Le Miracle de L'Évangile des Esséniens - Tome II   -   Le Nouveau Testament est un plagiat modifié de l'Évangile des Esséniens - - Johanne Joan - E-Book

Le Miracle de L'Évangile des Esséniens - Tome II - Le Nouveau Testament est un plagiat modifié de l'Évangile des Esséniens - E-Book

Johanne Joan

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Beschreibung

Le contenu de ce livre décrit comment, voilà 2000 ans, l'Église catholique a réussi à inventer une religion d'hommes pour les hommes, afin d'asservir ses fidèles en leur faisant croire qu'il n'y avait rien de bon en eux et qu'ils dépendaient de l'expiation de Jésus sur la croix pour être sauvés.

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Le Miracle de l'Évangile des Esséniens

Le Nouveau Testament est un plagiat modifié de L’Evangile des Esséniens

Tome II

de

Johanne Joan

c/o AutorenService.de

König-Konrad-Straße 22

36039 Fulda

[email protected]

Dédié à ma mère Gisèle Joan et à mon père Jean Joan

1. Préface

"Le Miracle de l’Évangile des Esséniens" est le résultat de sept années de recherches intensives qui ont prouvé l’authenticité, ou plutôt l’ancienneté de 2 000 ans, d’un ancien document qui s’est révélé être le premier message du christianisme originel :

L’Évangile des Esséniens.

Ce travail décrit avec une précision chirurgicale la manière dont les lois éthiques des pays chrétiens, qui déterminent la valeur des femmes, de la nature et des animaux, ont été délibérément modifiées à leur détriment il y a 2 000 ans par les dirigeants de l’époque pour des raisons de pouvoir et de profit.

C’est pourquoi la femme a été opprimée par l’homme pendant 2000 ans, parce qu’Ève aurait apporté la perdition à l’humanité ; c’est pourquoi nous n’avons commencé à protéger l’environnement que lorsque les éléments se sont déchaînés contre nous, parce que, du point de vue chrétien, la Terre et la nature sont un lieu éphémère où règne le mal et n’a donc aucune importance divine. En conséquence, nous avons été élevés pendant 2 000 ans à ne développer aucune empathie pour les animaux, car du point de vue chrétien, les animaux n’ont pas d’âme ni de sentiments. Ainsi, tuer et torturer les animaux comme nous le faisons de nos jours n’est pas une violation de la loi chrétienne.

Au fil des millénaires, ce mensonge a donné naissance à de nouvelles religions dont les adeptes se font mutuellement la guerre jusqu’à aujourd’hui et évitent la paix dans le monde.

En réalité, les lois éthiques de l’Évangile originel des Esséniens semblent bien différentes, et tout porte à croire que pendant 2 000 ans, nous avons été littéralement instruits dans les préjugés contre la femme, contre la nature et contre les animaux. Les chrétiens originels respectaient les préceptes de l’Évangile des Esséniens. Ils étaient végétariens et protégeaient les animaux, qu’ils considéraient comme leurs frères.

L’évangile originel qualifie la Terre et ses éléments comme sacrés et exhorte à en prendre soin, à la traiter avec respect et surtout, à la préserver de tout dommage, car elle est la base et la condition de la vie. Il décrit la femme comme la force psychique de l’homme, qu’il doit à la fois écouter et protéger avec sa force physique. L’Évangile des Esséniens considère comme un péché mortel la violation de l’une de ces valeurs éthiques fondamentales du christianisme originel.

Cette duperie contre l’humanité a manœuvré le monde jusque dans le chaos généralisé où il se trouve aujourd’hui, à l’apogée de la décadence morale et sociale à tous les niveaux et à tous les échelons de l’être. C’est pour cette raison que les hommes ont intoxiqué la Terre et ses éléments, avili, réduit en esclavage et assassiné la femme, ainsi que massacré les animaux. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de paix sur Terre, car tous cherchent Dieu sans l’avoir trouvé, tout en prétendant adorer le véritable Dieu.

