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Le génocide au Rwanda, d'avril à juillet 1994, qui a fait plus d'un million de victimes, sert de toile de fond à ce roman captivant, bouleversant et émouvant sur la tragédie inhumaine d'une jeune fille. Il repose sur des faits historiques avérés ainsi que sur les expériences réelles et les fantasmes de la victime abusée. L'histoire de Kigali, qui est maintenant adulte, est toutefois présentée de manière fictive. L'auteur du livre rapporte : Kigali, la femme du Rwanda, existe réellement et après une vie infâme en France, elle vit désormais à nouveau dans un pays d’Afrique. Elle avait seulement 11 ans lorsqu’elle perd sa mère et ses trois frères et sœurs assassinés sauvagement pendant le génocide des Tutsis au Rwanda. En tant que seule rescapée, elle trouva refuge chez un voisin. Alors que son père, un officier de l’armée rwandaise, souhaitait l’emmener en sécurité en république démocratique du Congo avec l’aide d’un ami congolais, il est accusé de trahison et sauvagement assassiné par des extrémistes Hutus et la petite fille assiste de ses propres yeux à toute la scène. Les événements de ce livre : le meurtre de sa famille, la fuite de Kigali au Congo avec l’aide de l’ami de son père, les abus sexuels de ce même ami à Brazzaville durant des années et les innombrables avortements qui en découlaient, son amour pour un homme Camerounais qui l’aide à fuir le Congo pour Douala au Cameroun, son mariage avec un franco-allemand qui l’emmène à Paris, les événements brutaux qu’elle y subit lorsque son mari la séquestre comme prostituée pour hommes fortunés, son sauvetage, sa fuite vers l’Allemagne et son retour en Afrique, tout cela m’a été raconté par Kigali tel qu’elle l’a vécu. La vie de la victime est une suite de calvaires. De fuite en fuite, jusqu'à ce qu'elle décide de ne plus être une victime, mais de donner une tournure positive à son destin. Elle veut se venger. Pas avec une arme, pas avec un poison, pas avec la violence, mais avec l'amour, et cela, à New York. Elle se venge en tuant ses anciens clients par l'amour, ce qui lui vaut d'être jugée et, en tant que femme noire, elle a peu de chances d'être acquittée. Mais son avocat vedette a une idée sensationnelle qui n'a jamais été présentée dans un procès pénal... Une histoire dure et époustouflante sur le courage d'une femme humiliée qui a souffert de manière inhumaine, mais qui choisit de continuer à vivre et de vivre bien et avec bonheur.
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Inhaltsverzeichnis
A propos de l’auteur
Schriftzug Kigali.jpg
Le procès de l’amour
ou
L’amour sur le banc des accusés
Avant-propos
À propos du livre
L’auteur nous informe :
New York 12.12.2015
Rapport du reporter de NC-TV après le plaidoyer du procureur et de l’accusé
New York
12.03.2015
Arrestation de Jessy Mackebrandt.
Kigali, Rwanda avril 1994 rétrospective: Génocide au Rwanda, le traumatisme d’une enfant. Première expérience douloureuse de Kigali - Jessy a 11 ans et s’appelle encore Kigali
D’avril 1994 a février 2003 : Kigali est sauvée et emmenée à Brazzaville au Kongo. Deuxième expérience douloureuse de Kigali : abus, viol, avortements. Son amour pour Nana et la fuite au Cameroun.
Douala, Cameroun
06 Avril 2003
Arrivée au Cameroun, premier jour érotique complet à Douala
Bangangté, Cameroun
2003-2006
La relation avec Nana et sa séparation.
Darmstadt
Septembre 2010
Kigali en thérapie :
Pourquoi elle s’appelle désormais Jessy Mackebrandt.
New York
2011
La relation de Jessy avec Bill Baker,
un géant de la construction à New-York.
La première victime.
New York
2012
L’amour de Jessy pour Robert Clooney, propriétaire d’une chaîne pharmaceutique. Deuxième victime
New York
11.03.2015
de nombreux indices contre Jessy et son arrestation
New York 13.03.2015
le ténor du barreau Johnny M. Walker représente Jessy, relaxe de Jessy.
New York Septembre 2015
début du procès, les chefs d’accusation sont lus, vote des jurés, négociations du procès.
