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"Raphaël 1 et la fontaine magique" est l’histoire d’un jeune héros intrépide nommé Raphaël. Dans le monde imaginaire du royaume de Réas et Palès, il se voit confier la mission de vaincre le redoutable et maléfique Nomrad, roi de Palès, qui cherche à s’emparer de la fontaine magique. Avec l’aide précieuse de ses amies et celle de la bienveillante reine Marianne de Réas, Raphaël se lance dans une quête épique. Réussiront-ils à déjouer les plans machiavéliques de Nomrad ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
R.J.P Toreille est originaire de l’île de Ré. La mythologie, l’histoire, les auteurs et la vie quotidienne sont pour lui la source dans laquelle il puise l’essence de ses écrits.
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Seitenzahl: 67
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R.J.P Toreille
Raphaël 1
et la fontaine magique
Roman
© Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille
ISBN : 979-10-422-3502-4
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(Texte original de 2019, version rééditée de 2024.)
Prologue
Tout a commencé un matin d’été.
Raphaël, âgé de dix ans, a célébré avec ses parents la renommée de l’or qu’ils ont trouvé dans la rivière près de chez eux.
Quand soudain le roi arriva avec son sceptre à tête de lion et sa longue cape noire, il s’interposa avec son valet et leurs chevaux.
Il demanda dans une colère :
— Où avez-vous trouvé cet or ?
— Je préfère mourir que de le dire ! dit le père de Raphaël.
— Ainsi soit-il ! rétorque le roi.
Sa Majesté ordonne à son serviteur de prendre l’or et de tuer les parents du jeune Raphaël sous ses yeux.
À dix ans seulement, le jeune homme regarde le meurtrier de ses parents et crie de tristesse :
— Vous allez payer pour cela avec votre vie !
— Estime-toi heureux d’être encore en vie ! explique le souverain.
Puis il va avec son homme de main et l’or au château, avec des éclats de rire sous sa barbe noire et laissant le garçon à l’abandon.
Raphaël pleure, jette un dernier regard sur ses parents, quand soudain un professeur, vêtu de pourpre et de rose, qui était à la chasse aux champignons, le voit seul, à genoux.
Tellement triste de voir la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux, l’homme, avec un panier rempli de champignons et quelques plantes, avait les larmes aux yeux pour cet enfant de dix ans.
Alors, cet homme posa son panier à terre et s’approcha lentement de lui et le prit dans ses bras.
— Qui êtes-vous ? demande Raphaël avec une tristesse immense.
— Je suis le professeur Kurt, je suis attristé pour toi, mon enfant.
— Maman, papa, je vous aime, pleure Raphaël.
Raphaël fondait de plus en plus en larmes, le professeur Kurt le prit rapidement dans ses bras.
Il dit alors :
— Calme-toi, dit-il avec tristesse.
Le professeur souleva Raphaël, le posa sur un banc et décida d’enterrer les parents du garçon et de prier une dernière fois pour eux.
Devant les tombes, Raphaël s’approcha avec des fleurs qu’il avait cueillies et les déposa sur le tas de terres.
— Maman, papa, je ferai tout pour que vous soyez fiers de moi, clame-t-il.
— Maintenant, il faut y aller, je vais m’occuper de toi, ma maison est à quelques kilomètres d’ici.
Ils se lèvent en même temps et Raphaël marche avec le professeur Kurt. Mais Raphaël tourne sa tête vers ses parents et il regarde de nouveau devant lui.
Le professeur Kurt récupère son panier de champignons et de plantes. Ils marchent ensemble avec tristesse et l’homme décide de garder le garçon pour s’occuper de lui…
Dix années sont passées et Raphaël a bien grandi.
Il est maintenant un jeune homme charmant, avec ses longs cheveux bruns comme les noisettes et sa peau des lunes les plus brillantes.
Il a été emmené chez le professeur Kurt dans sa chaumière.
Il est un magicien compétent dans les sorts.
Pendant que Raphaël nettoie les fenêtres de l’extérieur, il chante très joyeusement avec des oiseaux qui l’entourent.
— J’ai fini enfin, je vais prendre de l’eau maintenant, dit Raphaël.
Il prit le seau, jeta l’eau sale dans l’herbe et s’avança doucement vers un puits.