L’acceptation des lois chrétiennes primitives conduirait à une nouvelle prise de conscience en ce qui concerne la place de la femme, de la Nature/Terre et des animaux, et apporterait une contribution importante à la paix dans le monde, car cet évangile a le potentiel d’unir toutes les religions du monde, dans la mesure où tous reconnaîtraient que Dieu n’est pas divisible, et tous reconnaitraient qu’ils ont été victimes d’une imposture vieille de 2 000 ans. L’'humanité n'a nul besoin de religion, mais d'une philosophie de vie pour se construire le paradis sur terre.

C’est pour cette raison que nous avons adressé une pétition au pape François, lui demandant de prendre position sur ce travail qui prouve que l’Évangile des Esséniens est le premier message chrétien et que, par conséquent, l’humanité a erré pendant 2 000 ans pour ce qui est des lois éthiques.

Entre-temps, près de deux millions de lecteurs ont lu ce travail et aucun spécialiste au monde n’a réussi à réfuter les preuves et les faits.

https://www.change.org/p/papst-franziskus-palazzo-apostolico-00120-citt%C3%A0-del-vaticano-rom-italien-wenn-der-papst-auf-eine-einzige-frage-keine-antwort-findet-dann-h%C3%B6rt-das-tierleid-auf

Cette œuvre et la pétition, qui compte désormais plus de 70 000 signatures, se trouvent au Vatican, le pape en a pris connaissance et n’a pas encore pris position.

C’est pourquoi nous avons manifesté le 5 octobre 2019 devant le Vatican, au château Saint-Ange, pour demander une nouvelle fois au pape François, soit de réfuter cet ouvrage qui prouve l’authenticité de l’Évangile des Esséniens, soit de reconnaître et de proclamer au monde l’erreur commise voici 2 000 ans. Le Vatican reste silencieux, bien qu’il ait lui-même approuvé la démonstration.

La reconnaissance de cette erreur par le pape éliminerait les préjugés à l’égard des femmes dans le monde entier et éveillerait une nouvelle conscience et une nouvelle empathie chez les hommes, conformément à l’importance accordée aux animaux et à l’environnement. Cette révélation servirait également de base à la résolution de nombreux autres problèmes actuels dans le monde.

L’auteure

Berlin 2020

2. Préface

La santé par la médecine naturelle constitue, avec la connaissance du fonctionnement du corps humain et la philosophie spirituelle, une unité indissociable qui apporte à l’homme qui y consacre sa vie l’harmonie absolue du corps, du cœur (c’est-à-dire la capacité d’aimer) et de l’âme. Cette unité entre santé et spiritualité s’avère être le véritable message qu’un prophète du premier siècle après Jésus-Christ a annoncé à ceux qui voulaient l’entendre.

C’est avec le Cantique des cantiques que mon histoire a commencé.

« Quand je distribuerais tous mes biens pour nourrir ‘les pauvres’, quand je donnerais mon corps pour avoir de la gloire, mais que je n’aurais pas l’amour, cela ne me sert à rien. » (1Cor 13,3)

Dans le cadre d’un autre évangile, j’ai découvert il y a 20 ans, une incohérence dans la première lettre de Paul aux Corinthiens « Le Cantique des cantiques », une divergence qui me préoccupait depuis de nombreuses années et ne voulait pas me lâcher. Lorsque j’ai décidé, il y a huit ans, d’aller au fond des choses, j’étais loin de me douter que cette contradiction que j’avais découverte dans la première lettre aux Corinthiens 13,3 : allait entraîner une odyssée de huit ans à travers le temps et me catapulter deux mille ans en arrière. Un voyage dont la destination a dépassé mes attentes les plus folles, car il m’a conduit, pas à pas, à la restauration du vrai message annoncé autrefois par un saint homme, au premier siècle de notre ère.

