellectuelle de remettre en question nos anciennes croyances, sans quoi nous resterons, dès lors, simplement dans un déni de réalité. Le déni est, ici, une notion très importante à intégrer. Le déni, c’est refuser de voir la réalité en face, c’est se mentir à soi-même. C’est donc, par définition, une forme de trahison intérieure, à laquelle nous sommes tous sujets à certains moments de notre vie et dans divers domaines. Il intervient lorsque nous observons une réalité présente qui est en totale contradiction avec nos croyances idéologiques du moment, mais que, malgré cela, nous refusons d’admettre que cette réalité existe en soi, en dehors des carcans de nos schémas mentaux. Ainsi, nous refusons de remettre en question notre idéologie, pensant qu’elle est vraie de toute façon et que tout ce que nous observons, par ailleurs, est explicable par celle-ci. Nous allons, en conséquence, faire ce que j’appelle des arrangements mentaux, où nous allons tenter d’expliquer, tant bien que mal, pourquoi d’après nos croyances, cette réalité présentement observée existe bel et bien. Et nous allons y arriver jusqu’à un certain point bien sûr. Ce point est le point de non-retour, c’est le point où l’on prend conscience de notre idéologie passée, et de notre déni de la réalité présente qui a eu lieu dans le domaine en question. À partir de là, nous sortons définitivement cette idéologie de notre champ mental de perception.
On peut également parler, ici, de dissonance cognitive, lors de laquelle il y a présence de deux éléments en totale contradiction : l’idéologie construite par les expériences passées et la réalité présentement observée qui se présente à nous. Mais souvent, au début tout du moins, l’individu optera pour l’idéologie passée, et sera dans le déni de la réalité pendant un temps plus ou moins long. C’est pourquoi il est tout à fait possible de vivre dans le mensonge.
La dissonance cognitive peut également se présenter lors d’une contradiction apparente au sein d’une même idéologie. La présence même de cette contradiction devrait suffire, au sujet pensant, à déterminer le caractère erroné de l’idéologie, et l’inciter à rechercher une vision plus juste de la réalité. Cependant, bien des fois, le sujet pensant occultera toute forme de contradiction, et admettra, simplement, l’idéologie dans son ensemble. Il pourra, aussi, ne pas avoir le discernement nécessaire à un moment donné lui permettant d’apercevoir cette contradiction. La dissonance cognitive d’un individu est, alors, un terme désignant la perception qu’ont les individus avec lesquels il est en interaction, et qui l’observent baignant dans sa croyance, qu’ils pensent avoir déterminé comme erronée, tout du moins. En effet, l’individu en dissonance cognitive en pleine idéologie ne se rend tout simplement pas compte de son idéologie et n’a pas conscience d’être en dissonance cognitive jusqu’à ce qu’il sorte de son idéologie et qu’il se rende compte de son déni.
Il nous faut, bien sûr, sortir du déni, afin de ne pas rester dans l’erreur toute notre vie, et pouvoir évoluer dans la bonne direction par la suite, sans quoi l’errance sera perpétuelle. Je peux citer, ici, deux proverbes chinois qui illustrent bien cette idée. Le premier est de Confucius et énonce : « La seule véritable erreur, c’est de ne pas reconnaître ses erreurs. » Le second proverbe énonce quant à lui : « Il vaut mieux avoir l’air bête cinq minutes que de le rester toute sa vie. » Admettre son erreur est le seul moyen de sortir du déni et de quitter une idéologie erronée qui peut nous être fortement dommageable.
Je dénonce, également, dès maintenant, la plus grande idéologie qui existe et qui est extrêmement répandue dans les milieux spirituels de nos jours, particulièrement dans l’idéologie du nouvel âge. Cette idéologie énonce justement que les idéologies n’existent pas, et qu’alors il existerait plusieurs réalités ou vérités, chacun ayant la sienne. On reconnaît ces individus qui pensent de cette manière, puisqu’ils vont souvent dire des phrases comme : « Ce n’est pas parce que j’ai raison que tu as tort. » ou « C’est ma vérité. » J’espère qu’avec tout ce que j’ai énoncé précédemment, il est assez clair que cette manière de penser est totalement fausse. C’est comme dire que l’on peut affirmer tout et son contraire sans être inquiété de se tromper !
