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« Qu’est-ce que la fraternité ? Une affiliation d’êtres humains qui sans formalités assistent les plus nécessiteux. Nous pouvons la concevoir en nous-même, dans notre maisonnée, dans notre environnement, entre nations, entre lignages divergents culturels pour composer la Fraternité Universelle. Il est regrettable qu’au long des siècles dans un environnement ensanglanté par les oppressions, les conflits, les atrocités, les holocaustes et la xénophobie, nous ayons déconsidéré sa véritable définition. » Après des siècles d’incompréhension, une quête de signification émerge enfin : la redécouverte de la fraternité humaine, une lueur d’espoir dans les ombres du passé.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alex Rovier fait ses débuts dans le monde littéraire avec "Pensées Universelles pour le Réveil de l’humanité" paru en 2016 aux éditions Edilivre. Son parcours vers le succès est marqué par une lutte intense pour sa santé, ce qui l’inspire à rédiger "De l’enfer politique au paradis fraternel", offrant ainsi une perspective captivante sur la vie et la résilience.
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Alex Rovier
De l’enfer politique
au paradis fraternel
Reflet de notre conscience
Essai
© Lys Bleu Éditions – Alex Rovier
ISBN : 979-10-422-2424-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Si mon individualité et mes discernements ne m’abusent pas, je préjuge (Rendre un jugement interlocutoire, qui tire à conséquence pour une question qu’on doit juger postérieurement – jugement interlocutoire, celui qui ordonne une preuve, une instruction préalable à l’effet de parvenir au jugement définitif) pénétrer la clairvoyance après avoir si fréquemment redouté l’abîme et le désamour.
Souvent, l’adynamie (profonde prostration des forces) m’a désappointée dans une quête interrogatrice de mon esprit, parmi ces univers fourmillants qui s’amplifient à perte de rêverie. Quelle attirance, quelles amitiés m’ont ranimé et lesquelles m’ont orienté sur une mer usuellement caractérielle ? Combien de fois n’ai-je oscillé lorsque je présumais sonder le néant ou que je me sentais disparaître de mon itinéraire ?
C’est pourquoi je dénonce ouvertement les fondements infamants qui dépouillent nos libertés et déshonorent notre humanité. Quelques-uns estimeront ma déclamation un peu trop violente, mais fâcheusement, je ne sais pas mieux contrôler mon graphisme et ne divulgue que des évidences. Toutefois, j’ai de bonnes observations pour me manifester ainsi, nous sommes dépossédés de nos ambitions, chacun perçoit le mal qui nous englobe, lequel nous fait éprouver des moments de consternation et nous asphyxie dans un gouffre sans fond. Mais il n’est de détresses qu’il ne soit envisageable de maîtriser, et quand les fondements sont évidents, le peuple déterminé doit explorer les procédés et affaiblir l’avilissement jusqu’à l’anéantir. Par la résolution, on peut réveiller le cœur de l’Homme, car l’Humanité est consignée minutieusement dans les aspirations immuables. Je ne préserve qu’une aspiration : atteindre l’enseignement de toute la sagesse humaine.
Ma destinée a séjourné, désorientée, entre deux siècles, comme dans une écluse verrouillée. Je traverse et chavire sur une ligne de flottaison, sombrant dans les eaux embrouillées des tourbillons. Je me canalise à la préférence des cycles anciens, mais aiguillonné vers l’influence des temps inconnus, attendant des impulsions par les générations naissantes. Par conséquent, il m’est périlleux d’envisager diligemment par contrecoup cette impulsion qui est assignée à mon entendement, plutôt qu’à un roulis évolutif, telle une métaphore : que le Soleil se dévoile à l’aurore et s’intervertit Lune au crépuscule, sans probabilité à pallier une transcription analogue. Les oscillations conçoivent mes rêves, le vent chuchote mes pensées, la nature préserve ma conscience. Toutefois, je conviens qu’un jour, les papillons emmèneront les dernières pulsations de mon cœur, les oiseaux élèveront mon âme dans la coupole céleste, tandis que les étoiles diffuseront mon souvenir. Je suis ce que je suis, de ce fait, mon existence est connectée à mon individualité. Seulement, une vertueuse conscience harmonise une prévenante conduite, d’une moralité à une connaissance, pour me perfectionner vers le mystère de la genèse universelle.
Est-ce que les cycles sont l’impulsion de l’être, ou est-ce l’imperfection de l’Homme qui est l’entrave à son amélioration ? Ma conception prévaut que je médite sur ma personnalité, principalement vers la considération des autres, avec droiture et sincérité, éclairé par des élévations humaines. Et finalement, préserver ce que je dois être et non ce que j’ai été. Ma vie n’est pas transcrite avec l’ordinateur, simplement avec mon sang, non appliqué sur une page, mais dans mon cœur et mon âme, où je reste assigné au prélude de l’Esprit. Conséquemment, nous devons à plus forte raison, emprunter les chemins de l’observation de la nature et de la considération humaine. La Terre, ce patrimoine que l’on comprend petit à petit à travers les ères, illustre que nous sommes largement laconiques, que notre discernement reste accouplé à notre superstition. La Nature, une révélation perceptible, capable de nous remémorer la souveraineté de la providence selon une manifestation dont on peut présumer, a été incarnée à partir de ce que l’on n’imagine pas.
Nous parcourrons les années les plus passionnées de notre destin, fortement absorbés et émotionnés par l’incertitude d’éprouver qui nous sommes et ce qui nous accouple à la création. Il est des questions qui régentent la destinée, ainsi l’étoile de l’univers, le soleil de l’enfance et le souffle de l’adulte s’achèvent au point lumineux des mânes (L’âme des morts). Dans le verger de la révélation, sur les sentiers de la fatalité, irrigués de la cavité des vicissitudes, nous semons les phases de notre avenir et égrenons la grappe de nos agissements. Étant à jour de nos contributions au destin, les flétrissures du vieillissement se rapprochent et on considère la génération passée. On vit pour ses enfants, ses petits-enfants, et si pour le prix de sa détermination réglée on peut voir ses arrière-petits-enfants, on attend plus que le hasard du trépas. Endigué par un versatile contour mnémonique, le temps défile, les jours paraissent des semaines, les semaines des ans, et les ans composent une existence. Ainsi se consument les époques, jusqu’à l’achèvement des périodes, et notre âme s’éparpille dans le souvenir qui est le miroir de l’éternité.
La prédestination de la communauté des vivants, souffrant qu’elle assujettît que tous s’éteignent, sachant que l’existence s’accomplit de cet arrangement, est la conclusion du pèlerinage accompli. Nous symbolisons des surgeons de la Terre et du firmament étoilé lorsque nous sommes sur l’entrebâillement de disparaître et conclure notre destinée. Nous nous volatilisons de l’intervalle endeuillé pour nous éloigner dans le labyrinthe confidentiel mémorial ou nous demeurerons consacrés par les évocations chez les vivants.
Le jour où nous déposons notre dernier souffle nous introduit aussitôt dans la galaxie des souvenirs. Échoir de la mort nous fait abandonner, pour l’éternité, l’évocation que nous souhaitions que nos proches conservent de nous, Gandhi a écrit :
« Ne nous affligeons pas. La mort n’est qu’une apparence. Le corps meurt, l’âme ne meurt pas. Elle était hier, elle est aujourd’hui, elle sera demain. Faisons notre devoir, comme avant, et ne soyons pas tristes ».
Pour nous, l’instant est avancé où les bourgeons de la jouvence doivent mûrir, où les graines de la vieillesse stimulent et façonnent les lendemains des mémoires qui parcourent le Ciel et la Terre, et s’entretiennent de la nature humaine. Ainsi, les souvenirs existeront conjointement, comme le lierre s’accouple aux arbres. Finalement, le temps dans cet univers a un épilogue dans chaque créature, et nul s’éclaire de la mort : c’est exclusivement la nature céleste, cette vertu émérite de l’amour, que la lumière illumine. L’esprit de la pensée insuffle éternellement même si les histrions (Nom, chez les Romains, des acteurs qui jouaient dans les bouffonneries grossières importées d’Étrurie) se sont évaporés soigneusement du plateau. Le théâtre « Terre » reste unique, même si quelquefois les décors se modernisent et que la représentation de l’Homme est troublée par sa propre conscience.