J’étais loin de me douter que cette phrase de Corinthiens me conduirait peu à peu vers la solution de nombreux mystères qui tiennent l’humanité en haleine depuis deux mille ans. Par exemple, les réponses aux questions

• « Qui était vraiment le saint homme ? » ;

• « Comment l’empreinte du drap de Turin a-t-il été formé ? » ;

• « Qu’est-ce qui a poussé Hitler à persécuter les juifs ? » ;

• « Qui était le surhomme dans le Zarathoustra de Nietzsche ? » ;

• « Que voulait nous dire Platon avec son homme des cavernes ? » ;

• « Qu’en est-il du chiffre 666 de l’Antéchrist ? » ;

• « Qui est l’Antéchrist ? » ;

• « Les Juifs étaient-ils vraiment les semeurs de zizanie ? » ;

• « Pourquoi Einstein n’est-il pas parvenu à prononcer la formule universelle ? », etc.

Les réponses à toutes ces questions sont désormais compréhensibles pour tout un chacun de manière naturelle ; elles ne demandent pas au lecteur de croire à l’incroyable, mais ont toutes une origine commune et se dénouent, de toute évidence, à la lumière du message de paix du saint homme.

Voici deux mille ans, un saint homme nous a prédit la décadence qui règne aujourd’hui, l’effondrement moral, la destruction de la nature et les conséquences désastreuses qui en résultent pour l’Homme.

Mon espoir est que ce message de paix trouve écho auprès de ceux qui cherchent la vérité. Un message qui blanchira le peuple juif, victime de tant de souffrances, de l’accusation d’avoir tué le fils de Dieu. La bonne nouvelle, le lien entre la santé et l’esprit, qui ressemble à une lampe dans l’obscurité dans laquelle se trouve l’Humanité, et qui ne promet pas moins d’être, à long terme, la solution à de nombreux problèmes dans le monde. Un message qui retentira comme une mélodie harmonieuse chez les végétariens et les défenseurs des animaux.

Mais la partie la plus merveilleuse de ce message de paix m’est restée longtemps inaccessible et ne s’est cristallisée qu’après de nombreuses années de recherche, comme la pierre fondatrice sur laquelle la paix universelle sera établie.

J. T. G. Joan 2015

Chapitre 51

Pour les jours suivants, Gilberto avait donné aux volontaires quelques instructions à suivre afin de tirer le meilleur parti de leur jeûne. En outre, il leur avait rappelé de ne pas manger de viande.

– Pourquoi n’est-il pas bon de manger de la viande ? a demandé un participant.

Gilberto était étonné par la question et mit un certain temps à donner une réponse :

– Personnellement, je pense qu’au cours de sa vie, l’homme est régulièrement confronté à des circonstances dans lesquelles il doit prendre une décision guidée par sa capacité à aimer. Si un homme affirme aimer son chien, son chat, son cochon d’Inde, son canari et ne peut pas s’imaginer voir son compagnon bien-aimé dans une casserole, mais que, d’un autre côté, il approuve la mise à mort d’autres animaux avec lesquels il n’a aucun lien pour se nourrir, parce que la viande est soi-disant bénéfique, alors, il est à mes yeux un hypocrite sans cœur.

Il observa l’assistance, puis continua :

– En effet, l’animal qu’il idolâtre en partie ne fait que satisfaire son amour-propre, tandis que d’autres animaux qui ressentent des émotions et de la douleur sont condamnés à une existence lamentable, pitoyable et pénible, pour son plaisir. Sans compter que celui qui chante les louanges de la consommation de viande animale est certain de ne pas y toucher si celle-ci ne lui convenait pas. C’est à cela que l’on voit que toute l’argumentation en faveur de la consommation de viande est fondée sur un marécage de mensonge envers soi-même, d’hypocrisie ainsi que de barbarie et d’insensibilité.