Le nihilisme est aussi une notion qui aura de l’importance pour la suite de cet ouvrage. Par définition, le « Nihilisme »2 désigne en philosophie, une : « Doctrine selon laquelle rien n’existe au sens absolu ; négation de toute réalité substantielle, de toute croyance. » La pensée que rien n’est idéologie et que tout le monde détient sa propre vérité s’inscrit dans la pensée nihiliste. Il est important, ici, de citer la définition de Nihilisme, étant donné que beaucoup d’individus s’exprimant sur le Nihilisme s’inspirent de la pensée nietzschéenne, et que Friedrich Nietzsche en a modifié le sens fondamental. Pour ma part, je ne parle pas de la vision nietzschéenne du Nihilisme.
Les nihilistes sont des individus qui renient une certaine réalité ou certaines croyances existantes avec la volonté de modeler une nouvelle forme de réalité, basée sur de nouvelles croyances qu’ils auront conceptualisées de toute pièce, ou qu’ils auront conceptualisées à partir de modélisations diverses et variées récupérées de divers auteurs.
Il est, je pense, très important de comprendre cela avant de poursuivre mon propos, étant donné que d’une certaine manière tout n’est qu’idéologie, tout n’étant qu’abstraction mentale, dans le sens où l’on façonne notre propre compréhension du monde par construction mentale. C’est le cas pour tous les individus que vous pourrez écouter ou lire. L’idéologie nous concerne tous, et est parfaitement illustrée par la citation suivante : « Ils croient qu’ils savent, mais ne savent pas qu’ils croient. »
C’est également le cas pour moi par rapport à ce que je souhaite transmettre dans mon ouvrage. Je vous livre le fruit de mes compréhensions, de mes prises de conscience et de mes recherches qui sont basées sur mon expérience de vie, avec toutes ses particularités, et sur ce que j’ai perçu à travers la matérialité.
Il vous revient, ensuite, de l’assimiler et de l’intégrer en fonction de ce que vous avez vécu, sans néanmoins, en déformer les idées clés et les différents concepts.
Les sept corps de l’être humainet sa perception idéologique
Comme je l’ai énoncé auparavant, l’idéologie provient de notre perception individuelle du monde qui est subjective et qui provient, donc, des dispositions particulières de chacun à percevoir la réalité, et non de la réalité en tant que telle. Elle provient également de conceptualisations et de modélisations d’autrui.
Dans ce chapitre, je vais décrire quelles sont ces dispositions particulières dont dispose l’être humain et qui lui permettent de percevoir la réalité. Ces dispositions sont en relation avec ce qui le constitue, à savoir ses sept corps. C’est ce qui va ensuite le mener à construire lui-même sa propre modélisation de la réalité dans son esprit, autrement dit, sa propre compréhension du monde, donc sa propre idéologie. Ce chapitre va être assez descriptif, mais il m’apparaît important de s’y attarder.
Les sept corps dont dispose l’être humain et qui sont, généralement, représentés comme dans l’image ci-dessus sont du plus dense au plus subtil : le corps physique, le corps éthérique, le corps astral, le corps mental, le corps causal, le corps bouddhique, et le corps atmique. Ces sept corps sont, bien sûr, intriqués et en interrelation permanente, de manière qu’ils s’influencent les uns, les autres. Ainsi, les différentes dispositions fournies par ceux-ci sont à considérer de manière holistique au sein d’un être humain particulier pour comprendre la formation de ses différentes perceptions.
Je précise, cependant, avant de débuter cette description, que les individus communicants sur ces concepts sont nombreux, et que leurs concepts sont souvent contradictoires ou du moins incompatibles. Autrement dit, beaucoup d’individus en parlent, mais jamais de la même façon, et ils ne disent jamais la même chose.
Je vais me baser, ici, sur le fruit de mes recherches et réflexions dans ce domaine, et sur la conceptualisation que je trouve la plus cohérente, la moins déconnectée de la réalité, ou dit autrement, la plus digne d’intérêt. J’userai notamment d’un processus intellectuel fondamental qui est l’analogie3. La conceptualisation des sept chakra est celle qui est la plus importante à retenir pour la Partie 2.
