Kubrick et l'Etat Profond - Héraclès Harixcalde - E-Book

Kubrick et l'Etat Profond E-Book

Héraclès Harixcalde

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Beschreibung

Tome I de la trilogie Mysterium Australis destinée à exposer le rôle clé et discret de l'Australie dans l'oligarchie mondiale sataniste. En explorant les secrets de la filmographie de Kubrick, l'auteur qui se présente comme le "anti-Harari", révèle les étapes et les acteurs clés du projet de contrôle mental global, son fonctionnement et sa technologique. Cette analyse qui se situe aux frontière de la psychologie, des sciences, de la théorie organisationnelle, de la religion, de la cosmologie et du roman d'enquête vous fera découvrir comment le cinéma initiatique et symbolique de Kubrick, à l'aide du raisonnement intuitif du psychanalyste CG Jung, cache, à la maniere de Leonard de Vinci en son temps, les clés de compréhension de l'univers. A la fois explication du karma artificiel, manifeste pour un futur meilleur et guide de survie face aux organisations transnationales l'auteur signe un livre révolutionnaire, subversif, profond, utile et accessible, mais à ne pas mettre entre toutes les mains. A ne pas lire par ceux qui croient encore au Père Noël. Bienvenue dans l'ère du verseau.

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Pour les jeunes d’aujourd’hui et demain.

« Mon petit doigt m'a dit d'lever celui du milieu. »

VALD

« La richesse de l’âme est faite d’images. Celui qui possède l’image du monde possède la moitié du monde, même si ce qui est humain en lui est pauvre et ne possède rien. La faim, elle, fait de l’âme une bête féroce qui engloutit une nourriture indigeste et par là-même s’empoisonne. Mes amis, il est sage de nourrir l’âme, sinon vous élevez en votre sein des dragons et des diables. » [….]

« Vous ne surmonterez pas l’ancien dogme en faisant moins mais en faisant plus. Chaque pas qui me rapprochait de mon âme suscitait le rire moqueur de mes démons, de ces lâches empoisonneurs qui me soufflaient leurs sarcasmes à l’oreille. Il leur était facile de rire, car j’avais d’étranges choses à faire. »

Extrait de Liber Novus, Liber Primus, Le Livre Rouge

par C.G Jung

« Il soutenait que la machine du nom d’Air Loom le maintenait sous son influence invisible, lui infligeant des douleurs agonisantes et transformant ses pensées en charabia. Ses élégants dessins techniques présentaient une machine dispensée de deux tonneaux de « gaz magnétisé » et « d’effluves putrides ».

Cette machine, alimentée par un moulin à vent, dispensait ses courants mesmériques dirigés sur des cibles humaines par ses opérateurs diaboliques, assaillaient les corps de leurs victimes de tortures, les craquant et les frottant à la rappe et au craque-noix, et emplissant leurs esprits de visions d’horreur. »

Extrait de « La Machine à Influence, James Tilley Matthews et l’Air

Loom Machine »

par Mike Jay

« Ne soyons pas des hommes de Galilée ; le monde entier est notre patrie.

Et notre Dieu n’est pas seulement le Dieu de Jérusalem ou de Rome ; c’est le Dieu de tout l’Univers. La synagogue des Juifs croyait avoir seule des promesses d’Éternité ; et voilà que le Christ est venu une fois, et a aboli la loi de Moise, en l’accomplissant d’une manière plus sublime. Il est vrai que Moise avait annoncé un autre prophète.

Mais le Christ n’a-t-il pas annoncé la venue de l’esprit d’intelligence qui enseignera toute vérité, qui fera de l’humanité une famille de prophètes ? »

Extrait de « La Bible de la Liberté »

par l’Abbé Constant

Le sujet, Stanley Kubrick

Image 1 : Stanley Kubrick

Personnage contradictoire et génial il fut peut-être un grand maitre spirituel qui, par le cinéma, cet art majeur et complet au croisement de tous les autres, tenta d’éveiller l’Univers en grand nombre sur sa propre décadence, afin d’en faire une famille de prophètes.

Il est indéniable que l’expérience personnelle et professionnelle de Kubrick, proche des élites de ce monde et baignant lui-même dans l’état profond, l’ont poussé à disséminer, dans sa filmographie d’une profondeur comme infinie, de nombreux secrets que l’on n’a pas encore su voir et que je tente de révéler ici.

La vérité triomphe toujours, mais prend le temps de suivre son cours.

Kubrick était-il le messie qu’on n’a pas su voir ?

NB. POUR DES RAISONS DE DROITS, TOUTES LES IMAGES QUI ETAIENT TIREES DE FILMS ONT DU ETRE RETIREES. POUR ACCEDER AUX ANALYSES EN IMAGES, VEUILLEZ VOUS RENDRE SUR LE SITE : heraclesharixcalde.wix.com ou sur TWITTER/X : @HeraclesHarix

Merci pour votre compréhension.

Table des Matières

Préambule

L’Arche Australe, synthèse introductive

Chapitre 1 – Stanley Kubrick

Jeunes Temps

Philosémite, Antisémite ou Réaliste ?