Gilberto ne pouvait s’empêcher de penser au prophète essénien, qui désignait les animaux comme les frères des hommes et prononçait les paroles d’amour suivantes :

« Aussi, lorsque celui qui souffre de grands maux vous demande de l’aide, dites-lui de se purifier par la prière et le jeûne. Dites-lui d’invoquer l’angedu soleil, l’ange de l’eau et l’ange de l’air pour qu’ils pénètrent en lui et le délivrent de Satan. Montrez-lui le baptême intérieur et le baptême extérieur. Dites-lui de toujours se nourrir des dons de notre mère terrestre : les fruits des arbres, les herbes des champs, le lait du bétail et le miel des abeilles. Il n’invoquera pas la puissance de Satan en mangeant de la chair, car celui qui tue, tue son frère, et celui qui massacre les animaux, mange le corps de la mort. Dites-lui de préparer sa nourriture avec le feu de la vie, car les anges vivants du Dieu vivant ne servent que les hommes vivants ».1

« Le père céleste est amour. Celui qui demeure dans l’amour demeure auprès du Père céleste, et le Père céleste est avec lui. Celui qui n’aime pas est un oiseau errant rejeté du nid. L’herbe lui manque ; pour lui, l’eau a un goût amer. Si un homme dit : J’aime le Père céleste, mais je hais mon frère, il ment. Car s’il n’aime pas son frère qui lui est proche, comment pourrait-il aimer le Père céleste qu’il n’a jamais vu2 ? »

Gilberto reprit la parole :

– Des milliards de personnes qui, par respect et estime pour l’animal sans défense et surtout par empathie et par leur capacité à aimer, ont décidé de renoncer à la viande animale tout en jouissant d’une excellente santé – ces personnes sont la meilleure preuve que l’on peut être en bonne santé sans manger de nourriture provenant d’animaux. Au-delà du manque d’amour et de la férocité dont font preuve chaque jour ceux qui mangent de la viande sans réfléchir, on peut aussi trouver d’autres raisons de ne pas manger de la viande d’animaux morts.

Une fois de plus, il aurait volontiers mis l’Évangile de la paix dans la main de chacun d’entre eux. Cependant, outre le fait que l’affaire devait encore être tenue secrète, il savait que dès que la religion est en jeu, l’être humain se met quelque peu à l’écart. Il poursuivit :

– Mais pour vous expliquer, je dois faire un petit détour : les mauvaises odeurs, les puanteurs de toutes sortes sont pratiquement toujours le signe d’une nuisance. C’est pourquoi nous utilisons notre nez lorsque nous voulons vérifier la comestibilité des aliments. Une mauvaise haleine – fœtor ex ore – peut être le signe d’une maladie gastro-intestinale, d’une carie dentaire, d’une maladie infectieuse…

 – … ou à une cuite de la veille, lança un plaisantin.

Toutes les personnes présentes ne purent s’empêcher de rire.

– Oui, ça aussi, confirma l’enseignant amusé. Mais les flatulences, appelées météorisme par le médecin, qui dégagent une odeur nauséabonde, indiquent également des troubles digestifs, des processus de fermentation ou de putréfaction dans l’intestin. Nous ne devons pas sous-estimer notre odorat, car il en dit plus que nous ne le pensons. Nos ancêtres, qui ne connaissaient pas la date de limite de consommation des aliments, n’utilisaient que leur nez.

Il releva la tête et balaya les participants du regard :

– Si nous laissons de la viande fraîche deux jours à proximité sur un radiateur, nous pouvons partir du principe que sa putréfaction sera bientôt clairement perceptible par son odeur. Lorsque nous mangeons et digérons de la viande, celle-ci se retrouve dans un milieu beaucoup plus chaud que sur un simple radiateur, à savoir à 37 degrés, et reste dans le corps pendant plusieurs jours. Même si les acides gastriques décomposent la viande dans l’estomac et que d’autres organes l’enrichissent en ferments et en enzymes, l’odeur infecte des selles, qui devrait toujours être un signal d’alarme, nous indique que la décomposition en cours n’a toujours pas été stoppée. Une odeur écœurante qui s’échappe aussi bien par l’haleine que par la peau ou d’autres orifices du corps ; un état auquel les gens se sont habitués depuis longtemps et qu’ils considèrent désormais comme normal, car tout le monde dégage la même mauvaise odeur.