I. Le corps physique
La description suivante peut paraître assez évidente pour certains, mais il m’apparaît important de bien détailler ce sous-chapitre afin de caractériser, correctement, les aptitudes qui nous sont octroyées par notre corps physique.
1. Perceptions reliées aux cinq sens
Le corps physique nous donne accès à des perceptions sensorielles, que l’on va caractériser comme nos sensations physiques et qui nous sont permises grâce aux cinq sens physiques à savoir : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Ces cinq sens physiques vont faire intervenir les systèmes sensoriels, c’est-à-dire un ensemble de récepteurs capables de capter des informations extérieures, de les transmettre par le biais de nerfs au cerveau qui va, pour finir, traiter l’information reçue.
Ce qui est important à relever, ici, est que ces sensations physiques sont à la fois semblables à tous les êtres humains et à la fois variables parmi ceux-ci.
Ces perceptions sont semblables étant donné qu’il existe des spectres de perceptions spécifiques à l’être humain et dont nous sommes, en temps normal, tous pourvus puisque nous sommes tous des êtres humains.
Pour la vue, il existe des valeurs normales de perception des longueurs d’onde perceptibles par l’être humain en nanomètres (entre 400 et 800 nm environ). Ces longueurs d’onde seront visibles pour l’œil humain et les autres seront invisibles.
Pour l’ouïe, il existe des valeurs normales de perceptions des fréquences audibles par l’être humain en Hertz (entre 20 Hz et 20 kHz pour un individu jeune en bonne santé) ainsi que des intensités tolérées et d’autres dangereuses pour l’audition humaine mesurées en décibels. Les fréquences dans le spectre audible seront audibles, et les autres inaudibles.
Pour l’odorat, il va exister des molécules perceptibles et d’autres non perceptibles par nos récepteurs sensoriels de l’odorat. Les premières seront appelées molécules odorantes, et les secondes molécules inodores.
Pareillement, pour le goût, où certaines molécules vont pouvoir entraîner l’activation de nos récepteurs du goût, et qui nous donneront la sensation du goût. Les autres seront totalement insipides étant donné qu’elles n’entraîneront aucune activation des récepteurs spécifiques du goût.
Pour finir, pour le toucher, certains éléments seront qualifiés de palpables, puisqu’il nous est possible de les toucher, alors que les autres seront impalpables. Les éléments les plus denses seront généralement palpables, alors que les plus subtils seront impalpables.
Ici, il y a systématiquement une opposition entre ce que nous pouvons percevoir et ce que nous ne pouvons percevoir (auquel on rajoute alors souvent le préfixe « in » ou « im »), ce qui est également une forme de dualité, entre ce qui est possible et ce qui est impossible.
À côté de cela, les différentes perceptions physiques vont également varier en fonction des individus que ce soit en positif ou en négatif. Cela dépend de la variabilité des différentes fonctions organiques et sensitives de chacun.
Au niveau de la vue, par exemple, les individus ne distinguent pas, tous, les couleurs de la même manière, certains vont pouvoir distinguer davantage de teintes colorées tandis que d’autres pourront confondre certaines couleurs (daltonisme). De plus, certains individus vont être capables de distinguer les formes plus ou moins loin devant eux, c’est-à-dire qu’ils auront une distance focale différente de la normale. Cela va donner les hypermétropes d’un côté et les myopes de l’autre. Les individus qui sont dans l’incapacité, presque ou totale, à voir, sont qualifiés d’aveugles.
Au niveau de l’ouïe, on va retrouver, pareillement, des individus capables d’entendre, plus ou moins distinctement, les différentes variations de timbre du son, ce qui leur permettra de distinguer les différentes voix et les différentes notes de musiques. On dira des individus qui parviennent à entendre très distinctement les différences de sonorités qu’ils ont l’oreille musicale, au contraire des autres. Les individus qui sont dans l’incapacité d’entendre sont qualifiés de sourds, et ceux qui ont seulement quelques troubles auditifs sont qualifiés de malentendants.
Au niveau de l’odorat, certains individus distingueront les diverses odeurs dans leurs nuances les plus subtiles, et pourront caractériser différentes épices très proches juste à l’odeur, par exemple. D’autres pourront être atteints d’un trouble de perception des odeurs et sentiront moins de choses ou moins distinctement.
