Le tonin et la mariette - André Crépet - E-Book

Le tonin et la mariette E-Book

André Crépet

0,0

Beschreibung

"Le Tonin et la Mariette" nous plonge dans le Haut-Forez des années 1900, où deux fermiers dévoués exploitent une modeste ferme, sans confort mais avec une foi profonde et sincère en Dieu. Parmi leurs enfants, un fils rebelle, isolé et malveillant incarne un mystère qui nourrit l’intrigue du roman. Grâce à la force de la prière de ses parents, de son frère prêtre et de sa sœur religieuse, ce jeune homme se transforme radicalement. Alors que la rédemption s’opère, les rêves longtemps enfouis de leurs deux fils prennent un tournant décisif.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

André Crépet a exercé le métier d’aide-soignant en EHPAD, une vocation qu’il a pleinement embrassée. Pour encourager ses collègues, il a écrit plusieurs ouvrages sur les personnes âgées et les soignants dont le dernier, Soignants en gériatrie, est toujours d’actualité. À la retraite, il s’est engagé bénévolement auprès des résidents et a été correspondant de presse. Ayant grandi à la campagne dans les années 1940 à Saint-Georges-Haute-ville, ses racines paysannes continuent de vivre en lui et de nourrir son écriture. Ainsi, il retrace ici l’histoire d’une famille exceptionnelle de 13 enfants.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 140

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Couverture

Page de titre

André Crépet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Tonin et la Mariette

Une famille extraordinaire

Roman

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – André Crépet

ISBN : 979-10-422-4352-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Du même auteur

 

 

 

– Aider à mieux vivre la mort, Chronique Sociale, Lyon, 1988 ;

 

– Aides-soignants en gériatrie, Chronique sociale, Lyon, 1998 ;

 

– Améliorer les relations soignant-soignés, Thélès, Paris, 2002 ;

 

– Soignants en gériatrie, Chronique Sociale, Lyon, 2010 ;

 

– La ferme sans hommes, Le Lys Bleu Éditions, Paris, 2018 ;

 

– Le mouton de Dieu, autobiographie, autoédition, 2023.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À ma grand-mère Marguerite (1868-1955)

 

À ma maman Mathilde (1906-1989)

 

 

 

 

 

Préface

 

 

 

André Crépet signe son deuxième roman de terroir avec Le Tonin et la Mariette. Nous voilà partis dans les fermes du Haut-Forez à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. C’est un roman bien sûr avec une multitude de personnages qui vivent et meurent sous nos yeux qui chevauchent les pages et les décennies à coup de maladies, de guerres, de bonheurs, de naissances et de mariages. Mais j’ai envie de dire que c’est tout autant un travail de sociologue et d’ethnologue. L’auteur prend un soin particulier à donner des statistiques sur la vie rurale de la France et sur l’évolution de la paysannerie. On découvre qu’après la crise agricole de 1880 beaucoup de départs se firent vers les villes : 71 000 par an puis l’exode rural se continua en 1890. Et les fermières se mirent à travailler à la maison dans le tissage, la dentelle ou les gants.

On assiste à la pauvreté du monde paysan, à la dureté du travail tout fait à la main : c’est l’araire et les bœufs, c’est le fléau à battre le blé. C’est la loue le dimanche sur les places : ceux de la plaine viennent embaucher ceux de la campagne pour la semaine. On ne mange la soupe au lard, à l’oignon et aux carottes que pour les grandes occasions ! Certes, on tue un veau par an mais on mange surtout du cochon.

La religion traverse le livre comme elle traverse le foyer de Tonin et de Mariette. La foi est si prégnante dans ces vies de montagne qu’un garçon qui entre au petit séminaire de Verrières puis au grand séminaire de Lyon sera ordonné prêtre, deviendra chanoine de la collégiale de Montbrison et finira évêque. Une des filles deviendra clarisse au monastère Sainte-Claire de Montbrison. Une grande figure mystique de ce temps prend une place considérable chez Tonin et Mariette, celle de Padre Pio, le capucin stigmatisé de San Giovanni Rotondo en Italie. Des neuvaines lui sont faites et sans doute lui doit-on une guérison et d’autres grâces inespérées.

Le roman rebondit maintes fois aux frasques d’un des fils. Secret, jaloux, voleur, cambrioleur, souteneur, escroc, il tient le lecteur en haleine. Cette figure inattendue dans le calme du village de Margerie-Chantagret met du piment dans les pages et transforme le récit paysan en une sorte de roman policier. C’est là un intérêt de plus pour ce livre qui contient réellement plusieurs livres dans la livre.