Dans ce contexte, Gilberto ne pouvait s’empêcher de penser à la formule de l’anabaptiste essénien, qui ne pesait pas ses mots :

« Mais un jour viendra où le fils de l’homme se détournera d’elle et la trahira, où il reniera sa mère et son droit de naissance. Il en fera une esclave, il la vendra, sa chair sera ravagée, son sang pollué et son souffle étouffé ; il répandra le feu de la mort partout dans son royaume, son avidité le poussera à dévorer tous ses dons et, à leur place, il ne restera plus qu’un désert. Il agira ainsi par ignorance de la Loi, et de même qu’un mourant ne sent pas les mauvaises odeurs qu’il dégage, le fils de l’homme restera aveugle à la vérité : en saccageant, en ravageant etdétruisant sa mère terrestre, c’est lui-même qu’il ravage, qu’il saccage et détruit, car il est né d’elle, il ne font qu’un. Tout ce qu’il fait à sa mère, il se le fait à lui-même3. »

« Aussitôt après ce commandement, il en fut donné un deuxième : « Tu ne tueras point », car la vie a été donnée à tous par Dieu, et ce que Dieu a donné, il n’appartient pas à l’homme de le reprendre. Je vous le dis en vérité, c’est d’une mère unique que procède tout ce qui vit sur Terre. Voilà pourquoi celui qui tue, tue son frère. De cet homme criminel, la mère terrestre se détournera ; elle le privera de son sein vivifiant et ses anges le fuiront ; Satan prendra alors demeure en son corps et la chair des animaux abattus deviendra son propre tombeau. Car je vous le dis en vérité, celui qui tue, se tue lui-même, et celui qui mange la chair des animaux abattus mange le corps de la mort. Dans son sang, chaque goutte de leur sang devient poison ; dans son haleine, leur haleine devient fétide ; dans sa chair, leur chair, abcès purulents ; dans ses os, leurs os se pétrifient ; dans ses intestins, leurs intestins se putréfient : dans ses yeux, leurs yeux s’écaillent et dans ses oreilles, leurs oreilles forment des sécrétions cireuses. Leur mort deviendra sa mort. Seulement si vous servez votre Père céleste, vos dettes de sept années vous sont pardonnées en sept jours. Satan, lui, ne vous remet rien, vous devez le payer pour tout : œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, vie pour vie, mort pour mort, car la rançon du péché, c’est la mort. Ne tuez pas et ne mangez jamais la chair de vos innocentes victimes, sinon vous deviendrez les esclaves de Satan. Ce chemin est celui de la souffrance qui conduit à la mort. Agissez au contraire selon la volonté de Dieu afin que ses anges puissent vous servir sur le sentier de la vie. Obéissez donc à ces paroles de Dieu4 ».

Et Gilberto de poursuivre :

– Dieu merci, ce ne sont pas les poudres, les sprays parfumés, les déodorants et autres produits parfumés qui manquent pour remédier à cette problématique. Néanmoins, certains végétariens ne peuvent pas partager leur vie avec des mangeurs de viande pour cette raison.

Il reprit sa respiration et continua :

– Les processus de digestion sont différents chez les végétariens ou les crudivores et chez les mangeurs de viande. Dans les deux cas, la nourriture est d’abord dégradée par les acides gastriques, les acides biliaires, de nombreuses enzymes et bactéries, car le corps retire ainsi de la nourriture ce dont il a besoin : nutriments, graisses, protéines et sucres. Une sorte de processus de fermentation se déroule dans l’intestin des végétariens. Les excréments des végétariens n’ont pas d’odeur désagréable et peuvent être compostés comme le fumier de cheval ou de vache.

