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Encyclopaedia Universalis

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Situé dans la partie méridionale du continent nord-américain tout en appartenant historiquement et culturellement à l'Amérique latine, le Mexique est un pays qui surprend par sa diversité. Au moins trois fois plus grand que la France (1 968 201 km²), il est composé, en grande partie, d'un immense plateau élevé entouré de chaînes de ...

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ISBN : 9782341001755

© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.

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Mexique

Introduction

Situé dans la partie méridionale du continent nord-américain tout en appartenant historiquement et culturellement à l’Amérique latine, le Mexique est un pays qui surprend par sa diversité. Au moins trois fois plus grand que la France (1 968 201 km2), il est composé, en grande partie, d’un immense plateau élevé entouré de chaînes de montagnes et de volcans qui s’abaissent vers d’étroites plaines côtières sablonneuses sur sa façade pacifique, à l’ouest, et sur le golfe du Mexique, à l’est. À l’extrémité sud-est s’étend la péninsule du Yucatán, plate et peu élevée. Le pays est coupé en deux par le tropique du Cancer, au sud duquel domine un climat intertropical. La variété des reliefs et des climats offre ainsi une gamme variée de paysages, de végétation, de vie animale et de territoires, généralement divisés en terres chaudes, tempérées et froides.

Cette diversité se retrouve également au niveau humain puisque la population mexicaine est composée de nombreux groupes d’Indiens, de Noirs, de Blancs, de Métis et de Mulâtres aux appartenances communautaires et religieuses variées. L’explosion démographique des années 1970 a fait croître de nombreux centres urbains : Guadalajara, Monterrey et la capitale Mexico, qui, si elle n’est plus la plus grande ville du monde, reste une très importante mégapole rassemblant 22,7 millions d’habitants (2011). Au total, le Mexique compte 112,3 millions d’habitants (2010), dont plus des trois quarts vivent en milieu urbain. Les activités économiques les plus modernes (industrielles et technologiques) côtoient les plus traditionnelles (agriculture vivrière, artisanat), reflétant bien souvent la grande variété des formes d’organisation sociale (de la ville morderne aux communautés rurales) et d’insertion dans l’histoire nationale (exclusion des régions du sud). La construction de l’identité nationale sur le métissage cache mal les diverses formes d’exploitation économique et de domination politique des minorités ethniques. L’histoire récente du Mexique montre, néanmoins, une revalorisation de la diversité culturelle, qui a accompagné la libéralisation économique et politique du début des années 1980. La démocratie se renforce encore en 2000, avec la fin de l’hégémonie sans partage du Parti révolutionnaire institutionnel (P.R.I.), qui s’était installé au pouvoir quelques années après la révolution mexicaine de 1910. Mais l’amplification du narcotrafic, de la violence et de la corruption, ainsi que les difficultés à combler les inégalités sociales sont autant de menaces qui pèsent sur la démocratie mexicaine.

Mexique : drapeau. Mexique (1821 ; off. 1968). Les trois couleurs verte, blanche et rouge symbolisent respectivement l'indépendance mexicaine, la pureté de la religion et l'unité nationale. L'écusson central évoque la légende de la fondation de la capitale en 1325 : cette année-là, en effet, les Aztèques découvrirent au milieu d'un lac un rocher surmonté d'un vigoureux cactus sur lequel se tenait un aigle serrant en son bec un serpent : obéissant au vœu formulé douze siècles plus tôt par leur dieu Huitzolopochtli, ils construisirent là Tenochtitlan, la future Mexico.

Cécile LACHENAL

1. Géographie

• Géographie physique

Des données climatiques exceptionnelles

Le rapprochement, unique sur notre globe, d’un monde tropical de basse altitude poussé vers le nord et d’un monde tempéré des hautes terres avancé vers le sud rend compte à lui seul des traits les plus singuliers de la géographie du Mexique. L’Éthiopie pourrait lui être comparée mais elle se situe tout entière au sud du 15e degré de latitude, et donc en position subéquatoriale, tandis que le territoire mexicain est tout entier au nord du 15e degré, à des latitudes sahariennes. Reportée sur celle de l’Afrique, la carte du Mexique s’inscrirait entre le sud-ouest du Maroc (Safi) et la cuvette nord-tchadienne (Ténéré). Mexico se placerait dans le Tanesrouft, entre Tombouctou et Tamanrasset. Sur la côte du Pacifique, au nord de Mazatlán, la borne qui, en bordure de la route panaméricaine, signale le tropique du Cancer, est édifiée dans une forêt claire de mimosées. En Afrique occidentale, sur la côte atlantique, elle serait plantée dans le désert qui s’étend jusqu’au fleuve Sénégal à 800 kilomètres au sud.

