Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Se taire ou faire semblant de ne pas voir ou entendre les jérémiades de la masse autour de soi dans un contexte mondial de crises perpétuelles et croissantes peut s'avérer suicidaire. Nulle personne ne peut prospérer sur un îlot de misères, tant qu'elle ne se donne pas à elle-même ses propres chances de sa survie. La survie passe par la fédération avec son environnement et la contribution à son épanouissement.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 114
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Se taire ou faire semblant de ne pas voir ou entendre les jérémiades de la masse autour de soi dans un contexte mondial de crises perpétuelles et croissantes peut s’avérer suicidaire. Nulle personne ne peut prospérer sur un îlot de misères, tant qu’elle ne se donne pas à elle-même ses propres chances de sa survie. La survie passe par la fédération avec son environnement et la contribution à son épanouissement.
Ce présent recueil de poèmes voudrait s’inscrire dans une dynamique de sensibilisation et de réflexion sur le jeu démocratique, dont les règles de bases restent parfois méconnues des populations à la base. Les poèmes sont rédigés dans un style assez simple pour une compréhension et une interprétation plus facile. Même si dans le domaine de la littérature, l’interprétation n’est toujours pas chose aisée. Elle reste un domaine encore figé dans les encodages classiques : code herméneutique, code structuraliste, code adamique, code culturel …
Le refus d’être coupable! reste avant tout une œuvre en vue de susciter une prise de conscience réelle du citoyen sur son devenir en particulier et celui de son pays en général. En optant pour le titre Le Refus d’être Coupable!, l’idée est de joindre sa voix à celles d’autres citoyens ayant épousé les idéaux de la démocratie et de la bonne gouvernance, afin de susciter un débat intelligent, courtois, non violent et constructeur.
Parents, vos enfants vous mentent!
La promesse
La sempiternelle veille
Comment veux-tu mourir?
Le jour de mon mariage
Migrant
Parallèles au développement?
Des lits et matelas de la maladie
Pauvres sorciers!
Les terroristes
Quand j
’
ai entendu
Mangeaille
La calebasse fissurée
Ouagadougou, la ville aux mille-buvettes!
La vie est un mensonge
Je ne suis pas ton compère
Les intègres en désintégration
Thomas Sankara pleure
Enseignant
Sortez, le riz gras politique est prêt!
Nos projets
Éternel égoïsme!
Coronavirus, le vainqueur
Bientôt,
Le soldat
De ton indépendance...
Vivre et laisser vivre!
Le Burkina Faso ne se résume pas à …
De La criminalité divine?
Les voleurs d’espoirs
Militaires burkinabè
Ils n’ont pas Honte!
Pourquoi le civisme coûte-t-il moins cher?
Eux et nous!
Les soldats du futur
Les dons
Blanchir
Tu veux mourir comment?
Si...
Combien d’étrangers sont en toi?
Duplicité
Ils sont méchants
La sauvegarde de l’environnement
Yirgou
La chaleur de Ouagadougou
Armez-vous!
Le Général, l’œuf et le rebelle
Les faux amis
Dolo...
Ô mon bandji!
La stigmatisation
Filamuso, Filatchè
Justice pour Thomas Sankara
Si la foi existe...
La route de la mort
Jeunesse
tramadol
Président à vie
À Fric
Ils ont décidé d’aller mourir ailleurs
OUAGADOUGOU, ville caserne
La chaîne
Le jour de ma mort
Avec le temps...
Le sommeil me refuse...
La santé, ce cadeau tant négligé!
Ne sois pas comme l’autre!
Fonds communs, Fonds des Voleurs!
Qu’est-ce qu’un(e) journaliste?
Merci à la pluie
Les cortèges de la mort
Les gendarmes couchés
Nous ne sommes que métal, bois et papier!
Kolgeweogo
La prison du grand Nord
Banfora, je te parle!
De la paresse
Afrique mon Afrique,
Des délinquants au pouvoir
Seigneur!
Les escrocs
Le vide
Monsieur malhonnête
À l’insurrection
Je préfère être beau du cerveau
Trop malhonnête pour être honnête
Un président non résident
Le pardon du cobra
Et pourtant ils se disent humains
Hymne du sommeil
La vie est dangereuse à vivre
Le continent, où on attend Dieu
Monsieur trait(re) d’union
Génération sacrifiée
Avorteuse et avorteur
Violence au lit
Le professeur du malheur
Au lieu de...
C’est la volonté de Dieu?
Peur de cette jeunesse
Sombre horizon
J’ai pris des coups
L
’
enseignant,
Gouvernance et brigandage
Gouvernance et Démagogie
Gouvernance et détournements
J’accuse
Les lendemains difficiles
Le mur contre la pensée unique
Unité-Progrès-Justice?
Des Bush à Trump
Gendarmerie sans parfum
Le nullard
Le serment de l’ivrogne
Le silence mortel
Amputée d’un bras au développement!