New York
Octobre 2015 La stratégie de défense de Johnny Mackebrandt Walkers.
New York
12.12.2015
Les réquisitoires du Procureur et de la Défense.
New York
23.12.2015
Guilty or not guilty ?
Est-ce l’amour ou Jessy la coupable ?
Le verdict du jury.
New York
27.01.16 Conversation finale entre Jessy et Johnny M. Mackebrandt.
Darmstadt
Dimanche, 03.10.2010 Dernière séance chez le thérapeute Dr. Camara
À propos de l’auteur
Du même auteur chez indayi edition (Extrait)
D'autres Livres de indayi edition
(Extrait)
Impressum
« Ce n’est pas ma cliente Jessy qui a commis le meurtre. Ce n’est pas Jessy qui devrait se trouver sur le banc des accusés. Chers membres du Jury, avant que vous ne vous retiriez pour délibérer, j’aimerais à nouveau insister et vous appeler à ne juger que les faits. Le seul et unique coupable c’est l’amour. C’est l’amour qui devrait se trouver sur le banc des accusés et non pas ma cliente. L’amour a tué, l’arme du crime lui est inhérente, et l’alibi c’est lui-même.
Ce procès est le procès de l’amour… »
Dantse Dantse, expert d'origine camerounaise en sciences de la nutrition, du comportement humain et du développement personnel, auteur de plusieurs best-sellers avec plus de 120 livres en allemand dont des livres pratiques, des guides, des ouvrages spécialisés sur la santé, la psychologie, l'éducation des enfants et des romans, éditeur, fondateur et coach à succès et très performant en sciences de la vie et de la santé, vit et travaille à Darmstadt en Allemagne.
Enfant, il a vécu ensemble avec 25 frères et sœurs dans une même concession. En effet, son père était marié officiellement à trois femmes et toutes vivaient ensemble dans une même propriété. Dans ce contexte les valeurs telles que : donner, partager, les sentiments, l'amour, la jalousie, la patience, la compréhension, et bien plus encore reçoivent un autre sens, différent de celui d’une famille dite « normale ». Ces expériences d'enfance, ses racines africaines, l'influence de la culture européenne sur lui et ses années d'expérience en tant que coach lui permettent de voir les choses différemment, d'agir différemment, d'être différent et cela a quelque chose de rafraîchissant.
En tant qu'auteur anti-conventionnel, il aime écrire et publier des livres qui reflètent ses expériences interculturelles, qui favorisent l'intégration, le rapprochement des cultures, la correction de l'image de l'Afrique, des livres qui parlent des valeurs et thèmes que la société n'aime pas aborder et qu’elle préfère cacher sous le tapis. Cependant, ces valeurs et thèmes comme l’aspiration de l’énergie en famille qui est une forme de vampirisme énergétique, l'homosexualité, la sexualité, le trafic d'organes humains, le racisme, les troubles mentaux, les abus sexuels en famille, etc. touchent des millions de personnes. C’est pourquoi il écrit et publie des livres qui visent à expliquer, changer et améliorer la vie, que ce soit ses guides, ses ouvrages spécialisés, ses romans, ses livres pour enfants ou ses commentaires sur son blog politique.
Les livres de Dantse Dantse, qui sont tous d'inspiration africaine, transforment également des vies. Ils aident à penser et à repenser, à élargir les horizons, à rendre le monde meilleur et à honorer l’Afrique. Le charmant éditeur de la maison d´édition, indayi edition, http://www.indayi.de, les éditions pour les livres spéciaux, déclare : « Mon rêve est de publier davantage de livres d'auteurs africains ». L'Afrique est au cœur du travail de Dantse Dantse.
Grâce à son savoir innovant et inimitable d'inspiration africaine et à son enseignement de la vie, qu’il dénomme « DantseLogik », www.dantse-logik.com, qui a fait de lui un professeur de savoir et un coach de réussite prisé et recherché, il aide les gens à atteindre leurs objectifs, à réussir et à être heureux de manière durable et holistique et à combattre les maladies sans médicaments. Ce n'est pas pour rien que ses clients l'appellent le maître.