 

Louis Palus

Lauréat de l’Académie des sciences,

arts et belles lettres de Lyon

 

 

 

 

 

Les personnages de ce roman

 

 

 

Les parents :

– Le Tonin, né en 1867 ;
– La Mariette, née en 1871.

 

Les parents géniteurs de Jacques :

– Gaston et Suzanne.

 

Les enfants :

– Premier enfant : Benoît, né en 1891, prêtre, le bon de l’histoire ;
– 2e enfant : Léon, né en 1893, maçon, jumeau de Justin ;
– 3e enfant : Justin, né en 1893, plombier ;
– 4e enfant : Joséphine, née en 1895, sage-femme ;
– 5e enfant : Claire, née en 1897, sœur clarisses ;
– 6e enfant : Jacques, né en 1898, célibataire, le méchant de l’histoire ;
– 7e enfant : Adrien, né en 1900, bûcheron, jumeau de Jean ;
– 8e enfant : Jean, né en 1900, agriculteur ;
– 9e enfant : Maurice, né en 1904, agriculteur ;
– 10e enfant : Pierre, né en 1905, agriculteur ;
– 11e enfant : Léontine, née en 1908, couturière ;
– 12e enfant : Blandine, née en 1912, infirmière à domicile ;
– 13e et dernier enfant : Paul, né en 1914. Il deviendra menuisier.

Le Tonin et la Mariette - Une famille extraordinaire

 

 

 

 

 

La guerre de 1870 à 1871 a été courte. Le 19 juillet 1870, la France de Napoléon 3 entre en guerre contre la Prusse de Guillaume 1er allié à plusieurs États.

En quelques mois, ce conflit a entraîné la chute du Second Empire et favorisé la proclamation de la 3e république en 1870. Napoléon est fait prisonnier et les armées prussiennes envahissent la France.

Cette guerre de la France était contre le royaume de Prusse et ses alliés allemands. Trois pays étaient responsables de cette guerre : l’Allemagne, l’Italie et le Japon.

L’armistice a été signé le 28 janvier 1871. La guerre, qui a duré 6 mois et 1 jour, a fait 139 000 morts, dont 23 500 de la variole car les Français n’étaient pas vaccinés.

Le 10 mai 1871, les soldats allemands quittent la France, sauf une partie de l’Alsace et de la Lorraine qui intègrent l’Empire allemand.

Pour les paysans, de 1870 à 1914, c’est une période difficile à cause de la crise économique. Elle entraîne la baisse des prix, d’où la baisse des revenus des paysans. La crise se répercute aussi dans des secteurs comme les colorants naturels et chimiques…

Les produits agricoles venus de pays jeunes : viande, huile… concurrencent les produits français. Une maladie de la vigne, le phylloxéra, détruit les vignes, en particulier dans le Languedoc. La vigne est remplacée alors par les arbres fruitiers, l’élevage, la culture des légumes, des fleurs…

Avant la guerre de 1914-1918, l’agriculture est de plus en plus dépendante de l’industrie en plein essor. Les engrais sont commercialisés surtout après 1945. L’agriculture, à partir de 1945, devient une branche de l’industrie.

L’agriculture est enseignée. Elle obtient un ministère. Cet enseignement se répercute sur l’agronomie, les machines agricoles, l’élevage, l’horticulture, l’environnement, le service aux personnes. Les écoles d’agriculture deviennent des lycées agricoles, puis des écoles d’ingénieurs. Le CAPA (certificat d’aptitude professionnelle agricole) devient le bac professionnel agricole. En montant au-dessus, on débouche sur Bac + 2, puis sur le BTS. Avec la VAE, cela permet d’obtenir la licence, puis le master et enfin au sommet ingénieur agronome.

La guerre de 1914-18 est le premier conflit mondial. Il concerne 32 pays sur 3 continents.

Ce conflit a pour cause l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche, l’Archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo.

La victoire de la France est signifiée par la signature de la paix le 28 juin 1918.

Durant cette guerre de 4 ans : 1 400 000 hommes sont morts. L’armée française a joué le premier rôle dans la victoire sur l’Allemagne.

En France, c’est le 11 novembre 1918, à 9 h 30, que le maréchal Foch a remis le texte de l’armistice au président du Conseil, Georges Clemenceau, à Paris.

Quatre pays sont vainqueurs de cette guerre :

– 4 Empires se sont effondrés ;

– D’anciens pays ont été rayés de la carte ;

– D’autres sont esquissés. Des organisations internationales sont mises sur pied.

