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Anna a de gros problèmes. Lorsqu'elle s'occupe de la boutique de son père malade, elle voit pour la première fois dans quelles difficultés financières il se trouve.
Lorsqu'un banquier se présente, à qui son père a emprunté de l'argent, il propose un marché qui la concerne, elle, lui et ses collègues de la banque...
Anna va-t-elle accepter l'accord ? Elle est prête à tout pour s'en sortir ?
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Dirty Bankers – Tome 2
Pauline Costa
Comment ai-je pu me laisser convaincre de coucher avec le directeur devant les employés de toute la banque ? Cela juste pour effacer la dette de mon père. Une jeune fille normale aurait refusé et aurait certainement essayé de trouver une autre solution. Quand j’y repense, il ne m’en a pas fallu beaucoup pour accepter et en plus il semblerait que j’ai aimé cela, vu l’extase que j’ai ressentie. En me remémorant ma soirée, j’éprouve un certain dégoût. Qu’est ce qui cloche chez moi ? Suis-je une de ces perverses qui aiment se faire dominer par n’importe quel inconnu, ou bien est-ce l’exhib qui m’excite ? Le fait est que j’ai joui comme jamais.
Par contre, j’étais tellement honteuse d’avoir pris mon pied que je n’ai même pas pensé à regarder si ce maudit personnage avait dument complété les accords qu’il m’avait promis. Comment ai-je pu être aussi stupide ? J’ai signé un pacte avec le diable et je me suis enfuie avant même qu’il ait eu le temps de remplir sa part du marché ! Au final, je me suis faite baisser deux fois par ce directeur ; une première fois au sens propre du terme et une autre fois en m’enfuyant avec les contrats alors qu’ils n’étaient même pas encore signés. Je suppose qu'il attendait d'accomplir son exploit avant d’apposer son nom sur le papier, quoiqu’il en soit. Vu l’importance de ces documents, j'aurai dû prendre mon temps et tout vérifier au lieu de partir en courant à moitié nue après ses ébats sulfureux. Je ne suis vraiment qu’une imbécile, demain il ne me reste plus qu'à joindre mon affreux conseiller M. Stein pour lui demander de bien avoir l'obligeance de faire signer ces satanés contrats par ce immoral de Richard James. Après tout j'ai remplis ma part du marché, j'ai couché avec lui devant tous ses collaborateurs, il a bien eu le temps d’éjaculer, j'ai sentis son sperme sur mes fesses, le seul problème c'est que je suis partie juste avant qu'il ait le temps de signer les papiers, mais après cet orgasme dévastateur, j’avais besoin de m’éclipser de toute urgence, de me retrouver seule. J’ai encore du mal à comprendre comment j’ai pu aimer ça. Je me débarrasse de tout mon attirail de coquine et je vais prendre une bonne douche, je suis tellement crevée que cette fois-ci je n’ai pas besoin de somnifère, le sommeil ne tarde pas à venir.
J’ai dormi comme un bébé, je crois même avoir fait de beaux rêves. Je me réveille tout doucement, je me rappelle que je dois appeler M. Stein pour qu’il fasse signer les accords par son directeur, mais je suis confiante, je suis certaine qu’il va accepter sans concession. Je pense même lui demander de m’envoyer les contrats à la boutique, comme cela, je n’aurais même pas besoin de retourner dans cette horrible agence. Il faut que j’attende 9h que la banque ouvre, car je n’ai pas d’autre moyen de le joindre, alors je commence à me préparer pour aller à la boutique. C’est peut-être mon orgasme de la veille qui me met dans cet état, mais je suis d’humeur guillerette ce matin, je me fais belle et j’opte pour une petite robe courte à fleurs, le printemps est là et c’est le moment d’en profiter.
Une fois arrivée au boulot, je consulte mon portable pour voir l’heure : 9h06, c’est bon je peux l’appeler. J’espère bien me délivrer de ce problème au plus vite. Je compose le numéro de M. Stein, alors que le téléphone sonne, je me demande : où était-il pendant que je me faisais prendre par son patron ? Faisait-il partie des ombres autour de la table ? S’est-il soulagé avec les autres lui aussi. Je rougis à cette idée, je suis en train d’appeler un mec qui m’a vue en train de s’envoyer en l’air avec son chef. Je passe pour qui maintenant ? Il répond à la troisième sonnerie, il a dû mémoriser mon numéro car dès qu’il décroche je l’entends me dire :
- Mademoiselle Legrand, j’attendais justement votre appel.
Je suis complètement déstabilisée, j’ai du mal à trouver mes mots.