Soudainement, pendant qu’il tire l’autre seau pour prendre de l’eau, le professeur Kurt sort de sa chaumière et demande :
— Raphaël, je pourrais te demander quelque chose ?
— Bien sûr, répond-il.
Raphaël posa doucement le seau sur le bord du puits et rejoignit Kurt à l’intérieur de la chaumière.
— Tu veux me dire quoi ? demande Raphaël qui s’assoit sur une chaise.
Le professeur demande à notre jeune héros d’aller chercher des fruits et des plantes dans la forêt. Raphaël s’est levé, a mis un manteau et s’est attaché les cheveux avec un ruban bleu.
— C’est bien comme je l’ai mis ? demande Raphaël.
— Très bien même si je peux te le dire.
Raphaël quitta la chaumière sous ce temps hivernal et marcha dans cette neige, pendant que le professeur Kurt s’assoit sur un bureau et prend le temps de lire un livre.
— J’espère qu’il comprendra… murmure le professeur Kurt.
Et il continua à lire son livre.
Arrivé dans les bois, il chantait joyeusement avec les oiseaux sous sa cape.
C’est ainsi qu’il attira l’attention d’un jeune homme sur un cheval blanc.
L’homme avait les cheveux noirs et les yeux d’un bleu azur.
La silhouette est mince et pourtant musclée sous un T-shirt blanc, une longue cape marine et les fins doigts gantés qui tiennent les rênes.
Il se trouvait dans la forêt afin de faire une chasse habituelle.
— On va bien trouver quelque chose ! s’exclame-t-il.
Soudainement, l’homme trouva un cerf qui rôdait dans les bois, alors l’homme prépara son arc et s’apprêtait à tirer, mais il entendit une étrange voix qui attira son attention.
Il fut attiré par cette chanson lyrique digne d’un castrat.
Il rangea son arc et vint au galop pour rejoindre cette voix.
— Il faut le retrouver tout de suite !
Raphaël cueille les fruits et les plantes qu’il trouve sur son passage et décide de s’asseoir près d’un ruisseau gelé.
Non loin, l’homme l’a trouvé assis sur un rocher chantant seul ; intrigué, il s’est approché de lui et a tenu ses bras, effrayant notre héros.
D’une voix douce, il lui dit :
— Désolé, je n’ai pas voulu te faire peur.
Raphaël, pris de panique, fuit et ce cache derrière un arbre, l’homme lui dit :
— Désolé, reviens, tu as une voix magnifique !
— Ce n’est pas ça, mais je me sentais un peu bête de te voir, répondit Raphaël, un peu effrayé.
L’homme lui dit qu’il aimerait l’entendre chanter et Raphaël recommença à chanter, suivi par l’homme.
C’est dans ce bonheur que Raphaël sortit de sa cachette et s’approcha de l’homme.
Les deux hommes chantent et dansent ensemble, puis ils s’allongent dans la neige.
L’homme tomba amoureux de Raphaël qu’il s’apprêtait à l’embrasser.
— Je t’aime, dit l’homme.
Raphaël tourna sa tête brusquement et vit le soleil se coucher. Il remarqua qu’il était tard et qu’il devait partir.
Notre héros se leva et courut rapidement avec les oiseaux et le panier.
— Qui es-tu ? Comment t’appelles-tu ? demande l’homme.
— Je m’appelle Raphaël et j’espère te revoir bientôt ! cria notre jeune héros.
Il quitta la forêt avec le panier. L’homme était tombé sous le charme de Raphaël, espérant le revoir très bientôt.
Notre héros ne sait pas que ce jeune homme d’une trentaine d’années est un prince.
Il rejoint le professeur Kurt avec les fruits et les plantes qui lui ont été demandés, mais en arrivant à la chaumière, il cria :
— Professeur Kurt ! Professeur Kurt ! cria Raphaël.
Le professeur entendit l’appel, il se leva de sa chaise, s’avança vers la fenêtre et regarda dehors.
Quand Raphaël arrive tout essoufflé, il s’appuie sur la porte d’entrée, ayant mis le panier sur la table et le professeur lui demande :
— Raphaël, tu vas bien ? demande Kurt en s’approchant et en s’agenouillant devant lui.
— Très bien même si je puis le dire, répond Raphaël, très essoufflé.
Kurt se lève, prend le panier, marche vers la cuisine et dépose le panier sur le plan de travail.
Raphaël se lève et s’approche de Kurt en lui demandant :