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" Ruinée, elle va devenir soumise ! "
Katia n’a plus un sous en poche, sa famille vient d’être ruinée, et elle qui devait commencer sa première année dans une prestigieuse université se voit contrainte de travailler comme femme de ménage pour de riches messieurs, Carl et James.
Mais en arrivant dans la propriété de ses nouveaux employeurs, Jane est choquée par
l'uniforme scandaleusement révélateur qu'ils lui ont fourni. Elle reçoit bientôt une douloureuse et humiliante fessée lorsqu'elle refuse de coopérer lors de sa visite médicale.
Malgré ses joues rougissantes et ses fesses brûlantes,
Katia est totalement excitée et aspire à être prise d'assaut par ses deux maîtres. Mais lorsqu'elle découvrira qu'elle doit être correctement formée avant qu'ils ne puissent l’avoir entièrement,
son impatience risque de cruellement prendre le dessus...
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Fessée Brûlante
Pauline Costa
ACTE 1
J’ignorai ce que ma famille avait bien pu commettre comme crime dans une autre vie, mais toujours est-il que le karma semblait se retourner contre nous sans plus finir.
J’avais grandi dans une belle et grande demeure, entourée d’un jardin splendide, qui, comble du luxe, faisait l’objet des plus grands soins d’un paysagiste ainsi que de son jardinier. Mes parents, descendants de riches entrepreneurs, avaient su jusqu’à cette terrible année gérer leur fortune avec le souci de ne prendre que très peu de risques, afin d’assurer un patrimoine conséquent à leur fille unique.
Autant dire qu’aucun grain de sable ne semblait pouvoir anéantir cette machine monstrueuse des bons placements. Une lettre d’huissier nous révéla le contraire bien brutalement. Nous étions saisis.
Je n’ai jamais bien compris de quoi il était question exactement. J’avais une telle confiance envers ma famille que je ne m’étais jamais mêlée de leurs affaires financières, malgré mon excellent niveau en économie et gestion. J’aurais d’ailleurs dû entrer dans la plus prestigieuse université du pays en septembre, un cursus si excellent que seuls quelques riches et brillants étudiants pouvaient suivre, tant le niveau y était élevé, et le prix à payer pour y accéder était élevé.
Tout à coup, j’étais réduite à ce que je n’avais jamais connu, ou seulement de loin : aux yeux du monde, j’étais désormais une nantie, une jeune femme sans le sou, devant gagner ma vie à la sueur de mon front pour pouvoir espérer vivre décemment. J’étais comme tout le monde, moi qui avais méprisé ce petit peuple dans lequel je ne me reconnaissais pas. Comme quoi la vie finit toujours par nous apporter les leçons que l’on mérite…
C’était la même chose pour mon père. Le mauvais placement, trop de confiance dans un sourire de banquier vicelard, et vous voilà déposséder tout. Vos biens, vos repères, votre famille, puisqu’il valait mieux à présent que je quitte le domicile familial pour éviter d’être une trop lourde charge pour mes parents. Leur mariage n’allait pas résister longtemps, de toute façon. Je savais depuis longtemps que ma mère et mon père ne faisait plus que se tenir mutuellement compagnie, pour sauver les apparences lors des galas auxquels nous avions l’habitude de participer. Il faut dire qu’ils étaient beaux tous les deux, mais ma mère était bien plus que cela encore : elle était cultivée, gracieuse, dotée d’un sens de l’humour si fin qu’elle parvenait à se faire aimer de tous ceux qui croisaient sa route lors d’une réception.
Elle restait avec mon père spécialement pour ce genre d’événements où l’on voit du beau monde, et où l’on peut s’amuser en avalant des tonnes de petits fours exquis. Mon père lui apportait la richesse supplémentaire qu’elle ne possédait pas : celui des relations.
Elle avait eu la chance de naitre dans une famille qui, partie de pas grand-chose, avait su investir dans l’industrie automobile avec succès. En véritable roturière fortunée, elle ne connaissait pas beaucoup le grand monde, le fréquentant qu’à de rares occasions dans sa jeunesse. Jusqu’à ce que mon père entre en scène dans sa vie…
Ce dernier avait également été gagnant. Epouser ma mère, c’était le gage de signer des contrats plus juteux, grâce au charme de sa femme. Je me demandai même parfois, en grandissant, si en réalité les sourires que ma mère jetait avec grâce aux futurs investisseurs n’étaient pas qu’une prise de contact éloignée, avant des discussions plus intimes…jusque que l’oreiller.
Cette déduction m’était réellement venue un dimanche matin, vers mes quatorze ans, lorsque j’entendis ma mère glousser de plaisir au travers de la porte de sa chambre, comme si quelqu’un lui procurait des baisers enflammés dans le cou. J’étais alors descendue pour le petit déjeuner, et à mon grand étonnement, je croisai mon père dans le couloir, vérifiant des contrats avec un air afféré dans un placard spécialement dédié. De toute évidence, il ne pouvait être présent au même moment à l’étage, aux petits soins de ma mère…
En remontant dans ma chambre pour m’habiller, j’entendis une voix d’homme traverser la porte. Ce n’était pas celle de mon père, mais celle d’un investisseur invité à dîner la veille jusque tard dans la nuit… Monsieur que je retrouvai au déjeuner, les cheveux légèrement décoiffés, quelques heures plus tard.