François Ferdinand a été assassiné car il envisageait de transformer la double monarchie (Autriche-Hongrie) en y intégrant les Slaves sur un pied d’égalité avec les Autrichiens et les Hongrois, dans le but d’éviter l’implosion de l’Empire à cause du nationalisme slave.

Cette guerre comprend 2 camps :

– La France, la Russie et le Royaume-Uni ;

– L’Autriche, l’Allemagne et l’Italie.

Les belligérants sont : la Serbie, la Russie, la France, la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud, l’Australie, le Canada, l’Inde, la Nouvelle-Zélande, le Japon, l’Italie et les USA.

 

En 1914, le monde agricole, c’est 40 % de la population française. Durant la guerre, 550 000 agriculteurs français sont morts au combat et plus de 500 000 sont revenus blessés. C’est dire que les femmes ont joué un grand rôle pour nourrir la France.

La guerre de 14-18 s’est déroulée surtout en Europe de l’Ouest et en Europe occidentale et balkanique. C’est une guerre de conquête dans le but d’agrandir son territoire et de piller le territoire ennemi. À la fin des combats, la signature d’un traité de paix a eu de graves conséquences économiques comme l’augmentation du chômage, la perte de revenus, la fuite des capitaux.

La fin de la guerre 14-18 a abouti au traité de Saint-Germain-en-Laye le 10 septembre 1919 entre les alliés et l’Autriche, le traité de Neuilly… D’autres traités suivront comme à Moscou, Sèvres, Paris… C’est le maréchal Foch à la Rotonde, dans la forêt de Compiègne, qui a signé l’armistice.

Les responsables de cette grande guerre sont l’Allemagne mais aussi l’Italie et le Japon. Les conséquences sont nombreuses :

– la radicalisation du nationalisme ;

– le développement de l’impérialisme européen ;

– des tensions géopolitiques en Europe ;

– la formation d’alliances internationales ;

– de grandes pertes humaines et matérielles.

Le 11 novembre, la fin de la guerre 14-18 est commémorée chaque année.

 

La femme a joué un grand rôle vers 1900 dans le monde rural. Elle est cependant effacée. Par exemple, elle mange après les hommes ou même debout. Elle fait d’abord à manger pour la famille.

Dans la famille du Tonin et de la Mariette, la famille va s’agrandir avec les années. C’est une vraie tribu qui va vivre à la ferme avec 13 enfants.

Le Tonin et la Mariette se sont mariés en 1890. À la première naissance, c’est Benoît qui pointe le bout de son nez. Dans cette famille pieuse, les parents le destinent à la prêtrise.

Il fait ses études au petit séminaire de Verrières comme Marcellin Champagnat, Jean-Marie Vianney, futur curé d’Ars. Marcellin Champagnat a été canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 6 juin 2002.

Dans cette famille, on ne manque jamais la messe du dimanche. Les parents vont à la première messe de bonne heure car il faut aussi s’occuper des bêtes. Il faut aussi préparer les enfants pour les messes suivantes.

 

À cette époque, les travaux des champs sont très pénibles. On fait tout à la main :

– Le labour à l’automne

Le Tonin se servait encore de l’araire, l’ancêtre de la charrue. Elle était tirée par une paire de bœufs. La charrue a remplacé l’araire plus tard.

– Les semailles à la main

Le semeur avait un grand sac attaché à la ceinture et lançait le grain à la volée.

 

– Les fenaisons

Fin mai-juin, elles se faisaient encore à la faux. Le Tonin partait dès le lever du jour avec sa faux. Dans le milieu de la matinée, il dégustait ce que Mariette lui avait préparé dans une musette. Il faisait avec l’herbe des Andins. Parfois, le pré avait de la pente, c’était plus fatiguant. L’après-midi ou le lendemain, il étalait l’herbe avec le râteau afin que le soleil la sèche. Le lendemain, il retournait de nouveau l’herbe afin de la sécher totalement.

De temps en temps, le Tonin faisait une pause pour aiguiser sa faux. La pierre à aiguiser trempait dans l’eau du coffin. Vers 12 h, il revenait à la ferme pour manger avec toute la famille qui augmentait avec les années. La Mariette n’avait pas de nourrice pour l’aider. Plus tard, les filles s’occuperont des plus jeunes.

Vers 15 h, si le Tonin n’était pas trop fatigué, il fauchait de nouveau ou tournait l’herbe coupée la veille. À cette époque, il n’y avait pas encore de machines, elles viendront des années plus tard. Les chemins étaient étroits ; les charrettes ne devaient pas être trop larges, remplies de foin, pour passer avec la paire de bœufs.

