Qu'est-ce qu'être français ? - Abel Boyi - E-Book

Qu'est-ce qu'être français ? E-Book

Abel Boyi

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Beschreibung

Découvrez un livre sur l'identité française.

Le 19 mars 2019 s’est déroulé un débat télévisé entre Éric Zemmour et Yassine Bellatar sur l’identité française. Ce n’était pas le débat du siècle mais j’ai été profondément affligé de voir deux Français qui aiment la France chacun à sa manière. Deux Français qui ne pourront jamais s’asseoir à la même table pour construire ensemble la France de demain, cette France sujet de leur passion. Qu’on le veuille ou non ces deux hommes, représentants de deux tendances idéologiques, sont appelés à cohabiter. Mais comment ? J’ai donc voulu écrire un livre sur le questionnement d’être français en ayant premièrement pour base de réflexion ce fameux débat et les arguments qui en sont sortis. Vient par la suite un exercice « collectif » de 18 Français représentatifs de l’ensemble des tendances idéologiques qui existent dans le pays. Je ne manque évidemment pas de partager ma réponse à la question. L’interrogation proposée par le présent ouvrage renvoie à une invitation. Celle de réanimer la capacité de produire collectivement des réponses nouvelles aux grandes questions qui agitent l’époque, ici et ailleurs.

Prenant pour base un débat entre Éric Zemmour et Yassine Bellatar, cet essai aborde la question de l'identité française et réunit les arguments de différents intervenants.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né le 10 novembre 1981, Abel Boyi, marié, père de quatre enfants, a grandi dans un quartier « dit » populaire dans le 18 ème arrondissement parisien. En parallèle d’un parcours atypique mêlant événementiel, entreprenariat, politique, dessin et vie associative, Abel Boyi a toujours été passionné par et engagé pour la jeunesse. La jeunesse et son rapport à l’identité française… Son premier livre La jeunesse des quartiers face aux défis du patriotisme et de la cohésion sociale nous livrait son ressenti et sa réflexion sur ce rapport parfois équilibré, parfois des plus confus. Son deuxième ouvrage s’inscrit dans une suite logique et imprévisible à la fois. Logique par les débats qui gangrènent notre société, imprévisible par l’élément qui en a déclenché la rédaction.

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Par AbelBoyi

Qu’est-ce qu’être FRANÇAIS ?

Préface

Une si « française » interrogation

Les préfaces sont un autre écueil. « Le moi est haïssable », disait Pascal.

La préface d’un ouvrage constitue toujours ce moment particulier pour le lecteur, un moment comparable à une attente sur le palier de l’appartement ou la maison d’un ami qui l’aurait invité chezlui.

Plus précisément, cet instant particulier entre la sonnerie qui a retenti et l’ouverture de la porte, où l’on entend les pas de notre hôte à l’intérieur se rapprocher à un rythme soutenu.

Suis-je à l’heure ?

Comment les choses vont-elles se passer à l’intérieur ?

Sera-ce un moment de qualité?

Quelle expression de visage devrais-je présenter lorsque la porte va s’ouvrir ?

Quelle sera l’expression du visage de mon hôte ?

Autant de questions existentielles momentanées durant ces quelques secondes qui ont l’air de durer une éternité.

Les sens s’éveillent, la porte s’ouvre…

L’intensité de ces secondes éternelles est tributaire de la raison du rendez-vous, d’un contexte.

De ce fait, chaque moment est unique, subjectif, personnel.

Les questions existentielles inondent notre quotidien.

Impactant notre manière de voir le monde qui nous entoure, elles influencent notre subjectivité.

Quel est le sens de la vie ? Qu’est-ce que le bonheur ?

Y a-t-il une vie après la mort ? Comment sont fabriquées les pâtes ?...

Quel est le contexte ?

Durant la période de débats intenses qui animaient la conception de la loi de 1905 sur la laïcité, Aristide Briand disait déjà :

« La pire chose qui puisse arriver à notre nation c’est de déchaîner les passions religieuses. »

Dans une époque actuelle, marquée par les tensions et crispations sociales, les revendications « identitaires », les discours manipulateurs et retors sur « l’identité nationale », le tout sur fond de crise des valeurs démocratiques, une nouvelle question existentielle semble être apparue comme une évidence dans le débat public :

Qu’est-ce qu’être français ?

Une si « française » interrogation dirait l’observateur étranger…

Pourquoi s’interroger aujourd’hui sur l’« être français » ?

S’agirait-il de rappeler quelques « évidences invisibles » ?

Ou alors, peut-être est-il devenu urgent de convoquer la parole pour résoudre des impasses sociales au sein d’une collectivité nationale en quête d’une manière de « réinitialisation » ?