En outre, il est également le fondateur du portail en ligne KLICKLAC, une plateforme en ligne d'achat et de vente de livres pratiques numériques, http://www.klicklac.de. Ce marché en ligne permet aux auteur(e)s et aux consultant(e)s ainsi qu'aux personnes d'autres professions du monde entier de vendre leurs connaissances ou leurs livres chapitre par chapitre sous forme de texte, d'audio ou de vidéo. Les utilisateurs et utilisatrices en profitent également : ils ou elles peuvent acheter pour peu d'argent les pages dont ils ont vraiment besoin et ne doivent pas acheter le livre entier.
Sa devise est à la fois action et programme : « Seul ton succès est ma référence, pour cela je mets mon nom prestigieux et ma réputation en avant ».
Son style d'écriture particulier, influencé par sa langue maternelle africaine, qui est sa marque de fabrique, a été préservé dans ce texte et soigneusement édité. Ses livres sont désormais traduits et publiés dans de nombreuses autres langues du monde entier, afin que davantage de personnes puissent bénéficier de la richesse de ses connaissances.
Dantse Dantse
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Écrivain et éditeur : www.indayi.de
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Dantse Dantse
ROMAN
D'après une histoire vraie
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Information bibliographique de la bibliothèque nationale d’Allemagne :
La bibliothèque nationale allemande répertorie cette publication dans la bibliographie nationale allemande ; les références bibliographiques détaillées sont disponibles sur Internet à l'adresse http://dnb.d-nb.de.
Edition de décembre 2021
De l’allemand : Le procès de l’amour ou Die Liebe auf der Anklagebank
© Éditions Indayi, Darmstadt 2021
Tous droits réservés. L'œuvre ne peut - même partiellement - être reproduite qu'avec l'autorisation de l'éditeur.
Couverture et mise en page : Birgit Pretzsch
Une traduction de Breton Evann
Une relecture de Kuami Daniel Aziabor
Le génocide des Tutsis au Rwanda perpétré d’avril à juillet 1994 et ayant fait plus d’un million de victimes, nous livre la toile de fond de ce Roman aussi bien passionnant que poignant et bouleversant sur la tragédie atroce d’une jeune fille. Ce livre se base sur des faits réels et sur le vécu et les fantaisies des victimes maltraitées lors de ce génocide. L’histoire de cette jeune fille devenue femme appelée Kigali quant à elle, est le fruit de l’imagination de l’auteur.
Avertissement :
Cette histoire peut heurter la sensibilité de certaines personnes.
L’auteur a rencontré Kigali il y a quelques années au Cameroun. Elle lui raconta son histoire et lui demanda d’en écrire un livre et de le publier.
La majorité des personnages présents dans ce livre sont fictifs bien qu’ils soient basés sur des personnalités ayant réellement existé. Les noms des personnes ont tous été inventés, toute similitude avec une personnalité vivante ou décédée n’est que le fruit du hasard.
Kigali est une femme très charmante originaire du Rwanda.
Toute sa famille est brutalement assassinée pendant le génocide, qui a débuté le 6 avril 1994 et a duré jusqu'à la mi-juillet 1994. Elle assiste à ces massacres alors qu’elle n’a que 11ans. C’est un ami de son père qui lui sauve la vie en l’emmenant à Brazzaville au Congo, son pays d’origine. Mais elle découvre très vite que cette aide apportée n’était pas gratuite. Elle y endure son propre génocide. Cet ami abuse d’elle, la viole pendant 9ans et la force constamment à l’avortement. Traumatisée par le meurtre de sa famille et par peur de mourir, elle accepte de se soumettre en abandonnant une part d’elle-même, pour y laisser émerger une toute autre facette.
C’est à l’âge de 20ans qu’elle fait la connaissance, tout à fait par hasard de Nana, un homme d’affaire du Cameroun dont elle tombe amoureuse. Elle quitte le Congo avec son aide et fuit au Cameroun. Pour la première fois de sa vie, elle y est heureuse et a quelqu’un qui l’aime réellement. Tout se passe bien, également sur le plan sexuel, où elle laisse ses fantasmes s’exprimer pleinement avec lui.