La nature humaine désire qu’on larmoie les proches disparus comme des passagers, toutefois nos émotions prescrivent qu’on les respecte, et de ce fait, ils sont immortels, car les morts vivent encore avec les vivants par le souvenir que l’on n’oublie nullement. Notre conscience nous rappelle qu’en nos cœurs, les visages de ceux qui naquirent dans le sommeil éternel ne s’estomperont en aucun cas. Que d’affliction dans la conclusion de cette impression, que plus jamais nos aventures ne seront parachevées ! Mais c’est de là que nous drainerons l’intensité pour répondre aux sollicitations des souvenances. Ne nous semble-t-il pas ainsi ? L’univers tire sa stabilité de quelques commandements naturels qui ajustent les générations. Ainsi, la loi d’imminence avec laquelle tout être s’accorde à l’accompli fait que chaque concept englobe une genèse fondamentale de la vie. L’âme canalise la conscience, le cœur réunit les sentiments, et cette contiguïté s’appose d’un être à l’autre, de génération en génération, voici un écrit Essénien :
« Quand un Être s’incarne sur la terre, c’est pour accomplir une destinée. Il vient avec une orientation fondamentale qu’il porte en son âme, un potentiel à accomplir. Tout cela est en lui comme une semence qui doit fleurir, un schéma qui doit être réalisé ».
Notre constitution temporelle s’éclipse pour que notre nature éternelle réfléchisse dans les souvenirs, puisque la mort est l’auspice de l’aventure. En effet, revoici naître l’aurore. C’est par la propriété de l’Esprit saint que le phénix s’embrase et devient cendres, mais de ces cendres se renouvelle la naissance. C’est à la faveur de cette connaissance que le phénix effectue sa transmutation pour renaître instantanément dans toute sa luminosité. Le corps naissant est encore séquestré dans la nuit de la mort, il revient des mânes (nom que les anciens donnaient à l’ombre, à l’âme des morts) où la nébulosité demeure engouffrée dans le sépulcre, ainsi, l’aube s’ennoblit, et ceci est une naissante évolution, c’est la lumière qui se renouvelle.
Nous sommes devenus des citoyens du ciel pour observer les étoiles, n’émettez pas que nous sommes morts, mais que nous voyageons dans un univers céleste, que nous frappons aux hublots des souvenirs et que nous martelons aux portillons des pensées pour accéder à la conscience humaine. Nous murmurons à l’humanité pour instruire : « Nous avons été ce que vous êtes, vous deviendrez ce que nous sommes, il faut impérieusement favoriser la VIE », Étienne Pivert de Senancour a écrit :
« Trèsinquiets et plus ou moinsmalheureux, nousattendonssanscesse l’heuresuivante, le joursuivant, l’annéesuivante. Il nousfaut à la finuneviesuivante ».
C’est un démon méthodique qui m’insuffle une ferveur sagace pour considérer le pourquoi des instabilités modernistes, de la malfaisance de la nature humaine et de ses témoignages contrefaits. Dans les dominantes sphères étatiques trône une caste de spécimens démesurément distants de nos désarrois, jusqu’à en soupçonner la composante. C’est une grande exaspération silencieuse qui balbutie dans le pays, seulement d’humeur fataliste, et qui s’indigne contre le cynisme de cette classe gouvernante. Celle-ci ne connaît plus la valeur de l’existence et slalome insensiblement dans l’éloignement de la démocratie authentique, des libertés et de la raison du peuple. Il est inexécutable de désavouer le fait qu’avec la haute hiérarchie politique, les virtuoses de la bouffonnerie s’investissent au titre de demi-dieux, aux cerveaux corrompus des biens pensants. Et ceci n’est pas associable avec l’humilité qui coïncide à la nature humaine.
L’âme individuelle stationne dans le cerveau de l’Homme comme une nuit sans étoile, et l’âme universelle subsiste dans son cœur comme une lumière attirante. La Lumière élimine toute possibilité aux ténèbres, lorsque l’on étouffe une chandelle, l’illumination s’évanouit et surplombe une émanation de mort. La Nation la plus ancestrale et la plus mesurée de l’Europe ne peut être sauvegardée que par elle-même, et les Français requièrent d’engendrer dans les adaptations politiques, sociales et de justice une énergique détermination de réhabilitation. Il faut simultanément qu’ils accomplissent l’union de la Patrie. Mais c’est d’édifier qu’il s’agit, d’élaborer du naissant et non de rapetasser1.
Cette constitution peut et est contrainte de s’accomplir dans la directive nationale, étant donné que dans la disposition où elle s’oriente présentement, la France ne soutiendrait pas l’ébranlement d’une révolution ensanglantée. Nous devons concevoir la particularité selon une désorganisation active, c’est-à-dire une désobéissance civique intégrale autour du fondement de l’unification. Cela pour revendiquer formellement la rénovation sociale et politique, une révolution précipitée générée par des monstruosités et des dévastations, abusivement sanguinaire : la terreur. Aujourd’hui, elle s’est substituée à la principale puissance de deuxième catégorie et aux railleries du monde international. Toutefois, vérifions que, dans notre pays, des prépondérances étrangères ne portent atteinte à notre fondation et à notre intégrité. Un nombre considérable d’entre nous ressent inconsciemment que, si nous restons dans le sentier disloqué et ambigu où nous sommes présentement retranchés, tout régressera. Nous sommes exténués de cette période d’infantilisme politique, et prescrivons plus de rectitudes constitutionnelles.
Nous avons substitué la notoriété par l’argent, l’activité par le boursicotage, la véracité et la dignité par l’incrédulité, les oppositions des mouvements et les normes par des challenges de sollicitudes. La consultation confère la volonté et la solennité à une politique, il faut donc demeurer honorable avec ses propres opinions, par la conscience et le désintéressement individuel ; nous devons désintoxiquer l’âme même de la France contre les profanations à l’autonomie de pensée.
Les gouvernants se positionnent aux fonctions prépondérantes des congénères d’opportunisme, ces margoulins qui sont de vertu dépendante en ensorcellement et en intellect, pour conquérir le pouvoir au désavantage de la démocratie qui ne cohabite pas dans leur discernement. Les ministres, les parlementaires, et les institutions ont offensé leurs responsabilités et sont incriminables de la situation en France. Ils ne peuvent plus interpréter les obligations qui leur incombent ni les moralités qu’il faudrait reconnaître à l’authenticité des institutions. Liberté, Égalité, Fraternité, ce précepte que les Français n’ont pas parachevé, car l’État ne doit être que le conservateur des biens de la Nation.
Il n’est pas consenti de quérir un surcroît au-dehors des nécessités, auxquelles, en premier lieu, ne soient pourvus des besoins fondamentaux pour l’ensemble du Peuple, où l’ouvrage et le capital seront au service de la communauté. Dans un régime de démocratie et de liberté du travail, les rétributions des individus sont homogènes : c’est le bien-être de l’un qui fait la prospérité des autres, c’est l’harmonie des équilibres entre les Hommes.
Pour concevoir un avenir florissant, il faut que la France s’affermisse, qu’elle récupère son implication de civilisateur, car les artifices matériels sont peu de choses à côté des facteurs humains. Aujourd’hui, en politique, on harangue obstinément ceux qui ne nous persuadent pas, il est à admettre que si les politiciens détenaient la conviction de leur idéologie, ils ne se seraient pas prostitués pour les propager dans des conjonctures telles que : utiliser des exaltations nouvelles, incarner l’antagonisme de la sérénité publique. Par ascendance collective, si leurs initiatives apparaissent quelque peu compréhensives, elles sont généralement patronnées de combinaisons frauduleuses. Toutefois, par la carence de jugement et les croyances conjointes pour leur éminence au pouvoir, et de difformité de sincérité, ils ne peuvent adhérer à faire admettre au dogme de l’infaillibilité étatique. Ces glorieux préceptes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité dont se revendiquent les démocraties dites modernes, sous peine de désastreuses contrefaçons, élaborent les réglementations sur la suprématie de l’État, et non sur la souveraineté de la majorité des citoyens. Tout régime politique n’est d’ailleurs justifiable que si les appréciations du peuple sont reconnues libres d’en condamner les démesures, et d’en rectifier les duplicités. Et finalement, d’empêcher un étatisme sans limite et sans obstruction, dans une inacceptable anarchie administrative.