Pour expliquer que, pendant l’été, le Mexique soit baigné presque tout entier dans une humide atmosphère tropicale et reçoive des pluies abondantes, il ne suffirait pas d’invoquer le rôle du relief. Au Sahara, les massifs de l’Adrar et du Hoggar ne provoquent pas de telles précipitations. Ce sont les eaux exceptionnellement chaudes des deux océans Atlantique et Pacifique qui apportent au Mexique l’humidité dont il bénéficie. Les alizés de l’est-nord-est la distribuent sur les côtes orientales cependant qu’une sorte de mousson courte amène des précipitations sur les régions côtières du Pacifique. Les eaux chaudes (28 0C) de la mer Caraïbe viennent du golfe de Guinée et s’échappent par le Gulf Stream après avoir tourné dans le golfe du Mexique. Celles de la zone équatoriale du Pacifique se déplacent en été du golfe de Panamá vers Acapulco et atteignent la pointe sud de la Basse-Californie.

Ce prolongement vers le nord du système tropical commande le climat des « terres chaudes » (tierracaliente) et humides du Mexique. Celles-ci se distribuent en croissant depuis le Sinaloa et le Nayarit à l’ouest, jusqu’au Veracruz et au Tamaulipas à l’est. Selon la longueur et l’intensité de la saison pluvieuse d’été, on a des forêts vierges comme celles qui enserrent les ruines de Palenque au nord du Chiapas et plus encore des forêts claires à mimosées ou des savanes. Un bon tiers du Mexique se trouve ainsi compris dans le domaine tropical.

Les pluies d’été tombent aussi sur les plateaux de 1 700 à 2 600 mètres d’altitude qui s’étendent de Puebla à Mexico et à Guadalajara. À la différence des pays européens, un hiver sec règne sur ces hautes terres tempérées. Le blé et l’orge venus d’Europe y voisinent avec le maïs et la pomme de terre d’origine américaine. L’analogie de ces paysages mexicains et de ceux qui caractérisent l’Europe de l’Ouest résulte, pour le Mexique, d’un héritage venu du nord. À l’époque glaciaire, les boisements de pins et de chênes des États-Unis et leurs associations de graminées émigrèrent vers le Mexique. Quand le climat se réchauffa, forêts et prairies tempérées s’élevèrent en altitude. Au-dessus de Mexico, vers 2 800 mètres, le nouveau centre nucléaire mexicain du désert des Lions est implanté dans un cadre forestier qui ressemble à s’y méprendre à celui des plateaux jurassiens de Pontarlier.

Cependant le désert menace ces paysages tempérés. Que les précipitations tombent au-dessous de 600 millimètres, et l’on trouve des cactus et des nopals. Le véritable désert chaud se situe au nord-ouest dans l’Altar sonorien et dans la Basse-Californie centrale ; grâce à de lointains héritages il diffère du désert total de type saharien. Les grands candélabres des cactus, les épineux hérissés du type ocotillo, quelques touffes épaisses de graminées sèches en font un « désert vivant », comme celui de l’Arizona que Walt Disney a fait connaître aux Américains. Il y pleut tous les cinq ou dix ans : en moins d’une semaine fleurissent, éphémères, des milliers de plantes. Sur les plateaux du Centre et du Nord mexicains, le désert comporte quelques arbustes du type mezquite (Prosopis), des touffes de buissons et, dans les « bolsons » aux sols limoneux, des maquis de gobernadora(Larrea) dont les feuilles vernissées font songer au lentisque de l’Algarve. Les yuccas et les agaves le disputent aux nopals lorsque l’on passe au semi-désert que hantent les chevriers et leurs maigres troupeaux.

Ces associations végétales s’avancent vers le sud dans les régions abritées, sous le vent, où les pluies se font rares. De bassin en bassin, elles pénètrent jusqu’à Tehuantepec et jusqu’à la dépression centrale du Chiapas. En Basse-Californie, un climat « méditerranéen » à pluies d’hiver permet l’existence d’une sorte de maquis, le chaparral, jusqu’à 100 kilomètres au sud de la frontière.

