Raphaël - Tome 9 - R.J.P Toreille - E-Book

Raphaël - Tome 9 E-Book

R.J.P Toreille

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Beschreibung

Une nouvelle aventure commence pour Raphaël et ses amis, réfugiés dans l’école de magie pour échapper à Palès, toujours engagés dans la lutte pour la résistance. Après son voyage à la prison d’Arkalez, Raphaël est déterminé à mettre la main sur les Portes de la prophétie, convaincu qu’elles sont la clé pour arrêter l’armée de Palès. Avec l’aide du prince Olivier, il entreprend une quête pour retrouver ces portes situées dans les villages volcaniques, une relique millénaire capable de révéler l’avenir et le passé de chacun. Cependant, leur mission est compromise lorsque Roy, un nouvel allié de Nomrad, encore plus fort que les précédents se lance à leurs trousses. Raphaël et le prince Olivier pourront-ils trouver les Portes de la Prophétie avant que Roy ne les rattrape ? Parviendront-ils à éviter un nouveau conflit ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

R.J.P Toreille est originaire de l’île de Ré. La mythologie, l’histoire, les auteurs et la vie quotidienne sont pour lui la source dans laquelle il puise l’essence de ses écrits.

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R.J.P Toreille

Raphaël 9

Et les Portes de la Prophétie

Roman

© Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille

ISBN : 979-10-422-2860-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre 1

Un hiver extraordinaire

Quelques semaines sont écoulées depuis leur aventure à la prison d’Arkalez.

L’hiver était présent, et la neige accompagnée des flocons et de la glace prennent une place importante dans le paysage.

C’était un beau matin, Raphaël dormait dans sa chambre à l’école de magie.

Dans un sommeil profond, il rêvait d’être au beau milieu d’une fête foraine.

Dans son rêve, il souriait et il rigolait avec une grande joie qui se voyait au plus profond de son âme.

À la réalité, la porte de sa chambre s’ouvrit lentement et le prince Olivier rentra avec un plateau où était posé le petit-déjeuner. Il se dit avec un grand sourire :

— Il dort comme un ange.

En silence, il posa lentement le plateau sur une petite table près du lit et s’assit près de Raphaël et il lui prit les mains en tentant de le réveiller.

— Raphaël, c’est le matin réveille-toi ! dit-il avec une voix très basse ?

Notre jeune héros remua son corps et ses yeux, les ouvrit avec délicatesse et vit le prince Olivier devant lui, assis sur le lit. Ainsi, il s’étira et il s’assit.

— Il est quelle heure ? demanda Raphaël avec fatigue.

— Il est bientôt onze heures du matin.

— Tu aurais pu me réveiller.

— Je n’osai pas. Tu dormais si bien que je n’ai pas osé, parla le prince de Réas avec amour.

Ensuite, le prince de Réas approcha le plateau près de lui et proposa à Raphaël de déguster son petit-déjeuner.

C’est dans ce silence que notre jeune héros de vingt-huit ans mangea son petit-déjeuner sous le regard attentif de son compagnon.

— Tu comptes rester là longtemps ?s’amusa Raphaël en posant son bol.

Olivier se mit à rire d’une légère respiration puis se leva et regarda le paysage hivernal. Il se montra émerveillé par la neige et la glace qui compose cette saison.

Il voyait des élèves jouer avec la neige et des constructions de bonhomme de neige.

Les élèves étaient émerveillés par ce temps qu’ils qualifiaient de « temps du bonheur ».

Par la fenêtre, il regardait encore et encore les élèves qui s’amusaient depuis longtemps qu’il se mit à montrer sa joie immense et dit ensuite :

— La neige est si magnifique que je ne peux pas m’en passer, avoua Olivier le prince de Réas avec ses bras croisés et regardant par la fenêtre.

— Tout le monde aime la neige, c’est même le système météorologique préféré de ta famille, intervint en répondant Raphaël en posant son bol sur le plateau.