La France, politique des Lumignons, jadis France des Lumières, la Flamme de la Démocratie se meurt comme c’est éteint le siècle des Lumières.
Gaston Buffier dit « Nostag », journaliste en 1871 dans la Révolution Politique et Sociale a écrit :
« Le vieux monde s’écroule. La nuit qui couvrait la terre déchire son linceul. L’aube apparaît. Martyr du salariat, cesse de souffrir, tu vas vaincre. Ô travailleur sublime, bête de somme hier, aujourd’hui, tu es la force, la justice, ton émancipation ne peut être que ton œuvre ; qu’en un mot que ton sauveur c’est toi. Ô vieux monde, ramassis d’imposteurs, oisifs corrompus, parasites insolents, vous tous qui vivez du travail des autres, comprenez enfin que votre règne est fini, et aujourd’hui c’est le triomphe du Peuple. Comprenez enfin que l’on ne peut plus longtemps pressurer la matière humaine pour lui faire rendre de l’or, sans qu’un jour vienne où cette chair saignante ne résiste. Les exploiteurs de tous les régimes, représentés par les politiques, les banquiers, les multinationales, doivent être hors la loi pour l’humanité. Car il est bon que le peuple sache que les lois qui ont été faites jusqu’à nos jours sont des lois de privilèges et de monopoles, agencées, manigancées, fabriquées par les seigneurs, les agioteurs, les financiers, les boursicoteurs, enfin qu’ils jouissent du produit des travailleurs. Il n’y a rien qui puisse résister à l’union du peuple. Il est temps d’en finir avec le vieux monde, pourri, corrompu et qui vit à nos dépens. »
145 ans nous éloignent de cette chronique, mais de nos jours rien ne s’est modifié ? De plus les chroniqueurs sont devenus des affairistes, les éditoriaux sont des prémices aux pouvoirs. Les journaux ne considèrent que les dépêches empaquetées pour que les auditoires n’englobent que cette exactitude et si le public n’est pas émoustillé d’une perçante ambition d’approfondir la révélation, il stationnera dans une conjecture qui entravera son esprit. L’antériorité, le contemporain et la destinée de l’engeance humaine s’amalgament dans une espièglerie tragi-comique qui enchevêtre vicissitudes passées, présentes et prochaines ; les panoramas et l’urbanisme des communautés confèrent la divagation de circonvenir sur les mœurs et de les parfaire, mais le progrès technologique n’est qu’une chirurgie plastique contrefaite, comme des préfabriqués qui disparaissent à la première bourrasque. Quel est le grand prestidigitateur de cette fantasmagorie, car seul le manipulateur est authentique, la manipulation n’est qu’une supercherie, aucune enjolivure n’est factuelle (qui se rapport aux faits) et toute réflexion l’invalide, tout comme une marionnette qui pirouette tant qu’on manipule les fils qui la font s’émouvoir, mais dès que l’on s’arrête elle devient pétrifiée. Il faut que notre esprit différencie le véritable du fabriqué, l’immuable du hasardeux.
Tous les principes de l’univers, tous les concepts, tous les événements, tout ce qui est sujet de création, de sauvegarde et d’anéantissement, tout ce qui découle de l’anatomie, de la raison ou de l’âme préoccupe l’humanité, mais s’éternisent dans l’opiniâtreté primitive par insuffisance de connaissance, l’homme se déresponsabilise. Ses groupes de pression inter-connectiques dirigeant toutes ses influences provoquent sa perdition qu’il veut inoffensive pour toujours louanger ses écrans, seule transcription de ses raisonnements, la télé, internet, le smartphone nous soumettent des stéréotypes dépaysants et bienséants comme un soulier de satin dans un rêve matérialisé et comme a écrit Goethe Johann Wolfgang :
« Les conditions de notre vie sont artificielles et trop compliquées, notre nourriture et notre genre de vie éloignés de la saine nature et nos relations sociales manquent d’amour et de bienveillance. Lorsqu’on se sent déprimé, si l’on réfléchit profondément à la misère de notre époque, il semble que le monde soit mûr désormais pour le jugement dernier. Et le mal augmente de génération en génération ».
Il ne faut pas explorer le va-et-vient de l’existence avec ses institutions, mais avec son cœur semblable à une personnalité vivante pour percevoir au-delà de ce qui est matériel, de ce que la vision peut regarder, de ce que l’ouïe peut auditionner, pour anéantir les noirceurs et éveiller la vie, Eugène DELACROIX a écrit :
« N’est-il pas évident que le progrès a amené à l’heure qu’il est la société sur le bord de l’abîme où elle peut très bien tomber pour faire place à une barbarie complète ? L’homme est un animal sociable qui déteste ses semblables. »
Un renouvellement intellectuel et moral de la France est nécessaire pour que le peuple soit suffisamment clairvoyant et manifeste efficacement, raisonnablement et librement sa volonté. La civilisation s’est transplantée dans une jungle abstruse (difficilement accessible à l’entendement, un sens défavorable et embarrassant) où l’on ne peut que se déposséder, disséminée de croque-mitaines réels et irréels ; la lumière y luit de temps à autre, car le raisonnement est vulnérable et l’ignorance dogmatique, ce qui nous proscrit d’avoir une vie consciente. La société à la physionomie lamentable d’un phénoménal chantier de décharge, conservant les ossements et les détritus ou les fragments abreuvent le peuple, enveloppé de l’émanation de la mort dans une tracasserie physique et morale.
C’est un déshonneur de la nature humaine, là où est la certitude hégémonique, où aucune valeur contraire que la nature ne saurait parvenir pour émanciper l’inféodation de ce monde. Tout ce que considère l’homme : animaux, oiseaux, arbres, fleurs, rivières, montagnes, océans, ciel, terre, soleil, étoiles, doivent l’abreuver de ravissement et de prospérité. Sans la nature on est assurément défaillant de la vérité et de l’absolu. Nous n’avons pas encore pénétré le passage de la connaissance, car l’argent, les glorifications, les titres, les jouissances, les pouvoirs, l’emportement et les libertinages ont émancipé nos évolutions. C’est pourquoi les sciences politiques assurément indispensables, celles de la morale et de la vertu ont disparu dans l’amnésie, ou se sont entortillées dans le labyrinthe de la confusion. Les politiciens se sentent en sûreté intégrale dans leurs snobismes incultes, mais ils sont absorbés dans les filets du pouvoir où un jour ils seront dépossédés de leur vie et emportés en terre comme un vulgaire cadavre. Ce à quoi s’apparente un homme politique : une production de chair, d’os, de peau, de sang, d’entrailles, d’urine, et surtout d’excréments. Sa profession n’est qu’un substantif qui nous rend crédule de notre insuffisance en nous focalisant sur un fascinant pouvoir où la lucidité de l’argent escorte assidûment leur conscience du raisonnement. Ils se sont convertis, d’hommes en intouchables et bâtissent par leur maniement individuel un monde contrefait qui encrasse leurs aptitudes d’estimer les loyales dépendances du peuple au gouvernement. Ils ont les pouvoirs, les richesses, les honneurs. Leurs convoitises sont achevées, mais dans ces concupiscences est dissimulé le spectre des impotences, des douleurs (surtout pas morales) des deuils, et le déshonneur. Les prescriptions de 1789 sur lesquels la France devait persister affirmaient des ambitions, non uniquement coutumières, mais perpétuelles de la lucidité nationale et de la conscience humaine, L’Apôtre Paul dans la seconde épître à Timothée :
« Or sachez que dans la suite il viendra des temps périlleux. Car il y aura des hommes amateurs d’eux-mêmes, avares fiers, médisants, désobéissant à leurs pères (les commandements de la Nation) et à leurs mères (les lois), ingrats, impies, sans tendresses pour leurs proches (les citoyens), sans foi (que le fric), calomniateurs, intempérants, inhumains, sans affection pour les gens de bien (les travailleurs), traites, enflés d’orgueil, lâches, ayant pour la volupté que pour Dieu ».