Ils partent à l’école, mais ne suivent
Pas attentivement et suffisamment les cours,
Adeptes de la rêverie et de la mesquinerie,
Ils pensent être et rester éternellement jeunes,
Le temps se lèche les babines tâchées encore
De la graisse de la vie et la rapproche
Inexorablement de la mort, qui ne se
Fait pas prier, avant de la faucher!
Ils fument la drogue en cachette
Au lieu de se former, de s’instruire!
Parents d’élèves, arrêtez d’élever vos enfants!
Eduquez-les pour une société humaine durable!
Vos enfants ne sont-ils pas quelque part
Vos symétries par rapport à la société?
Ils vous mentent et vous les suivez
Dans leurs caprices quotidiens
Un zéro reçu comme note n’est pas forcément
La faute de l’enseignant ou de l’éducateur!
Votre enfant, vous dit-il vraiment la vérité?
Avez-vous un jour réellement pris le temps
Pour aller voir ce qu’il fait à l’école?
Non, vous chantez toujours la même chanson:
«Je n’ai pas le temps! Le temps me manque!»
Mais le temps, vous l’avez eu pour faire
Un enfant, cet être, qui doit plus tard s’assumer
Et assumer des responsabilités
Et peut-être pas des moindres!
N’êtes-vous pas heureux, quand
Les résultats scolaires sont bons?
N’accusez-vous pas les enseignants,
Quand ces derniers ne sont pas bons?
Et vous? Êtes-vous saints et irréprochables?
Parents, vos enfants vous mentent
Pour aller boire!
Vos enfants vous mentent
Pour aller se prostituer!
Vos enfants vous mentent
Pour aller au cabaret!
Parents, vos enfants vous mentent
Pour aller prendre de la drogue!
Parents, vos enfants vous mentent
Pour aller se droguer!
Parents, vos enfants vous mentent
Pour aller se battre!
Parents, vos enfants vous mentent
Pour aller voler!
Parents, vos enfants vous mentent
Pour aller …!
Makaïboo Ousmane Somah
Il nous a promis un tunnel de richesses,
On s’est mis hardiment à le creuser
Sans relâche et sans arrière-pensées
Ensuite, il est venu nous dire
Que le tunnel était devenu obsolète
Et il nous proposa de le remplacer
Par un canal, un canal navigable!
On s’est mobilisé pour accomplir
Son vœu politique et le travail fut herculéen,
Les travaux étaient durs et le soleil ardent!
On a avancé, forcé, bêché et creusé
Ce canal, ce gigantesque canal, qui
A pris racine à la Place de la Révolution
En passant par les plus grandes artères
De cette ville, nid des contestations
Politiques, des intrigues et de la démagogie!
Nous avons cru en lui et l’avons suivi
Partout, de jour comme de nuit
Pour finaliser ce projet pharaonique,
Ce canal de la vérité, de la justice,
De la cohésion sociale et de la réconciliation,
Ce canal de la gloire, de l’espoir et de foi,
Ce gigantesque projet faisant penser
Au canal de Suez en Égypte, pilier du salut
Et de tout déflaté politique, économique et social!
Le tracé du canal comportait des déviations
Brusques, soudaines, précipitées et osées
Que mêmes les ingénieurs les plus avertis
Ne comprenaient plus et s’inquiétaient !
Chacune de leurs inquiétudes trouvaient
Des explications justifiées et convaincantes
Le canal devrait s’adapter au contexte
National, aux réalités nationales
Socio-économiques et politiques!
C’est ainsi qu’on nous proposa de faire passer
Le canal devant le palais présidentiel!
Mais là, c’était mal connaître le contremaître
Du gigantesque chantier du canal!
Il nous fit promesse de l’attendre,
Car il devait rendre et prendre des dossiers
Au niveau du secrétariat général de la Présidence!
Il déposait sa pelle et son casque de travail,
Rentra à la présidence et à sa sortie,
Et il refusa de continuer à creuser!
Et tous ses ouvriers en firent au tant!
Makaïboo Ousmane Somah
Si la jeunesse savait que la vie était si rude!
Si le jeune savait que le temps était un leurre!
La jeunesse rimerait avec prudence
Et avec moins d’exigences et caprices
Au détriment des parents qui deviennent,
Inconsciemment ou consciemment
Des Automates à son service!
Ces derniers veillent de la naissance de l’enfant
Jusqu’à la majorité de ce dernier!
Des nuits blanches, des journées interminables,
Les parents sont comme des accusés en sursis!
Ils purgent leurs peines dans un silence absolu
Sous le projecteur des railleries parfois malsaines
Ils jouent les rôles à la fois de gardien,
De facilitateur, de médiateur, de modèle, de …
Pour leurs enfants, qui ne comprennent cela,
Que lorsqu’ils ont eux-mêmes atteint la majorité
Au prix de nombreuses erreurs!
Être mère ou père est synonyme
De privation de libertés et d’envies,
Car les libertés et les envies de l’enfant
Prennent le pas sur tout!
Être parents, c’est être constamment en veille
Pour livrer à la société des enfants acquis
Aux normes et aux valeurs sociales et sociétales!
Makaïboo Ousmane Somah
Dis-moi voisin,
Comment veux-tu mourir?