Cet exercice singulier : être français et le raconter. Exercice pas toujours aisé, comme si l’on se regardait soi-même marcher dans la rue, depuis son balcon.

Et puis, il y a les mots pour le dire. Des mots et témoignages hésitants, inconfortables parfois, sans appel aussi, enflammés, passionnés. Jamais indifférents, toujours sincères et imprégnés d’une vérité toute humaine.

Et si après tout, être français était cela : être, tout en s’interrogeant inlassablement sur ce que l’on est.

L’interrogation proposée par le présent ouvrage renvoie à une invitation.

Celle de réanimer la capacité de produire collectivement des réponses nouvelles aux grandes questions qui agitent l’époque, ici et ailleurs.

AbelBoyi

1re Partie

Introduction

Remerciements

Avant de commencer le développement de mon propos, il va de soi que je puisse adresser mes sincères remerciements à toutes les personnes qui ont accepté d’incarner une constituante du panel de la deuxième partie de cet ouvrage.

Amis proches ou simples connaissances, d’aucun n’ont hésité à donner les visions personnelles de leurs approches, leur quotidien, voire leur histoire avec l’identité française.

Qu’est-ce qu’être français ?...

La chose singulière réside dans le fait qu’au moment où je couche ces lignes, je ne connais pas le contenu de leurs multiples retours. L’authenticité de cet ouvrage s’en retrouvant plus grande, on peut même évoquer un aspect ludique.

Ce deuxième ouvrage constituant une nouvelle étape dans ma construction, je continue de m’inscrire dans une démarche que j’espère collective et inclusive, croyant fermement que la force constructive se trouve dans la synergie d’un rassemblement plutôt que dans la solitude d’un talent inné, aussi grand soit-il.

Merci àvous…

Qui suis-je ?

Je m’appelle Abel Boyi.

38 ans, marié, je suis père de 4 enfants.

Né à Paris en 1981, j’appartiens à ce qu’on appelle sociologiquement dans le monde occidental la « génération Y ».

Si je me réfère aux caractéristiques de celle-ci, je n’ai connu ni la menace apocalyptique de la guerre froide, ni le monde sans le sida. J’ai une maîtrise intuitive de l’informatique qui dépasse celle de mes parents, le jeu vidéo est un divertissement banal et je suis né avec l’éclosion de l’intérêt du grand public pour l’écologie…

Mon année de naissance coïncide avec l’élection du 1er Président de la République issu de la gauche, sous la Vème République, monsieur François Mitterrand. Il semble que j’appartienne à ce que beaucoup appellent encore aujourd’hui la « génération Mitterrand »…

Ayant été marqué dans mon enfance par l’arrivée massive des dessins animés japonais en France, je serais aussi une composante de la « génération Club Dorothée »…

Et ce n’est pasfini.

De par mes origines, mon phénotype, mon lieu de naissance, mon parcours, ma situation, il est fort probable que je sois malgré moi un collectionneur de multiples étiquettes supplémentaires…

Non pas que ces caractéristiques soient fausses, mais cette manie occidentale de mettre les êtres humains dans des cases pour un souci de cohérence dans l’étude sociologique de l’évolution de la société me laisse toujours dubitatif.

Les êtres humains sont mis dans de multiples cases dès leur naissance, plus, ils y sont assignés voire condamnés.

Voilà comment naissent les injustices sociales se manifestant par des fractures multiples incarnées par des inégalités.

Inégalités parmi lesquelles les inégalités des territoires, les inégalités femmes-hommes, les inégalités de revenus, de patrimoine, les inégalités scolaires (sans oublier l’enseignement supérieur), les inégalités de l’espérance de vie, le racisme,etc.

Mes parents sont arrivés en France à la fin des années 70 et c’est dans le 10e arrondissement de Paris que je suis né quelques années plustard.

J’ai reçu une éducation républicaine, fondée sur le principe du devoir et du droit. Devoir et droit envers ma famille, mes concitoyens, devoir et droit envers ma patrie, la France.

J’ai grandi dans le 18e arrondissement de Paris, dans un quartier dit populaire caractérisé par une très forte mixité.

Après un parcours hésitant, j’ai commencé à entrevoir un chemin d’épanouissement au travers d’activités associatives, activités en faveur de la jeunesse.

Les années passant, je vis naître en moi un intérêt certain pour l’actualité politique. Intérêt renforcé par l’épisode de la campagne présidentielle de 2007 qui opposa Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal.

Pour la première fois, je décidais de devenir membre d’un parti politique. Au bout d’un an, je ne renouvelais pas mon adhésion, mais la passion pour la vie de la cité au-delà de la question partisane resta intacte.