Présentement sur le schéma économique et social, la débâcle s’amplifie d’année en année, parce que les rétributions propices découlent d’alliances politiques qui échappent au Peuple, l’unique possesseur du pouvoir. Le libéralisme magnanime a cessé d’être un régime d’autonomie incontestable ou les plus puissants sont parvenus à évincer les plus impuissants sous l’auspice des politicards affairistes corruptibles. C’est une planification discrétionnaire matérialisée par les assemblées parlementaires, dans la machination d’une restriction des autonomies économiques sur un plan mûrement hypocrite.
Il faut scruter la futilité de notre politique avec une lucidité civile, s’accomplissant d’un si grand système. On doit bien le questionner et parlementer dans le but de maîtriser l’essentielle probabilité, pour en dévoiler une seule direction de conduite pour l’affranchissement, la synthèse des lucidités autour d’un aboutissement fraternel, derrière la décrépitude des hommes politiques après d’amples exaspérations, d’aversions endurées par le peuple. La Patrie doit exister et œuvrer dans l’honneur et la confiance. On ne peut que remarquer que, depuis une cinquantaine d’années, tout ce qui émerge de la tactique gouvernementale est empiété de tromperie, avec une désinvolture coutumière, une mésestime pour la masse populaire ; tout cela est inadmissible et insoutenable ! L’État provoque sur les recettes publiques une pitoyable économie altérée par les implications d’une bureaucratie rituelle et par l’immixtion de la diplomatie partisane des fonds écartés qui annihile l’humanisme à tous les niveaux. Maintenant nous confrontons aisément les dominants et les indigents ; les dominants, ce sont les fameux politiques, qui après la désillusion des approches humanistes ont accaparé des rendements accrus et ont souscrit des sentences, semblables à des monarques. Les indigents, ce sont les laborieux qui sous l’intimidation des grands actionnaires, mais aussi par les surcharges du fisc, sont aiguillonnés à tout souscrire pour une rudimentaire quiétude qu’ils sacrifient de leur autonomie, Blanqui Auguste a écrit :
« Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué ».
Ceux qui ambitionnent aux pouvoirs ne projettent pas de désapprouver leurs conduites dégradées, mais d’engranger les fortunes ; tandis que les indigents, dont les prérogatives bloquent l’accès, se dépouillent à la distinction humaine, à leur déterminisme primitif, celle de la justice fraternelle.
Messieurs les politiques, j’ai une récrimination contre vous et dont votre honnêteté d’homme devrait se tourmenter, j’évoque l’inconstance des motivations qui vous aiguillonne à la politique. Pourquoi prenez-vous le pouvoir ? Nous sommes comme dans une brume qui se manifeste un moment et s’éclipse ensuite. Sauvegardons les yeux affermis sur notre autonomie dont notre destinée s’enchaîne du prélude à l’épilogue. De ce fait nous devons effectuer comme pour les chevaux : placer le mors dans le museau des politiques et les faire cheminer comparables aux baudets avec la carotte et la cravache, pour qu’ils fléchissent. L’État français est corrodé parce que souillé par les écornifleurs (Celui qui s’empare de quelque chose qui n’est pas à lui. Prendre, se faire donner çà et là de l’argent). Il ne gouverne que pour entériner le pouvoir de la spécule ou la déficience du Peuple à surveiller les parlementaires n’engendre que des nabots au ministère. Le dépérissement de la France est-il approprié qu’aucun ministre n’essaie d’amorcer l’abrogation avec une comptabilité dont on écarterait l’équilibre qu’avec des miracles de virtuosités ? Les gouvernements amoncellent des sources d’excédent de la Nation pour ne rétrocéder au Peuple qu’une rognure sociale. En termes de finances publiques, vaincre l’engagement étatique, c’est diminuer les taux d’intérêt, acquitter les emprunts à bas prix, estomper le plus concevable, celles qui sont douteuses pour invalider les banquiers et les dirigeants frauduleux, batailler implacablement contre l’immoralité, Henri IV a écrit :
« Il faut mettre en œuvre une véritable politique économique. Pour lutter contre la misère du temps, résorber les souffrances avec les larmes de pitié sur le Peuple, appauvri et presque réduit à la dernière ruine, par les plaies de plusieurs années de calamités et la longueur de la guerre lui ont faites ».
En ces temps présents, la condition de la population n’a pas évolué, seules les apparences se sont transformées. Les afflictions sont pécuniaires, les affrontements sont économiques, les cahutes moyenâgeuses ont évolué en HLM, les sans-logis sont continuellement sans abris. Tous les postulants à la souveraineté avec d’habiles élocutions commandent leur esplanade sur le promontoire de la richesse. L’ambiguïté ainsi que le caprice des violations politico-financières outrepassent jusqu’à être une humiliation pour le peuple et un déshonneur international. La 5e République est une galère vermoulue impuissante à maîtriser les enchevêtrements politiques. La France patauge dans la malversation et l’asthénie (terme de médecine, manque de force, débilité, faiblesse). Surviennent des contredits d’intérêts des partis et la désorganisation du pouvoir par une politique d’obturation au régime démocratique.
Ils sont infâmes d’administrer la Nation. La France perpétue plus l’exhibition de présidents, de ministres, de parlementaires, de politiciens, de financiers, que de travailleurs, de chômeurs, de sans-abri, de crèves la faim, ainsi que leurs tourments de se dépister un emploi, un logement, de se pourvoir de quoi subsister quotidiennement. Tous les politiciens se complimentent de leurs fortunes, de leurs pouvoirs, de leurs noms, de leurs notoriétés et de leurs hautes positions sociales dans la société. Ils ne peuvent pas établir de l’argent à une destination appropriée et ne valent pas le nom d’homme, leur égoïsme est considérablement funeste, et bien qu’à côté d’eux ils ne peuvent nous considérer. Néanmoins l’aboutissement de la vie n’est-il pas de concevoir l’unité de toute existence. Naître gens du peuple, est-ce paraître coupable ? Pierre Etienne Flandin a écrit en 1940 :
« Si la France est tombée si bas, elle le doit à la carence des assemblées et aux faiblesses des gouvernements, à la corruption totale d’une bureaucratie qui ne connaît plus ses devoirs, qui revendique plus ses droits, qui ne sert plus l’état, mais qui se sert elle-même. »
La République est fiévreuse, il faut la purifier. L’incohérence de celle-ci ne fait que s’amplifier d’autant plus qu’une incontestable gangrène a endommagé le corps législatif, la corruption y surplombe en souveraine. L’État en compose un fondement, le sobriquet dont on baptise gracieusement le Président consterne le peuple par des usurpations sectaires décrétées aux libertés. Ces dupeurs patentés où la fumisterie, la forfaiture et le travestissement enracinent les combines drastiques de leurs affairements criminels.
L’inflation c’est pour l’état qui a anéanti une nation, la manœuvre pour escamoter la fortune des gouvernants, trop lâches pour divulguer la vérité aux citoyens et qui n’auraient pas eux-mêmes le courage de la combattre. Leurs violations sont si fondamentales qu’autour d’eux la France est souillée, l’administration corruptrice de la 5e république se développe avec l’engloutissement de la Nation dans un manifeste d’euthanasie qui s’amplifie depuis des années en un démantèlement des consciences. C’est un ressac d’accablements et d’exaspération qui engloutira l’embarcation de la 5e République ; le Peuple saura discerner lui-même les procédés de cohabitation démocratique dans la liberté et l’égalité, dès qu’il aura été affranchi de ces despotes et qu’il aura conquis une instruction suffisante.