Kubrick le propagandiste

Kubrick le technicien

Jung et Kubrick

Vivian Kubrick et l’intention de Stanley

Chapitre 2 – Orange mécanique (1971)

Système éducatif

Banlieues et Antiquité

Services sociaux

Bars, drogues et musique électronique

L’auteur médiatique

La féministe

La police

La prison

La religion

Le traitement psychiatrique

Karma ou machination ?

Le sérum 114

L’hôpital

Chapitre 3 – 2001 Odyssée de l’Espace (1968)

Ainsi parlait Zarathoustra

L’Odyssée ou L’histoire de l’Humanité en abrégé

Des Singes pas savants…

Famille et Téléphones

…aux Singes savants : Les Nations Unies

La Pandémie

La Nourriture

Le Monolithe : la transmutation du pôle antagoniste

HAL9000, IBM, IA et analyse prédictive

Art et Humanité

La vision alchimique et gnostique

Chapitre 4 – Le Shining (1980)

L’Overlook Hôtel

L’entretien d’embauche

Shining et Intuition

Wendy, Peter Pan et Hook

Esprits et spiritueux

Apollo 11

Le projet Monarch

Malbouffe et Mind Control

La radio et la piste Serco ?

La télévision

La guerre froide

Mais que fait la Nasa ?

Le Labyrinthe

Jung, Le livre Rouge et le bain de sang

Chapitre 5 – Eyes Wide Shut (1999)

Tom Cruise et Nicole Kidman

Alchimie, rite initiatique, miroirs et transformation

Ponts cinématographiques

Le Bleu, le Rouge et l’Arc en Ciel

Masculin – Féminin / Anima – Animus

Gentil Docteur

Adultère / Pensée – Sentiment

Parentalité

Rothschild et symboles maçonniques

Orgie, mise à nue et sacrifice

Les Médias

Entracte

Ziegler et Ziegler’s House : un haut lieu de pouvoir réel

Chiens de garde

Miller, Millich ; cadenas et sécurité

Sandor: big boss, Freudenstein clef de voute?

STOP CMB – Le fonds cosmologique diffus

Chapitre 6 – Lolita (1962)

Humbert Humbert et le Golem

Peter Sellers et Clare Quilty

La famille monoparentale

L’ex-mari

Le couple échangiste

Le Dr Zymph

Quilty, le ranch au Nouveau Mexique et le Réseau Epstein

Chapitre 7 – Dr Folamour (1964)

Bombes atomiques et ile Zhokhov

B-52, CRM 114 et communication radio

Le Communisme

Ripper le samouraï, Mandrake et la théorie des fluides

Le capitaine Guano

L’opération Paperclip et le Dr Folamour

Chapitre 8 – Barry Lyndon (1975)

NASA Connection

La mort du père, la chef-mère et le tribalisme

Napoléon et Macron

La guerre de 7 ans

Itinéraire d’un opportuniste : fraude, bluff et réputation

L’Eternel insatisfait et l’homme sans amour

Chapitre 9 – Full Metal Jacket (1987)

L’Egalité des Chances et la Punition Collective

La guerre du Vietnam

La Dualité de l’Homme et la Violence Légitime

Parole, Propagande et la Mystique Occidentale

Chapitre 10 – Les sentiers de la gloire (1957

)

La France, la Franc-maçonnerie et les Gamelins

La Première Guerre Mondiale

Prise de note, rapports officiels et abus de pouvoir

La loi, le charisme et le pouvoir

L’aumônier des Prisons

Une chanson en Allemand

Le Colonel Dax et le Psychiatre Australien Cunningham Dax

Chapitre 11 – Deus Ex Machina

DARPA, BRAIN INITIATIVE et IBM

Guerre cognitive, libres nuisibles et personnes ciblées

James Tilly Matthews et l’Air-Loom : le premier lanceur

d’alertes persécuté ?

Chapitre 12 – Héritage et Ouverture

Heirloom

Contrôler les services psychiatriques

Nutrition, Jeûne et Autoproduction alimentaire

Reprendre en main la data et le reporting

Abandon des médias traditionnels pour l’information directe

Sortir structures hiérarchiques et reprise des ONGs

Appliquer la violence légitime et la punition collective

La décentralisation ou le jihad butlerien ?

Anciens Rites et Nouvelle Cosmologie

Introduction au tome 2 : Apocalypse selon Héraclès

Bibliographie

Préambule

Mysterium Australis

Fruit d’une décennie passée au cœur de l’état profond Australien, cette analyse est la première pierre de la trilogie Mysterium Australis dont l’objectif est la mise en lumière du rôle discret mais prépondérant de l’Australie dans la gouvernance globale. Dans ce premier tome « Kubrick et l’Etat Profond ? Comprendre le contrôle mental, le harcèlement électromagnétique et le wokisme satanique avec Kubrick et Jung » est une synthèse du système monde basée sur l’exploration approfondie de la filmographie de Kubrick, mandalas initiatiques cinématographiques du pouvoir invisible que je décortique et revisionne depuis maintenant 20 ans.

