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Travail d'étude de l’année 2002 dans le domaine Didactique du français - Pédagogie, Linguistique, Universität Hamburg, langue: français, résumé: La Morphologie Distribuée est une théorie de l´architecture sur la grammaire développée au MIT depuis les années 1990. Cette approche „mixte“ inclut un composant postsyntaxique. Dans ce cadre théorique, les noeuds terminaux des représentations syntaxiques contiennent, plutôt que des expressions phonologiques, des matrices de traits morphosyntaxiques (typiquement, et minimalement, les traits phi de personne, nombre, genre et cas) dont l´épellation (spelling) produira les expressions phonologiques. Le composant syntaxique de la grammaire est responsable de la position syntaxique de la matrice de traits correspondante à l´expression phonologique, du lien existant entre l´expression phonologique et une autre position dont elle est un argument ou modifier, et, éventuellement, de la constitution de têtes complexes à partir de têtes indépendantes du fait d´opérations d´incorporation (adjonction d´une tête à une tête). Ces matrices de traits sont ensuite prise en charge par le module morphologique et soumises à divers types d´opérations de dislocations locales (rattachement par adjonction d´une tête à une tête adjacente) particulièrement pertinentes pour le rattachement des expressions phonologiques à leur hôte, et des opérations d´appauvrissement, de fusion et de fission sur les matrices de traits. Le placement des expressions phonologiques (des matrices de traits correspondantes) est dicté par des règles syntaxiques, la réalisation de ces matrices et l´ordre relatif des expressions phonologiques entre eux relèvent de règles morphologiques post-syntaxiques. On pourrait alors conserver l´idée que l´ordre fixe et les idiosyncrasies morphophonologiques relèvent de la morphologie. Ainsi la génération de traits morphosyntaxiques en syntaxe par l´application de règles syntaxiques et la manipulation de ces traits par l´application des opérations d´apauvrissement, de fusion et de fission correspondent à la dérivation lexicale et flexionnelle de traits morphologiques dans d´autres modeles morphologiques. La réalisation phonologique de ces traits morphosyntaxiques dérivés par un composant postsyntaxique correspond à la réalisation phonologique de traits lexicaux et flexionnels dérivés par l´application des opérations phonologiques telles comme l´attachement. [...]
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20) Quels critères dinstinguent-ils entre la Supplantation et
l´Allomorphie Morphophonologique ? ............................................................ 11 21) Si la Morphologie Distribuée est „piece-based“ comment la morphogie basante exclusivement sur de processus est-
elle traitée ? ...................................................................................................... 11 22) Qu´est-ce que c´est, Morphological Merger ? ................................................. 12 23) Qu´est-ce que c´est, Impoverishment ? ........................................................... 13 24) Quels types de règles d´Apauvrissement
(Impoverishment) y-a-t-il ? .............................................................................. 13 25) Est-ce qu´Impoverishment implique de règles qui changent
de valeurs de traits morphosyntaxiques ? ........................................................ 14 26) Qu´est-ce que c´est, Fission (Séparation) ? ..................................................... 14 27) Qu´est-ce que c´est, le séparationisme ? ......................................................... 15 28) Y-a-t-il une différence entre la morphologie flexionnelle et la morphologie dérivationnelle dans la Morphologie Distribuée ? .................. 16
29) Bibliographie ................................................................................................... 16
La Morphologie Distribuée est une théorie de l´architecture sur la grammaire développée au MIT depuis les années 1990. Cette approche „mixte“ inclut un composant postsyntaxique. Dans ce cadre théorique, les noeuds terminaux des représentations syntaxiques contiennent, plutôt que des expressions phonologiques, des matrices de traits morphosyntaxiques (typiquement, et minimalement, les traits phi de personne, nombre, genre et cas) dont l´épellation (spelling) produira les expressions phonologiques. Le composant syntaxique de la grammaire est responsable de la position syntaxique de la matrice de traits correspondante à l´expression phonologique, du lien existant entre l´expression phonologique et une autre position dont elle est un argument ou modifier, et, éventuellement, de la constitution de têtes complexes à partir de têtes indépendantes du fait d´opérations d´incorporation (adjonction d´une tête à une tête). Ces matrices de traits sont ensuite prise en charge par le module morphologique et soumises à divers types d´opérations de dislocations locales (rattachement par adjonction d´une tête à une tête adjacente) particulièrement pertinentes pour le rattachement des expressions phonologiques