On souffre d’une dégradation morale et civique, c’est un avilissement collectif de la situation. Aujourd’hui les individus abandonnent leurs plébiscites à leurs propres césarismes2, par l’insuffisance d’enseignement civique et de réflexion politique de la majorité de l’électorat. Les partis politiques sont les fossoyeurs de la France et le gouvernement n’est qu’une surabondance de la vermine méprisable. Sur le charnier de notre civilisation qui surveille l’évolution de la misère, les hommes politiques sont pareils aux mouches, leur appétence fougueuse de l’abjection les entraîne perpétuellement au ramassis de fumier qu’est le snobisme. Descendu dans la paillardise et la concupiscence, leur esprit est abondamment englouti dans le courant vaseux du vice et des pensées malintentionnées, ils se repaissent de la carcasse du peuple après que l’État l’a sacrifié et que le Parlement a dépecé sa chair dégoulinante. Il est temps de réactualiser le texte d’Hippolyte TAINE :
« Ainsi réduite à sa lie par la retraite de ses recrues à peu près honnêtes, la faction ne comprend plus que la populace de la populace (les politiciens). Tel est le peuple politique qui, à partir des derniers mois de 1792, règne sur Paris et, à travers Paris, sur toute la France, cinq mille brutes ou vauriens avec deux mille drôlesses, eux aussi convaincus de leur droit d’autant plus ardent dans leur foi révolutionnaire que le dogme érige en vertu leurs vices et transforme leurs méfaits en services publics. »
Nous existons en tant que Français, néanmoins de pure engeance, que connaissons-nous de l’origine et qu’importe seulement ! Nous devons accepter notre condition de français. L’État doit également assumer à chaque instant sa responsabilité envers la nation sans mésestimer les aspirations du peuple. Qu’en est-il ? Pour les élus la loi envers eux c’est : « la ley se acata pero no se comple – la loi se respecte, mais ne s’accomplit pas », elle est dissociée entre le pouvoir et le peuple, elle soulève son expression tel un blasphème de la raison jaillissant d’un bureaucratisme hiératique. A-t-on besoin de toute cette multiplication de politiques dégénérées à administrer la nation ? L’insuffisance en politique ne présente nullement un empêchement pour codifier les législations. Nous disposons d’historiques précédents durant la Révolution Française de 1789, l’instant de la Commune de 1871 pendant lesquels une progression sur l’équitabilité des individus a été plébiscitée par les délégués artisans, travailleurs et pour la 4e République où ceux qui étaient méritants pour transiger vers un nouveau régime étaient des partisans de toutes représentations, les politiques n’existant plus que comme des auxiliaires d’exécution. Car il faut reconnaître chez les discutailleurs3 politiques de toute tendance que leur conscience est naturellement possédée par l’indignité, par le reniement, par la déloyauté habituelle aux fluctuants arguments, Benjamin Constant a écrit :
« C’est une grande sottise dans une nation, de ne savoir pas tout bêtement mépriser ce qui est méprisable, et haïr ce qui est haïssable. Un peuple qui ne saurait haïr ni mépriser, serait digne d’être gouverné à coups de pied au cul. La Révolution a eu un résultat positif ; elle a fait parvenir les classes populaires à l’administration des affaires politiques »
À nous de pouvoir conserver cette suprématie sur le contrôle de l’État et ainsi régulièrement demeurer en quiétude avec nous-mêmes étant donné que nous camouflons en hypothèses et en artifices nos indécisions ou nos impuissances ; cela contente nos dispositions pour nous-même qui sont spectatrices de nos agissements.
L’ENA façonne techniquement et idéologiquement les spécialistes de la bureaucratie de l’administration et les impétueux aux fonctions ministérielles, c’est-à-dire amoncelle les instructions en faveur du pouvoir, ce qui explique l’exacte personnalité de la caste politicienne. Institution réservée aux damoiseaux de la fine fleur sociale fondée sur le conciliabule, le charlatanisme et l’imposture pour un jugement asservissant promptement légalisé. Aujourd’hui nous possédons exagérément des hommes politiques avec des obsessions, des richesses, mais avec guère d’inspirations nationales ; l’avilissement des raisonnements envahit largement la dépravation des mentalités. L’entendement est présumé arriver en chaque politicien par enchaînement d’un dressage enseigné par l’ENA, mais sans discernement. Il s’est embrouillé dans les méninges névrotiques des politicards qui devraient réparer leurs méfaits comme un simple smicard.
Les politiques de maintenant c’est un assemblage de tout ce qu’on a dépisté de plus immoral dans les fanges de l’E.N.A. C’est un prytanée4 Méphistophélès façonné par les sept péchés capitaux ; ils sont tous contaminés, tous infectés, tous compromis, autant méprisables dans leurs idéologies que dans leurs initiatives, ils possèdent une pernicieuse sociabilité dans une immodérée sournoiserie.
Il est temps à présent de pénétrer par l’œil-de-bœuf sur cette tanière des prochains malfaiteurs à col blanc afin d’instituer l’environnement du Peuple dans l’hermétique encéphale de ces éventuels élus, comme une émanation nationale d’où émergeront des parlementaires méritoires du peuple français. À ce jour, le gouvernement c’est l’équilibre dans l’obédience en dessous de la discipline des ploutocrates francs-maçons, Groupe Bilderberg et autres engeances pernicieuses. Si maintenant nous exigeons d’annihiler l’engeance des dirigeants pompeux, hâtivement nous jugerions les rejetons de l’E.N.A. Leurs tâtonnements ne sont qu’implications qui accablent leur réflexion déjà hébétée, ils ne gambergent qu’à conquérir apothéoses et prospérités ; voilà la maîtrise pestilentielle qu’ont les corruptions de la raison vaniteuse, la stupidité politique agissant pour fermenter leur stérile encéphale. Les technocrates ont pactisé avec des essences décidues5, perverti l’affiliation des nantis et organisent l’injonction politique. Ils ont profané la Nation Française et polarisé les disponibilités des individus par une autocratie démoniaque à perpétuer cette consanguinité préjudiciable. Nous ne sommes pas préparés à émerger de l’abysse de dispendieux duquel les dirigeants sont intégralement fautifs. Quelle glorieuse fratrie ! Mais indiscutablement ils sont inqualifiables de l’instruction initiale et de sa conception. En ce cas ils doivent être déposés ; la déconsidération qui scandalise le peuple est d’autant plus démesurée qu’ils ont berné la République.
Les parlementaires manifestent à l’ENA l’attachement d’un géniteur pour son poupon déséquilibré ou ils sont contraints de s’exhiber nidifiés (Faire un nid, il fallait bien que les politiciens nidifiassent dans d’autres lieux que le simple peuple) sur un piédestal, mais c’est une illustre raffinerie de médiocrités, une antipathie outrancière pour les hautes institutions. L’ENA, cette tour de Babel qui a été érigée sur une surannée catacombe des indigents, le sol blindé avec les pierres tombales, les murailles emmaillotées avec des rochers endiablés qui exsudent encore des pestilences venimeuses désagrégeront l’encéphale, l’honnêteté et l’esprit de ses locataires. Une variante de cénotaphe à la commémoration des revenants malsains pour créatures viciées et sardanapalesques (Qui appartient à un sardanapale, nom d’un roi de Ninive qui vécut dans la mollesse et la volupté) à l’infini et qui paraît s’incarner entre deux phases : celle du rayonnement puéril et du palier du purgatoire, comme un protocole avec Lucifer. Repaire qui ramasse toutes les créatures nuisibles, les dévoyés, les tartufes, les énergumènes, les arnaqueurs fanatiques et tous les dadais qui accomplissent une préparation essentielle pour amplifier leurs challenges, leurs petitesses ainsi révélées ces rats d’égout pour conclure dans le Grand Guignol étatique seul compte le triomphe. Les incompétents arborent sur leur frimousse une bienséance dissolue, déniée de sentiment et de générosité jusqu’à la phrase la mieux affirmée de la stupidité sans la moindre certitude, excepté celle de faire fortune. Des pique-assiette triviaux de persévérer, partisan d’eux-mêmes.