Bien qu’ils s’aiment beaucoup, elle décide de rompre sans crier gare et disparait, sans laisser de message, avec un autre homme qui la draguait depuis quelques mois. Cet homme est franco-allemand et c’est un bon ami de Nana. Il vit certes à Paris, mais il est souvent de passage au Cameroun pour le travail. Ils tombent amoureux et se marient presque aussitôt. Il lui promet une vie de rêve en France. C’est comme ça qu’elle a immigre précipitamment à Paris et prend le nom de son mari. Elle en profite pour changer également son prénom et s’appelle dorénavant Jessy Mackebrandt.
Elle croit vraiment trouver en Europe le « paradis » au bout de son calvaire. Mais seulement quelques semaines après son arrivée à Paris, elle découvre à ses dépens ce qu’elle n’aurait jamais imaginé, même dans ses pires cauchemars : un véritable enfer sur terre.
La vie de la victime va de mal en pis. Toujours en fuite, jusqu’à ce qu’elle décide qu’elle n’a plus à être une victime et qu’elle a le pouvoir de donner un tournant positif à son destin.
Elle réussit 4 ans plus tard à fuir de nouveau et se retrouve en Allemagne, où elle se soumet à une psychothérapie. Le médecin veut l’aider à traduire ses bourreaux en justice. Mais elle trame un autre plan afin de se venger de tout ce qu’elle a souffert à Paris. La vengeance se fera non pas avec des armes, ni à l’aide d’un poison, pas non plus violemment, mais avec l’amour et ce à New-York, là où vivent la majorité de ses bourreaux. Une vengeance sans pour autant commettre de délit : La solution c’est l’amour. C’est l’amour qui doit punir ces personnes-là. Voilà sa vengeance, tuer ses amants passés avec l’amour. Elle sera arrêtée après la mort inexpliquées de sept personnalités célèbres. Elle sera traduite en justice et, en tant que femme noire, a très peu de chance d’être acquittée. Son avocat cependant, dont la réputation n’est plus à faire, a une idée totalement inédite…
Une histoire à couper le souffle sur le courage d’une femme humiliée, sauvagement torturée qui a décidé de continuer à vivre en étant heureuse.
« Kigali, la femme du Rwanda, existe réellement et après une vie infâme en France, elle vit maintenant à nouveau dans un pays d’Afrique.
Elle avait seulement 11 ans lorsqu’elle perd sa mère et ses trois frères et sœurs assassinés sauvagement pendant le génocide des Tutsis au Rwanda. En tant que seule rescapée, elle trouva refuge chez un voisin. Alors que son père, un officier de l’armée ruandaise, souhaitait l’emmener en sécurité en république démocratique du Congo avec l’aide d’un ami congolais, il est accusé de trahison et sauvagement assassiné par des extrémistes Hutus et la petite fille assiste de ses propres yeux à toute la scène.
Les événements de ce livre - le meurtre de sa famille; la fuite de Kigali au Congo avec l’aide de l’ami de son père; les abus sexuels de ce même ami à Brazzaville durant des années et les innombrables avortements qui en découlaient; son amour pour un homme Camerounais qui l’aide à fuir le Congo pour Douala au Cameroun; son mariage avec un franco-allemand qui l’emmène à Paris; les événements brutaux qu’elle y subit lorsque son mari la séquestre comme prostituée pour hommes fortunés; son sauvetage; sa fuite vers l’Allemagne et son retour en Afrique - tout cela m’a été raconté par Kigali tel qu’elle l’a vécu. »
NC-TV en direct :
« Chers téléspectateurs de New York City TV, nous rejoignons tout de suite notre reporter en direct du tribunal.
Wayne Robertson bonjour, le procès de l’amour. Ce sont des mots à retenir. Un duel très intéressant aujourd’hui n’est-ce pas ?
« Bonjour Will Malone, en effet un duel très intéressant s’est joué devant nous entre le procureur Sam Obama et l’avocat de la défense Johnny M.Walker »
Les jurés se sont maintenant retirés afin de délibérer. Qui a fait mouche à votre avis ? Le procureur ou la défense ?
