Le bonheur de regarder dans la vie - Daniel Tongning - E-Book

Le bonheur de regarder dans la vie E-Book

Daniel Tongning

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Beschreibung

Parler du bonheur de regarder dans la vie, c’est susciter des étonnements, car il est une surprise qui vous rend heureux, peu importe la durée. Le bonheur inonde son élu d’un contentement exquis. Lorsqu’il pousse à regarder, il n’agit pas en tyran qui oblige à la servitude, mais en force de lumière qui donne à regarder plus en dedans du mystère qu’est la vie. Si nous sommes emportés par le bonheur de regarder, le regard en lui-même est l’instrument qui permet de pénétrer dans la vie pour la connaître de l’intérieur, la vivre et mieux y être. Il est souvent recommandé, à quiconque marche dans la vie, de bien regarder où il met ses pieds. Loin d’être une incitation à la prudence, cela fait penser à l’art de regarder. Alors, comment regardons-nous les choses, les vies en cours ou celles à venir ? Sait-on toujours comment regarder ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


Ancien doctorant de la faculté des Sciences économiques et Gestion de l’université d’Amiens, Daniel Tongning est également diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, et du 3e cycle des Universités de Paris I Panthéon Sorbonne, de l’Université de Paris Nord et du Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont De la Vie dans le Temps, anthologie des poèmes épars et Dans les chemins de la liberté, énonciation d’une pensée, publiés aux Éditions de Midi et La foutaise ou pays des gens en esclavage, paru aux éditions Le Lys Bleu en 2022.

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Daniel Tongning

Le bonheur

de regarder dans la vie

Recueil

© Le Lys Bleu Éditions – Daniel Tongning

ISBN :979-10-377-9401-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Pour David-Kobusch Zangue,

Notre bien-aimé père

Du même auteur

La foutaise ou pays des gens en esclavage, Le Lys Bleu Éditions, 2022.

Avertissement

Regarder n’est pas un métier, mais la fonction d’un sens. Il le devient lorsqu’à une chose, ou à tout autre sujet, on porte une grande attention ou un intérêt majeur parce qu’alors, cela surprenant l’intelligence, on en tient compte et veut l’observer. Le regard peut être superficiel ; dans ce cas, l’intérêt pour le sujet est moindre ou inexistant. Lorsque, au contraire, il est plombant, il suppose une curiosité poussée, le désir de connaître, et encourage au travail de la recherche et de la découverte.

Plonger son Regard dans la vie, c’est y entrer pour, en son dedans, être et s’y imprégner du bonheur. Regarder dans la vie c’est entrer dans un monde particulier et y observer et vivre les mouvements, les situations, les événements, les manières d’y être et de faire qui y font la vie et, aussi, qui en font quelque chose qui, à la fois, étonne et édifie.

Regarder, c’est en quelque sorte penser la vie puisque, en pénétrant son sujet par le regard, on le découvre, cherche à lever son mystère et, comme on la regarde, on sait qu’on est regardé et est obligé de penser à ce qui se livre ou nous tracasse, ou encore nous dévisage et nous intrigue par son propre regard ou par ses manières d’être et de fonctionner.

La vie au demeurant, qui n’est pas seulement un sujet, est un gisement à trésor qui interroge, et y poser un regard, c’est l’observer, c’est la découvrir, c’est l’aimer. Ici, nous proposons de le faire en poésie. Il sied, avant de laisser la place à la poésie, de dire un mot du regard que nous voulons plombant, et l’autre de l’observation qui, ici, est le recueil d’informations sur la vie.

Lorsque nous y parviendrons, et quand à la fin du dernier regard nous serons, c’est-à-dire à la fin du dernier poème, il nous faudra, avant de nous en aller, dire un mot de l’art de regarder et de l’idée du bonheur de regarder dans la vie.

L’auteur

Préface

La vie est un mystère dont les clés de la compréhension sont enfouies dans les logiques de réflexion. L’homme se définit par sa conscience et n’existe que dans la mesure où il est conscient de son existence pensante, l’essence de l’homme c’est sa conscience a dit René Descartes, ainsi l’Homme en observant la société se consacre à une activité réflexive, en pensant, il trace les sillons de compréhension de la vie. C’est dans cette logique que s’inscrit le recueil de poèmes *Le Bonheur de regarder dans la vie* de Daniel TONGNING. Dans les vers et les syllabus, l’auteur fait de la *poé-thique*, une parfaite alchimie entre la poésie et l’éthique, il n’écrit pas seulement pour la beauté des lettres et pour la musicalité des vers, il n’écrit pas pour plaire, mais il écrit pour dénoncer, pour proposer, son écriture forme et transforme les consciences. Daniel TONGNING est un poète révolutionnaire qui s’abreuve à la source des poètes engagés à l’instar d’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor…

Le Bonheur de regarder dans la vie est donc cet oiseau du soir qui s’envole lorsque les événements du jour se sont accomplis. Il y’a une interaction entre la vie et le bonheur, les deux concepts sont indissociables.

Selon Nietzsche, la vie se définit comme une volonté de puissance, il ne faut surtout pas entendre la volonté d’être puissant et d’écraser les autres, mais plutôt la puissance de la volonté individuelle : la volonté par laquelle un individu affirme sa propre vie. La vie est encore une fois dynamique : un effort, un mouvement, une force au sens que la physique donne à ce terme. Et une force s’exerce toujours contre quelque chose. La vie, c’est ce qui résiste. « Résiste, prouve que tu existes » ce qui cadre avec les poèmes de Daniel TONGNING. Les belles paroles de Michel Berger chantées par France Gall traduisent cette idée « Suis ton cœur qui insiste. Qui insiste, qui ne se laisse pas faire, qui n’a de cesse de répéter le mouvement de sa lutte contre la mort.

« Sur le sens de la vie, je me pose des questions

Comme tout un chacun et c’est une préoccupation.

Pourquoi tous les matins je me lève ?

Pour, certainement, comme un élève,

Donner du sens à ma vie quotidienne,

Et par mon travail, vivre les passions qui sont miennes

En veillant à être utile, lorsque j’exerce ses compétences

Et je n’oublie jamais qu’en cela compte ma foi en l’espérance

Tout cela, le sais-je, est essentiel et très nourrissant

Tout le long du cheminement vers l’épanouissant », écrit l’auteur. Concernant le bonheur qui est une donnée imperceptible, les philosophes stoïciens estiment qu’il consiste d’abord à accepter la souffrance en apprenant à cultiver une volonté intérieure qui nous permettra seulement de souffrir le moins possible. On ne peut pas totalement se fermer aux désirs que suscite en nous la nature, on ne peut pas se fermer à la nature. Il faut comprendre ses désirs, ses souffrances pour tenter d’en souffrir le moins possible.

« La colère du peuple, fille de l’exaspération des citoyens

Et le refus de mourir, témoin des échecs en chœur

Constatait la mutation du pouvoir en seigneur de la servitude.

Pauvres peuples mais braves citoyens qui se lèvent,

La république n’est pas morte ;

Mais elle est par vous combattante,

Et jamais, personne à son profit ne la confisquera », écrit le poète.