Pareillement au niveau du goût, certains individus auront une perception du goût et des saveurs plus fines que d’autres et ressentiront davantage de nuances dans les saveurs. D’autres ressentiront moins de choses à travers le goût.
Et pour finir au niveau du toucher, certains individus auront des perceptions plus fines que d’autres à travers le toucher et seront, alors, en mesure de discerner différentes matières beaucoup plus facilement que d’autres.
Toutes ces perceptions sensorielles vont, bien sûr, pouvoir être travaillées au niveau individuel afin de les améliorer, dans une certaine mesure toutefois.
Au niveau des perceptions sensorielles, on peut également relever nos systèmes corporels qui nous permettent de ressentir la température, la pression et l’humidité extérieures. Ces perceptions sont, bien sûr, ressenties à partir d’une norme individuelle, étant donné qu’elles nous permettent de réguler notre propre température, notre propre pression, et notre propre humidité intérieure, par rapport à notre équilibre intérieur et en fonction de notre environnement.
Toutes ces perceptions sensorielles sont des perceptions externes à notre corps et nous permettent d’apprécier notre environnement physique.
2. Impact de la physiologie et de la pathologie du point de vue de la médecine chinoise
À cela, nous pouvons rajouter l’impact de la pathologie sur notre perception organique intérieure. J’entends par là qu’un désordre biologique quelconque pourra entraîner des perceptions sensorielles intérieures à notre corps physique comme des douleurs, des spasmes, de la fatigue (manque d’énergie), des sensations de chaud ou de froid…
On peut se baser sur la médecine chinoise pour comprendre certains de ces déséquilibres. N’étant pas le sujet de ce livre, je ne la détaillerais pas précisément. Néanmoins succinctement, en médecine chinoise, on décrit principalement les désordres organiques à partir de la dualité fondamentale qu’il existe entre le yang et le yin, dont les définitions que je vous invite à retenir, puisqu’elles nous resserviront pour la Partie 2, sont les suivantes :
Au Yang sont associés le Soleil, la chaleur, la lumière, le mouvement, ce qui est immatériel et ce qui est léger.
Au Yin sont associés la Lune, le froid, l’ombre ou l’absence de lumière, le repos ou l’absence de mouvement, ce qui est matériel et ce qui est dense.
Ainsi, en médecine chinoise, on caractérisera les désordres biologiques par le vide ou la plénitude de yang ou de yin en fonction d’une localisation particulière. On pourra parler également de vide de Qì qui représente l’énergie dont le corps a besoin pour fonctionner et qui est souvent le stade antérieur au vide de yang. On parlera de la présence de chaleur, de froid, d’humidité, de sécheresse ou de vent à certains endroits qui sont considérés comme des énergies perverses en médecine chinoise et qui influencent grandement le fonctionnement organique.
La médecine chinoise décompose le corps en cinq centres énergétiques principaux, auxquels sont reliés un organe yin (dense et matériel) et un organe yang (léger et immatériel, en comparaison), que sont :
Le bois avec le foie en organe yin et la vésicule biliaire en organe yang ;
Le feu avec le cœur en organe yin et l’intestin grêle en organe yang ;
La terre avec la rate en organe yin et l’estomac en organe yang ;
Le métal avec le poumon en organe yin et le gros intestin en organe yang ;
L’eau avec le rein en organe yin et la vessie en organe yang.
Pour finir, en médecine chinoise, sont décrits des canaux énergétiques qui permettent le transport de l’énergie à travers tout le corps et qui sont appelés des méridiens et qui sont reliés au fonctionnement des organes décrits en médecine chinoise. Des désordres au niveau de ces organes peuvent se répercuter également sur ces méridiens et entraîner divers troubles organiques. Par exemple, un désordre du méridien de la vésicule biliaire pourra entraîner des céphalées (étant donné que ce méridien passe devant le front et fait le tour du crâne), ou encore un blocage au niveau d’un méridien pourra entraîner une sensation de froid localisée à une partie du corps par manque de circulation d’énergie à cet endroit.
