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Amélie est fraîchement admise à l'université, la voilà désormais en première année d'économie, c'est un nouveau monde qui s'ouvre à elle, elle décide alors de s'inscrire aux ateliers théâtre du jeudi soir pour se faire des amis. Arnaud, lui est en 5ème année de lettres modernes, c'est un vrai artiste, il a un petit look journaliste sexy, avec une barbe de 3 jours et de magnifiques yeux clairs, il dégage clairement « quelque chose ». L'atelier théâtre plait beaucoup à Amélie, qui se fait plein de nouveaux amis, dont Arnaud, avec qui elle échange son numéro de téléphone portable. Un soir, Arnaud l'ajoute sur snapchat et lui envoi une photo de lui dans son lit... Amélie craque immédiatement... et lui renvoi également un snap d'elle... le jeu continue, et Arnaud commence à snaper des parties de son corps... avec sur chacun d'eux des instructions pour Amélie... Jusqu’où ira ce jeu coquin ? Amélie se perdra-t-elle dans les filets d'Arnaud ?
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Sexe sur Snapchat
Pauline Costa
J’étais arrivée à l’université depuis une semaine. J’avais choisi l’économie, un choix facile qui m’assurerai un avenir, un bon salaire, et l’approbation de mes parents… J’étais très heureuse de ma nouvelle vie, une nouvelle liberté, de nouveaux visages. Mais il manquait quelque chose pour que je m’épanouisse totalement. Sur les conseils d’une amie de troisième année je décidais donc de m’inscrire au cours de théâtre du jeudi soir, ainsi je pourrai libérer ma fibre artistique et me faire des amis.
Il me fallut me battre contre ma timidité maladive pour aller au premier cours. Comme premier exercice, la prof, Mme. Tilman, nous fit assoir en cercle et demanda à chacun de se présenter et de dire pourquoi il avait choisi de s’inscrire à cet atelier. Quand ce fut mon tour je prenais donc une grande bouffée d’air pour me donner du courage et commençais : « Salut, je m’appelle Amélie, je suis en première année d’économie et je me suis inscrite pour essayer de vaincre ma timidité et faire de nouvelles rencontres ».
J’avais débité ma phrase à toute vitesse pour que l’attention passe au plus vite vers une autre personne. Lorsque j’ai relevé les yeux (qui étaient fixés sur mes genoux), je l’ai remarqué pour la première fois. Il me regardait avec un demi sourire, à la fois moqueur et sexy.
Je ne pu m’empêcher de le dévisager. Il était grand, musclé mais pas trop, les cheveux bruns, légèrement ondulés. Mais ce que je vis tout de suite c’était son regard, d’un vert émeraude, incroyablement brillant et qui dévoilait un trait d’espièglerie et de malice. Ses yeux étaient encerclés par de petites lunettes ronde à la fine monture noire qui lui donnaient un air intello tout en soulignant son intense regard. Il portait un pantalon clair et une chemise bleu ciel dont les manches étaient remontées jusqu’au bas des coudes. Sa barbe de trois jour venait briser son look un peu trop classique, lui donnant un air distingué mais décontracté.
Ce fut à son tour de se présenter : « La plupart d’entre vous me connaissent, mais pour les nouveaux [il me fit alors un clin d’œil], je m’appelle Arnaud, je suis en cinquième année de lettres modernes et je suis inscrit à cet atelier depuis ma deuxième année ; le théâtre est une de mes nombreuses passion ». Dès qu’il avait ouvert la bouche j’étais tombée sous son charme. Il avait une voix profonde et suave, il semblait sûr de lui. Il avait ce look de journaliste sexy, à la fois beau et intelligent, une âme d’artiste dans un corps d’Apollon.