Après notre jeune héros se leva silencieusement et s’approcha du prince Olivier et le prit dans ses bras en lui disant avec tendresse :

— Tu veux aller jouer au lancer de boule-de-neige ? proposa-t-il.

— Avec plaisir, accepta le prince de Réas.

Notre jeune héros s’en alla et se mit derrière un paravent et se changea pendant que le prince regardait encore le paysage et les élèves.

— J’ai bien réfléchi Olivier, je pense qu’il faut prendre de l’avant, expliqua Raphaël.

— Comment ça ?

— Nomrad, il faut être rusé et prendre des ruses et des astuces, répondit Raphaël en sortant habillé.

Puis, il s’assit sur une chaise face à une coiffeuse et se coiffa les cheveux lentement.

— Je pense avoir une idée, mais…

Olivier se retourna et regarda Raphaël s’attacher les cheveux avec un ruban bleu en disant :

— Quelle est ton idée ?

— Il faudrait que les alliés bombardent Réas pour atteindre la capitale.

Olivier trouva l’idée très bonne et qu’il fallait en parler à la reine Marianne ainsi qu’à Marie et à Jean pour lancer l’attaque contre l’armée de Palès.

Enfin, Raphaël se mit un gros manteau, une écharpe et des gants pour sortir et une fois devant la porte, il parla au prince Olivier :

— On va dehors, tu viens ?

— Je viens, répondit-il.

Ensemble, ils quittèrent la chambre pour partir à l’extérieur.

Près de l’école, les élèves et les amis de Raphaël jouaient ensemble à une bataille de boule-de-neige et ils construisaient encore des bonhommes de neige.

— C’est un hiver extraordinaire ! s’amusa Alice en lançant une boule-de-neige sur Rose et Charles.

Cachés derrière une montagne de neige, Charles regarde Alice en position d’attaque puis regarde Rose en disant :

— Tu as préparé les munitions ?

— J’en ai plein, annonce Rose.

Ils prirent des boules-de-neige et les lancèrent sur Alice qui courait à toute vitesse.

Cachée à son tour, elle hurla :

— Tricheur, vous êtes deux !cria-t-elle en riant.

Puis Alice prépara aussi ses munitions pour passer à l’attaque.

Plus loin, Céline, Bella, Arthur et Plue construisaient un bonhomme de neige pendant que Raphaël et le prince Olivier arrivaient à leur tour.

— Tout le monde s’amuse, c’est beau à voir, avoua notre jeune héros de vingt-huit ans.

— Il n’y a pas d’âge pour jouer, s’amusa Olivier en lançant une boule-de-neige sur Raphaël.

— Tu vas me le payer, rit-il.

Il prit une boule-de-neige et commença la bataille contre le prince Olivier.

Dans la joie et la bonne humeur, ils s’amusaient tous quand soudain Marianne la reine de Réas arriva avec son serviteur Édouard. Elle se prit une boule-de-neige au visage lancé par Rose.

— Aïe !souffrit la reine.

Choquée de l’accident, elle s’excusa et la reine également se mit à lancer des boules-de-neige.

Tout le monde était heureux de jouer dans la neige, mais aussi inquiet sur la reconquête de Réas qu’ils préférèrent profiter un petit moment avant de continuer les combats de Réas contre l’envahisseur.

Quelques minutes suivirent, ils étaient fatigués pendant qu’Olivier et Raphaël construisaient leur propre bonhomme de neige.

— Tu me passes la carotte ?demanda Raphaël.

— Bien sûr, accepta Olivier en donnant une carotte.

Avec la carotte en main, il le plaça sur le bonhomme de neige pour lui mettre un nez.

Un moment donné, Marie la mère de Raphaël arriva avec son mari Jean et le professeur Kurt quand elle dit haut et fort :

— Bonjour à tous ! J’espère que vous vous amusez bien ?

Ils regardèrent tous Marie qui présentait un ticket en disant :

— J’ai un bon d’achat de cinquante cranf qui le veut ?

Raphaël et ses amis se précipitèrent vers elle sous les yeux d’Olivier, Marianne Édouard, Jean et le professeur Kurt en criant :

— Moi ! Moi ! Pousse-toi, c’est à moi !

