Les Six Napoléons - Arthur Conan Doyle - E-Book

Les Six Napoléons E-Book

Arthur Conan Doyle

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Beschreibung

Elémentaire, mon cher Watson ! Elémentaire qu'un admirateur fanatique de Napoléon détruise tous les bustes en plâtre de l'Empereur ! Anarchiste ou dangereux maniaque ? Elémentaire qu'un homme soit l'artisan de sa propre disparition ! Quel rapport entre Neville Saint-Clair, homme d'affaires londonien, et Hugh Boone, sinistre estropié qui mendie dans la Cité ? Peut-être une double vie qui a poussé Saint-Clair à se mettre à l'écart ? Sherlock flaire la supercherie. Elémentaire que Silver Blaze, le cheval de course le plus célèbre d'Angleterre, disparaisse sans laisser de traces ! Il va de soit que plus la piste est embrouillée, plus Sherlock Holmes y voit clair..

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Seitenzahl: 38

Veröffentlichungsjahr: 2020

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Les Six Napoléons

Les Six NapoléonsL'ŒuvrePage de copyright

Les Six Napoléons

 Arthur Conan Doyle

L'Œuvre

Il arrivait assez souvent à M. Lestrade de Scotland Yard de venir causer avec nous dans la soirée, et ces visites faisaient grand plaisir à Sherlock Holmes, car elles lui permettaient de se tenir au courant de toutes les nouvelles apprises par la police. En retour des récits que faisait Lestrade, Sherlock Holmes prêtait une grande attention aux détails des affaires dont le détective pouvait être chargé ; de temps en temps, il lui donnait des avis que justifiait sa longue expérience des affaires, des hommes et des choses.

Ce soir-là, Lestrade avait parlé du temps, des journaux, puis la conversation était tombée tandis qu’il continuait à fumer son cigare. Holmes le regarda avec attention.

– Rien d’intéressant ? dit-il.

– Non, Monsieur Holmes, rien de particulier.

– Alors… dites-le-moi.

Lestrade se mit à rire.

– Décidément, Monsieur Holmes, il n’y a rien à vous cacher. Oui, il y a bien quelque chose qui me préoccupe, et pourtant, c’est si absurde que j’hésite à vous en infliger le récit ; d’un autre côté, l’événement, tout en ne sortant pas de la banalité, paraît cependant assez bizarre. Je sais, il est vrai, que vous avez un goût marqué pour ce qui sort de l’ordinaire, mais, à mon avis, cette affaire paraît plutôt ressortir du domaine du Dr Watson que du vôtre.

– Une maladie ? demandai-je.

– En tout cas, de la folie, et une folie extraordinaire. Croiriez-vous qu’il existe, de nos jours, un homme qui nourrit une telle haine contre Napoléon 1er qu’il brise impitoyablement toutes les statues qui le représentent ?

Holmes s’enfonça dans sa chaise.

– Cela ne me regarde pas, dit-il.

– C’est précisément ce que je viens de dire. Mais comme l’homme en question se met à pénétrer avec effraction dans les maisons en vue de briser ces statues, il cesse d’appartenir au domaine du docteur pour passer dans celui de la police.

Holmes se redressa.

– Ah ! il y a des cas d’effraction ? Cela devient plus intéressant. Donnez-moi donc des détails.

Lestrade prit son carnet de rapports, qu’il parcourut pour se rafraîchir la mémoire.

– La première affaire a eu lieu il y a quatre jours, dit-il. Elle se passa chez Mrs Hudson, qui a un magasin de vente d’objets d’art dans Kennington Road. Le commis s’était un moment absenté du magasin, quand, tout à coup, il entendit du bruit à l’intérieur. Il revint en toute hâte et trouva, brisé en mille morceaux, un buste en plâtre de Napoléon qui était placé sur le comptoir, au milieu d’autres œuvres d’art. Il se précipita dans la rue, mais, malgré l’affirmation de plusieurs personnes, qui avaient vu un individu s’enfuir du magasin, il ne put le découvrir. Il crut donc voir dans ce fait un acte de vandalisme comme il s’en produit de temps en temps, et c’est dans ce sens que fut faite la déclaration à la police. Le buste ne coûtait que quelques shillings et l’affaire semblait trop anodine pour qu’on se livrât à une enquête.

« Un second fait semblable se produisit, plus sérieux et plus étrange, la nuit dernière. Dans Kennington Road, à quelques centaines de mètres du magasin de Mrs Hudson, habite un médecin bien connu, le Dr Barnicot, qui a une clientèle très importante sur la rive gauche de la Tamise. Sa résidence, avec son cabinet de consultation, est dans Kennington Road, mais il a une clinique à Lower Brixton Road, distante d’environ deux milles. Le docteur est un admirateur enthousiaste de Napoléon ; sa maison est remplie de livres, de tableaux et de reliques se rapportant à l’histoire de l’empereur des Français. Il a acheté, précisément chez Moïse Hudson, deux plâtres absolument pareils du buste de Napoléon, par le sculpteur français Devine. Il a placé l’un d’eux dans le vestibule de sa maison de Kennington Road, et l’autre sur la cheminée de son cabinet de Lower Brixton. Quand le docteur est descendu ce matin, il a constaté que sa maison avait été cambriolée pendant la nuit, mais que rien n’avait été volé sinon le buste en plâtre du vestibule, qui avait été emporté et lancé avec violence contre le mur du jardin, au pied duquel en ont été découverts les débris.

Holmes se frotta les mains.

– Voilà qui n’est pas banal !

– Je pensais bien que cela vous intéresserait, mais ce n’est pas tout : le Dr Barnicot s’est rendu, à midi, à sa clinique, et jugez de son étonnement, en découvrant que la fenêtre avait été ouverte pendant la nuit et que les morceaux de son second buste jonchaient le sol. Il avait été réduit en miettes sur place. Nous n’avons pu découvrir aucun indice qui pût nous mettre sur la piste du criminel ou du fou qui était l’auteur de cette mauvaise plaisanterie. Maintenant, Monsieur Holmes, vous connaissez les faits.