En 2012, je fus candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription de Paris, circonscription comprenant le 3e et le 10e arrondissement où je suisné.

En 2014 je devins, suite aux élections municipales, chef de cabinet du Maire d’Asnières-sur-Seine puis directeur de communication d’un collectif œuvrant pour l’intérêt des harkis, pieds noirs et rapatriés.

Ayant côtoyé un certain nombre de jeunes aux parcours diversifiés durant de nombreuses années, j’ai gardé en moi un vif intérêt pour la jeunesse, notamment, sa situation et les injustices auxquelles elle peut être confrontée au quotidien.

En janvier 2017 est paru aux éditions « seed publications » mon premier livre intitulé « La jeunesse des quartiers face aux défis du patriotisme et de la cohésion sociale ».

Je livre au travers de cet ouvrage mon ressenti et ma réflexion sur une partie de la jeunesse de France qui se sent mise de côté, non intégrée, voire méprisée dans un rapport souvent complexe avec le fait d’être Français.

Celui-ci a constitué une étape importante dans mon cheminement dans le sens où il introduit la suite de la tournure de mon engagement de citoyen.

Après l’élection présidentielle de 2017, je fonde et lance en septembre de cette même année la plateforme citoyenne et apolitique « FR – Les Forces Républicaines ».

Plateforme qui travaille sur les questions inhérentes aux problématiques de la jeunesse, la condition de la femme et la situation du handicap en France.

Avec mes équipes, nous travaillons pour remettre l’humain au centre des débats par la notion de l’inclusion à caractère social, civique, professionnel et culturel.

Ayant pour slogan « Tous uniques, tous unis », nous faisons partie de cette mouvance de personnes engagées et qui œuvrent au quotidien pour que la France sorte du statu quo du « vivre ensemble » afin de tendre vers le « faire ensemble ».

Je suis aussi délégué général en charge du recrutement au sein de l’@gence², structure qui met à la disposition de jeunes âgés de 18 à 30 ans vivants en quartiers prioritaires des formations en alternance aux métiers du journalisme et de la communication.

Structure qui produit du contenu audiovisuel pour changer l’image des quartiers en traitant l’information différemment, quittant le prisme du sensationnel pour revenir à l’essentiel.

Pourquoi cet ouvrage ?

« Le problème fractionnel de plusieurs Frances qui se regardent sur un même territoire, sous-jacent depuis de longues années, explose au grand jour depuis un moment.

Les pensées prisonnières dans les cœurs finissent sur la place publique.

Il y a comme une volonté de crever des abcès chez certains, de se libérer du mutisme chez les autres. »

Voilà ce que j’ai écrit dans mon précédent ouvrage « La jeunesse des quartiers face aux défis du patriotisme et de la cohésion sociale ».

Mes parents ont manifesté un zèle particulier afin que je puisse fréquenter l’école privée, et ce, de la maternelle jusqu’à la fin du collège.

Dès ma plus tendre enfance, je fus confronté à la manifestation de ce problème fractionnel.

En effet, « au quartier » dans le 18e arrondissement de Paris où j’ai grandi (plus particulièrement entre Stalingrad et Barbès), la majorité de mes ami(e)s, copains/copines, connaissances étaient arabes, noirs et asiatiques.

Ayant fréquenté l’école privée de la maternelle à la fin du collège (j’ai commencé à fréquenter l’école publique à mon entrée au lycée), je me suis retrouvé très souvent à être soit le seul noir de la classe, soit à ce que la proportion de noirs, arabes et asiatiques dans les établissements était très minoritaire. Mes amis, mes connaissances étaient blanches.

Pourquoi ce distingo ?

Je me sentais aussi bien dans le contexte du quartier que dans celui de l’école privée au sens de la qualité de mes interactions sociales au sein de ces deux écosystèmes.

Des deux côtés il y avait des gens extraordinaires, sympathiques, des gens dont je n’avais aucune opinion et des imbéciles.

Ce qui me marquait le plus c’était le fait de voir deux écosystèmes, deux « France », qui se regardaient avec beaucoup de préjugés, de méfiance, voire de mépris dans certains cas.

Je me souviens de ce copain de classe au collège qui arborait fièrement son porte-clés à l’effigie du front national. Il m’avait expliqué un jour avoir été frappé et racketté dans la rue par un groupe de noirs, ce qui l’avait dégoûté de tous les noirs.

Mais moi il m’aimait bien, je n’étais pas comme les autres noirs selonlui…

Deux « France » qui se toléraient tout juste, obligées de cohabiter avec une joie presque malsaine de ne pas être mélangées dans les mêmes quartiers, de ne pas avoir les mêmes fréquentations.