Il observa un instant de silence pour capter l’attention, puis reprit :

– Pour les mangeurs de viande, la situation est différente : la viande est riche en protéines et celles-ci sont notamment dégradées par une certaine quantité de bactéries de dégradation. Il se produit alors un processus de putréfaction au lieu d’un processus de fermentation. Les acides aminés soufrés qui composent certaines protéines sont alors transformés en sulfure d’hydrogène par une multitude de bactéries de putréfaction, et il se forme également de l’indole et du scatol, l’odeur typique des sécrétions des omnivores. En raison des nombreuses bactéries de putréfaction, ces excréments ne conviennent même pas au compostage. C’est pourquoi, par exemple, aucune litière pour chat ne peut être mise au compost ou dans les déchets organiques.

– Parce que les chats sont des animaux carnivores ! ajoutait un patient.

– Mais il y a des gens qui ne supportent pas la nourriture crue et qui réagissent aux fruits crus par des diarrhées et autres allergies. Comment expliques-tu cela ?

Gilberto avait prononcé les mots suivants d’innombrables fois dans d’autres situations, et il ne se lassait pas de les répéter :

– Si un homme est né en bonne santé et ne présente pas d’intolérance héréditaire à la nourriture crue, il devrait pouvoir supporter la nourriture crue et rester en bonne santé jusqu’à un âge avancé. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il a fait des erreurs, même involontaires, au cours de sa vie. L’homme est omnivore, non pas parce qu’il peut manger de tout, mais parce qu’il a un esprit qui lui permet de faire en sorte de choisir. Jusqu’à un certain point, l’organisme s’adapte à ses choix. Mais plus il vieillit, plus son corps essaie de l’orienter dans une certaine direction. Le problème, c’est que de nombreuses personnes ne comprennent pas le langage de leur corps et vont chez le médecin qui, à son tour, fait taire le langage du corps avec des médicaments chimiques.

Il leva un doigt professoral et poursuivit d’un ton docte :

– Dans notre cas d’intolérance à la nourriture crue, la situation est la suivante : lorsque l’homme se nourrit de manière malsaine, les muqueuses du corps s’adaptent à la nature des aliments qu’il doit digérer. Cette capacité est certainement liée à la préservation de l’espèce. Si, par exemple, l’homme ne se nourrit que de très peu d’aliments crus et préfère les aliments cuits et la viande ainsi que les sucreries, il ne tombera pas immédiatement malade, mais son organisme adoptera cependant la nature des aliments qu’il ingère. C’est pourquoi le dicton populaire dit que « l’homme est ce qu’il mange”. Son aspect extérieur renseigne sur le type de nourriture qu’il consomme. Ces personnes ont généralement un teint très malsain et un mauvais rayonnement. Le hic, c’est qu’à un moment donné, lorsqu’il a dépassé les bornes, les muqueuses intestinales de ces personnes sont tellement grossières qu’elles ne sont plus en mesure de digérer la nourriture vivante fine des fruits crus, elles réagissent par des diarrhées ou par d’autres allergies.

Là encore, les paroles pertinentes du prophète essénien décrivant cette intolérance revinrent à l’esprit de Gilberto :

« En conséquence, prenez grand soin du temple de votre corps et ne le souillez pas avec toutes sortes d’abominations. Déclarez-vous satisfaits avec deux ou trois sortes d’aliments que vous trouverez toujours sur la table de votre mère terrestre et ne soyez pas avides de dévorer toutes les choses que vous voyez autour de vous. Je vous le dis en vérité, si vous mélangez toutes sortes d’aliments dans votre corps, la paix cessera, des guerres sans fin feront rage en lui et il sera détruit, de même que les demeures et les royaumes divisés les uns contre les autres courent à leur propre perte. Votre Dieu est le Dieu de la paix et il ne donnera jamais son appui à ceux qui sont divisés. Ne suscitez pas la colère de Dieu à votre égard, de crainte qu’il ne vous chasse de sa table et que vous ne soyez forcés de recourir à la table de Satan, où votre corps sera corrompu par le feu des péchés, des maladies et de la mort5.