« Comme vous l’avez dit Will Malone, c’était un duel très intéressant. On a pu remarquer que le procureur souhaite absolument que Jessy finisse derrière les barreaux. Il a essayé d’impressionner les jurés avec la personnalité des défunts et ce qu’ils ont apporté dans la société. Voici ses mots :
„ Oui, ces hommes qui croyaient au rêve américain, qui ont contribué à ce que New York et l’Amérique deviennent ce qu’ils sont aujourd’hui, ces hommes ont payé le prix fort. Payer le prix fort pour avoir fait confiance et avoir voulu aider un imposteur doublée d’une tricheuse. Ne laissez pas une telle femme en liberté. Ne la laissez pas piétiner les rêves de liberté et de prospérité pour lesquelles nos pères et nos mères sont morts. “
Oui, on pouvait lire sur les visages des jurés que ces mots avaient fait leur effet. »
C’est exact, et puis arriva M. Walker, Wayne Robertson !
« Effectivement Malone. C’est correct. Et puis arriva le loup, non ! le lion de la scène juridique New Yorkaise. Il avait les yeux fermés pendant toute la durée du plaidoyer du procureur et le juge a failli devoir le réveiller à la fin. Il a alors directement pris la parole. Tout le monde s’attendait à ce qu’il fasse écho à la stratégie, qu’il avait utilisé lors des audiences précédentes, sur la thèse du racisme ou bien encore qu’il essaye de détruire les arguments du procureur. Eh bien non, il les a tous ignorés et il est parti sur cette histoire d’Amour. Tout le monde y compris le juge a été surpris. Quel coup de maître ! « Le procès de l’amour » voilà quatre mots sur lesquels le monde continuera de parler encore longtemps même après le verdict du jury […]
Si l’amour est jugé coupable, cela signifie que Jessy sera relaxée. Va-t-on alors, dans le futur, voir l’amour différemment ? L’amour une arme de crime ? L’amour un tueur ? Comment peut-on considérer que, ce que Dieu nous a donné à nous et au monde, comme témoignage de sa plus grande affection, soit mauvais ? Si mauvais, que l’on doive condamner l’amour ? Et quand bien même, comment ? Un jury de 12 personnes se prononce sur l’amour. Après le plaidoyer du ténor du barreau Johnny M. Walker il n’est visiblement plus question de savoir si Jessy est coupable ou non-coupable. Il est question de savoir si l’amour est un meurtrier. Pour la première fois dans l’histoire de la criminologie un sentiment serait jugé comme un objet responsable de ses actes. Oui ce jugement promet d’être très intéressant. »
À votre avis Robertson, qui a remporté ce duel ?
« Le procureur était bon, très bon même mais Jonny M. Walker était tout simplement grandiose, non, il était excellent."
Quels sont vos pronostics sur l’issue du procès ?
« C’est difficile à dire, d’autant plus qu’il est difficile d’être contre les arguments de la défense. L’un dans l’autre, Jessy a gagné, qu’elle aille en prison ou qu’elle reste libre… »
Merci Wayne Robertson !
« Bonne journée à vous, Malone !! »
« C’était notre envoyé spécial en direct du tribunal. Nous allons maintenant interroger notre experte dans le studio, Madame Dr. Hilary Lopez.
Madame Lopez, la tâche ne sera pas simple pour les jurés n’est-ce pas ?
« Comme l’a déjà dit votre reporter, je pense que madame Jessy Mackebrandt a, d’une manière ou d’une autre, déjà gagné grâce au travail exceptionnel de son avocat. Johnny M. Walker a été incroyable et il est certain qu’il a fait mouche car l’accusation ne pouvait plus rien faire, face à cette attaque inattendue.
Mais c’est de Jessy dont il s’agit ici. Le jury doit se prononcer sur la culpabilité ou non de Jessy. C’est elle l’accusée et non pas l’amour, de plus… »
Vous avez raison. Mais n'est-il pas vrai qu'après ce plaidoyer de la défense dans l'esprit des gens - et comme les médias l'ont déjà rapporté - un acquittement de Jessy signifierait automatiquement la culpabilité de l'amour ?
« D’une manière tout à fait subjective peut-être. Je pense en toute objectivité cependant que les jurés se positionneront contre Jessy, c’est à dire que l’amour sera déclaré non coupable autrement dit, ce n’est pas l’amour qui est jugé ici. Les jurés ne prendront pas en compte les déclarations de la défense. Ils ne le peuvent pas car il s’agit de quelque chose que l’on ne peut pas poursuivre en justice dans le monde réel. On ne peut pas arrêter et punir l’amour. Comment pourrait-on ? Comme la femme est visiblement impliquée dans cette histoire, elle sera déclarée coupable, jugée et punie. Parce qu’on a besoin d’un ou d’une coupable, ce qui n’est pas possible si c’est l’amour qui est responsable.