Le corps physique, étant intriqué avec les autres corps de l’individu, des traumatismes émotionnels pourront également influencer grandement l’intensité et l’impact des sensations physiques de l’individu. On peut relever, notamment ici, toutes sortes de maladies, d’ordre physique, qui sont influencées par notre état émotionnel et mental, et que l’on qualifie de maladies psychosomatiques.
II. Le corps éthérique
Le corps éthérique (ou corps énergétique) nous donne accès à des perceptions énergétiques, que l’on va caractériser comme nos sensations énergétiques.
Notre corps éthérique va contenir des centres énergétiques appelés chakra, ainsi que des canaux énergétiques qui ont pour fonction de relier ces différents chakra appelés nadis. Les chakra sont des centres énergétiques comparables à des petits vortex qui tournent sur eux-mêmes.
Il y a sept chakra principaux qui sont répartis dans l’espace occupé par le corps physique de chaque individu, et trois nadis principaux. Il existe d’autres chakra situés au-dessous ou au-dessus du corps, ainsi que des chakra secondaires en différents points de l’organisme. Ces chakra secondaires sont situés à chaque intersection des différents nadis secondaires qui traversent tout notre organisme.
Je vais, pour ma part, détailler uniquement les sept chakra principaux puisque ce sont ceux qui nous intéressent plus particulièrement pour la suite de cet ouvrage. Pour cela je les citerais successivement en précisant leur position, la couleur qui leur est associée, leur association glandulaire, et pour finir leur fonction énergétique. Chaque chakra est en intime relation avec une des sept glandes endocrines principales dans l’organisme du corps physique. Je détaillerais la fonction énergétique des chakra par analogie à la fonction glandulaire de ces glandes endocrines. Ces glandes sont composées des cellules organiques qui sécrètent des hormones, c’est-à-dire des molécules qui vont être transportées à distance de leur lieu de sécrétion, pour se connecter à des récepteurs cellulaires spécifiques afin d’engendrer une action spécifique à distance.
Dans l’ordre du chakra inférieur au chakra supérieur, on va retrouver :
1. Le chakra racine : Mūlādhāra
Il est positionné au niveau du périnée, plus précisément au niveau des organes sexuels externes, et est orienté vers le bas. Sa couleur est le rouge.
Ce chakra est associé aux glandes surrénales. Les surrénales sont formées de deux parties : la médullosurrénale et la corticosurrénale. La médullosurrénale est responsable de la sécrétion de catécholamines (noradrénaline et adrénaline) qu’elle fabrique à partir de dopamine et qui permettent de stimuler le système nerveux sympathique de l’organisme lorsque le stress vécu par celui-ci est aigu et brutal. La corticosurrénale est responsable quant à elle de la sécrétion des stéroïdes (qui proviennent du cholestérol) que sont les glucocorticoïdes : cortisol, testostérone, œstrogènes… Le cortisol est, aussi, une hormone qui permet la stimulation du système nerveux sympathique, seulement lorsque le stress vécu par l’organisme se prolonge et devient chronique. Le système nerveux sympathique est le système qui permet de réagir au stress pour s’y adapter. Il s’oppose au système nerveux parasympathique qui permet, quant à lui, le repos organique. Ce dernier provient principalement de la stimulation du nerf vague qui prend racine dans le cerveau. La testostérone et les œstrogènes sont produits en de très petites quantités au niveau des corticosurrénales chez les deux sexes, donc à la fois chez l’homme et chez la femme.
On comprend, donc, que de manière générale, ces hormones représentent notre instinct de survie, notre capacité à réagir face au danger dans le but de nous en prémunir ou de le combattre.
Au niveau énergétique, le chakra racine stimule les fonctions agressives liées à l’instinct de survie. Il permet notre existence matérielle et financière. D’une manière générale, il est lié à toute forme d’instinct (survie, protection, reproduction, maternel…). Il nous permet de puiser l’énergie dans le champ magnétique de la Terre, c’est pourquoi il est relié à la santé et à la vitalité du corps physique. C’est le chakra de l’ancrage.
2. Le chakra sacré : Svādhiṣṭhāna
Il est positionné sous le nombril et au-dessus du pubis et est orienté vers l’avant. Sa couleur est l’orange.
Ce chakra est relié aux glandes sexuelles. Autrement dit, il est relié aux gonades, c’est-à-dire aux testicules chez l’homme et aux ovaires chez la femme.