Les condisciples entretenus à la maisonnée de redressement ENA instaurent l’oligarchie gouvernante de notre supposée démocratie, y assimilent la suffisance dégénérée d’incarner la distinction des fines fleurs avec la conviction de leur seigneurie révèle la désinvolture dans la bouffonnerie, faculté qui ne modèle que des prétentieux absurdes, des vermines engluées sur le peuple avec des concepts pulvérulents et souverains. Ils engloutissent les patrimoines de la Nation à leur fantaisie, pour eux l’argent est une conception de clairvoyance non un principe humain. Ils bâtissent des tables rondes satiriques pour faire trébucher à genoux la population confiante et la domestiquer. Ils appellent à croire qu’eux incarnent la Connaissance. L’incapable se manifeste obstinément comme un émérite, il se béatifie lui-même, n’ayant rien à instituer que de concentrer sa vigilance sur la composante de millions d’agneaux abandonnés à leur fatalité ; leur inutilité et leur déconvenue amènent à consentir que l’émancipation et le bonheur proviennent des prophéties chthoniennes (Terme de mythologie, les Dieux chthoniens sont les dieux qui résident dans les cavités de la terre, commele purgatoire) des mandatés qui catéchisent comme des mystiques. Aucun ne se préoccupe plus d’un enrichissement prochain, et la masse populaire stationne dans une primitive rêvasserie amarrée entre les superstitions infantiles et les narrations fantasmagoriques popularisées à tout va par les médias ou les réseaux sociaux dans une vivacité obséquieuse. Ils soupirent à se hausser plus majestueux qu’ils ne présentent en vérité et ont pour primitive détermination de rassasier leurs parcimonies individuelles plutôt que de concevoir les progressions des services publics et sociaux. La concupiscence, l’émulation, la vénalité qui les légitiment sont ennoblies, car ils ont la révélation d’accomplir pour leur seul bien-être. Quiconque les désavoue est leur adversaire, tous se compromettent dans des magouilles excessives ou inconvenantes qu’ils mitonnent comme dans un autocuiseur. Nul protagoniste ne se hasarde à débrider l’obturateur de crainte d’une déflagration embrasée comme des putréfactions qui vous reviennent en pleine figure. Il est davantage concevable de s’enrichir indélicatement que davantage besogner âprement tels des travailleurs réguliers. Ils n’ont qu’un virtuose : l’argent et des comptes bancaires à la place du cœur. Ils ne respectent aucunement les législations constitutionnelles. Ils monnayent la justice aux nantis et bannissent les impécunieux, surtout empressés pour la sauvegarde de leurs possessions, que pour les impératifs de la communauté. Ce sont des charlatans qui se formalisent contre la pauvreté, mais ne conçoivent ni la générosité ni la fraternité. Il n’y a aucun politicien bienveillant finalement ; les fortunés en convoitent plus d’enrichissement, les dominants commandent plus de dictature et les arnaqueurs s’enflamment et s’exhalent comme des estimables. Le sans-gêne des rituels d’énergumènes parlementaires est unanime, la confrérie politicienne est malfaisante. La futilité, la vénalité et l’inconduite ne sont pas des perversités qu’ils ne peuvent escamoter ; c’est par ces principes qu’il faut désavouer ce groupuscule qui nous administre. Comment peut-on dresser la première pierre d’une naissante structure sociable avec le dépérissement des conduites de ceux qui se devraient d’afficher l’exemple ? Dans ce cas, aucune directive humaine ne peut être admissible, ce qui nous prodigue la plus inquiétante ébauche des gouvernants soutenus avec les funestes inclinations disproportionnées de splendeur et de pouvoir, estimant leurs jouissances selon l’asservissement de la population dans un panorama de démocratie imaginaire. Nous sommes abandonnés de tous rudiments vertueux dans une impulsion populaire et symbolique.
De l’ENA à l’Élysée, cette Babylone dévergondée, trône de Lucifer, théâtre de damnation qui ne symbolise nullement l’intégrité, l’autorité, la sérénité, la mansuétude, la liberté, l’égalité, la fraternité, mais exclusivement le pouvoir et ses monnayeurs dans une vivacité d’absolutisme, de frénésie et des fanatismes qui tyrannisent en toute bonne foi.
Depuis des années, les politiques composent l’un des plus éminents ramassis de laquais et de cerbères domestiqués, flagornant le pouvoir qui produit l’avènement de l’indignité humaine. Les certifications ou les dénominations ne délivrent pas une médaille d’intelligence, il n’existe pas de certificat de détermination, de droiture, de cordialité, d’humilité, d’aptitude, d’ouverture d’esprit, d’honneur. Ce sont pourtant toutes ces qualifications qui forment un politique méritoire de ce substantif, qui le différencie du fraudeur à l’incorruptible parlementaire du peuple. On bêle à foison en ce moment dans les pâturages de France. C’est du sentimentalisme, l’indétermination dans la résignation face aux rejetons diaboliques de l’ENA ; voici les succubes (Démon qui suivant l’opinion populaire, prend la forme d’une femme pour avoir commerce avec un homme) compromettants qu’encombrent les institutions de simulacres. L’ENA, supposé institut des élites, c’est Satan. Il enflamme la lumière, mais elle est engourdie par l’arrogance, elle chamboule sans relâche par l’acharnement de suprématie, elle bouleverse dans la jouissance et l’impureté. À côté de ce cloaque de déperdition, l’enseignement national façonne dans ses facultés une peuplade de marionnettes, malléables, soumises et immolées pour le Dieu État. Il est important d’acclimater les adolescents à toutes les pédagogies, spirituelles, honnêtes, au raisonnement individuel, fraternel, politique et unificateur de l’existence, en encourageant la floraison en parallèle des prédispositions cérébrales et artisanales ayant pour vocation de conformer des individus qui incarnent à la fois des citoyens éclairés, des travailleurs chevronnés et des consciences cultivées. Toutes conceptions doivent recevoir la correction du raisonnement. Néanmoins au-dessus des examens il y a la lecture et l’entendement, l’écoute et le discernement, le regard et la compréhension des autres. N’écorchons pas la liberté. L’indifférence c’est l’asservissement. En conséquence la réflexion non maîtrisée vadrouille à travers un débordement de raisonnements stériles, Gandhi considéré comme le porte-parole de l’humanité, a écrit :
« La véritable éducation consiste à tirer le meilleur de soi-même. Quel meilleur livre peut-il exister que le livre de l’humanité ? »
Le Peuple privilégie le pays, les politiciens le trahissent et n’ont que du mépris pour les domestiques employés. Ils sont édifiés par la directive de l’ENA, généralement bien habillés, beaux baragouineurs. Ils ont quelques corruptions à leur actif, quel peut être leur adage « sale engeance, métissage incomparable aux vautours et hyènes » ? Les politiciens sont en d’innombrables divisions : ministres, députés, sénateurs, etc. sans doute les plus crapuleux. Ces spécimens immondes, personnifiés par des hommes ou femmes disposés à toutes déviations, préparés à tout par jubilation, vénèrent le séjour débonnaire et fructueux au gouvernement, plutôt que le labeur laborieux et désavantageux du salarié. Ils gravissent en un temps record tous les paliers de la filière de la perversité ; ceux qui sont supposés orienter le pays vers la plus haute dignité humaine ne sont que des accapareurs de bas étage. Peu importe, aussi méprisables les uns que les autres, ils s’évertuent à régénérer les frontières de l’ignominie. Dans une dominante estimation d’eux-mêmes, ils dédaignent tout ce qui grouille autour d’eux et le monde politique, s’avilit à tout jamais. Tous défilent sardoniques comme si l’on n’espérait qu’eux pour exister ! Sortis de l’ENA pour la majorité, orgueilleux d’apparat, ils s’évaluent hautement brillant pour être au-dessus de la masse populaire. Ils désavouent dans les bureaucraties une usurpation intégrale des rémunérations des salariés. Ces quidams ne fréquentent pas l’insignifiante population, ils polémiquent avec sarcasme aux réprobations de la peuplade. Ils ont des fonctions composites souveraines et confuses : taxations de ceci, restrictions de cela ; les capitalistes savent où et comment les dénicher. Leurs rétributions et émoluments, si culminants soient-ils, ne leur suffisent pas pour entretenir toutes leurs incartades, alors ils arnaquent dans des négociations plus ou moins traditionnelles et furtivement avec les patrimoines de la Nation, dans un détournement impudent, soutenus par les politiciens hommes ou femmes. Et nous, vulnérables gobeurs, d’ovationner dans une indolence asthénique (Manque de force, trouble momentanément sous une influence, faiblesse) le brigandage des patrimoines de la Nation, de nos rémunérations et de nos retraites. Une délégation en poche et le plus insignifiant des politicards se convertit en le plus accompli des licencieux. Dès cette occasion, il finit d’incarner un être humain pour ne vivre plus qu’en un écumeurravageur. Nous pouvons risquer de nous émouvoir, malgré cela, il suffit d’invoquer un seul de ces politiciens, l’unique apparence de l’auguste frauduleux pour repousser tout sentimentalisme. Nous nous questionnons : comment une créature de ce gabarit a pu s’épanouir pour la désolation du peuple, c’est un névrotique de l’oppression publique et un illuminé du génocide pécunier. Leur adage « Nous affamons – Nous mentons – Nous nous enrichissons ». Ils nous toisent avec le plus hautain dédain, c’est le politique chimiquement immaculé de l’ENA qui a aspiré à pleine gorge la malignité de l’endoctrinement gouvernemental, Le Troubadour Pierre Cardinal, pendant la croisade contre les albigeois, a écrit :
« De France, sont venus maints usages nouveaux, de n’estimer que ceux qui ont de quoi boire et manger largement, de dédaigner les pauvres, d’être riche et puissant et de ne rien donner, de faire un magistrat d’un brocanteur ; d’élever les traites et d’abaisser les hommes de bien. »
Voici ma version moderniste de la croisade contre le Peuple : de l’ENA, sont venus maints penchants ahurissants, de n’estimer que ceux qui ont le pouvoir et le fric profusément, de dédaigner le peuple, d’être riche et puissant et de ne rien restituer, de faire un politicien d’un arnaqueur ; d’élever les menteurs et d’abaisser la République démocratique.
