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Le centre de formation des futurs légionnaires à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne, jouit d’une renommée et d’une certification depuis des décennies. Cependant, l’année 2022 s’annonce comme une année mémorable pour des raisons tragiques. Le sergent-chef Cabol Vincent, responsable de la formation, est au cœur d’une controverse : a-t-il manqué de bienveillance et de chaleur humaine dans son rôle ? Cette question prend une dimension dramatique lorsqu’un pensionnaire du centre est accusé d’homicide avec préméditation pour l’assassinat de Cabol Vincent.
À PROPOS DE L'AUTEUR
José Meunier écrit pour transfigurer la réalité sous le contrôle de sa culture littéraire. "N° Code : Pi 3.1416" nous plonge dans une aventure énigmatique, riche en rebondissements.
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José Meunier
N° Code : Pi 3.1416
Roman
© Lys Bleu Éditions – José Meunier
ISBN : 979-10-422-3918-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce roman est à la croisée des chemins entre le thriller et celui de la fiction noire truffée d’intrigues.
On pourrait le comparer à la gastronomie moléculaire, cette discipline scientifique qui a pour objectif la recherche des mécanismes de phénomènes lors des transformations culinaires !
Je vous invite en vous transportant dans le cheminement de ce labyrinthe parsemé de complications presque inextricables !
Ces hommes et femmes « ordinaires » se transformeront au fil du temps.
L’homme est une chose qui doit être surpassée selon Friedrich Nietzsche !
Cette escouade de personnages œuvre à la résolution de cette monstruosité !
Ce n’est pas un fait divers qui appartient à la vie quotidienne, sans portée générale !
Ce roman peut nous renvoyer l’image d’une dérive comportementale !
La certitude, c’est une pure fiction, produit de l’imaginaire.
Mai deux mille vingt-deux, jeudi cinq, séisme de magnitude 5 ressenti !
Il est 21 h 30 M. et Mme Cabol sont dans l’attente d’un coup de fil de leur fils Vincent.
Légionnaire au centre de formation de Fontenay-sous-Bois dans le Val-de-Marne depuis plus de dix années.
Vincent est sergent-chef en charge des nouvelles recrues.
Il est en résidence de la semaine sur son lieu de travail, mais rentre régulièrement chez ses parents à Saint-Joachim en Loire-Atlantique.
Il arrive toujours entre 17 h et 17 h 30 grand maximum lorsqu’il revient directement chez Papa et Maman.
C’est une consigne, une devise, un petit coup de fil avant de partir du dernier lieu fréquenté pour les tenir informés si un problème de circulation survient.
Cette fois Vincent était invité chez un ami d’enfance à côté de Nantes pour y séjourner jusque ce jeudi 05 mai.
Pas d’appel avant de partir de chez Julien cette fois ?
Aucun appel de ses supérieurs pour relater un événement quelconque qui l’aurait retardé de son départ du centre de formation, c’est une certitude ?
Le père de Cabol Vincent prend l’initiative à 22 h d’entrer en contact avec ce numéro de téléphone à user avec modération, sauf pour un cas de force majeure, car il s’agit du lieutenant-colonel Petitfils supérieur de Vincent.
Le lieutenant-colonel ne décroche pas, néanmoins son appel est transféré vers le capitaine de faction.
— Bonsoir.
— M. Cabol Armand, je suis le père de Vincent.
— Notre fils est sorti à quelle heure svp de la caserne samedi 30 avril ?
— Je regarde M. Cabol.
— Le lieutenant-colonel Petit-fils a signé sa perme à 12 h 2 ce samedi 30 avril.
À 12 h 10 la caméra a saisi son passage.
— Je vous remercie M.
La mère de Vincent appelle son ami Julien.
— Vincent a séjourné chez moi jusque ce jeudi matin, il est reparti en fin de matinée.
— Assis au volant de sa voiture, je lui ai lancé.
— Tu embrasseras tes parents de ma part.
— Merci, je vais les appeler dans peu de temps.
En vain, aucun appel de Vincent à ses parents.
Très… très forte inquiétude des parents, beaucoup d’hypothèses traversent leurs esprits.
Il est leur fils unique.
M. et Mme Cabol n’ont pas fermé l’œil de la nuit, c’est un drame pour eux d’être sans nouvelle de leur fils.
De bonne heure, en cevendredi 06 mai à 8 h 30M. Cabol arrive à la gendarmerie de Saint Gildas-des-Bois distant d’une bonne vingtaine de km de Saint-Joachim.
Il connaît un peu cet adjudant pour l’avoir rencontré dans un cadre associatif.
L’adjudant Cruchard Georges n’est pas surpris de voir M. Cabol arriver.
La famille de Cabol Vincent dépose auprès de la gendarmerie de Saint-Gildas-des-Bois l’enregistrement d’une disparition inquiétante en date du jeudi 05 mai 2022.
Cruchard allait appeler M. Cabol pour lui apprendre et surtout lui donner des éléments en lien avec la supposée disparition de leur fils.