La fonction endocrine des testicules chez l’homme permet la production de testostérone et de l’hormone antimüllérienne (cette dernière est surtout utile lors de l’embryogenèse). Une partie de la testostérone produite est transformée en dihydrotestostérone, par la prostate (organe uniquement masculin), dont l’action sera beaucoup plus prononcée particulièrement en périphérie du corps (peau, poils, organes sexuels externes). La testostérone et la dihydrotestostérone permettent la différenciation sexuelle masculine et octroient des traits de caractère masculins plus marqués (franchise, droiture…). Elles permettent également le développement physique des traits masculins comme des arcades sourcilières plus marquées, une mâchoire carrée, et un développement musculaire facilité.
La fonction endocrine des ovaires, chez la femme, permet la production des œstrogènes et de la progestérone. Ces deux hormones ont une importance fondamentale pour la femme pendant l’embryogenèse et pendant la vie adulte. Ce sont ces hormones qui vont réguler le cycle sexuel de la femme, en relation avec la période des règles et la période d’ovulation. Ces hormones sont également très importantes lors de la grossesse chez la femme.
Ces hormones sexuelles, aussi bien chez l’homme que chez la femme, vont être reliées à la sensation de libido intérieure, et donc plus généralement au désir, au plaisir et à la passion, qu’elle soit de nature sexuelle ou de toute autre nature.
Au niveau énergétique, le chakra sacré est le siège des énergies sexuelles. Il est lié à la créativité et à notre pouvoir créateur, c’est-à-dire au fait d’accomplir (de créer) ce que l’on souhaite voir émerger dans notre vie. Il est, également relié aux plaisirs, aux passions. Il gouverne notre aptitude à ressentir les émotions et nous permet de nous accepter tel que nous sommes.
3. Le chakra solaire : Maṇipūra
Il est positionné au niveau du plexus solaire, dans le creux de l’estomac, juste au-dessous de la cage thoracique et est orienté vers l’avant. Sa couleur est le jaune.
Ce chakra est relié au pancréas dont la fonction endocrine permet la sécrétion de trois hormones principales : le glucagon, l’insuline et la somatostatine. Les deux premières jouent un rôle de régulation, en positif ou en négatif, sur la glycémie, et sur la distribution du glucose (sucre organique) aux cellules. La somatostatine a, quant à elle, une fonction régulatrice sur d’autres hormones digestives. Ces trois hormones interviennent, en conséquence, dans tous les processus de production, de distribution et de répartition de l’énergie à toutes les cellules organiques de notre corps. Ce sont des hormones nutritives.
Cette glande régit donc notre énergie personnelle et la manière dont on décide de la distribuer et de la répartir, entre différents individus particuliers ou dans différents domaines.
Au niveau énergétique, le chakra solaire nous permet de gérer nos relations sociales avec les autres. C’est avec lui que nous nous connectons aux autres et que nous partageons notre temps et notre énergie. Métaphoriquement, il est le chakra de la nutrition relationnelle. Il est, ainsi, le garant de notre valeur intrinsèque vis-à-vis des autres et est associé aux fonctions d’assurance personnelle, d’affirmation de soi et d’estime de soi. De par les relations sociales que l’on crée grâce à lui, il nous octroie une identité sociale et un certain pouvoir individuel d’accomplir ce que l’on souhaite. Il nous impose de respecter la liberté de chacun, et nous permet, de même, de jouir de cette même liberté, vis-à-vis des autres.
4. Le chakra du cœur : Anāhata
Il est positionné au niveau du cœur, au centre du sternum, et est orienté vers l’avant. Sa couleur est le vert et le rose.
Ce chakra est associé au thymus dont la fonction endocrine intervient dans le processus de maturation des cellules du système immunitaire, plus particulièrement des lymphocytes B, qui sont responsables de la reconnaissance d’antigènes étrangers particuliers et de la création d’anticorps spécifiques les ciblant, permettant, par la suite, leur élimination par d’autres cellules du système immunitaire.
Ici, et par analogie, on peut dire que ce chakra nous permet de discriminer les personnes bienfaisantes et les personnes malfaisantes à notre égard afin de pouvoir y réagir de manière plus adaptée et plus efficace.