Plus tard on a disposé des ridelles pour mieux charger en hauteur.

Ce n’est que des années plus tard que le Tonin a utilisé une faucheuse mécanique et une râteleuse tirée par le cheval ou une paire de bœufs. Parfois, le Tonin était aidé par un valet de ferme pour charger la charrette.

– La moisson

Elle se faisait fin juin jusqu’au 14 juillet à la faucille ou à la faux aménagée. Le Tonin, au lever du jour, partait avec sa faux adaptée pour couper les tiges de blé de manière que le soleil achève de les sécher. À la suite, on confectionnait des gerbes attachées avec des liens en paille de blé un peu mouillés. On faisait des tas de gerbes qu’on rentrait ensuite à côté de la ferme pour le battage.

Le battage du blé se faisait alors à la main avec un fléau en bois. Les gerbes étaient déliées et étalées sur le sol de la grange pour former une sorte de tapis. Les voisins venaient aider. Il fallait les nourrir pour le repas de midi. Ils frappaient en cadence pour faire sortir les grains de blé. Les tiges battues servaient pour la litière des vaches à l’écurie. Les grains étaient passés au vannoir et cela faisait beaucoup de fumée. C’est dire que les ouvriers devaient boire de temps en temps.

Bien plus tard, Tonin a loué une batteuse à bras et vers 1910 sont arrivées les batteuses actionnées par de petites locomotives. Il fallait du bois pour chauffer la locomotive. Puis les locomotives ont été remplacées par de gros moteurs. On utilisait parfois avant la batteuse un manège. Les bœufs ou le cheval tournaient en rond, attelés à une roue dentée.

Le manche du fléau mesurait environ 1 m 70, rallongé d’un écusson de 70 cm. Dans la matinée, il y avait un casse-croûte avec des anchois accompagnés des œufs durs et de la soupe au lard. Un chef de rythme était choisi. On l’appelait « le curé », celui qui avait lancé son fléau le plus loin possible. Le deuxième était le valet, ensuite c’était « le bourreau ». Les autres n’avaient pas de grade.

Le « curé » devait embrasser toutes les femmes, jeunes et vieilles qui passaient, en commençant par celles qui tournaient « l’airée ». Dans d’autres régions existaient d’autres formes comme l’égrenage, le rouleau à concasser tiré par un cheval. Mais cela a bien évolué avec la venue de la vapeur, les batteuses à la vapeur. Lors des comices cantonaux, cette machine faisait concurrence aux batteurs à bras.

Vers 1890, la vie à la ferme était rude. Il faisait froid et il y avait beaucoup de neige l’hiver. Il n’y avait pas encore l’électricité à la campagne. Sa venue, vers 1930, sera une révolution. Quant à l’eau courante à la ferme, elle n’arrivera pas avant 1965.

On cuisait les aliments dans une grande marmite en fonte, suspendue par une potence au-dessus de la braise du feu de bois. Le fourneau bouilleur, à bois ou au charbon, viendra plus tard et procurera l’eau chaude de toute la maison.

À l’époque, les transports étaient rudimentaires : calèche, diligence, premiers autobus, vélo, voiture. La vie dure était quelque peu atténuée par la culture des légumes dans le grand jardin potager. Mariette, avec le lait des quelques vaches, faisait des fromages. Le samedi, au grand marché de Montbrison, elle partait les vendre.

La situation est devenue encore plus difficile avec l’ordre de mobilisation le 1er août 1914. Les garçons sont partis au front.

De 1880 à 1914, l’alimentation devient plus riche et plus variée. Les paysans commencent à porter des habits plus pratiques et plus élégants. Quant au mobilier, il devient plus confortable et plus abondant.

On remarque que les maisons sont mieux aménagées, plus saines et plus grandes. Mais après la croissance arrivent la crise et la chute des prix.

Vers 1900, la croissance redémarre. Beaucoup d’ouvriers agricoles font le service militaire qui dure 3 ans. L’enseignement ménager pour les filles débute. On leur trouve des manuels scolaires adaptés.

Les maisons paysannes se modernisent. Les maisons à étages se développent car les familles ont de plus en plus d’enfants. Donc, il faut plus de chambres. On fait percer plus de fenêtres dans les maisons pour amener plus de clarté et de soleil. Les matériaux de construction sont plus solides que le pisé en terre. Les carrières de pierre ne suffisent plus. On commence à fabriquer des moellons.