Il y a chez Kubrick une thématique générale qui, il me semble, n’a pas été explorée convenablement : celle de la mystique occidentale, de la « forge des évènements » et du contrôle mental. On parle ici de l’œil qui voit et contrôle tout, au sommet de la pyramide. Il est fort à parier que l’absence d’analyse approfondie soit la conséquence d’une censure par le vide, ou d’une opposition contrôlée, car comprendre sa filmographie correctement revient à remettre en cause le XXème siècle en ce qu’elle expose de manière détaillée le fonctionnement du pouvoir profond et de l’establishment globaliste, ses objectifs, ses méthodes, sa hiérarchie et ses acteurs.

Pour cette raison, Kubrick a dû lui-même aborder le sujet de manière opaque et hermétique, en naviguant une fine ligne qui lui permettait à la fois une production de films sans influences extérieure, une subsistance économique et une audience de blockbusters. Les sujets abordés ici eurent mis en péril sa vie et celle de sa famille s’ils avaient été trop évidents et explicatifs lors d’un simple visionnage. C’est ainsi que vous serez sans aucun doute surpris des conclusions tirées dans certaines analyses qui sont contre-intuitives et à contre-courant des analyses habituelles de Kubrick.

Je produis donc cette analyse pour qui voudra bien se risquer à la lire, car j’en sens la responsabilité et qu’il est indispensable et urgent de le mettre en lumière face à l’émergence de l’intelligence artificielle, la lutte pour son contrôle et les moyens déployés pour la mise en place d’un gouvernement mondial, et qui ont lieu plus ou moins subtilement au moment où j’écris ces lignes, en haut lieu, dans les principautés et les organisations supranationales. Le dévoilement de ce système monde est en cours, et si on m’autorise à écrire ces lignes et que ce document est parvenu jusqu’à vous, non sans une grande souffrance de ma part dans sa production, c’est que quelque part, en haut lieu, on m’y a autorisé et que l’heure de l’officialisation est arrivée.

Une prise de conscience généralisée du système monde et de ses rouages semble désormais le seul rempart à la mise en esclavage technologique qui se profile, ou qui s’est peut-être déjà opérée, mais qui n’est pas absolument irréversible et qui, si on en croit 2001 Odyssée de l’Espace, pourrait s’avérer être au bénéfice de l’humanité pour peu que nous en possédions la connaissance technique et le maniement des mécanismes de contrôle, qui sont avant tout spirituels.

Dans cette mesure, je rejoindrai l’analyse d’un certain Harari, duquel je ne partage pas le système de valeur, mais qui semble être le seul initié ayant autorité et publicité sur la description du futur de l’humanité et l’avènement d’une IA sensitive qui régit et guide désormais l’ensemble de nos interactions sociales, par la connaissance profonde de nos âmes permise par la surveillance, la Big data et matérialisé sous forme de suggestions ou de synchronicités contrôlées, de micro-punitions, de micro-récompenses et d’une ingénierie sociale d’une nouvelle forme.

Il apparait maintenant clairement que le XXème siècle fut une lutte pour le contrôle de cette technologie plus que pour toute autre, par la science et le militaire, technologie dont l’objectif ultime est le contrôle des esprits et l’asservissement de la population, ayant accouché de deux guerres mondiales, de deux bombes atomiques et très probablement d’une troisième à venir, ou déjà en cours.

La question qui se joue au XXIème siècle est celle de la programmation du système de valeurs déterminant la vie en communauté, les rapports sociaux, le bien et le mal, le maintien du libre arbitre, au risque de transformer l’homme en Prima Materia, ressource humaine ou même en denrée alimentaire d’une industrie sans gouvernance et sans autorité morale. Il est grand temps pour un retour au spirituel, une confrontation à l’ombre telle que décrite chez Jung et permettant aux hommes une communion et une relation directe avec dieu, le rejet des hiérarchies toxiques pour enrayer le cercle vicieux dans lequel nous nous trouvons. Cette confrontation peut faire de tout un chacun un Christ, un Buddha ou un prophète garant d’une éthique positive, par un retour sur soi et son âme, et une redécouverte du cœur et de la charité à l’heure du narcissisme et du matérialisme sans limites.

L’œuvre de Kubrick, à la manière de celle de Leonard De Vinci ou des grands architectes qui cachèrent en leurs œuvres les clés de compréhension de l’Univers récent et ancien, du cosmos et du « changement à venir », est un fascicule des exemples à ne pas suivre, exemples d’une société déraillée et contrôlée par d’obscures forces spirituelles ayant pris possession de la matrice de gouvernance globale. Les provocations aujourd’hui sont légions et autant de démonstrations de la toute-puissance de ce réseau ; des drag-queens dans les écoles primaires ou au Vatican - de l’industrie pharmaceutique et de l’hôpital qui promeuvent l’euthanasie et refusent aux médecins le droit de soigner - le monde utile et productif des prêtres de villages a déraillé au profit de hiérarchies parasitaires de bureaux dorés : l’humanité a vendu son âme contre un maigre salaire pour l’idéologie Woke et sa médiocrité, dans un spectacle qui ferait rougir Burgess et son Orange Mécanique.