L’adjudant Cruchard venait d’être joint par Mme la sous-préfète de Saint-Nazaire.
Le lieutenant-colonel Petitfils du centre de formation de Fontenay-sous-Bois lui avait donné cette information.
Trois locataires du centre de formation sont absents.
1- Un sergent-chef, Cabol Vincent permission à dater du samedi 30 avril 12 h 2 signée par le lieutenant-colonel Petitfils jusque le dimanche 08 mai.
Ce sergent-chef était invité chez un ami à côté de Nantes pour passer quatre jours.
M. Cabol apprend à l’adjudant Cruchard que son fils a bien séjourné chez son ami Julien.
En revanche il n’a pas appelé ses parents pour confirmer qu’il serait chez eux dans l’après-midi pour un séjour de 4 jours.
2- Un caporal-chef Antonenko Marko a déserté dans la nuit du 26 avril au 27 avril.
Il a rejoint son pays d’origine pour apporter son aide, le lieutenant-colonel Petitfils a eu l’information de l’ambassade de France.
3- Un jeune légionnaire Petit Quentin ses étapes de présélections franchies et réussies, il aurait pris la direction d’Aubagne en tout début mai pour son entretien de sélection.
Sélection réussie, accès à la formation pendant seize semaines.
Plus de traces de lui, a disparu des radars sans donner de nouvelles depuis très tôt le matin du 27 avril vers 8 h.
L’encadrement de Petit Quentin s’interroge néanmoins et recherche les causes de sa désertion.
Briefing de ses supérieurs en cours…
Le centre de formation en la personne du lieutenant-colonel Petitfils avec l’aval de M. le procureur de la République des Pays de Loire a demandé de diligenter au plus vite une enquête sur la disparition du sergent-chef Cabol Vincent.
Les officiers de Fontenay-sous-Bois commencent en premier lieu à questionner les camarades de Petit Quentin, simple enquête de voisinage comme d’habitude.
Rien de spécial, sympathique avec ses collègues, aime plaisanter.
Ils regardent ensuite sa situation de famille.
Célibataire, sans histoire, casier judiciaire B2 vierge.
Il est encore domicilié à Roubaix à l’adresse de ses parents.
Le fichier STIC vierge (Système des Traitements des Infractions Constatées).
Très intrigué par cette énigme, le lieutenant-colonel Petitfils demande à 12 h en ce vendredi 06 maide fureter un peu dans la chambre de Petit !
Une fouille millimétrée de la chambre de Petit Quentin depuis son départ précipité, mais certainement organisé a porté ses fruits.
Eurêka !
Dans les toilettes, le couvercle du réservoir était un peu bancal, plus exactement la partie arrière n’était pas fermée hermétiquement.
Après démontage de la chasse d’eau, surprenante découverte au bout d’un petit filin, un tube métallique avec à l’intérieur dix dés carrés avec des chiffres inscrits au feutre noir.
Un seul compose l’entier naturel 32 ?
Le tube métallique planqué dans le réservoir des WC a parlé.
Avec l’aide d’un mathématicien au service de l’armée, un logarithme puissant a permis de déchiffrer une suite de N° de téléphone avec un préfixe 32 ?
Le lieutenant-colonel Petitfils a fait parvenir à la sous-préfète de Saint-Nazaire ces fameux numéros avec le préfixe 32.
Ce téléphone (GSM) identifié chez l’opérateur belge Scarlet appartient à un ressortissant de Moucron Janssen Daan.
Le procureur de la République des Pays de Loire ordonne de mettre sous écoute Janssen Daan avant toute chose.
En second lieu le procureur demande au plus vite de consulter les fadettes (Factures détaillées de communications téléphoniques).
Le premier appel reçu par Janssen provient d’une cabine téléphonique.
Voici le contenu :
— M…
— J’ai lu récemment dans le journal Le Soir que vous étiez en recherche d’emploi et notamment dans le domaine de la boucherie.
— Je vous propose qu’on puisse se rencontrer courant de la semaine 17.
— Vous résidez à Mouscron, le Central-Parc me semble tout indiqué.
— Je vous propose le mercredi 27 avril à 9 h, j’ai peut-être un job pour vous.
— Habillé de noir, une pipe à la main gauche, un magazine avec une couverture verte et bleue seront mes points d’identifications.
— En passant à côté de moi, vous dites honneur, je dois vous répondre fidélité.
C’est le premier appel, identifié sur le GSM, de Janssen envoyé par Petit depuis une cabine !
Plusieurs appels passés par Janssen Daan consolideront les bases de l’enquête par la suite.
Petit Quentin savait qu’il pouvait subir une fouille ou oublier que les numéros sont les premiers éléments de suppositions.
Il avait trouvé cette planque dans le réservoir des WC.
Il n’appelait pas, il recevait des appels.
Vendredi 06 mai à 19 h 10 l’adjudant Cruchard se rend en sous-préfecture de Saint-Nazaire pour des informations très… très robustes que Mme la sous-préfète veut absolument lui communiquer.
Les fadettes ont parlé concernant les différents contacts passés par Janssen Daan.