Au niveau énergétique, le chakra du cœur maintient en vie la force vitale et protège le cœur de la souffrance émotionnelle. Il nous permet de ressentir la bienfaisance ou la malfaisance à notre égard d’une personne ou d’un lieu. Étant le siège de l’amour, il nous donne accès à la compassion et au pardon pour soi et pour les autres. C’est ici que l’amour sincère et véritable est ressenti par chacun.
5. Le chakra de la gorge : Viśuddha
Il est positionné au niveau de la base du cou, dans le creux du manubrium sternal, au-dessous de la thyroïde et est orienté vers l’avant. Sa couleur est le bleu clair.
Ce chakra est associé à la glande thyroïde dont la fonction endocrine est de produire les hormones thyroïdiennes : la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4). Juste à côté sont présentes les glandes parathyroïdes responsables de la sécrétion de calcitonine.
Les hormones thyroïdiennes ont pour fonctions principales : la stimulation de la croissance, du développement, de la multiplication et de la différenciation de divers tissus de l’organisme (principalement système nerveux central, squelette, bourgeons dentaires).
L’hormone parathyroïdienne, la calcitonine, a pour fonction principale la régulation du métabolisme phosphocalcique. Elle régule le transport et l’utilisation du phosphore et du calcium dans les cellules de l’organisme (avec d’autres hormones).
Ici, pour le résumer simplement, on peut affirmer que les hormones thyroïdiennes ont pour fonction d’orienter correctement l’évolution cellulaire, en contraignant leur évolution dans une direction donnée conformément à l’information qu’elles leur apportent.
Au niveau énergétique, le chakra de la gorge est le siège de l’expression de soi par le biais de la parole ou de l’écrit. Il contrôle notre capacité à communiquer clairement notre pensée aux autres. Ainsi, il est le vecteur principal de notre intégrité individuelle. Il nous permet d’orienter, par la parole, les autres dans une direction donnée en fonction d’un modèle préétabli qui est le nôtre. Par son action, il apporte de l’énergie aux autres.
6. Le chakra du troisième œil : Ājñā
Il est positionné au centre du front au-dessus des arcades sourcilières au niveau de la glande pinéale et est orienté vers l’avant. Sa couleur est le bleu indigo.
Ce chakra est associé à la glande hypophyse (et non à la glande pinéale) qui est constituée de deux structures reliées par la tige pituitaire (la glande hypophyse est aussi appelée glande pituitaire) : l’adénohypophyse et la neurohypophyse.
L’adénohypophyse est la partie endocrine de l’hypophyse qui sécrète six hormones :
La Corticotrophine (ACTH) : Hormone qui stimule la sécrétion de glucocorticoïdes par les corticosurrénales (cortisol, testostérone, œstrogènes…) ;
L’Hormone de croissance (GH) : Hormone qui stimule la croissance cellulaire des muscles et des os, ainsi que le métabolisme ;
L’Hormone Folliculo-Stimulante (FSH) : Hormone qui stimule la croissance folliculaire chez la femme (stade de maturation de l’ovule), et la sécrétion spermatique chez l’homme ; chez la femme, elle stimule indirectement la production d’œstrogènes (par les follicules) ;
L’Hormone Lutéinisante (LH) : Hormone qui stimule l’ovulation chez la femme, et la production de testostérone chez l’homme ; chez la femme, elle stimule indirectement la production de progestérone par le corps jaune (reliquat du follicule ayant permis l’ovulation, excrétion de l’ovule) ;
La Prolactine (PRL) : Hormone particulièrement importante pour la femme après l’accouchement, puisqu’elle stimule la sécrétion lactée au niveau de la glande mammaire, et se maintient par la tétée du bébé ; elle a également une action contraceptive chez la jeune maman ;
La Thyréotrophine (TSH) : Hormone qui stimule la production d’hormones thyroïdiennes.
La neurohypophyse, quant à elle, libère deux hormones qui sont originairement produites par l’hypothalamus que sont : l’ocytocine et l’hormone antidiurétique.