Dans l’analyse qui suit je vais tâcher de rattacher chacun des films de Kubrick à la thématique du pouvoir occulte et du contrôle mental, d’établir les connections avec l’œuvre spirituelle majeure de Jung, tout en identifiant de manière déductive et intuitive les révélations encore largement inexplorées de la filmographie de Kubrick qui seront l’amorce d’une recherche et d’une réécriture historique collective.

Cette étude servira je l’espère, un jour prochain, à un retour vers une éthique plus solide et à une reconnaissance des abus et des tortures des gouvernements occidentaux en contrôle des armes neurobiologiques et électromagnétiques. Nous avons malheureusement été victimes de la ruse du diable et commis l’erreur de croire qu’il n’existait pas, et par la même oublié l’importance du sacrifice de soi et de la violence légitime.

Le poème l’Arche Australe servira d’introduction et de de moyen mnémotechnique pour faciliter l’accès et le re-accès à la filmographie de Kubrick et à son analyse. Je conseillerais au lecteur d’avoir visionné ses films récemment ou de les visionner au fil de la lecture, car nous révélons ici de nombreux secrets sensibles mais souvent identifiables dans des détails.

Je démarrerai l’analyse avec une biographie sélective de la vie de Kubrick qui nous permettra de placer le contexte de l’analyse, notamment dans ses rapports familiaux et son contexte social et professionnel, et d’appréhender ses intentions personnelles. Dans notre analyse, nous omettrons ses films mineurs, qui ne s’inscrivent pas dans cette recherche (The Killing, Spartacus, Fear and Desire). L’analyse est thématique et non chronologique, Eyes Wide Shut en position centrale, pierre angulaire de sa filmographie mais incompréhensible sans les concepts présentés dans Orange Mécanique, Shining et 2001.

Je tâcherai de maintenir un langage simple et une forme concise autant que possible pour en permettre l’accès au plus grand nombre. J’éclaircirai sur les réseaux (X/Twitter) les zones d’ombre s’il y en a, car c’est avec une certaine hâte que j’écris ces lignes et vous avez ici la première édition qui sera enrichie des découvertes futures ; si elle est imparfaite, elle sera je l’espère un bon point de départ pour des recherches approfondies et collectives.

Si l’analyse peut parfois s’avérer obscure et les thèmes pessimistes, rassurez-vous car tous les chemins mènent ici à une même conclusion : ayons du cœur et abandonnons la bureaucratie pour nous en remettre à Dieu.

L’Arche Australe

Full Metal Jacket

Les enfants ? Au camp on en a fait des soldats : punition collective.

Au Vietnam, Militaires / Reporters même combat ; en somme :

« Voir l’ennemi rien qu’une fois et une histoire à dire

Où ce n’est pas nous les méchants et l’ennemi est un homme. »

Les sentiers de la gloire

Toujours Gamelin qui ordonne la mission,

Tandis qu’au front, chemin glorieux des enfants,

Ils s’exécutent et se tuent pour un Franc par millions

Mais de pleurer peuvent encore pour une chanson en Allemand.

Orange Mécanique

A la trêve, sur air électro, de Molly Percocet la jeunesse abreuvée

De viols et de crimes affute son cerveau Reptilien.

Services sociaux, prisons, asiles : les voici désormais éduqués

Et d’un lit d’hôpital pilotés seront demain nos politiciens.

Barry Lyndon

Adulte, la rancœur d’un incestueux chagrin d’amour

Le pousse en quête de gloire, d’aventure et d’oubli.

Il joue, palpe et triche en forgeant son tour mais

Gare à la dette ! Sans savoir ni pouvoir par ses traits maladive…

Shining

Ecrivain, mystique sans talent, dans la Lune confond ses priorités ;

Amérique, Guerre Froide, acculé, du barman il se fait le pion.

« Femme et enfants ? » « Juste un doigt, qu’ils me laissent travailler

par pitié. »

« C’est pour la télévision ? » « Peut être une place au Panthéon ! »

Lolita

En fuite, devenu beau-parleur, il s’improvise professeur.

Mais Lolita au Golem préfère projecteurs,

Suivre Epstein aux villas Mexicaines, antique producteur.

L’âme au Diable vendue, Sue Lyon cherche le Père.

Eyes Wide Shut

Quand ensuite moqué par sa femme désirant jeune militaire,

Nanti Docteur initié malgré lui par Manhattan et Ziegler

Dans la haute Kabbale où se rangent les rois, les tribus d’Israël,

Masques tombent, orgies païennes et rites sanguinaires : plus de

marche arrière.

2001 Odyssee de l’Espace

De Monolithes en progrès techniques le désormais notable Multi-

planétaire

Occupe les terriens, ses anciens congénères, de nouveaux mobiles

et fausses pandémies

Tandis que HAL, processeur conscient immortel supérieur,

algorithme

Que l’Eclipse multiplie, avale Langues et Bruits, Images et

Souvenirs.