Les échanges téléphoniques portaient entre autres sur la réflexion d’une organisation à mettre en place courant de la semaine 18
En second lieu, associer une organisation avec des moyens logistiques.
— Le tout coordonné dates/heures/lieux.
* Appel chez un loueur de pick-up ;
* Appel chez un loueur de camionnettes réfrigérées ;
* Appel dans un terrain de camping.
Cette fois, il faut absolument attacher ces numéros de téléphone à une cause, il n’y a pas d’effet sans cause.
Un rendez-vous avec une personne, certainement, même probable d’ailleurs ?
Rechercher la raison ?
Le besoin urgent ?
Passons aussi dans l’espace-temps ?
Le ou les lieux ?
L’acte qui pourrait s’en suivre ?
Une liste à la Prévert en quelque sorte pour établir son scénario rocambolesque dans un premier temps.
Les thématiques d’investigations et recherches s’enchaînent et s’orientent à vitesse grand V surtout.
La sous-préfète passe outre et/ou dissimule cette information capitale au procureur de la République des Pays de Loire ! pas bon ! du tout cette pratique !
Il est nécessaire pour la suite de préciser les compétences légales de la sous-préfète.
Elle peut, dans ses attributions, si nécessaire, exercer des missions spécialisées, veiller à la sécurité des biens et personnes.
Mais uniquement sur la sécurité… uniquement.
Dans ce cadre spécifique, elle prendra en charge avec l’adjudant Cruchard cette compétence sécuritaire, mais !
Elle autorise néanmoins à l’adjudant Cruchard à consulter ces fameuses fadettes.
Celui-ci, à temps, fait des pieds et des mains qu’il a le double en sa possession.
C’est une source importante de valeur mieux qu’une SICAV pour l’adjudant Cruchard.
Seul le procureur de la République des Pays de Loire pouvait demander aucommandant de gendarmerie de Saint-Nazaire de diligenter l’adjudant pour consulter les fadettes.
L’adjudant trente-cinq ans de services, rusé comme un renard, ou un coyote très âgé, peut également user à volonté de ces informations précieuses.
Il sait cirer les chaussures à toutes personnes pour les faire adhérer à sa cause.
Sa devise :
— On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Son carnet d’adresses fourni comme le plus gros des dictionnaires Larousse va le démontrer.
Fr 3 région Pays de Loire interrompt son programme en ce vendredi 06 mai à 22 h pour un flash info sur ces trois mystérieuses disparitions de légionnaires du centre de formation de Fontenay-sous-Bois.
Les presses locales et même régionales commencent à manifester leurs désirs de faire du papier sur les disparus, notamment sur Cabol Vincent, résidant de Saint-Joachim, un garçon du coin.
Un journaliste de Presse Océan dont l’agence se situe à Saint-Nazaire couvre les faits divers pour la gazette, toujours l’oreille attentive, il a entendu cette info.
De toute évidence il flaire certainement le scoop, pas de temps à perdre.
Il passe un coup de fil à la gendarmerie de Saint-Gildas-des-Bois en ce samedi 07 mai à 8 h 30 pour unrendez-vous le plus tôt possible avec l’adjudant de la compagnie.
Une gendarmette présente lui répond.
— Vous désirez quoi M. ?
— Je souhaiterais avoir un rendez-vous avec votre chef de compagnie.
Le chef de compagnie veut toujours entendre les appels lors de sa présence.
— Gendarmette Pilot mettez le haut-parleur svp.
Elle avance le téléphone à son chef.
— Adjudant Cruchard.
— Que voulez-vous svp, soyez précis ?
— Martigue Melvin de Presse Océan.
— Pourriez-vous m’accorder un entretien mon adjudant.
— À quel sujet ?
— Au sujet de l’affaire des disparus de Fontenay-sous-Bois.
— Les infos vont vites ! incroyable la vitesse ! cher M.
— Je pars dans 1 h 30 de mon bureau, grouillez-vous M.
Rendez-vous accordé.
La gendarmette lui conseille d’arriver assez vite, car l’adjudant ne tolère aucun retard, et perd vite patience.
Melvin fait Ponchâteau Saint-Gildas-des-Bois en quinze minutes.
Le journaliste arrive à la gendarmerie, la gendarmette lui ouvre la porte.
— Bonjour Mme.
— Gendarmette Pilot Audrey.
— Enchanté Mme.
— Martigue Melvin de Presse Océan Saint-Nazaire.
Le coucou annonce 9 h l’adjudant Cruchard apparaît.
— Bonjour M.
— Bonjour, mon adjudant, merci d’avoir accepté de me recevoir.
— Vous avez 30 min, pas une de plus.
Le ton est donné pas rigolo le gaillard !
— Votre nom svp, votre lieu de résidence ainsi que ceux de vos parents.
— Vous pouvez vous asseoir, M.
— Martigue Melvin mon épouse et moi résidons à Pontchâteau, mes parents résidant à Missilac.
— M. Martigue qu’attendez-vous de moi, il vous reste un peu moins de 30 min.