L’ocytocine permet à la femme, d’une part les contractions utérines, permettant l’accouchement et l’évacuation des règles tous les mois, et d’autre part les contractions musculaires autour des glandes mammaires, permettant une bonne évacuation du lait pour le nourrisson lors de l’allaitement. Elle permet à l’homme une bonne éjection du sperme lors de l’éjaculation, par la stimulation des muscles qui en sont responsables. Chez l’homme et la femme, l’ocytocine agit comme une hormone du plaisir et du bonheur. On l’appelle, d’ailleurs, l’hormone de l’attachement.
L’hormone antidiurétique agit au niveau du rein et permet de réabsorber le sodium et l’eau. Elle permet, ainsi, au corps de réguler sa volémie et son niveau d’hydratation.
L’hypophyse est métaphoriquement nommée le chef d’orchestre glandulaire, étant donné qu’elle est responsable de la stimulation de toutes les autres glandes organiques précédemment citées et qu’elle les guide tel un chef d’orchestre. C’est la pièce maîtresse qui a la connaissance fonctionnelle globale de l’organisme et qui doit s’assurer que tout est en place comme il se doit.
Au niveau énergétique, le chakra du troisième œil est le centre de l’intelligence intérieure. Il permet d’acquérir la sagesse et de rechercher la vérité à travers diverses théories et modélisations mentales. En effet, il nous donne la capacité mentale de percevoir le monde tel qu’il est, c’est-à-dire de comprendre profondément les mécanismes qui sous-tendent son fonctionnement. Il nous donne, alors, le pouvoir de dépasser les apparences superficielles du monde, ou autrement dit de percer le voile des illusions qui le recouvre.
Ainsi et à l’image du chef d’orchestre, il donne accès à une compréhension globale du monde, au savoir et à la connaissance. Étant relié à l’intelligence, ce centre permet d’organiser nos pensées et d’établir des liens entre plusieurs d’entre elles, afin d’en tirer des conclusions rationnelles. Lorsque cette capacité intellectuelle est très développée, cela nous donne accès à l’intuition. Avec l’intuition, l’esprit a la capacité d’établir des liens et de tirer des conclusions de manière très rapide, quasiment instantanée, ce qui nous donne le sentiment d’avoir trouvé ou reçu la réponse à nos questionnements, de manière plus ou moins claire. Je défends, pour ma part, l’idée que l’intuition est une capacité intellectuelle qui se base sur nos acquis et nos croyances individuelles, et qui ne nous donne pas accès à une vérité ou à une réalité supérieure. En conséquence, l’intuition doit toujours être mise en perspective, étudiée, et analysée afin d’éviter, le plus possible, de s’égarer soi-même.
Ce chakra peut également être appelé la conscience supérieure ou l’être supérieur dans le sens où c’est à ce niveau que toutes les décisions conscientes seront prises par l’individu et que c’est le centre de la conscience.
7. Le Chakra couronne : Sahasrāra
Il est positionné sur le sommet du crâne et est orienté vers le haut. Sa couleur est le violet.
Ce chakra est associé à la glande pinéale dont la fonction endocrine est de produire la mélatonine, aussi appelée l’hormone du sommeil. Elle influe donc sur le rythme circadien humain en association également avec la sérotonine. Plus la nuit approche et le temps se fait sombre, plus la sécrétion de mélatonine augmente pour ensuite diminuer lors de l’éclaircissement du temps avec le lever du soleil. Le cycle de production de la sérotonine est inversé par rapport à la mélatonine, étant donné que sa sécrétion augmente en journée et diminue en soirée. La mélatonine est responsable de la sensation de fatigue, alors que la sérotonine est responsable de la sensation de bien-être et de forme physique.
Cette glande est ouverte sur les énergies extérieures, et modifie son fonctionnement en fonctions de celles-ci. Lorsqu’il fait lumineux, l’individu se sent en forme, et lorsqu’il fait sombre, l’individu se sent fatigué.
Au niveau énergétique, le chakra couronne peut être comparé à une antenne réceptive qui nous permet de recevoir les énergies cosmiques. Il fait la relation avec le tout et nous connecte au divin, c’est-dire avec tout égrégore commun à plusieurs individus. Il influence notre état intérieur et émotionnel en fonction des éléments, des énergies et des individus extérieurs. En outre, il permet certaines communications télépathiques entre individus, ainsi que la perception des rêves.