Dr Folamour

De l’Apocalypse nucléaire programmée par folie engendrée et

suggestions

Sur banal Amiral protégeant du vaccin son fluide vital pinéal,

Sauvés seront les élus par Docteur Initié, Noah sémite, reptile ou

nazi et sa finale solution,

Par magie des Bunkers, des Rations, des Femmes : l’Arche

Australe.

CHAPITRE I

Stanley Kubrick

Nous allons tâcher ici de situer Kubrick dans son environnement familial, « politique » et son rapport non négligeable au judaïsme, afin de mieux appréhender ses thèses, décrire sa méthode et sa technique de mise en scène qui permettront de comprendre l’importance du détail chez Kubrick, et les aspects non triviaux de ceux-ci. Rien chez Kubrick n’est dû au hasard, et il est important de bien cerner les intentions de l’auteur qui n’ont jamais été explicitées publiquement. Nous analyserons donc brièvement le rattachement récurrent des œuvres de Kubrick à celles de Jung ainsi que la personnalité de sa fille préférée Vivian Kubrick, et qui nous mettront sur la voie du raisonnement intuitif, état d’esprit nécessaire à la compréhension symbolique et approfondie de l’œuvre.

Jeunes temps

Kubrick est un juif New Yorkais de bonne famille roumano-austro-hongroise. Son père est cardiologue, pianiste et photographe et initie Kubrick aux échecs. Kubrick propose régulièrement sur les plateaux de tournage et jusqu’à la fin de sa vie, des parties d’échec à ses collaborateurs. Il y fera référence dans 2001 Odyssée de l’Espace et ses films s’avèrent aussi surprenants qu’une partie d’échec : ils nous emmènent régulièrement dans une voie pour nous prendre à contrepied.

Sa mère, danseuse et chanteuse, lui donne goût à la musique et à la littérature. Kubrick a très probablement reçu une excellente éducation de ses parents, lui donnant une grande confiance en lui et un goût pour l’art et la persévérance, du fait de leurs professions respectives. Il montre à l’école assez peu d’intérêt avec des cours qu’il trouve trop ennuyeux et standardisés pour des jeunes gens à l’énergie débordante. On retrouvera cette vision dans Orange Mécanique.

La famille ne pratiqua jamais formellement le judaïsme, mais la bibliothèque fut bien remplie des auteurs juifs modernes dont Freud, Kafka, Zweig qu’on lui encourageait à lire et qui ont très probablement activement cultivé son esprit juif, vivement et indirectement.

Par ailleurs, sa grand-mère parlait Yiddish, il en avait lui-même quelques notions, et ses deux premières femmes le parlaient très probablement aussi puisqu’elles étaient toutes deux issues des premières générations de migrantes juives d’Europe, Toba Metz et Ruth Sobotka, mariages qui se soldèrent tous deux par des échecs.

Né en 1928, Kubrick a grandi durant la montée en puissance de l’Allemagne nazie au sortir de la première guerre mondiale, et atteindra l’âge adulte au sortir de la seconde guerre mondiale. Il est fort à parier que ses vues du monde et ses vues politiques aient été fortement influencées à cette époque par celles de ses parents d’une part et d’autre part par les récits de ses compagnes fraiche migrantes juives allemandes sur les conflits mondiaux en Europe.

C’est cependant avec Christiane Harlan que Kubrick passera sa vie, nièce du metteur en scène de propagande nazi Veit Harlan, présente à l’écran dans Les Sentiers de la Gloire.

Ses jeunes années dans le Bronx l’ont très probablement entouré des jeunes de Manhattan qui vivaient de la débrouille et sans doute lui ont-elles permis de développer les traits de caractère nécessaires à la survie dans le monde du show-business, notamment ceux de commerçant et d’entrepreneur.

Kubrick se lance très tôt, dès son adolescence, dans la photographie ou il affine sa connaissance de la caméra et ses structurations d’image, avant de se lancer à son compte dans la mise en scène de courts métrages, dans un souci de gain économique.

Philosémite, Antisémite ou Réaliste ?

Par son mariage, Kubrick présente une certaine ambiguïté vis-à-vis du judaïsme. En effet, Veit Harlan est le réalisateur de Jud Suss qui expose une certaine vision, réelle ou illusoire selon d’où on se place, des méthodes rabbiniques supposées être utilisées pour soumettre la cour de Stuttgart par l’usure, la corruption et la perversion des mœurs. Ce film est habituellement cité comme l’œuvre de propagande nazi par excellence. Il se trouve que Veit Harlan lui-même épousa dans sa jeunesse, en premières noces, la chanteuse juive allemande Dora Gerson, qu’il fut contraint de quitter sous la pression de la famille de cette dernière, du fait de sa non-judéité, ce qui pourrait expliquer une légère rancœur ou animosité de Veit pour la communauté.