Rareté et dispersion des terres cultivables

Les combinaisons qui résultent de l’interférence des climats tropical, tempéré et désertique suffisent à faire apparaître au Mexique un grand nombre de régions naturelles. Le relief vient accroître cette diversité et aussi la pédologie ou, pour mieux dire, la présence ou l’absence de sols. Les versants ravinés, les affleurements de roches calcaires mises à nu, les coulées volcaniques récentes, les déserts pierreux, les fonds de cuvettes salés sont si nombreux et si étendus que le Mexique, trois fois et demi plus grand que la France, n’a guère plus de 15 millions d’hectares en culture, soit à peine la moitié des terres cultivées de cette dernière. Elles se répartissent en une soixantaine de régions, le plus souvent isolées, si bien que l’on peut comparer le « Mexique utile » à un archipel dont les îles seraient dispersées, dans les divers étages du pays, entre les terres basses et chaudes de la côte et les hauts bassins de l’intérieur. Dans les déserts du Nord, la notion d’archipel s’impose d’une manière absolue, qu’il s’agisse des grandes oasis côtières du Sinaloa-Sonora arrosées par les fleuves de la Sierra Madre occidentale ou des périmètres irrigués qui s’échelonnent de Torreón à Ciudad Juárez dans le désert du Centre-Nord.

Sur les plateaux du Mexique central se sont édifiés les cinq grands volcans de l’Anahuac, dont le plus connu, près de Mexico, le Popocatepetl, s’élève à 5 500 mètres, et les soixante volcans plus petits du Michoacán dont le Paricutin, sorti de terre dans des champs de maïs en 1943. Entre ces reliefs éruptifs se logent de larges dépressions aux sols faits de cendres et de ponces. Ils constituent de très bons terroirs autour de Puebla, de Mexico, de Toluca et plus encore dans le Bajío, de Celaya à Guadalajara. Cependant, là aussi, l’horizon se ferme sur des reliefs incultes plus étendus que les fonds exploitables.

En zone tropicale, les terres ont été presque partout lessivées ; aussi sont-elles ordinairement très pauvres. Sur ce point, toutefois, le Mexique est moins mal partagé que la plupart des pays tropicaux. Il compte assez peu de sols latéritiques infertiles. En revanche, il dispose, dans les terres chaudes, de sols volcaniques, calcaires, alluviaux qui se prêtent à une mise en culture satisfaisante. C’est le domaine de la milpa, le champ de maïs temporaire. Il résulte d’un défrichement par brûlis. Après être passé par le stade du pacage de hautes graminées, il retournera à la brousse arbustive. L’émiettement des aires exploitées est de règle, ainsi que le petit noyau de peuplement isolé dans de vastes régions vides d’hommes.

Trois étapes de peuplement

Grâce aux fouilles archéologiques récentes, en particulier celles de Mac Neish à Tehuacán, on sait que les civilisations indiennes du Mexique ont pris leur départ dans des terres sèches qui se situent aux limites du monde tempéré et du monde tropical. Le maïs et les cultures qui l’accompagnent, les haricots, les courges, les piments, les tomates, furent domestiqués pour la première fois dans cette région de transition, ce qui explique qu’ils aient pu constituer le fond commun de l’agriculture tropicale des Olmèques, des Totonaques et des Mayas, comme celui de l’agriculture tempérée des Toltèques, Aztèques et Tarasques. Plus fragile, le premier type d’agriculture a donné des « civilisations mortelles » dont il subsiste des monuments et des traditions. Sur les terres tempérées, en revanche, l’occupation du sol fut beaucoup plus stable en dépit des destructions causées par les envahisseurs venus du désert.

En 1519, le domaine du peuplement rural dense et sédentaire était encore réduit. Il s’arrêtait à 100 ou 150 kilomètres au nord et au nord-ouest de Mexico. Les nomades chichimèques occupaient alors le vaste et fertile Bajío de Celaya. Les Espagnols s’empressèrent de mettre en culture ces terres de colonisation. La prospection minière les conduisit à Pachuca, à Guanajuato, à Zacatecas, à Santa Bárbara et détermina une rapide expansion du peuplement dans les régions steppiques du plateau central mexicain. Au XVIIIe siècle, de nouvelles découvertes de filons argentifères à Santa Eulalia et à Alamos les firent pénétrer au Chihuahua et en Sonora, où ils s’installèrent solidement. Par rapport au Mexique utile de Moctezuma, celui des derniers vice-rois, au début du XIXe siècle, était deux fois plus étendu. Il s’avançait même par endroits au Texas, au Nouveau-Mexique et en Californie, mais la guerre malheureuse de 1846-1848 lui fit perdre ces positions qu’annexèrent les États-Unis.