Deux « France » qui ne réalisaient pas qu’en réalité elles ne formaient qu’une seule entité, LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.

C’était d’autant plus marquant que j’appartenais à ces deux « Frances », j’étais comme un lien, un ambassadeur malgré moi qui devait assurer la promotion d’une face de la pièce pour que l’autre se sente un peu rassurée, devant assurer la promotion de l’autre face de la pièce pour que la première se sente aussi rassurée.

Une fracture très profonde…

Alors pourquoi ce livre ? Car il faut bien répondre à cette question.

Le 19 mars 2019 a eu lieu un débat entre messieurs Éric Zemmour et Yassine Belattar sur CNews.

Outre le fait que ce n’était pas le débat du siècle, outre les règlements de compte, outre ce que chacun puisse penser de l’un ou de l’autre, ce moment a confirmé voire cristallisé les tensions autour de l’amour et de l’approche de l’identité française.

Un sujet qui est malheureusement devenu épineux…

À la fin de cette confrontation, je ressentis une certaine émotion, devant me résigner à un constat effroyable.

Certes, j’y ai vu deux personnes qui aiment la France autant l’une que l’autre.

Pourtant j’y ai vu deux « France », comme dans le clivage qui a marqué mon enfance. Deux « France » qui ont des à priori l’une sur l’autre, deux « France » qui s’attaquent, deux « France » qui ne s’entendentpas.

J’y ai vu deux français qui aiment la France de tout leur cœur, mais qui ne pourront jamais s’asseoir à la même table pour construire la France de demain.

Ce moment de télévision a parfaitement représenté la situation dupays.

On pourrait presque parler d’une guerre civile psychologique où chacun campe sur ses positions, où personne ne veut mettre de l’eau dans son vin pour tenter de comprendre l’autre, où personne ne veut faire de concession pour aboutir à un projet commun dans l’intérêt de notre Patrie, LA FRANCE.

Français d’ici ou d’ailleurs, force est de constater que dans ce marasme, la jeunesse, toujours annoncée comme priorité, reste livrée à elle-même, à la recherche de repères toujours plus difficile à identifier.

Plus encore, une part non négligeable de la population française semble se perdre dans ces débats interminables qui amènent confusion et division.

C’est la raison pour laquelle, j’ai voulu comme suite à mon premier ouvrage, mener une réflexion avec des ami(e)s, réflexion que j’espère simple et accessible au plus grand nombre sur la question suivante :

QU’EST-CE QU’ÊTRE FRANÇAIS ?

Ledébat

Le mardi 19 mars 2019 s’est tenu un débat entre Éric Zemmour, journaliste politique, écrivain, polémiste et Yassine Belattar, humoriste, sur la chaîne du groupe Canal, CNews.

Un débat animé par Pascal Praud.

Comme évoqué plus haut, il m’est apparu comme très marquant le fait de voir deux français issus de l’immigration (je reviendrai dessus dans quelques lignes concernant Éric Zemmour), deux français qui aiment profondément la France, deux français qui ne pourront finalement jamais s’asseoir autour d’une table pour construire ensemble l’avenir de leur amour commun.

Pour rappel, Pascal Praud les a introduits en tant que « deux enfants de France, deux enfants de la République ».

Au risque de me répéter, ce n’était pas le débat du siècle néanmoins je salue la démarche de Pascal Praud qui, à défaut d’avoir mis en scène, a mis en exergue une réalité de la France d’aujourd’hui en ce qui concerne le rapport à l’identité française.

Était-ce une démarche teintée de conviction ou d’opportunisme par souci d’un audimat assuré ? Peu m’importe…

La fracture est là, plus profonde que jamais dans un pays qui traverse une période trouble de son histoire sur le plan sociologique.

La devise « LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ » semble être de plus en plus remise en question par la prolifération d’idéologies mortifères semeuses de divisions, contradictions et discriminations.

Je pense qu’il est tout de même important de rester optimiste, d’avoir une vision idyllique de la France. Cette France qui ne peut sombrer indéfiniment dans un clivage irréversible qui finirait par casser notre République.

J’ai la ferme conviction que les choses peuvent changer.

La France en vaut largement la peine.

Je souhaiterais m’attarder un moment sur ce fameux débat.

Je n’ai aucune prétention, ni d’être un chroniqueur, un psychologue, ni même d’être intelligent et encore moins celui d’être un écrivain.

Je voudrais partager mon analyse d’un fait de télévision (certainement une rémanence génétique de ma prétendue appartenance à la génération Y) qui m’a marqué à titre personnel.

J’ai revu ce débat à plusieurs reprises et j’ai pu noter d’une façon assez généraliste les arguments de chacun.