Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Le règne du roi Nomrad est révolu et la paix est revenue à Réas et Palès, mais combien de temps durera-t-elle ? Nos héros se trouvent confrontés à un nouvel adversaire redoutable : Alia, une sorcière aux pouvoirs redoutables. Cette jeune fille est envoyée pour retrouver et s’emparer de l’épée du prince, cachée dans une caverne souterraine de glace. Raphaël et ses amis doivent tout mettre en œuvre pour avertir le prince et empêcher Alia de mettre la main sur l’arme. Parviendront-ils à faire obstacle à ses sinistres desseins ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
R.J.P Toreille est originaire de l’île de Ré. La mythologie, l’histoire, les auteurs et la vie quotidienne sont pour lui la source dans laquelle il puise l’essence de ses écrits.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 68
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
R.J.P Toreille
Raphaël 2
et l’Épée du Prince
Roman
© Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille
ISBN : 979-10-422-3564-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Texte original de 2019
Version 2024
Déjà, un an s’est écoulé depuis la lutte contre le roi.
Raphaël, de sa chambre au château de Réas de la reine Marianne, regardait une dernière fois par la fenêtre en pensant à ses parents.
Soudain, le professeur Kurt arriva discrètement et dit :
— Tes parents doivent être des gens merveilleux.
— Oui. Mes parents étaient des gens merveilleux, mais malheureusement le roi les a tués pour de l’or.
— Qu’as-tu fait de l’or ? demanda le vieil homme.
— Je l’ai donné au peuple du royaume de Réas et Palès, après la mort de ce démon, a affirmé notre jeune héros.
Raphaël fondit en sanglots, c’était la tristesse qui l’accablait ; le professeur le prit dans ses bras et le rassura :
— Tout ira bien, la paix est revenue. Merci à toi.
Quelques minutes plus tard, les trompettes du palais résonnaient.
— Qu’est-ce qu’il se passe ? sursauta Raphaël.
— Je ne sais pas. Allons voir, répond le professeur.
Le vieil homme et notre héros sont sortis de la pièce et sont descendus dans la salle du trône pour rejoindre la monarque et Édouard, son serviteur.
Alice et Bella sont arrivées dans la grande salle peu de temps après, d’un air incrédule.
Soudain, les portes se sont ouvertes et une jeune fille à la peau claire est arrivée avec un manteau léger.
— Qui est cette jeune femme ? demande Alice.
— Apparemment, elle vient demander un service à la reine, répondit Bella.
L’inconnue s’approche lentement de la souveraine, elle regarde Raphaël sans le quitter des yeux.
La reine sourit et lui demande :
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Majesté, j’aimerais avoir du paraphiole pour faire repousser les fleurs de mon jardin, demande-t-elle avec un sourire qui inquiète notre héros.
— Bien sûr, attendez un moment, répond la monarque de Réas.
Elle tourna la tête vers son serviteur et lui ordonna de lui en apporter.
Son valet quitta la salle du trône et se dirigea vers la salle de potion pour en avoir.
Quelques minutes plus tard, il retourna dans la salle du trône avec le paraphiole et remit le produit à la reine.
Elle se leva de son trône et s’approcha de la mystérieuse étrangère avec le paraphiole :
— J’espère que tes fleurs repousseront très vite, dit la souveraine.
La jeune femme les remercia puis recula lentement jusqu’à la sortie en marchant rapidement.
Une fois, dehors, elle se mit à rire d’une manière effrayante et déclara en personne :
— Les imbéciles, ils pensaient vraiment que c’était pour mes plantes !
Elle a ensuite couru vers son repaire, situé dans les collines du royaume de Palès.
Pendant ce temps au château, Raphaël s’interroge ; pour lui, cette fille n’avait rien de rassurant.
Il s’inquiète et dit :
— Cette fille ne m’inspire pas confiance.
— Arrête de te faire des idées, répondit Bella.
Le professeur Kurt était du même avis que son jeune prodige, mais malheureusement pour eux la reine et les autres ne partageaient pas le même point de vue.
— Ne t’inquiète pas, Raphaël, elle vient juste de demander de l’aide, tente Alice pour le rassurer.