Il reprit :

– C’est en partie à cause de ces personnes que les fruits et les légumes crus ont été discrédités, car la faute de l’intolérance était recherchée non pas chez eux, mais chez l’alimentation crue.

En effet, dans son cabinet, il n’était pas rare que Gilberto ait l’occasion de lire littéralement sur le visage l’état de l’intestin des patients qui se plaignaient d’une intolérance aux aliments crus. La peau était pâle, gonflée et épaisse et se régénérait à vue d’œil dans le cadre d’une purification avec des aliments crus ou d’un jeûne. Beaucoup de ses patients ne pouvaient cependant pas percevoir ce changement physionomique, c’est pourquoi il leur conseillait toujours de prendre une photo de leur visage avant et après le Baptême de purification.

v– On nous dit que la viande contient beaucoup de matières nutritives, n’est-ce pas vrai ? s’enquit un jeune patient.

Gilberto ne put s’empêcher de penser aux paroles du prophète qui confirmait son hypothèse sur la nuisibilité de la viande :

« Aussitôt après ce commandement, il en fut donné un deuxième : « Tu ne tueras point », car la vie a été donnée à tous par Dieu, et ce que Dieu a donné, il n’appartient pas à l’homme de le reprendre. Je vous le dis en vérité, c’est d’une mère unique que procède tout ce qui vit sur Terre. Voilà pourquoi celui qui tue, tue son frère. De cet homme criminel, la mère terrestre se détournera  ; elle le privera de son sein vivifiant et ses anges le fuiront ; Satan prendra alors demeure en son corps et la chair des animaux abattus deviendra son propre tombeau. Car je vous le dis en vérité, celui qui tue, se tue lui-même, et celui qui mange la chair des animaux abattus mange le corps de la mort. Dans son sang, chaque goutte de leur sang devient poison ; dans son haleine, leur haleine devient fétide ; dans sa chair, leur chair, abcès purulents ; dans ses os, leurs os se pétrifient ; dans ses intestins, leurs intestins se putréfient : dans ses yeux, leurs yeux s’écaillent et dans ses oreilles, leurs oreilles forment des sécrétions cireuses. Leur mort deviendra sa mort. Seulement si vous servez votre père céleste, vos dettes de sept années vous sont pardonnées en sept jours. Satan, lui, ne vous remet rien, vous devez le payer pour tout : œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, vie pour vie, mort pour mort, car la rançon du péché, c’est la mort. Ne tuez pas et ne mangezjamais la chair de vos innocentes victimes sinon vous deviendrez les esclaves de Satan. Ce chemin est celui de la souffrance qui conduit à la mort. Agissez au contraire selon la volonté de Dieu afin que ses anges puissent vous servir sur le sentier de la vie. Obéissez donc à ces paroles de Dieu : « Voilà, je vous ai donné chaque plante portant semence se trouvant sur la terre et chaque arbre dont le fruit porte graine ; faites-en votre nourriture. À chaque animal sur Terre, à chaque oiseau dans l’air et à tout ce qui rampe sur le sol, à toutes ces bêtes dans lesquelles il y a un souffle de vie, je donne l’herbe verte pour nourriture. Le lait des bêtes qui se meuvent et vivent sur la terre sera aussi pour vous une nourriture. Au même titre que je leur donne l’herbe verte, je vous donne le lait. Mais la chair et le sang qui vivifient les animaux, vous ne les mangerez pas. Je vous demanderai compte de leur sang bouillonnant, leur sang dans lequel demeure l’âme. Je vous demanderai compte de chaque animal tué, de même que des âmes de tous les hommes tués. Car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis un Dieu fort et jaloux, punissant les enfants de l’iniquité des pères jusqu’à la troisième et quatrième génération, et faisant miséricorde durant des milliers de générations à ceux qui m’aiment et suivent mes commandements. Aime le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force, tel est le premier et le plus grand commandement. » Et voici le second qui lui est semblable : « Aime ton prochain comme toi-même. » Il n’y a pas de plus grands commandements que ces deux-là6. »