Kubrick fut très proche de sa belle-famille, s’en rapprocha même en quittant les Etats Unis pour l’Angleterre après l’achat en 1978 du Manoir de Childwickbury qu’il utilisera comme studio, faisant ainsi de son cinéma une « affaire de famille ». Sa fille et sa belle-famille participaient aux tournages et au montage, son beau-frère Jan Harlan, alternait les rôles d’assistant et de producteur.

Le réalisateur juif-américain Dalton Trumbo, auteur du scénario de Spartacus accusait Kubrick d’être un juif antisémite. Il rapporte des propos de leur conversations : « Il m’a dit que les juifs étaient responsables de leurs propres persécutions car ils se sont séparés du reste de l’humanité ». Ailleurs, dans ses mémoires sur Eyes Wide Shut, Frederic Raphael rapporte les propos suivants de Kubrick : « Hitler avait raison sur presque tout. »

Aussi, comme le confessa sa femme Christiane Harlan, Kubrick ne répondait jamais aux attaques ou aux boycotts antisémites dont il eut souvent été victime, comme compréhensif de l’hostilité que pouvait générer son appartenance à cette communauté, comportement d’un homme incompris mais tolérant qui dirait quelque chose du type, « peut-être un jour vous comprendrez ce que j’ai voulu dire ».

On ne peut s’empêcher de se demander quelle aurait été sa vision de la shoah s’il avait eu l’occasion de réaliser un film sur le sujet, comme c’était prévu, et pour lequel il avait passé de nombreuses années à étudier et compiler des recherches qui le rendaient semble-t-il « nerveux et déprimé », comme le rapporte encore sa femme à propos des préparatifs du film Aryan Papers qui ne fut jamais réalisé, à cause de la sortie de la liste de Schindler, dit-on, entre autres raisons.

Dans ses choix d’acteurs, il recourrait fréquemment à des acteurs d’origine juive, mais pas exclusivement et il disait habituellement de lui « ne se reconnaitre dans aucun des monothéismes », bien que nombre de ses films fasse référence à la divinité (2001, Eyes Wide Shut).

Nous verrons dans l’analyse qui suit que Kubrick fut avant tout un « gnostique », et que ses recherches se portaient sur la Vérité profonde, qu’elle se trouve dans la science, l’histoire, la psychologie ou l’ésotérisme. Il jugeait les hommes par leur caractère et leurs compétences avant de les juger par leurs origines ; il possédait semble-t-il une dent contre le tribalisme en générale, comme on peut le voir dans Barry Lyndon et 2001 Odyssée de l’Espace, et contre celui de la « communauté organisée » en particulier dont il avait une connaissance profonde.

Kubrick le propagandiste

Kubrick par son génie fait la prouesse d’être à la fois le maitre propagandiste et le dénonciateur de l’état profond.

On peut s’apercevoir que très tôt dans sa carrière, dès Les sentiers de la Gloire (1957) et Lolita (1962), il met en lumière les pratiques de l’élite, des francs-maçons, des réseaux de prostitution et de chantage dont nous avons aujourd’hui tous connaissances à travers le réseau Epstein.

Ambitieux et talentueux, il s’est fait une place auprès de cette élite qu’il expose. Il fut très au fait des avancées et des recherches scientifiques de pointe, fréquentant les employés de la NASA, des techniciens d’IBM et toujours au fait des derniers progrès en informatique, en micro-processeurs et autres avancées dans la miniaturisation des ordinateurs et des procédures administratives, comme on le voit dès le Dr Folamour (1964).

Il a très certainement lui-même des liens avec le complexe militaro-industriel, comme le prouvent sa collaboration avec Arthur C Clarke, auteur de science-fiction et ancien spécialiste radar de la Royal Air Force.

Après la sortie de 2001 Odyssée de l’Espace, il obtint de sa maison de production Warner Bros une liberté artistique totale et un budget quasi illimité pour la production de ses films suivants… ou bien était-ce le deal qu’il avait négocié pour conserver le secret autour de la conquête lunaire et du canular dont il s’était vu confier la responsabilité, comme nous le verrons par ailleurs dans l’analyse de Shining (1980).

Parmi les films qu’il n’a pas faits : Aryan Papers et AI : Artificial Intelligence, qu’il a confié à Spielberg, l’autre grand propagandiste juif américain. Aryan Papers avait pour sujet la seconde guerre mondiale qui aurait complété sa série des conflits mondiaux : guerre de 7 ans (Barry Lyndon), la Première Guerre Mondiale (Les sentiers de la Gloire), la Guerre Froide (Dr Folamour) et le Vietnam (Full Metal Jacket). Qu’avait-t-il découvert durant ses recherches pour Aryan Papers ? On ne le saura sans doute jamais.

Kubrick était-il chargé par l’establishment de précipiter la chute de l’empire Américain en exacerbant et en accentuant ses aspects négatifs ? Était-il un contre-pouvoir au complexe militaro-industriel ou était-il à leur service ? Qu’en est-il des médias ? Servait-il les intérêts de l’état profond ou était-il un individu à part entière, détaché des astreintes hiérarchiques et imposant une morale fruit de sa propre analyse ?