Et une bagarre générale s’engagea entre nos amis pour avoir le bon d’achat.

Pendant qu’ils se bagarraient, la reine Marianne rentra à l’intérieur de l’école, suivie de son valet.

Dans les couloirs, elle marcha silencieusement en compagnie de son plus fidèle serviteur.

— Ils sont tous joyeux, raconta-t-elle.

— Vous avez toujours fait apparaître la neige et la glace fin décembre comme à votre habitude.

— C’est vrai, tu as raison, répondit la souveraine.

Ils franchirent une porte et se retrouvèrent dans une pièce et la reine Marianne s’assit avec douceur en disant à son serviteur Édouard :

— Les avancées de reconquête ça se passe comment ?

— Marie et Jean ont pu reprendre en main les zones côtières du royaume ainsi que les îles, mais le plus compliqué, c’est…

— Continue, Édouard ?fit la demande Marianne la reine de Réas.

Alors son serviteur, plus explicite, annonça que le plus compliqué, c’est le centre, car pour lui, l’armée de Palès pourrait les attendre au tournant.

Marianne le rassure en lui expliquant qu’elle va en discuter avec Marie et avec Jean pour l’opération de reconquête pour le centre du pays de Réas.

Puis ils déplient des cartes et des plans afin de continuer le combat.

Au même moment, nos amis étaient dans les couloirs dont Plue avait le bon d’achat entre ses mains.

— Plue, pas besoin de nous narguer avec ton bon d’achat, s’amusa Alice aux côtés d’Arthur.

— J’ai gagné, j’ai gagné, rit à son tour Plue.

Dans les couloirs avec leurs sourires, ils continuèrent encore à marcher au beau milieu des décorations de Noël qui ont été posées il y a quelques semaines pour la fête, que soudain Charles regarda les aquariums posés et incrustés dans les murs de l’école et les admira avec une grande joie.

Mais, attiré par des objets étranges dans une vitrine, il s’en approcha et lut les noms incrustés sur les objets argentés et dorés.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?

Plue, qui avait entendu, lui répondit brièvement avec douceur :

— Ce sont des trophées de certains élèves de l’école, elles sont là depuis plusieurs années.

Sous les yeux des autres, Rose proposa ainsi :

— Nous sommes le 31 décembre, il est temps pour nous de nous préparer pour le Nouvel An.

— C’est une très bonne idée !s’exprima Bella qui était joyeuse.

— Moi aussi, je compte préparer pour la soirée du Nouvel An, intervinrent Céline et Charles.

Par la suite, ils se séparèrent et rentrèrent chacun et chacune dans leurs propres chambres afin de préparer les festivités du Nouvel An qui aurait lieu ce soir.

Chapitre 2

Le Nouvel An

La nuit tomba à l’horizon, la lune brillait et les étoiles scintillaient dans le ciel noir dans le pays.

Raphaël était dans sa chambre en train d’enfiler sa tenue rose-magenta aidé par le prince Olivier de Réas présent à ses côtés.

— Tu me trouves comment ? demande notre jeune héros tout souriant.

— Tu es magnifique, je sais à quel point tu aimes le rose, répondit avec amour le prince Olivier de Réas.

— J’aime beaucoup le rose, le bleu, le blanc, l’argentée, le jaune, le violet et tatati et tatata, parle Raphaël.

Ensuite, il s’assit sur une chaise face à une coiffeuse et au moment où il allait prendre la brosse que le prince olivier l’en empêche et prend la brosse avant lui en expliquant :

— Laisse-moi te coiffer s’il te plaît, fait-il la demande.

Alors Raphaël le laissa faire et le prince Olivier coiffe les cheveux de son compagnon avec une grande délicatesse.

— Tu as de doux cheveux si bien entretenus, avoue le prince Olivier de Réas.

Silencieux, il se met à sourire très fort et sent la brosse à cheveux le toucher qu’il est détendu.