 – En effet, il y a beaucoup de nutriments dans la viande, déclara-t-il, mais les toxines de putréfaction qui se forment en raison du fait que la viande reste longtemps dans l’intestin et gagnent en intensité au fur et à mesure que la viande demeure dans l’intestin, annulent à nouveau l’effet positif des éléments nutritifs, un processus qui ne fait que s’accentuer avec l’âge. On ne peut pas empêcher ce processus de se produire et je pense personnellement que la nature a fait en sorte qu’il en soit ainsi pour une bonne raison. En d’autres termes, que cette absence d’empathie, que je qualifie de cannibalisme et de barbarie envers l’animal, est ainsi pénalisée. Je pense également que la charge toxique de la viande au niveau des muqueuses intestinales, qui est la plus intense au niveau du rectum, est responsable du cancer de l’intestin, qui se déclare le plus souvent dans cette zone, c’est-à-dire au niveau du rectum.

Il fit quelques pas, puis continua :

– À partir d’un certain âge, on parle de fatalité ; on nous fait croire que nous sommes à la merci d’un éventuel cancer qui nous tombe dessus sans raison, comme le risque d’être renversé par une voiture. Ainsi, les personnes qui sont maintenues dans la crainte sont encouragées à se soumettre régulièrement à un dépistage du cancer, ce qui remplit les poches d’autres lobbies.

Gilberto ne pouvait s’empêcher de penser au nombre de fois où, dans son cabinet, il s’était laissé emporter par l’attitude résignée de nombreux patients face au cancer, avec des mots comme :

"On ne peut pas l’influencer" ou

"Ça nous atteint ou ça ne nous atteint pas".

Les "rapaces" avaient réussi à convaincre les gens qu’ils ne pouvaient pas vraiment faire quelque chose pour leur santé. Et puis il y avait aussi des gens stupides qui avouaient sans honte et sans détours ne vivre que pour le plaisir et disaient :

– Je préfère vivre moins longtemps et sans me priver, plutôt que de toujours surveiller ma santé et de me priver tout le temps.

De telles personnes étaient incapables d’apprendre quoi que ce soit, et même ces personnes dépérissaient pendant des années et, malgré leurs souffrances, se raccrochaient à la moindre paille pour prolonger un peu leur vie. Ces fous ne tenaient pas compte du fait qu’ils ne tomberaient pas simplement raides morts quand leur heure serait venue, mais qu’ils risquaient d’être condamnés à des années d’infirmité.

Le petit groupe semblait pensif, les patients se regardaient les uns les autres avec perplexité.

– Si c’est sain de ne pas manger de viande, pourquoi la plupart des végétariens et des végétaliens ont-ils l’air si malades ? J’en connais aussi quelques-uns qui ont suivi un régime végétarien et qui étaient toujours maladifs. Ce n’est que lorsqu’ils ont recommencé à manger de la viande qu’ils se sont rétablis, objecta un autre patient.

1 Evangile des Esséniens. Das Evangelium der Essener : “Der siebenfache Frieden”, S. 272.

2 Ebenda : “Die Kommunion mit den Engeln”, S. 88.

3 Evangile des Esséniens. Das Evangelium der Essener : “Der siebenfache Frieden”, S. 283

4 Ebenda, S. 40.

5  Ebenda, S. 48.

6 Ebenda, S. 41–42.