Mes parents avaient de drôles de mœurs, et c’était peut-être ce genre de pratiques, qui se répétèrent plusieurs fois avec bien d’autres personnes, y compris des femmes de tous les âges dans la chambre de mon père, qui avaient fini par nous retomber dessus.
Paradoxalement, c’était aussi pour cette raison que je ne me faisais guère de souci pour mes parents. Ils avaient des atouts pour se réimplanter dans la bonne société, avec cette séduction qui était innée chez eux. J’allais devoir user des mêmes artifices, mais avant cela, il fallait que je gagne de quoi manger à ma faim, et surtout, de quoi m’abriter sous un toit.
Une connaissance de ma mère, je n’en su pas plus sur le moment, apprit le désarroi dans lequel nous étions plongé, et m’offrit une place chez eux en tant que femme de ménage. Je serais nourrie, logée, et je gagnerais de quoi vivre décemment. Le programme était particulièrement décevant, pour moi qui m’étais projetée dans des projets plus grandioses que celui de ramasser la poussière dans un manoir, mais au moins, je n’étais pas à la rue, et ma mère me confirma qu’il s’agissait de personnes de confiance.
Rassurée par ces propos, je formai un petit baluchon avec le peu de mes affaires qui me restaient, avant de faire mes adieux à mes parents, le temps que nos jours s’améliorent.
« Prend soin d’eux, comme ils prendront soin de toi… » me demanda ma mère.
Je ne compris guère le sens de cette phrase sibylline, mais je hochai la tête, par obéissance à celle qui m’avait fait naitre. Puis je m’en allais vers mon devoir, sans trop savoir ce qui allait m’attendre, hormis de passer des coups de balais de temps à autre…
Je sonnai à la porte. Elle était rongée par les siècles, du moins, c’est ce qui semblait. J’entendis des pas derrière, résonnant contre ce qui semblait être des pavés. J’en déduisais que l’entrée débouchait directement sur une cour intérieure. Je n’avais pas été placée chez les plus pauvres, de toute évidence. Cela me rassura, même s’il fallait que je me fasse à l’idée que malgré ma naissance, mes employeurs ne pourraient jamais me considérer comme leur égale, dans un costume de soubrette. Et je ne pensai pas si bien dire…
Un homme un peu plus jeune que mes parents m’ouvrit. Il était élégant et élancé, vêtu d’un costume qui respirait le sur-mesure.
« Nous t’attendions, entre, je t’en prie. »
Je ne me fis pas prier, et passai l’épaisse porte sans un mot. L’homme ne m’offrit pas de porter mon baluchon, ce que je trouvai fort impoli, jusqu’à ce que mes pensées en arrivent à la conclusion que désormais, plus aucun traitement de faveur ne me serait accordée. Plus jamais, ou presque.
Il me guida vers une autre porte, beaucoup plus moderne. Il me laissa entrer à l’intérieur. La décoration était principalement composée de tableaux d’ancêtres disposés sur les murs, quelques trophées de chasse, surtout des têtes de chevreuils, complétant cet ensemble peu romantique. C’était l’une de ces vieilles demeures restée dans son jus, sous le poids des traditions et des familles élevées dans le sentiment d’une race purement aristocratique qu’il fallait absolument conserver. Le décor ambiant depuis sa naissance était le meilleur des rappels à l’ordre, s’imprégnant jusqu’au fond des cerveaux pour ne plus devenir qu’une évidence.
Un autre jeune homme était présent dans la pièce. Il avait le même âge environ que celui qui était venu me chercher. Il lui ressemblait assez, à la différence qu’il avait des cheveux plus clairs, et un regard plus perçant. Le premier s’adressa à moi :
« Nous allons pouvoir faire les présentations. Je suis donc James, et voici Carl, mon cousin. Le reste de la famille est présent sur les murs, comme tu peux le constater. Tu seras peut-être amenée à les croiser de temps à autre, si nous organisons des réceptions. Tu es ici la bienvenue. Nous avons appris avec désarroi ce qui était arrivé à tes parents, et nous souhaitions te venir en aide, avec les moyens dont nous disposons. Ton séjour ici te sera profitable pour gagner en indépendance, j’en suis certain. Cette expérience te sera bénéfique, d’une manière ou d’une autre. Nous prendrons soin de toi, comme j’espère, tu accepteras de prendre soin de nous. »
Je levai un sourcil. Mes pensées se bousculaient dans mon esprit. Les paroles de ma mère me revenaient en mémoire, presque identiques à celles qui venaient d’être prononcées à l’instant par cet homme que je ne connaissais que depuis quelques instants.
« Nous avons bien connu tes parents, surtout ta mère, une femme délicieuse. J’espère qu’ils se sortiront bientôt de ce mauvais pas… Monte, je vais te montrer ta chambre. »