— Peut-être, mais j’ai senti quelque chose de mal en elle, répond notre héros.
— Oui, moi aussi, j’ai ressenti un pouvoir pervers, a déclaré le vieil homme.
Alice et Bella les regardèrent et répondirent :
— C’est complètement stupide, ça m’aurait surpris d’être comme ça…
La reine Marianne les interrompt dans leur discussion.
— Voyons, les jeunes, ne vous inquiétez pas d’une telle histoire.
La meilleure chose est que nous verrons très bien ce qui va se passer.
— Oui, on se bat pour rien, dit Raphaël.
— Excusez-nous, ont répondu Alice et Bella.
— Ne vous inquiétez pas, répond le professeur Kurt.
La souveraine de Réas propose à nos héros d’aller dans leurs chambres pour qu’ils se reposent.
Ils se sont enfin décidés à écouter Marianne et ils retournent chacun dans leur chambre.
Raphaël s’arrête, se retourne et voit Kurt qui ne bouge pas. Alors il lui demande :
— Qu’est-ce que tu fais ? Tu ne vas pas dans ta chambre ?
— Non, je dois vérifier quelque chose avant…
— D’accord.
Le professeur se rendit à sa bibliothèque afin de trouver des informations sur la fille mystérieuse qui lui semblait dangereuse.
Mais dans les couloirs, il était tellement inquiet de cette visite.
En s’arrêtant devant une fenêtre tenue par des rideaux bleus, le professeur Kurt voyait de plus en plus un sentiment de cruauté en cette jeune fille qui était pour lui maléfique.
Par la suite avec des battements de cœur, le professeur Kurt continua alors son chemin vers sa bibliothèque.
En y arrivant, il ferma la porte et s’y appuya en se disant :
— J’espère que je ne me suis pas trompé.
Alors, il s’avança et regarda les nombreux livres posés sur les étagères, et commença ses recherches.
Alors que dans la salle du trône, Marianne, la reine de Réas, était aux côtés de son valet Édouard, qui lui demande :
— Majesté, Raphaël et Kurt ont un mauvais pressentiment. Je me demande s’ils n’ont pas tort.
— Je n’en sais trop rien. Moi, en y pensant, je n’ai rien remarqué de suspect, avoue la monarque de Réas.
— Je le sais, majesté, mais s’ils le disent, c’est que quelque chose est étrange en elle.
— Ne te fais pas de soucis, nous verrons bien, répondit la souveraine.
Puis ils continuèrent leur travail. Au même moment, Raphaël était dans sa chambre, assis sur le lit.
Il n’avait pas confiance en cette fille et pensait aussi au prince Olivier, qui n’était pas revenu depuis quelques mois.
Alors il se leva de son lit avec quelques larmes de tristesse, regarda une photo posée sur un meuble qui représentait le prince Olivier et dit tout triste :
— Tu es parti depuis des mois, quand vas-tu rentrer ?
Puis il regarda par la fenêtre en espérant que le pire ne se produirait pas.
Pendant ce temps, la jeune femme était déjà arrivée dans son repaire des collines.
Elle descendit au sous-sol et changea d’apparence physique.
Elle devint une fille cruelle et diabolique vêtue de noir avec sa coiffure brune bouclée avec sa peau froide.
Elle s’approcha d’un grimoire, l’ouvrit, cherchant quelque chose, et trouva la potion qu’elle cherchait.
La jeune femme prépara son pot et ces ingrédients pour concocter cette fameuse potion.
Elle prit son pot et ajouta de l’eau, puis elle ajouta les ingrédients suivants : poudre noire, herbe morte, jus de haricot et paraphiole, qu’elle avait gentiment demandés à la reine Marianne à Réas.
Elle mélangea ensuite la potion et ajouta une goutte d’un liquide rouge qui semblait être du sang d’une personne qu’elle souhaitait sans doute voir réapparaître sur la surface de la Terre.
Elle avait récupéré la goutte de sang sur la scène de la bataille qui avait eu lieu un an plus tôt.
Dès que le sang a été versé dans la potion, cela a provoqué une petite explosion dans le pot.
Mais il en restait assez pour ce qu’elle devait faire.
— Eh bien ! dit-elle méchamment.