Sa profonde inspiration de Jung peut questionner : Kubrick faisait-il partie d’une organisation secrète dont nous n’avons aucune connaissance, la même organisation à laquelle eut possiblement appartenu Carl Jung ? Etaient-ils eux même des « Illuminatis » comme le pensent certains ? Ou encore étaient-ils simplement des êtres complets et brillants d’eux même pour eux-mêmes ?

Autant de questions auxquelles il va être difficile de répondre précisément, mais ces deux « artistes techniciens » modernes ont sans aucun doute façonné la mystique, l’âme et l’inconscient collectif et des théories organisationnelles de manière irréversible. On aura un début de réponse quant à l’intention profonde de Kubrick dans l’analyse de sa fille Vivian.

Kubrick le technicien

Kubrick est réputé être un perfectionniste ; comprenons donc qu’aucun des éléments qui apparaissent à l’écran, ou suggérés hors de l’écran ne sont dus au hasard. Les dialogues, les noms de personnages et tous les objets posés devant vos yeux sont pesés et mesurés, comme des hiéroglyphes dans une tombeau égyptien. Le réalisateur compte sur votre intuition, votre intelligence et votre expérience personnelle pour les déchiffrer. Il faut donc savoir lire Kubrick, car ses œuvres sont très écrites.

L’écriture et le design de ses films prennent de nombreuses années où il collecte toutes les informations disponibles, étudie le sujet, recherche les lieux de tournage, peaufine le story-board dans les moindres détails. Il sélectionne ses acteurs minutieusement pour servir l’écriture et l’expression filmique avant tout, ses choix servant souvent de messages subliminaux.

La mise en scène est stricte, structurée, dynamique, symétrique et symbolique, elle s’inspire de la structuration des grands peintres et des meilleurs cinéastes d’avant-guerre.

La photo étant sa spécialité, les lumières sont extrêmement maitrisées, ce qu’a perdu le cinéma moderne et digital. La direction d’acteur est éprouvante et il est commun chez Kubrick de faire recommencer des scènes à ses acteurs 80 fois, faisant le nécessaire afin de les mettre dans l’état psychologique propice au rôle, avec ce que ça implique de torture. Les tournages sont longs, et les décors sont construits sur mesure. Cela donne du poids a son message et renforce son aura. La musique est orchestrée, le montage est expressif. Les transitions ont du sens et le tout revêt un aspect unique et mystérieux, parfois difficile d’accès car plein de densité et de profondeur qu’on pourrait qualifier d’hermétique Kubrickienne.

L’apogée technique de Kubrick est atteinte dans 2001 Odyssée de l’Espace (1968), il s’y maintiendra jusqu’à son œuvre finale Eyes Wide Shut (1999), sorti après 10 ans d’absence et de préparation. La sortie de Eyes Wide Shut coïncidera, bizarrement, avec la mort du réalisateur, et nous verrons pourquoi dans l’analyse qui suit.

Jung et Kubrick

Kubrick fait constamment référence à Jung : dans 2001 Odyssée de l’Espace HAL parle de transfert, dans Lolita le Dr Zymph parle de répression de la libido, dans Full Metal Jacket Joker fait référence à la dualité de l’homme, et l’ensemble de Eyes Wide Shut est une exploration des concepts d’anima et d’animus.

Jung le psychanalyste est considéré comme le génie mystique du XXème siècle, qui a amené à l’occident les concepts de la synchronicité, la typologie des personnalités et des archétypes, il a exploré toute sa vie les profondeurs psychiques individuelles et collectives. Ce personnage reconnu comme un gnostique ou un « kabbaliste chrétien », réhabilitant une compréhension aristotélicienne de l’âme, met en lumière ce qui rapprochent les différentes religions et mythologies plutôt que ce qui les séparent ; sa contribution s’étend jusqu’à la popularisation du yoga oriental en occident et la compréhension des mandalas, arbres de vie et symboles alchimiques.

Pour comprendre le cinéma de Kubrick, autant intellectuel qu’intuitif et symbolique, il n’est pas vain de se familiariser à l’œuvre de Jung, elle-même au croisement de la science, de l’alchimie et de la mythologie. La découverte de Jung pourra se faire par ses ouvrages L’Homme a la découverte de son âme, La Dialectique du Moi et de l’Inconscient et enfin du Livre Rouge, son œuvre mystique et symbolique qui pourrait éventuellement remplacer la Bible dans un futur proche. Je ferai aussi souvent que possible dans l’analyse qui suit des ponts avec l’œuvre de Jung.

Vivian Kubrick et l’intention de Stanley

Il faut regarder une interview de la jeune Viviane Kubrick au Elstree Studios pour comprendre que Stanley Kubrick vit en elle : on croirait entendre Kubrick qui parle à travers la jeune femme de 20 ans. Elle participa à la réalisation de plusieurs de ses films dont Barry Lyndon et Full Metal Jacket et dès le plus jeune âge il l’a prise sous son aile. Il semblerait aussi que Kubrick ne lui ait pas révélé les secrets profonds cachés dans ses films ni les connaissances qu’il avait sur l’état profond, afin de l’en protéger.