Pour concevoir le soleil de la liberté il conviendra de faire déguerpir de cet univers démesuré les technocrates, de désagréger les jougs de l’autoritarisme et outrepasser les frontières de l’illogisme politique en considérant d’une attention sereine le précipice invraisemblable de la caducité (état de ce qui est prêt à tomber, de ce qui tombe manifeste. Le vice le plus inséparable des choses humaines). Cependant, l’ultime enjambée à parcourir pour supplanter pleinement le marivaudage des administrations névralgiques et de transformer notre vie immobilisée en une destinée d’autonomie, c’est de désobstruer l’embrasure du chamboulement, dépoussiérer toute cette difformité étatique pour une résurrection sociale et impartiale comme une apothéose sur les vermines qui abondent tout autour de l’Élysée, Jésus Christ a dit : « Cette génération ne passera pas avant que tels événements ne s’accomplissent. »
L’État, promoteur journalistique de France ; les médias convainquent et provoquent un décervelage pour la sanctification des gouvernants. Les dignitaires de la presse d’hallucinés laveurs de cerveaux façonnent un contingent imperceptible d’artifices pour crédibiliser les vérités de l’État qui érige autour de chaque média un homogène tressage de formulations de falsification. Plus les médias s’élargissent, moins le public discerne l’authenticité : c’est régulièrement une vérité ordonnancée, méticuleusement dénaturée. Cohabitent deux vérités : celle que les médias enflamment (c’est la vérité officielle) et celle qui ne subsiste que dans les instances gouvernantes (c’est la vérité vraie).
L’intervention journalistique se verrouille, car justifiée et orientée par l’État. Les médias sont totalement sous l’interdépendance des gouvernants qui manigancent aux droits de l’article de la publication avec des subsides, examinent les communiqués. Les investigations se conditionnent par l’entremise de l’endoctrinement étatique, une complicité entre gouvernement et médias dans une publication soporifique généralisée, contingentée par des chroniques rétrogrades allégoriques ou orientées. Les conformités de la dépendance journalistique, virtuoses du sauf-conduit pour diffuser les sources d’actualité, les authentiques éditorialistes des médias sont le gouvernement. Les pouvoirs contraignent les commentateurs à formuler leurs arguments pré-composés, à expliciter leurs programmes ainsi qu’à transmettre un message inattaquable sans aucune alternative d’objection publique. Ils déterminent en définitive la croyance publique sur de camouflés sous-entendus.
Ils laissent s’enraciner dans l’imagination de la masse populaire des équivoques significatives qu’ils exploitent copieusement en authentifiant à longueur de temps par organes médiatiques saugrenus et d’une banalité telle que nul n’interprète positivement le communiqué. Par contre coup, les personnes se propulsent sur les connexions d’internet pour achever l’enfièvrement avec encouragement des dirigeants chargés de cette magistrale composition de manipulation. Les endoctrinements gouvernementaux sont incités simplement pour intensifier les désunions familiales ou amicales, un manquement de la croyance humaine. Toutes les techniques contemporaines de transmissions opèrent le plus intensément sur les groupes humains comme des mécanismes intermédiaires de manipulations passionnelles et invalident les personnalités humaines, sociales et culturelles. Elles sont une machination qui sert à dépouiller les consciences et instituer un manque de valeurs qui façonnent une population apathique. Les médias ont évolué en astucieux esbroufeurs aux publicités vaporeuses, aux dépêches mensongères, aux chroniques séduisantes. Ils se manifestent insolemment sur les contenus des quotidiens, du web, de la télévision, etc. Les amendements sont minables et approximatifs. Ils déroutent et flétrissent les mentalités, travestissant les consciences, embellissent les tromperies avec des transcriptions prolixes dénuées de sens, stupides ou populairement déplorables. C’est une intoxication permanente par les organes visuels et auditifs, une agression pesante de communiqués pathétiques telle une drogue quotidienne, une directive cataleptique d’ensemble puéril immature. Tout un chacun s’abandonne sur sa source médiatique pour contenir la colère de son déficit névrotique comme un toxicomane s’abandonne à sa seringue de cocaïne ou sa pastille d’ecstasy impuissant à abandonner les penchants hallucinatoires.
Les médias doivent de s’affranchir sur les publications et respecter dans les exposés l’authenticité, la crédibilité, et non griffonner des stéréotypes, des frivolités à manipuler des raisonnements quelconques. Très rarement des controverses interrompent la disposition de son exaltation de désinformation. L’exactitude est dénaturée par l’abrogation ou l’amalgame de sornettes prodigieuses, par de supposées révélations ou clameurs artificielles pour le privilège du gouvernement ou consortiums monétaires. Les médias font caution de médisantes opinions flagrantes ; les publications médiatiques se répandent sur les ondes tel un déluge destructeur et inconséquent. Elles deviennent pernicieuses au lieu d’être une probité selon la logique que les dominations cérébrales sont plus puissantes que l’exactitude des scénarios. Aucun individu n’avance des interrogations, qu’est-ce que le primordial et le superflu ? Qu’est-ce que le véritable et l’incertain ? Maintenant l’être humain surnage dans la plus pénétrante ignorance de la limpidité. Avec les médiatisations actuelles, les plus contrefaites, les plus avilissantes et les plus cyniques, personne ne se préoccupe de la dignité humaine ni des véritables déterminations de l’individu ; à présent tout un chacun dispose de sa provenance médiatique : télévision, tablette, smartphone, hebdomadaires, internet. On y manipule l’imagination, on en adopte les penchants ; en résumé on finit par y souscrire ainsi que naguère à la liberté. C’est un enchaînement de déplorables aberrations démoniaques, des formulations préconçues. L’orientation des pouvoirs sur l’autel du sarcasme renferme des retentissements incalculables. Il ne faut pas négliger que les communiqués tels qu’on nous les soumet, avec ses prétendues et officielles exactitudes, transplantent quantités d’âneries imperceptibles. Les médias divulguent tant de balivernes que nous n’avons pas à y désapprouver la pensée. Ils garantissent les interventions particulièrement biscornues, y retransmettent les opinions les plus pernicieuses. Ils remportent davantage de succès étant donné qu’ils cautionnent les prédispositions de la population aux convoitises des manipulateurs gouvernementaux. Ce que nous puisons dans les cavités contaminées des « On-dit » et des rumeurs qui vagabondent dans les réseaux hasardeux de l’idolâtrie et de l’exubérance. C’est un épilogue regrettable de l’actualité affirmative. Ils se développent comme servants de l’État ; leur vocabulaire de configuration sibylline (qui est obscure, énigmatique dont le sens est difficile à saisir) en même temps que leur locution catégorique s’inflige à la naïveté de l’auditoire, pour davantage endormir le peuple. Le gouvernement a perfectionné une politique médiatique amollissante, des fatalités falsifiées de toutes pièces qui ménagent un endoctrinement dans l’objectif de détourner les importances dévastatrices de leur politique contaminée, retenant la disposition de la foule aux exigences incertaines et capricieuses. Tout individu en remaniant, en idéalisant, en écorchant, encouragera les Français au mutisme, au retournement sans éclaircissement à la politique intimidante, sans opinions opposées comme un apogée entre les chimères des uns et les commandements des autres, conforme à une virtuosité de la prédominance du gouvernement sur la masse populaire. Voici un texte essénien qui illustre parfaitement cette violence dans l’information :
« Rappelez-vous donc que les bruits sur certaines choses sont comme le vent : là où il s’élève et se forme, là aussi il chasse devant lui l’air pur ; mais en suivant sa course, il ramasse aussi toutes les émanations et les brouillards de la terre. Lorsqu’il arrive loin de son point de départ, il a groupé des nuages, et au lieu d’un courant d’air pur qu’il était à sa naissance, il n’apporte au loin que ce qu’il a ramassé en chemin. »
Il en est parfaitement de même des répercussions médiatiques et des incertitudes par lesquelles ils sont advenus. Le peuple finalement désorienté ne peut plus différencier à travers les énoncés journalistiques ou les diktats (exigence absolue, imposée par le plus fort, sans autre justification que la force) télématiques, ce qui est l’exactitude de ce qui est hypocrisie. Ils sont parvenus ès Maître en bouffonnerie à défaut d’élaborer réellement de la publication. Les médias composent de bons événements prospères ; ce n’est qu’esbroufe médiatique et pourparlers entre les gouvernants et les chroniqueurs. Ces distributeurs de mystifications restent d’insidieux antagonistes de l’authenticité ou la transmission s’effectue sur tous les auxiliaires médiatiques, ce qui a permis à certains de bâtir d’absolues richesses et d’enraciner des notoriétés qui communément unissent ces patrimoines.