En te laissant détruire par la nuisance sonore
Provenant des maquis populaires du voisinage?
Dis-moi citoyen,
Comment veux-tu mourir?
En acceptant que les ordures qui s’entassent
Devant ta porte et dans ta rue d’à côté?
Dis-moi ma sœur,
Comment comptes-tu mourir?
En refusant de dénoncer les bandits armés
Qui sont juste tes nouveaux voisins du quartier?
Quand comptes-tu les dénoncer
Avant qu’ils ne fassent des dégâts?
Dis-moi mon frère,
Comment comptes-tu t’autodétruire?
Comptes-tu le faire en fumant de la drogue?
Comptes-tu le faire en sabotant les projets
Nationaux de développement communautaire?
Dis-moi mon ami,
Comment tu comptes mourir!
Veux-tu le faire en jouant
À la politique de l’autruche?
En refusant de voir la réalité?
Et en te disant ceci:
«On a toujours fait comme cela!»
Dites-moi Chef1,
Comment comptes-tu nous faire mourir?
En encaissant des billets pour laisser passer
N’importe qui et n’importe quand?
Nos frontières sont poreuses, dit-on!
Mais qui favorise leur porosité?
Dites-moi Monsieur le Président,
Comment comptez-vous nous laisser mourir?
En renflouant vos comptes bancaires à l’étranger?
En piétinant la constitution pour vous éterniser au pouvoir?
En laissant vos ministres et vos collaborateurs
Brader sans état d’âme nos ressources naturelles?
Dis-moi mon frère religieux,
Comment comptes-tu nous faire tuer?
En cachant des armes blanches
Dans les mosquées et sous les boubous?
En transformant les églises en lieu
De comédies pastorales et d’escroqueries?
En laissant les sectes se multiplier?
Quand comptes-tu mettre de l’ordre
Dans tes affaires religieuses?
Dis-moi toi,
Comment comptes-tu mourir?
Dis-le moi en toute responsabilité!
Makaïboo Ousmane Somah
1 Officier de police, de gendarmerie ou des douanes
Le jour de mon mariage, il y aura du monde,
Le jour de mon mariage, il y aura à manger et à boire,
Le jour de mon mariage, ça sera de la joie!
La musique réunira les parents, les amis
Et mêmes les ennemis sur la même piste de danse!
La joie se lira sur les visages et
Les problèmes du quotidien seront vite oubliés
Juste pour un week-end, juste pour un instant!
Mes parents seront de la partie
Tout ma belle-famille et les amis des amis!
Le jour de mon mariage, le temps sera beau
Le soleil sera là et rira aux éclats avec nous
Il partagera notre joie, il dansera avec nous!
Le jour de mon mariage, le monde arrêtera
De tourner, pour enfin admirer et savourer
Ce bonheur, cette joie, cette union entre
Deux familles, entre deux régions, entre deux êtres
Le jour de mon mariage, des larmes couleront,
Mais celles de la joie et du bonheur!
Ne-dit-on pas que le mariage est
Béni du ciel, de Dieu lui-même?
Le jour de mon mariage, je serai la plus élégante!
Le jour de mon mariage, je serai le plus élégant!
Le jour de mon mariage, la terre ne tournera
Que pour elle et moi, juste pour nous!
Le jour de mon mariage, la paix envahira le monde!
Makaïboo Ousmane Somah
Connu sous aussi le pseudonyme d’assaillant,
Tu reçois de part et d’autre des alias
L’extrême droite te classera d’indésirable,
L’extrême gauche de réfugié!
L’Église te verra comme un être humain,
Un accomplissement du miracle divin!
Selon la conjoncture économique internationale,
Tu seras traité d’aide, d’indésirable ou de parasite!
L’intégration n’est pas chose donnée!
Tu te retrouveras dans le ghetto avec
D’autres venus d’ailleurs comme toi,
Par les eaux, la route ou le ciel,
Vos sorts seront peut-être les mêmes!
Camps et asiles dans des conditions
Parfois inhumaines et indignes!
Le traitement des dossiers au cas par cas
Se fera et le tri s’installera seul!
Que de millions dépensés pour arriver en ce lieu!
Que de vies perdues en cours de route!
Le désert a pris sa part en vie humaine,
La mer aussi ne s’est pas fait prier
Pour prendre des vies innocentes!
Dans les camps de réfugiés, la maladie
Et la paupérisation lorgnent de
Façon agressive les pensionnaires!
Le camp est délimité et nulle personne
Ne souhaite en réalité être voisin d’un camp!
Votre statut de réfugiés vous confèrera peut-être
Celui de délinquants, de criminels ou de drogués
Partout les regards seront sur vous!
De bonnes gens vous assisteront
Peut-être au nom de l’Humanité,
Ou peut-être en souvenir à leur passé
De migrants, de fugitifs de la misère!
Ils vous viendront en aide avec
La foi, le cœur et la raison!
Makaïboo Ousmane Somah
Chaque jour entraînera son lot de blessés
Chaque jour entraînera son lot de morts