Après quelques minutes, le prince de Réas posa la brosse sur la coiffeuse et Raphaël sortit son ruban rose et s’attacha les cheveux lui-même.

Une fois terminé, il demande au prince de Réas :

— Alors comment je suis ?

— Un vrai ange, tu es superbe, complimente le prince de Réas.

Il se lève de sa chaise, marche avec Olivier. Ils sortent de la chambre et marchent dans les couloirs au beau milieu des élèves qui se promenèrent.

Ils traversent les couloirs et notre jeune héros regarde les poissons dans les aquariums incrustés dans les murs.

— Regarde Olivier, il est beau ce poisson-clown.

— Il est magnifique si tu veux, je t’offrirai un bel aquarium.

— Comme tu es romantique, remercie notre jeune héros de vingt-huit ans.

Ils continuèrent encore de regarder les poissons présents dans les aquariums qu’Alice et Arthur arrivent et s’approchent du couple princier.

— C’est des poissons qui viennent de la ville d’Atlantique, explique Alice.

Pris de panique, Raphaël et Olivier sont un petit soupir de peur et s’amusent.

— Tu m’as fait peur !s’amuse Raphaël.

— Désolé, je ne voulais pas te faire peur, rient Alice et Arthur.

La soirée du Nouvel An allait bientôt commencer, ils décident de rejoindre la grande salle transformée pour l’occasion.

Ils marchent des mètres et des mètres au milieu des élèves et arrivent devant la porte de la grande salle.

Raphaël retrouva ses amis, ses parents et la reine.

Ils discutent ensemble et qu’ensuite ils rentrent dans la grande salle qui est transformée en blanc et en bleu avec des cristaux des flocons de neige de la glace et la neige.

Le magicien présent dans la salle attendait avec les professeurs et tout le monde.

Une fois tous présents après quelques minutes d’attente, le magicien se lève et déclare :

— Une année prend fin, je souhaite à chacun et chacune de vous une très belle est merveilleuse année de ma part et celle des professeurs, souhaite-t-il.

Tout le monde applaudit le magicien et directeur de magie avec la joie et le sourire ainsi la fête commence.

Les repas sont servis sur chaque table et ils dégustent les aliments présents près d’eux.

— Charles, tu veux un peu de poulet ? demande Rose.

— Avec plaisir, accepte-t-il.

Rose sert Charles puis elle sert Bella et Céline et elle se sert en dernière.

Quant à Marianne, elle discutait tranquillement avec Jean et Marie les parents de Réas sur les missions de reconquête.

— Tu comptes vraiment bombarder le pays ?

— Absolument, je n’ai pas d’autre choix avec les soldats alliés, nous n’aurons aucune difficulté avec les avions, nous attaquerons l’armée de Palès par surprise, annonce Marie.

— Si tu le penses autant le faire, répondue la reine Marianne de Réas.

Sans continuer la conversation, tout le monde mange et rit.

Quelques heures, plus tard, minuit approche, un bal est donné.

Tout le monde danse et chante qu’Édouard invite Marianne à venir danser.

— Me permettez-vous, Majesté ?

— Avec plaisir, mon ami.

Ils rentrent dans la piste de danse sous les applaudissements des autres tandis que le professeur Kurt et le magicien discutent ensemble.

La musique s’est invitée que c’était une belle fête du Nouvel An que le magicien interrompt le bal en déclarant ainsi :

— Encore 15 secondes !

Ils regardent l’horloge gigantesque et font le décompte en suivant le déplacement des aiguilles.

— 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 ! Bonne année !hurlent-ils.

Les confettis et les ballons tombent depuis le plafond et chacun se souhaite la bonne année.

Raphaël était émerveillé par cette fête qu’il s’assit doucement sur une chaise quand Plue s’approche de lui et l’embrasse en lui disant :

— Bonne année Raphaël.

— Bonne année à toi aussi Plue.

Pendant que tout le monde faisait la fête, Raphaël but son verre et se mit à réfléchir avec une grande attention.

Mais pourquoi ? Comme s’il y avait quelque chose qu’il avait dans l’esprit.