Actuellement quatre groupes détiennent la quasi-totalité des médias en France malgré tout on affirme qu’il y existe une liberté de la presse. Ce sont les autoritarismes médiatiques et un atticisme (Délicatesse de goût et de langage, forme particulière au dialecte attique. L’atticiste c’est le nom donné aux écrivains grecs qui s’étudiaient à reproduire dans leurs écrits les formes des auteurs athéniens, ici c’est pour les politiques) asséché de jugements qui fait imaginer dans la population une instrumentalisation étatique, restreindre toutes intentions authentiques expérimentées pour normaliser la société vers un engourdissement cérébral et finalement neutraliser les implications sociales étatiques, en consolidant leurs tragiques tournures méthodiques, afin d’édifier un procédé insolite pour la progression légitimée de la ploutocratie constitutionnelle. Un mandat dogmatique, une discipline homologuée pour encombrer l’ordinaire de la résolution des personnes. Par complaisance, des méthodes ou les projections manipulatoires fournissent de meilleures opportunités à des convictions partisanes, des artifices ou des bizarreries de l’incorruptibilité étatique. La fantaisie humaine est un filtre d’automatisme à travers lequel le concept perçu ou écouté ne peut s’acheminer sans se modifier, car l’esprit considère avec son émotivité, son imagination. C’est ainsi déconsidérer l’évaluation du peuple par des nouveautés ambiguës ou la scinder par des conceptions méprisables, ce qui endoctrine la suggestion de l’imagination publique.
C’est dans ces orientations actuelles que les gouvernants adoptent leurs souverainetés sur les masses populaires. Les facultés de raisonner prospérant dans l’existence disparaîtront si tous les habitants ne s’harmonisent pas. La domination constitutive entraîne la vassalité du peuple, l’exaltation dans les imaginations devient un impératif pour l’échafaudage. L’assujettissement constant des foules, cette rigueur directrice qu’on apostrophe « ETAT » ne peut couronner sa sublimité en l’absence de la surveillance intégrale de l’individu. En conséquence il ordonne l’éparpillement. L’ensorcellement des médias ne peut être estimé comme impeccable si les propagations textuelles ou virtuelles ne sont que des sommations étatiques. Les médias façonnent les pensées publiques en déconcertant les audimats par des actions nuancées ravissantes se retransmettant à la Une : les cours de la bourse, les informations météorologiques, les calendriers des festivals, les slogans publicitaires, les frivolités, les désinvoltures des vedettes, des parodies abracadabrantes. Par des chroniques sanguinaires ils encombrent les cerveaux sur des combinaisons éditoriales pour que les auditoires ne se captivent que dans ces rêvasseries qui provoquent l’empressement populaire. Les incontestables dépêches sont présumées authentifiées, mais ne sont pas interprétées, car la personnalité de ces illustres rédacteurs est d’adopter la direction caractéristique du gouvernement. Nous ne saurions de ce fait ressentir à sa légitime témérité l’influence des médias d’après la résolution de leurs investigations, un ultracisme spéculatif modelé par l’état, Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de BONALDa écrit :
« La censure est un établissement sanitaire fait pour préserver la société de la contagion des fausses nouvelles, tout semblable à celui qui éloigne la peste. »
Nous sommes estropiés de ces prestidigitations médiatiques. Dans ce perfectionnement hallucinogène, progressant entre ces grotesques simulacres, nous sommes impuissants à orienter les citoyens vers la clairvoyance et le bien-être.
Ce ne sont pas les coryphées (Celui qui se distingue le plus, qui est au premier rang) de la Révolution qui ont renversé la monarchie, ce sont les masses. Celles-là sont soutenues par des agitateurs, dont les patronymes demeureront toujours dissimulés. Les autres, les historiques, n’ont fait que consolider et dramatiser pour ne pas se laisser outrepasser et exterminer.
La Déclaration de 1789 a fait exposer la revendication à approfondir d’authentiques libertés et de modernes droits, mais le pouvoir, à présent, est constitué sur la réfutation des autonomies et droits de l’homme. L’autorité s’emploie à les remanier selon la prescription d’un ordre fortuit et se prémunit pareillement d’introduire les événements qui lui sembleront salutaires : le citoyen peut être sacrifié à l’État. Combien serait élevée la France si elle savait, au lieu d’endurer des embrouilles, sauvegarder les prérogatives de la Nation et perfectionner ses institutions ! Le peuple est la liaison appropriée entre les partis politiques, les mandatés incompétents à soutenir les garanties envers le peuple, les droites débiles et asservissantes, les gauches fastidieuses et désœuvrées, sans expectative d’améliorer tous ces funambules de serments, ces virtuoses de chimères lamentables pour soutenir leurs proclamations, indignes d’administrer la France, Jules Michelet a écrit :
« La seule cause des malheurs politiques et sociaux provient du non-respect des droits de l’homme par les gouvernements ou de leur ignorance par les citoyens ».
Naguère, les partis politiques incarnaient un fondement populaire, politique et philosophique. Présentement, c’est la préexcellence des revenus sur une concurrence pour un fragment de pouvoir, et le peuple n’a pas encore conquis la compétence de diriger la Nation.
La Déclaration de 1789 proclame dans son article 4 que « […] l’existence des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits […] ». Où sont ces semblables droits entre les incalculables avantages des élus et la domination du Peuple ? Cette déclaration stipule aussi que « […] toute société dans laquelle la garantie des droits n’est plus assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a pas de constitutions. »
Où est cette particularité des pouvoirs en France, puisque nous incarnons un régime présidentialiste dissimulé ? Nous avons pressenti le bannissement de ces droits naturels, éternels et universels par les manigances, qui contraindraient toutefois de s’imposer à tous les gouvernants. Soupçonner encore la conception démocratique, c’est à nouveau hypothétiquement une manière de présumer à la liberté. Mais c’est une tournure de naïveté quasi populaire dans une suprême croyance. Les personnes considèrent que les gouvernants vont savoir associer les procédés politiques aux nécessités du peuple, et ensuite ils s’éberluent que ceux-ci ne se synchronisent pas. Du cadavre de la Démocratie doit déboucher une intelligence d’union, et de ses lèvres glacées jaillir une exhortation d’ambition pour la France.