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Seminar paper de l’année 2013 dans le domaine Philologie française - Littérature, note: 2,0, Johannes Gutenberg-Universität Mainz, langue: français, résumé: Étant donné qu’il s’agit ici d’une écriture qui est publiée dans un journal, la lettre d’Emile Zola est-elle plutôt un texte journalistique qu’un texte littéraire? Le mémoire présent s’intéresse à la mise au point de cette problème. Pour maîtriser cette question, le mémoire illustre tout d’abord l’essence de la littérature et il s’occupe de son utilité. Après, les signes caractéristiques et les fonctions de journalisme sont à présenter. En même temps, le travail va faire des parallèles entre un texte littéraire/journalistique et la lettre de Zola et il soulignera les différences entre ces deux genres d’écriture pour pouvoir finalement arriver à tirer une conclusion acceptable. «J’accuse…» - une lettre ouverte publiée le 13 janvier 1989 dans le journal L'Aurore traite l’affaire Dreyfus qui joua un grand rôle social pendant les années 1894 et 1899. Ecrite par Emile Zola, un homme populaire et l’auteur de plusieurs romans, elle est adressée à Felix Faure, le président de la République française dans ce temps-là. La lettre présente en même temps la preuve de l’engagement inlassable d’Emile Zola pour Alfred Dreyfus (1859-1935). Ce dernier était un capitaine Juif et alsacien d'origine qui était arrêté sous le prétexte d’avoir trahi la patrie, sans une pièce à conviction suffisante. Peu après l’arrestation de Dreyfus, Zola identifia les vraies coupables d’espionnage et les accusa publiquement. Avec cet acte l’affaire prit une autre dimension en 1898. Cette lettre représenta un engagement politique et social. Les objectifs de Zola étaient vite repérés: de dissiper toutes les doutes, de mettre fin au conflit politique et de corriger l’erreur judiciaire. Il est clair que Zola atteignit son objectif, car grâce à lui, «Tout était sauvé. Zola n'avait pas seulement révélé une erreur judiciaire, il avait dénoncé la conjuration de toutes les forces de violence et d'oppression unies pour tuer en France la justice sociale, l'idée républicaine et la pensée libre. Sa parole courageuse avait réveillé la France»1. La lettre «J’accuse…» était sans doute un grand succès grâce à laquelle la vérité apparut au grand jour, mais il ne faut pas négliger que la presse eut aussi un effet considérable, car sans sa collaboration ne serait-il pas probablement possible pour Zola de faire circuler la vérité d’une façon tant rapide et d’obtenir la révision du procès. Le fait que Zola a combiné sa lettre avec la presse nous amène sur le sujet de cette mémoire.
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