Il restait cependant, à l’intérieur du territoire fédéral, de vastes espaces à coloniser. Dès que les chemins de fer en assurèrent la pénétration, au temps de Porfirio Díaz, de 1876 à 1910, leur mise en valeur se développa dans trois directions : vers les terres tropicales du Sud, où allaient prospérer les nouvelles plantations, principalement celles de café et de henequen (sisal), vers les régions côtières du golfe où l’on découvrit le pétrole, vers les oasis des régions désertiques du Centre et du Nord-Ouest où l’on mit en pratique les techniques modernes de l’irrigation par barrages et canaux.

Après la guerre civile, cette politique fut reprise avec le soutien de l’État qui finança les programmes d’irrigation en même temps qu’il prenait en charge la construction des routes modernes. Un pays tropical que traverse une route devient en quelques années un producteur de vivres, de bétail, de fruits tropicaux, de coton et de café. Comme la progression se faisait ordinairement à partir des hauts plateaux en direction de la côte, on qualifia de « marche à la mer » cette conquête des terres vierges. La réforme agraire, organisée en 1917, n’intéressait d’abord que les terres déjà exploitées. Il s’agissait de réduire les grands domaines et de constituer des communautés rurales appelées ejidos dont les parcelles étaient confiées en usufruit aux travailleurs des campagnes. Mais la réforme agraire ainsi comprise ne pouvait fournir des terres à tous les ayants droit. Aussi fallut-il ouvrir, dès 1926, les zones pionnières des oasis, des steppes et des terres chaudes aux hommes des ejidos qui y prirent place aux côtés des colons propriétaires. Les distributions de terres se sont faites à un tel rythme que, de 1926 à 1970, les surfaces cultivées ont plus que doublé, passant de 7 millions d’hectares à plus de 15 millions. Ce bilan remarquable doit cependant s’interpréter en fonction des types d’exploitation. La réforme agraire a répondu à des exigences sociales. Elle a donné des terres à de petits paysans qui produisent peu : 85 p. 100 des fermes mexicaines ne livrent, en valeur, que 15 p. 100 des denrées agricoles commercialisées. En revanche, 15 p. 100 des exploitants ont réalisé la révolution agricole sur les terres à eux laissées ou confiées par la réforme agraire ; ils participent pour 85 p. 100 à la production agricole collectée de la Fédération.

Il s’agit d’une agriculture intégrée dans l’économie nationale. Les nouvelles voies de communication n’ont pas eu pour seul mérite de désenclaver les zones pionnières. Elles ont aussi rendu effective la proximité des secteurs tropicaux ou désertiques de la périphérie et les secteurs tempérés du plateau central. Des échanges qui, ailleurs, se font à l’échelle intercontinentale, par exemple entre le golfe de Guinée et l’Europe, s’effectuent au Mexique sur 200 kilomètres au moyen de bonnes routes qui franchissent sans difficultés l’escarpe bordière des plateaux. Des bananes, des goyaves et des avocats à très bas prix existent sur le marché du moindre bourg des terres froides. Le ravitaillement des villes s’en trouve mieux assuré et les campagnes tropicales ont l’avantage de disposer, à courte distance, de gros marchés urbains. Pour prendre la mesure de ce privilège, il suffit de comparer le sertao brésilien ou l’Afrique intérieure, irrémédiablement sous-développés, aux terres tropicales mexicaines en plein essor de Veracruz.

Henri ENJALBERT

• Géographie humaine et économique

Au début du XXIe siècle, le Mexique a achevé une triple transition, démographique, politique et économique, qui semble l’avoir rapproché des pays développés. La maîtrise de la fécondité et la fin de la forte croissance démographique ont mis un terme à l’explosion urbaine. Le choix résolu du libéralisme avec l’intégration dans l’A.L.E.N.A. (Accord de libre-échange nord-américain) le 1er janvier 1994 a contribué à hisser le Mexique parmi les premières puissances économiques d’Amérique latine. Pour autant, les inégalités sociales apparaissent plus marquées que jamais, l’émigration vers les États-Unis voisins n’a jamais été aussi forte et la violence liée aux trafics de drogue viennent rappeler que le Mexique appartient encore au monde dit en développement.

Transition démographique et concentration urbaine

La population du Mexique a franchi le cap des 100 millions d’habitants depuis 2001 (104,9 millions en 2006), mais