Il était vu par le professeur Kurt qui s’inquiète pour lui.

— Tu penses à quoi ?demande le vieil homme.

— Oh non, à rien, c’est que je suis un petit peu fatigué, répond Raphaël en relevant sa tête vers le professeur Kurt.

— Tu es fatigué, je pense que tu devrais aller te coucher, propose le professeur Kurt.

— Tu as raison, je vais aller dormir, accepte notre jeune héros.

Alors, il posa son verre sur la table et se leva en silence et quitta la grande salle pour rejoindre sa chambre.

Mais un déclic lui vient à l’esprit. Il change de direction et franchit la porte d’entrée et se retrouve dehors puis il marche sur la neige sous les flocons de neige qui tombent au sol et s’assoit sur un banc.

Et ainsi, il sortit de sa poche une carte qu’il examine attentivement.

— Je ne sais pas si c’est une bonne idée ce projet ?se dit-il à voix basse.

Soudainement, le prince Olivier arriva que Raphaël l’aperçoit et rangea avec vitesse la carte dans sa poche.

— Que fais-tu tout seul ici ?

— Je voulais prendre l’air, c’est tout et après, je vais aller dormir, je me sens un peu fatigué, explique Raphaël en cachant la vérité.

Ils regardent le ciel noir et les étoiles qui brillent.

— Je me souviens le jour où tu m’as appris beaucoup de choses sur l’astronomie, j’ai découvert beaucoup de choses que j’ignorais à ce point, compliment le prince Olivier avec ses yeux plongés sur les étoiles.

— Je suis heureux de te faire découvrir des nouvelles choses, remercie Raphaël en fixant la lune.

Cette lune était si claire et si brillante que Raphaël voulait plus que tout visiter la lune.

— Marcher sur la lune serait si beau pour moi, mais malheureusement, on ne peut y respirer, annonce-t-il.

— Bien sûr, la lune n’a pas d’atmosphère, tu me l’as dit l’autre fois, fait-il rappeler Olivier de Réas.

— Je lui ai dit bravo, tu retiens beaucoup de choses, félicite Raphaël.

Puis enfin, notre jeune héros pose doucement sa tête sur le prince qui le serre fort dans ses bras.

— Je t’aime Raphaël, dit le prince Olivier en lui donnant des baisers sur son front.

— Moi aussi, je t’aime fort Olivier, rajoute Raphaël avec ses yeux fermés.

Notre jeune prince continua à regarder les étoiles au ciel quand soudain, il entend un étrange bruit dans les environs qu’il réveille son compagnon :

— Raphaël réveille-toi, j’entends des bruits aux alentours, chuchote-t-il.

Notre héros leva ses yeux et ils regardent dans toutes les directions pour savoir où peut être ce fameux craquement.

Avec une légère panique, ils trouvent un écureuil qui se promène.

— C’est un écureuil, j’ai eu peur mon dieu, se rassure Raphaël.

— Moi aussi, je suis soulagé, se rassure à son tour le prince de Réas.

Raphaël se lève et s’approche silencieusement de l’animal et tente de le caresser et l’animal se laisse faire.

Puis, il prend l’écureuil dans ses bras et lui donne son total amour pour cet animal sauvage.

— Il faudrait que tu le relaisses en liberté, explique Olivier.

— Une petite minute, encore, s’émerveilla Raphaël.

Après avoir caressé et embrassé l’écureuil, il le repose au sol et voit l’animal partir en courant.

— Les animaux sont tellement mignons, complimente-t-il.

Enfin, il se retourne vers son compagnon et se rassoit sur le banc qui est situé près d’eux.

Une fois assit le prince regarde Raphaël en amour et lui propose :

— Souhaites-tu faire une balade ?

— Je suis fatigué pour une balade, mais je te remercie, remercie Raphaël en bâillant.

— Il y en a pour une petite minute, exige le prince Olivier.

— D’accord, mais rien qu’une seule minute, accepte-t-il.

Puis, ils se lèvent et marchent se promener tous les deux ensemble sans personne autour d’eux.