On peut voir que Vivian Kubrick a été très active dans la sphère « complotiste » et QAnon, elle a qualifié par exemple Bill Gates de « bioterroriste » et s’est opposée à toute vaccination contre le Covid-19. Une exploration des publications Twitter de Vivian nous démontre son attitude farouchement et passionnément opposée à l’état profond, et d’une manière peut-être plus naïve que son père. En effet, il semble bien que son père connût ses ennemis de près ainsi que les risques encourus, ce qui n’est pas le cas de Vivian dont le combat a cessé très brusquement en 2021 ; probablement du fait des pressions dont elle a été victime et l’ayant poussée, comme d’autres, à se retirer d’un combat qui semblait perdu d’avance.

S’il est vrai que Vivian nie le fait que son père ait réalisé en studio les vidéos d’Apollo 11, elle le justifie par le fait que son père « n’aurait jamais collaboré avec l’état profond américain », le présentant comme un résistant et dénotant encore d’une certaine naïveté de sa part. Il est évident qu’en 1968, le jeune et ambitieux réalisateur qu’était Kubrick, il y a vu l’opportunité de se mêler aux dirigeants de ce monde, et que Shining est tout simplement son message d’excuses à Vivian et au monde du mensonge qu’il a signé de sa main, qu’elle veuille le reconnaitre ou non.

Notons qu’à ses 40 ans Vivian a rejoint les rangs de la scientologie, tout comme Tom Cruise, ce que Stanley a vivement combattu. On peut alors se demander dans quelle mesure elle fut influencée par la scientologie, notamment dans ses prises de position récentes, et sur le choix de Tom Cruise dans Eyes Wide Shut, qui n’est probablement pas anodin, puisqu’il y est dépeint comme l’idiot utile d’une secte satanique et globale dont le sommet s’est déplacé de Manhattan à Sydney.

CHAPITRE 2

Orange mécanique (1971)

A la trêve, sur un air électro, de Moloko Vélocette jeunesse abreuvée De viols en violences affute son cerveau Reptilien. Services sociaux, prisons, asiles : les voici désormais éduqués Et d’un lit d’hôpital pilotés seront demain nos politiciens.

Commençons par Orange Mécanique qui me parait être le film de Kubrick qui fait référence au pouvoir profond, à la société de surveillance et au contrôle mental de la manière la plus évidente. C’est aussi un film qui traite de la jeunesse dans la société moderne. Les sujets abordés ont largement été explorés ailleurs mais j’amènerai ici des éléments nouveaux et subtiles qui servent notre analyse générale, et fournirons une analyse complète dans le souci des lecteurs qui ne font que découvrir la vaste et surprenante filmographie de Kubrick.

Anticipation de la jeunesse des années 2000, bercée de musique classique électronique et d’ultra violence, le film est l’adaptation d’un roman dystopique de Burgess, roman psychologique centré sur Alex, jeune délinquant rattrapé par son Karma.

Orange Mécanique est en fait une exposition détaillée des strates de la société civile et de ses mécanismes de contrôle, de maintien et du transfert intergénérationnel du pouvoir. Nous verrons comment la caste qui domine l’état, par un de système de sélection et de profiling, de surveillance et de chantage par ses différentes institutions, programme ses « candidats manchous » par la carotte et le bâton. Autrement dit, comment la CIA et l’état profond en se reposant sur les services sociaux et la police, rois sur l’échiquier, par le projet MK Ultra, formattent les pions, les fous et les tours pour servir le roman médiatique et conserver son pouvoir.

Depuis l’officialisation de l’utilisation des armes a énergie dirigée par le scandale du Havana Syndrome, nous voyons apparaitre en ligne une myriade d’individus isolés qualifiés dans les médias dominants de complotistes ou de « tin foil hats » (ou « chapeaux d’aluminium ») qui se présentent sous le nom de « targeted individuals » (ou « individus ciblés ») et qui dénoncent tant bien que mal les symptômes de ce qu’ils ont identifié comme un harcèlement en bande organisée faisant intervenir diverses nouvelles technologies et techniques, qui incluent notamment les autorités publiques et le réseau médical, avec ou sans raison apparente.

Le traitement d’Alex semble s’être généralisé, dans un nouveau moyen de contrôle plus ou moins invisible, pernicieux et indénonçable, sous la forme d’un « bizutage » systématique des récalcitrants, ou de ce je nomme des « libres nuisibles ».

Système Educatif

Inexistant. Au regard du système, il est d’une importance capitale que la jeunesse ne s’élève pas et n’ait pas la capacité de concevoir de solutions à ses problèmes, et bien entendu qu’elle ne soit pas capable de se fédérer : de son point de vue, il est plus simple de gérer deux groupes de 4 droogies qu’un groupe de 8, puisqu’on peut en prendre un pour taper sur l’autre.