C’est comme ça dans notre monde négatif en tout cas. Cependant, ça ne me surprendrait pas si les Jurés en décident autrement. »
Par George Michael, publié le jeudi 12 mars 2015 pour New York Daily.
Arrestation après le meurtre de Lisly Taylor McCain, l’épouse du magnat des médias Bill McCain.
New York
Quasiment deux mois après le meurtre de madame McCain, la police de New York a arrêté une coupable présumée. Il s’agit d’une femme de 32ans en provenance d’Allemagne originaire du Rwanda. Madame McCain est décédée 8 semaines auparavant, dans des circonstances mystérieuses. Selon les médias, il en ressort des documents de l’enquête, que les deux femmes se connaissaient. Les enquêteurs n’ont cependant pas voulu indiquer, s’il s’agissait d’une relation sexuelle lesbienne. La police n’a pas non plus voulu s’exprimer sur les motivations du crime ou encore l’arme utilisée. La mort de madame McCain nous ramène à d’autres meurtres similaires perpétrés ces dernières années. Il existe un lien entre ces affaires et la coupable présumée d’après le porte-parole de la police.
Le détective Brown était à la fois heureux et fière lorsqu’il lut le journal. Il avait enfin chopé la meurtrière. Il était persuadé que la femme était impliquée dans les meurtres de Bill Baker le géant de la construction, Robert Clooney de Clooney Drugstore, Jacob Murphy le fils de Murphy Investment, les époux Cameron des marchands d’arme et le Colonel Robert de la Garde le sommelier.
L’audition des parties devant le juge n’a pas été simple. Le problème étant le manque de preuve. En vérité, il n’y avait pas du tout de preuve il n’y avait que des suppositions et des indices tout au plus. Et les indices étaient, que madame Jessy Mackebrandt était en contact avec toutes ces personnes et qu’elles étaient toutes décédées de la même manière : sans influence extérieure. Un indice supplémentaire voulait, que peu de temps avant leur mort, chaque victime avait transféré d’importantes sommes d’argent à différentes organisations humanitaire au Ruanda, la terre natale de Jessy. En règle générale, ce genre de preuve n’est pas suffisant pour mettre quelqu’un derrière les barreaux, à condition que la victime ne soit pas une célébrité. Mais il fallait tout de même donner à la population quelque chose à se mettre sous la dent. C’est pourquoi le procureur a demandé à la police de fabriquer et manipuler des preuves, pour que Jessy Mackebrandt ne soit pas libérée après l’audition. Bien que son instinct lui ait assurât que cette femme était la bonne, même sans preuve accablante.
Et ça a marché. Elle se trouvait maintenant derrière les barreaux. Mais Brown avait encore beaucoup de questions sans réponse et il savait qu’un bon avocat pourrait utiliser la situation actuelle à son avantage pour au moins la faire libérer sous caution. Il fallait donc intensifier l’enquête et trouver deux réponses à deux questions :
Pourquoi a-t-elle assassiné ces gens ? (Le mobile du crime)
Avec quoi les a-t-elle assassinés ? (L’arme du crime)
De toute évidence, il ne s’agissait pas d’une question d’argent, étant donné que rien ne démontre qu’elle ait elle-même perçu de l’argent ou de gros cadeaux, si ce n’est une villa appartenant à la première victime. Les sous ont été transférés officiellement à des associations caritatives au Ruanda. Ces associations ont bien reçu l’argent et elles affirment ne pas connaitre madame Jessy Mackebrandt. C’est pourquoi l’idée qu’elle ait pu tirer un quelconque profit de cet argent est à exclure. C’est également la raison pour laquelle la cupidité comme mobile du crime tel que le procureur l’a désignée est fausse. Et il le savait pertinemment. De plus, il n’y avait aucune preuve que ces personnes aient été forcés d’une quelconque manière que ce soit à faire ces dépenses. Tout s’est déroulé légalement. Mais alors, pourquoi ont-ils fait ça seulement après avoir rencontré Jessy Mackebrandt ? Et pourquoi sont-ils morts peu de temps après ?
Il y pensait depuis qu’il avait arrêté cette femme et ne pouvait toujours pas s’expliquer, comment ces gens étaient morts. Il manquait l’arme du crime pour que madame Jessy Mackebrandt puisse être reconnue coupable devant un jury.
Le détective Brown savait qu’il avait encore du pain sur la planche et que cette affaire criminelle ne faisait que commencer. Mais pour le moment, tout ce qu’il voulait c’était se relaxer et manger un Hamburger. Alors qu’il était sur le point d’enfiler sa veste, le téléphone sonna. C’était le procureur Sam Obama.
— Bonjour, Sam.
— Oui ça peut aller… pardon ? Johnny, qui ? Johnny M. Walker ? Comment a-t-elle réussi à le faire venir ? C’est le meilleur avocat de New-York et…
— Ok, merci Sam, ouais, ouais, ok, entendu…
Il se rassit et n’avait soudainement plus faim.
— Qui est vraiment cette femme ? Se demanda-t-il.
— Ce n’est pas donné à tout le monde, même avec beaucoup d’argent, d’être défendu par l’avocat vedette Johnny Mackebrandt Walker de Walker and Associates, se dit-il affichant mine déconfite. Il pensait aux indices qu’il a utilisé afin de mettre madame Jessy Mackebrandt derrière les barreaux.
— Pourquoi portent-ils le même nom ? Jessy Mackebrandt, Johnny Mackebrandt. Est-ce une coïncidence ? Bougonna-t-il. Il appela une collègue. Mélanie, peux-tu me chercher toutes les informations sur Johnny Mackebrandt Walker s’il te plait ? Lui demanda-t-il.
— De Walker and Associates ? Tu veux attraper un gros poisson, Mike ? Demanda-t-elle étonnée.
— Le requin a atterri dans le filet tout seul », répondit le détective Brown.
— Fais gaffe Mike, cet homme n’a toujours fait qu’une bouchée des policiers. J’espère que tu sais ce que tu fais.
— Je l’espère aussi Mélanie. Je veux toutes les informations sur lui aujourd’hui-même.
— Ça sera fait. Tu sauras même de qu’elle couleur est son slip, s’amusa-t-elle.
— Merci, c’est très gentil mais je préfèrerais connaître de qu’elle couleur est le tiens.
— Et ça recommence. Tu es incorrigible. Le Boss ne rigole pas avec ça tu le sais », le prévint-elle.
— Il n’a pas non plus besoin de savoir. Demain soir ? J’ai entendu dire qu’il était toute la semaine à Baltimore à cause de l’affaire Taylor. Allons juste prendre un verre. Juste pour boire un coup, je te le promets, insista le détective Brown.
— Ahahah juste boire un coup, ta dernière promesse m’a déjà coûté mes amis à l’époque. Tu auras les informations souhaitées aujourd’hui, dit-elle avant de retourner dans son bureau.
Brown suivit du regard cette superbe femme noire dont le fessier ferait pâlir Jennifer Lopez et sentit monter en lui un grand sentiment de désir. Il savait déjà qu’il retentera sa chance encore et encore jusqu’à ce qu’elle faiblisse. Il se reconcentra premièrement sur son travail et sur Walker and Associates.
Il savait comment cet homme travaillait, il essaiera d’humilier et de diffamer la police et le procureur. Il fera tout pour présenter les autorités comme méchantes, incompétentes, injustes et surtout, et c’était toujours le plus douloureux pour les fonctionnaires, racistes. Et oui, une pauvre et charmante femme noire contre de riches hommes et femmes blancs.
Il essaya de se ressaisir et de penser rationnellement : pourquoi ces gens ? Qu’est ce qui les lie à la présumée coupable ? Est-ce qu’elle connaissait ces personnes depuis longtemps ou alors les avait-elle rencontrés par pure coïncidence ? Brown était perdu dans ses pensées lorsque le téléphone sonna. C’était de nouveau le procureur.
— Oui Sam, j’y ai déjà pensé, comme tu es noir toi aussi peut-être que ça sauvera les autorités des accusations de racisme, ahahah, dit Brown au Procureur.
Ils travaillaient ensemble depuis longtemps sans accroc et ils se tutoyaient.